Le Jeu des Compositeurs (classement quantique)

Puccini +2
Wagner -2

Tutur a écrit:

+ 2 pour Sibélius
- 2 pour berlioz

On croit rêver !

Wolferl a écrit:

+2 Mozart

-2 Berlioz

Berlioz qui respectait Mozart et aimait Beethoven...

Xavier a écrit:

On va faire couler l'ami hector!
Wagner +2
Berlioz -2

Cette attitude vous ridiculise ! :face:

Mais visiblement ce n'est pas parce qu'il le "respectait" qu'il l'a prit pour modèle

Attends là ! Quarante ans après sa mort il n'allait pas faire du Mozart, il a surtout été marqué par les symphonies de Beethoven qui choquaient encore à Paris en 1830 ! Elle est plutôt ici la filiation ou cousinage plus exactement.

Au fait, je vois plus le listing... il est ou ?

vartan a écrit:

Attends là ! Quarante ans après sa mort il n'allait pas faire du Mozart, il a surtout été marqué par les symphonies de Beethoven qui choquaient encore à Paris en 1830 ! Elle est plutôt ici la filiation ou cousinage plus exactement.

Ah mais je n'ai jamais dit qu'il aurait-du faire de l'imitation, bien heureusement. C'est juste que d'après ce que j'ai écouté il n'avait pas l'air très influencé par ce dernier, mais je n'emets aucun jugement... (enfin, si puisque je vien de voter contre lui)

C'est un compositeur, pardon, LE compositeur romantique français (il est quand même en voie de disparition ici), il a largement ouvert la voie au discours symphonique moderne, il n'était pas très tourné vers le classicisme et avait eu Méhul Lesueur pour maître (adorateur de Haydn et Mozart).

Vivaldi +2
Berlioz -2

Aucune pitié, hein !

Vartan :
Demain, exceptionnellement, j'oublie Bach et je vote pour Berlioz, pour ce qu'il a apporter au saxophone... !

Maintenant je dois dire que je ne connais pas du tout sa musique, et que je vais pas tarder à aller sur le topic approprié pour savoir quoi acheter...!

Ligeti +2
Purcell -2

Eragny a écrit:

Vartan :
Demain, exceptionnellement, j'oublie Bach et je vote pour Berlioz, pour ce qu'il a apporter au saxophone... !

Maintenant je dois dire que je ne connais pas du tout sa musique, et que je vais pas tarder à aller sur le topic approprié pour savoir quoi acheter...!

Le fondamental pour la découverte est quand même je crois la Fantastique.

Quel talent !

Honnêtement : bravo et merci !!!

Magnifique !


J'expire fier et sans regret,
Me jetant là sous l'omnibus.
L'épitaphe à David confiée,
Souvenez-vous de Vartanus...

vartan a écrit:

Magnifique !


J'expire fier et sans regret,
Me jetant là sous l'omnibus.
L'épitaphe à David confiée,
Souvenez-vous de Vartanus...

Après la fin de Vartanus, Grand-Prêtre de Rossini.


DAVIDOHE
Gloire d'Ahêmsé, amour de la patrie,
Que ne n'avez-vous point coûté ?
C'est pour vous qu'un héros à qui le post nous lie,
Le vaillant Vartanus, vient de perdre la vie.
Par sa mort regrettons l'antique liberté.
Espoir d'un sort plus doux, sortez de la Mémoire !

WOLFERL-ROI
Mon fils, désormais, songez à notre Mozare,
Cloîtrez Xavier en sûreté.
Tromperiez-vous mes vœux ? Tout un peuple farouche,
De Vartanus trahi viendrait venger les droits !
Ce peuple le chérit et de la même bouche
Veut recevoir la loi de Berlioz, de ses rois.
Par des veux éternels, nous lui serons unis.
Je vais tout ordonner pour les cérémonies.

DAVIDOHE
Objet infortuné de mes secrets désirs,
Mendelssohn, qu'aux enfers Kia a fait descendre,
Pour la première fois, je t'offre des soupirs
Quand tu ne peux plus les entendre.

CALBERUS
Perfide, oserez-vous embrasser des autels
Témoins de votre absence et de votre froidure ?

DAVIDOHE
J'ai mérité votre courroux,
Puissé-je seul en être la victime !
Mais tout un peuple expire, apprenez-moi son crime.

CALBERUS
Tout devient à mes yeux criminel avec vous.
Tous ces compos en duel m'ont vu perdre ma gloire !
Il fallait de Bellini étendre la mémoire !

DAVIDOHE
Ah! Barbares, leurs vœux sont-ils donc satisfaits ?
Leurs yeux altérés de carnage
En ont-ils assez vu?
Que vouloir davantage?
Quoi, ils n'épargneront Debussy ni Caplet ?

