[Jazz] Playlist

Alifie a écrit:

https://musify.club/en/release/marion-brown-live-in-wiesen-1979-1230556

Toi tu sais nous sortir des grands trucs!

Art Pepper+Eleven :Modern Jazz Classics (59)


Une sélection de classiques magnifiés par les arrangements somptueux de Marty Paich.

www.youtube.com/watch?v=2DdlGgBgWYQ

Belle interprétation de Love and Hate de Grachan Moncur.

Bill Evans : Re: the person I know        1989

 +

Joe McPhee Po Music - Topology

Chick Corea : Now he sings now he sobs

Une merveille.

arnaud bellemontagne a écrit:

Une merveille.

Et comment !

Masayuki Takayanagi and New Direction Unit - Eclipse

Les voisins en redemandent (en particulier la Mass Projection).

Alifie a écrit:

J'ai l'album studio éponyme, album Verve des années 90 enregistré à New York. Fabuleux !

bambou a écrit:

Joe McPhee Po Music - Topology

   Excellent disque dont j'avais souligné dans le fil "free jazz" la proximité de style avec le disque "Urban Bushmen" de l'Art Ensemble of Chicago

Sinon, pour moi récemment, des écoutes très disparates (la flemme d'aller chercher les pochettes)  

Dave Brubeck quartet   Impressions of Eurasia et un Paul Desmond toujours aussi délicat et swinguant
John Coltrane et Wilbur Harden, j'adore ce trompettiste tombé quasiment dans l'oubli, rappelons qu'il était le leader de ces séances à l'époque de leur parution
Lee Morgan: Candy...et je suis fan aussi de Lee
Jackie McLean: long drink of the blues
Hones Talk: Summer Mood un quintet d'Europe de l'Est qui ne réinvente rien ni dans la forme ni dans le fond (rien que des tubes), mais c'est cool
Et puis j'ai fait ma petite tentative bi-annuelle pour ne pas mourir idiot (mais c'est mal barré, je n'accroche toujours pas plus)  
Bill Evans: peu importe le disque, je me ferais écharper de toute façon quel qu'il soit  

Bah Bill Evans il joue comme un blanc, quoi.

Stanlea a écrit:

Bah Bill Evans il joue comme un blanc, quoi.

Là n'est pas le sujet:

1/ Je suis rétif globalement à presque tout le piano jazz (Monk et deux-trois autres exceptés), Erroll Garner par exemple m'ennuie profondément

2/ Comme tu l'as lu ci-dessus, j'adore Paul Desmond, mais aussi un nombre infini de musiciens non afro-américains tous styles confondus, les citer tous deviendrait fastidieux

Don Cherry : Complete Communion (66)


Chef d'oeuvre absolu.
Pas sur qu'Ornette ait fait mieux AMHA.

DODO GREENE - My Hour Of Need

Vocal - Dodo Greene

Bass – Herbie Lewis (pistes : A1 to A5), Milt Hinton (pistes : B1 to B5)

Drums – Al Harewood (pistes : B1 to B5), Billy Higgins (pistes : A1 to A5)

Guitar – Grant Green

Organ – Sir Charles Thompson

Tenor Saxophone – Ike Quebec


comme la jumelle de Dinah Washington, même voix, née la même année...et Ike Quebec

Alifie a écrit:

www.youtube.com/watch?v=AKsmuiChnrw

Quel line-up! Sharrock vs. McLaughin c'est pas banal.

Restant dans la guitare:



Bill Frisell - With Dave Holland and Elvin Jones

C'est bien fait mais un peu zzzzzzz...

bambou a écrit:

Alifie a écrit:

www.youtube.com/watch?v=AKsmuiChnrw

Quel line-up! Sharrock vs. McLaughin c'est pas banal.

L'enregistrement audience un peu gloubi-boulga, mais oui, puisque la seule autre occurrence où on les retrouvent tous les deux, je pense, c'est le Yesternow de Miles Davis, la face B de Jack Johnson, où le solo de Sonny Sharrock (dont je ne me souviens pas s'il a été enregistré indépendamment) préfigure ceux de Pete Cosey dans les années qui vont suivre.

La performance de Miles Davis à partir de 2 :20 de « Fishermen, strawberry and devil crab » est époustouflante

darkmagus a écrit:

Stanlea a écrit:

Bah Bill Evans il joue comme un blanc, quoi.

