(Rock) King Crimson

Hein ? a écrit:

- "In The Court of the Crimson King" où tu retrouveras d' ailleurs Greg Lake, d' Emerson Lake & Palmer, au chant et qui est très bien. Le morceau-titre t 'est peut-être déjà passé à travers les oreilles !

  Fichtre, ils sont vachement bien cotés par les commentaires Amazon les albums de King Crimson !

J'ai écouté sur le web l'extrait que tu as conseillé, j'adore...   

Je pense donc commencer par commander ce Court of the Crimson King   

Oui c'est bien.   
(et 1000 fois mieux que Nirvanoche    )

Ca n'a surtout aucun rapport !!   

Rien que la voix éraillée de K. Cobain comparée à celle de Ian McDonald, M. Giles, Greg Lake ou G. Haskell...

Il y a aussi la 1è mouture (que j'ai achetée à Soho en 79) : McDonald and Giles. A écouter en priorité : Is she waiting, très jolie ballade, et Birdman, longue chanson onirique composée de plusieurs sections aux arrangements très travaillés.

Et puis il y a les épigones : Mars Volta.

arnaud bellemontagne a écrit:

Larks tongue in aspic

Puis dans les salons ça en jette de dire qu'on a écouté Langues d'alouettes en gelée (genre de traduction tue-l'amour) ...  

"zone rouge" (1974) signe l'aboutissement d'une collaboration courte mais furieuse, baroque et  intense entre Robert Fripp et ses comparses de cœur et de choc : Bill Bruford, David Cross, John Wetton.  Cette œuvre non anodine et mûrement mise au point met un point final à une période trouble pour le guitariste, alors plutôt mal dans sa peau. Cependant  l’inspiration incendiaire du combo est au plus haut ! En 40 minutes incandescentes, le groupe plus névrosé et inspiré que jamais, explore les contrées d'un univers crépusculaire, brutal, étouffant, au bord d’une implosion qui aura finalement lieu.
La pochette et son contenu symbolisent cette limite que marque la fin d’une époque insouciante et rieuse, dans un univers fuligineux au travers duquel «la normalité» reprend ses droits. Fripp n'allait donc pas bien et pensait que l’inspiration -cet état de grâce- l’avait quittée comme une femme infidèle ! Il décide de quitter le navire au rostre d’obsidienne avec l’accord de ses compagnons eux aussi, résignés, convaincus que leur collaboration ne pouvait créativement  aller plus loin.
Ce disque reste un diamant brut, révélant une interprétation audacieuse et une écriture torturée. Saturations tout au long de compositions composites, taillées au cordeau, repoussant les limites d’une fusion maîtrisée colorées de vapeurs épaisses, mystiques et cyclopéennes !

Et puis Starless, quoi!     

Je ne peux que plussoyer.    

Ceux qui sont fans de Red ne peuvent être que d'honnêtes gens   

Oui, Red, c' est à avoir !   

Et si on saute un paquet d' années, on trouve aussi cette perle:

David Sylvian/Robert Fripp: Damage (live 1994)



Un album live qui fait suite au travail à quatre main pour un album studio (The first day) très bon aussi, mais là en live... c' est  

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J'aime bien aussi les deux albums que Fripp a sortis en collaboration avec Eno : No pussyfooting et Evening star.