CALBERUS
Vous ne le nommez point, pirate !
Jusques en m'implorant, votre mépris éclate.

Entrée du choeur funèbre du dimanche.

CHOEUR
Le calme à ces climats ne peut être rendu
Qu'au prix que les destins veulent de votre zèle :
Que de ce Rossini le sang soit répandu,
Ou celui d'un compo qui s'offrira pour tel.

L'ombre de Vartanus, errante aux enfers

De mon vil trépas, la querelle s'épanouit,
Du camp des mozartiens, la clameur s'affermit.
La Cité Xavière, cette nuit sera morte,
Le sourd choc de l'airain, cette sentence apporte.
Berlioz et Wagner, Puccini et Ropartz,
Soyez enfin en Paix, que perde l'affreux Mars.

Le Gardien des Enfers:

Enfin, le trépas a appelé
L'infâme et mauvais rattacheur
Et qui du fond du Bordelais
Avait usurpé cette place d'administrateur

Je veux me repaître de son corps
Le condamner a ce lieu clos
De qui le bt n'était pas le fort
Et lui restait alors les tableaux

désolé de ma nullité

Ah, ces vers qui défilent
Ne me feront pas oublier ce jeu débile!
Qu'on retire deux points à l'opéra vériste
Pour en rajouter deux au Viennois paupériste...

en résumé
Puccini -2
Berg +2

Kia a écrit:

Le Gardien des Enfers:

Enfin, le trépas a appelé
L'infâme et mauvais rattacheur
Et qui du fond du Bordelais
Avait usurpé cette place d'administrateur

Je veux me repaître de son corps
Le condamner a ce lieu clos
De qui le bt n'était pas le fort
Et lui restait alors les tableaux

Kia a écrit:

Le Gardien des Enfers:

Enfin, le trépas a appelé
L'infâme et mauvais rattacheur
Et qui du fond du Bordelais
Avait usurpé cette place d'administrateur

Je veux me repaître de son corps
Le condamner a ce lieu clos
De qui le bt n'était pas le fort
Et lui restait alors les tableaux

désolé de ma nullité

NARRATEUR :
Condamnons Kia l’infâme à grande confusion :
Composons une amoureuse effusion.

VARTANUS
Séjour de l'éternelle paix,
Ne calmerez-vous point mon âme impatiente ?
Temple des demi-Xav' que j'habite à jamais,
Combattez dans mon cœur mon ardeur renaissante ;
L'horreur jusqu'en ces lieux me poursuit de ses traits :
Vartan n'y voit rien que les vils compos restants,
Et vous perdez tous vos attraits ;
Que ce murmure est doux, que cet accord est frais ;
De ces concerts touchants la volupté m'enchante :
Tout rit, tout prévient mon attente,
Et je forme encor des regrets !

(Gavotte des ombres.)

DAVIDOHE
Rassurez-vous, ô votants fortunés,
Loin de troubler ce favorable asile,
J'y viens goûter la paix que vous donnez :
Rassurez-vous, ô votants fortunés,
Mes jours vous sont abandonnés.
C'est ici des héros la demeure tranquille ;
Vartan doit habiter ces lieux :
Chère Ombre, paraissez...

VARTANUS
... Mais, qui s'offre à mes yeux !

DAVIDOHE
C'est moi qui viens briser la chaîne qui te lie ;
C'est moi qui t'ai vengé d'un Montverde odieux.

VARTANUS
Je verrais la clarté des cieux !
Si je le partage à vos yeux,
Que la gloire m'en sera chère!

DAVIDOHE
Nos rangs ne seront pas égaux,
Tu sauras mon destin...

VARTANUS
Ah ! celui que j'espère,
Soit Xavïer et vous, finirait-il mes maux ?

DAVIDOHE
Xavïer ! A ce nom tu vois couler mes larmes.

VARTANUS
O Ciel ! expliquez ces alarmes !
M'annoncez-vous notre Chef aux Enfers ?

DAVIDOHE
Non, il voit le jour, Xavïer t'adore ;
Aux pieds de ton bûcher, détestant l'Univers,
J'ai vu l'horreur qui le dévore ;
Sceptres, modérateurs en vain lui sont offerts,
Tu dois m'en croire, hélas ! Xavïer t'adore.

VARTANUS
Et je puis le revoir encore !
Et je vous dois un bien si précieux !

DAVIDOHE
Attends, de mon devoir instruit
Je dois dévoiler un secret à tes yeux...
Un autre que Moto a soupiré pour lui.

VARTANUS
Un autre que Moto, ô Dieux !
J'immolerai l'audacieux.