Là n'est pas le sujet:

1/ Je suis rétif globalement à presque tout le piano jazz (Monk et deux-trois autres exceptés), Erroll Garner par exemple m'ennuie profondément

2/ Comme tu l'as lu ci-dessus, j'adore Paul Desmond,  mais aussi un nombre infini de musiciens non afro-américains tous styles confondus, les citer tous deviendrait fastidieux

C'était du quarante douzième degré, tu sais.

Sam Rivers - Contours

Thelonious Monk : At the five spot        1958

Thomasl47 a écrit:

Sam Rivers - Contours

Très grand disque

Mc Coy Tyner : Counterpoints (Live in Tokyo)
[with Ron Carter & Tony Williams]


«Iki Masho» !  Et visez-moi ce line-up de rêve

Iskender a écrit:

Mc Coy Tyner : Counterpoints (Live in Tokyo)
[with Ron Carter & Tony Williams]


«Iki Masho» !  Et visez-moi ce line-up de rêve

Ne compte pas sur moi pour te contredire.

Azar Lawrence : Bridge into the New Age (74)


Un disque exemplaire du "spiritual jazz" cimenté par Coltrane, Pharoah Sanders et McCoy Tyner.

[Ahmed] - Nights on Saturn (Communication)

ça n'a pas fait beaucoup de bruit (tout le contraire de sa musique) mais Charles Gayle (1939 - 2023) est mort il y a 3 jours

après un début remarqué dans le jazz d'avant garde newyorkais, il disparaitra de la scène et jouera pendant de nombreuses années dans les stations de métro de la ville, avant de réapparaître et d'enregistrer ses premiers disques. Il était l'expression même du free jazz dans ce qu'il a de plus violent et de plus radical.

Lee Morgan : Candy        1958

 +

Azar Lawrence : Summer Solstice (75)


Un chouia plus convenu que le précédent, mais ça reste très chouette.

Bill Evans : We will meet again        1979

Gil Evans : Into the Hot (62)


Gil Evans accueille généreusement une brillante double session sous les auspices de John Carisi et de Cecil Taylor.

arnaud bellemontagne a écrit:

Gil Evans accueille généreusement une brillante double session sous les auspices de John Carisi et de Cecil Taylor.

Je crois que cette pochette est une erreur et que Gil Evans n'a rien à voir avec ce disque, Alifie t'en dira beaucoup plus que moi s'il passe par là.

Sinon, en ce moment:



Cecil Taylor, piano
Jimmy Lyons, alto sax
Sunny Murray, drums

darkmagus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Gil Evans accueille généreusement une brillante double session sous les auspices de John Carisi et de Cecil Taylor.

Je crois que cette pochette est une erreur et que Gil Evans n'a rien à voir avec ce disque, Alifie t'en dira beaucoup plus que moi s'il passe par là.

Gil Evans avait signé pour deux albums chez Impulse. Le matériel iconographique était déjà prêt pour le second (les photos sont issues de la séance photo de Out of the Cool) et l'album a été publié sous le nom de Gil Evans, le label, où Bob Thiele succédait à Creed Taylor, appréciant peu de voir Evans en confier l'enregistrement à Taylor et Carisi, deux musiciens qu'il appréciait particulièrement.

Oui, c'était le sens de mon "accueille généreusement".

A part l'amitié de de longue date de Gil Evans avec John Carisi et son admiration pour Cecil Taylor, on peut ajouter qu'il avait à l'époque, d'après un(e) de ses biographes, trop peu de matériel pour une séance complète chez Impulse et que, creux d'inspiration aidant (l'année suivante sera celle des errements de Quiet Nights avec Miles), la décision de céder l'album à deux musiciens qu'il estimait lui a semblé logique, même si elle a été mal reçue par le label.

Il avait d'autre part décidé de suivre Creed Taylor chez Verve, pour le résultat qu'on connaît, le sublime Individualism enregistré en 1963-64. Le refus d'Impulse de créditer Carisi et Taylor comme auteurs de l'album et de modifier la maquette de la pochette, au grand dam de Gil Evans, doit aussi tenir à ça. D'où cet album étrange, attribué à Gil Evans et où ne voit que lui sur les photos de pochette, alors que selon lui, même si on n'est pas obligé de le croire, Carisi notamment l'ayant démenti, son rôle durant ces quatre séances s'est limité à "apporter des bières aux gars".

Archie Shepp - Blasé

Un classique.