DAVIDOHE
Ne le hais point ; c'est un rival qui règne
Et qui s'est immolé, sans duègne.

VARTANUS
Parlez, nommez-moi ce rival.

DAVIDOHE
Je fus, mais que ton cœur n'en prenne aucun ombrage,
Puisqu'un destin fatal
Va m'imposer les fers dont ma main te dégage.

VARTANUS
Par ton supplice, ô Ciel ! j'achèterais le jour ?

DAVIDOHE
Tout l'Univers demande ton retour ;
Tu vas régner sur un peuple fidèle.

VARTANUS
Le père de Giokso doit lui donner la loi.

DAVIDOHE
Mon Administration t'appelle.

VARTANUS
J'immole au seul plaisir qui m'approche de toi
Toute fusion de fils, même immortelle.

DAVIDOHE
Xavïer t'attend.

VARTANUS
Cruel, épargne-moi ;
Lui-même à ce prix verrait avec effroi
Renouer de mes posts la trame criminelle.

DAVIDOHE
Non, son cœur éperdu brûle de te revoir,
Cours essuyer ses pleurs, calme son désespoir :
Si tu diffères encore, tu lui coûtes Classik,
Vartan, nous le perdrons tous deux :
Hâtez-toi, va, l'Admin t'ordonne d'être heureux,
Et c'est ton rival qui t'en prie.

VARTANUS
Oui, je cède enfin à tes vœux,
Tu veux périr pour moi, je renaîtrai pour lui ;
Je vole à sa voix qui m'appelle.
Mais, puisqu'enfin je touche au rang des Immortels,
Je jure par le Styx, qu'une seconde aurore
Ne me trouvera pas sur Verdi sans appel ;
Je ne veux que le voir, et l'adorer encore,
Et je te rends le jour, ton rôle, et tes autels.

DAVIDOHE
Ses jours sont commencés ;
Chantez, membres, obéissez :
Rendez un immortel au séjour du Tonnerre,
Un héros à la Terre :
Chantez, membres, obéissez.

(Reprise de la gavotte)

CHŒUR DES MEMBRES
Revenez, revenez sur ces rivages sombres,
Habitez tous deux parmi nous ;
Et vous rendrez Xavier jaloux
De la félicité des membres.

(Chaconne générale.)

Mon dieu, j'avais écrit quelque chose mais je n'ose plus, je me sens honteux...

Wolferl a écrit:

Mon dieu, j'avais écrit quelque chose mais je n'ose plus, je me sens honteux...

Mais non, fais-nous profiter ! Ce n'est pas drôle si on délire seul.

Tiens, d'ailleurs, je vais en remettre une couche, manière de me faire flinguer par Elustaphe.

Que répondre à cela, si ce n'est par quatrins ?
La prose n'a pas de poids face aux alexendrins
De deux fiers dramaturges, mélomanes aux aboies
Dont l'un, avec audace, me couronna comme roi.
Mélomanes tourmentés, abaissez donc vos armes,
Abandonnez la mort qui baigne vos yeux de larmes.
Pour des compositeurs aux âges avancés,
Tous, forumeurs culotés, osons les mesurer,
Causant pertes et fracas, creusant les clivages,
Avec nos deux malheureux points vindicatifs,
Subjectivement positifs ou negatifs...
A quoi rime cette enfantine compétition,
Sinon un jeu, tout simplement, avec passion
Détourné de son apparente liberté,
Par d'humbles poètes avides de versifier...


Voilà, c'est assez minable et en plus ça casse avec l'histoire commencée par le valeureux Davidohe...

Le Grand David est parmi nous !
Chantez mes Peuples, c'est lui que nous louons.
De son lugubre séjour,
Il quitte enfin les tours
Qui défendaient son royaume céleste.
Descendu d'un pas leste, (on fait ce qu'on peut)
De retour chez Xavier, sur nos terres ,
Il enchante à nouveau de ses vers
Notre Empire, nos sens et nos coeurs,
Chantez mes Peuples et faisons lui Honneur !

Wolferl : Ma foi, c'est limpide et juste (avec césure libre).

Vartan :

Kia a écrit:

Mais toute grandeur a sa chute
Et j'attends le profond râle
De celui qui par de nobles luttes
Encensa les vils intégrales

C'est Brilliant !

Kia a écrit:

Le Gardien des Enfers:

Enfin, le trépas a appelé
L'infâme et mauvais rattacheur
Et qui du fond du Bordelais
Avait usurpé cette place d'administrateur

Je veux me repaître de son corps
Le condamner a ce lieu clos
De qui le bt n'était pas le fort
Et lui restait alors les tableaux

KIARON
Il faut passer tôt ou tard
Il faut passer par mes tests
On y vient jeune ou vieillard,
Citadin ou bien agreste.
On y reçoit, sans égard
Le berger et le monarque.
Il faut passer tot ou tard
Il faut passer par mes tests ;
Vous qui voulez passer, venez, membres errants ;
Venez, avancez, tristes sires,
Payez le tribut que je prends
Ou, ridicule, offrez le rire dont j'expire !

LES MEMBRES
Passe-moi, Kiaron, passe-moi.

KIARON
Il faut auparavant que l'on me satisfasse ;
On doit payer les soins d'un si pénible emploi.

LES MEMBRES
Passe-moi, Kiaron, passe-moi.

(Kiaron fait entrer dans son test les membres qui ont de quoi se ridiculiser.)

KIARON
Donne, passe... Donne, passe...
Demeure, toi ;
Tu n'as rien ; il faut qu'on te chasse.

UN MEMBRE
Un membre tient si peu de place.

KIARON
Ou paie, ou tourne ailleurs tes pas.

UN MEMBRE
De grâce, par pitié, ne me rebute pas.

KIARON
La pitié n'est point ici-bas,
Et Kiaron ne fait point de grâce.

UN MEMBRE
Hélas, Kiaron, hélas, hélas !

KIARON
Crie hélas tant que tu voudras,
Blagues pour Belge en tout lieu est une loi suivie ;
Les traits vides sont sans appas ;
Et ce n'est point assez de payer dans la vie,
Il faut encor payer loin de ces Vosges-là.*

UN MEMBRE
Hélas, Kiaron, hélas, hélas !

KIARON
Il m'importe peu que l'on crie
Hélas, Kiaron, hélas, hélas !
Il faut encor payer loin de ces Vosges-là.

(Danse infernale de Kiastcheï et rideau.)


* Kia adore l'orthographe, comme vu avec le bovarysme (Vosges-là... ).


Je vous passe l'entrée de Varcide et de Zoidmète.

C'est tellement criant de vérité

entropie a écrit:

C'est Brilliant !

J'ai mis du temps à comprendre :face:

LA VOIX :

Misérables mortels, qui en ces lieux sacrés,
Osez par vos clameurs interrompre le jeu,
Sachez que ce forfait ne sera pardonné,
Par Xavier, votre hôte miséricordieux,
Si Mozare dans les tènèbres n'est projeté
Et Scriabin, héros céleste et prodigieux,
A son pinacle mérité la place octroyée,
De muse sublime, compositeur miraculeux.

Impressionnant ! :face:
C'est à cette heure-ci qu'il y a de "l'ambiance" sur ce forum

Par contre je ne n'ai pas saisi la référence et le jeu de mot avec "Vosges-là"...

Kia a écrit:

vartan a écrit:

Le Grand David est parmi nous !
Chantez mes Peuples, c'est lui que nous louons.
De son lugubre séjour,
Il quitte enfin les tours
Qui défendaient son royaume céleste.
Descendu d'un pas leste, (on fait ce qu'on peut)
De retour chez Xavier, sur nos terres ,
Il enchante à nouveau de ses vers
Notre Empire, nos sens et nos coeurs,
Chantez mes Peuples et faisons lui Honneur !

Mais toute grandeur a sa chute
Et j'attends le profond râle
De celui qui par de nobles luttes
Encensa les vils intégrales

Kia a écrit:

vartan a écrit:

Le Grand David est parmi nous !
Chantez mes Peuples, c'est lui que nous louons.
De son lugubre séjour,
Il quitte enfin les tours
Qui défendaient son royaume céleste.
Descendu d'un pas leste, (on fait ce qu'on peut)
De retour chez Xavier, sur nos terres ,
Il enchante à nouveau de ses vers
Notre Empire, nos sens et nos coeurs,
Chantez mes Peuples et faisons lui Honneur !

Mais toute grandeur a sa chute
Et j'attends le profond râle
De celui qui par de nobles luttes
Encensa les vils intégrales

Depuis quatre mille ans il tombait dans l'abîme
Il n'avait pas encor pu saisir une cîme,
Ni lever une fois son front démesuré.
Il s'enfonçait dans l'ombre et la brume, effaré,
Seul, et derrière lui, dans les nuits éternelles,
Tombaient plus lentement les plumes de ses ailes.
Il tombait foudroyé, morne silencieux,
Triste, la bouche ouverte et les pieds vers les cieux,
L'horreur du gouffre empreinte à sa face livide.
Il cria : - Mort ! - les poings tendus vers la boîte à chaussures vide.
Ce mot plus tard fut homme et s'appela Kia.
Il tombait. Tout à coup un roc heurta son teint sepia ;
Il l'étreignit, ainsi qu'un mort étreint sa tombe,
Et s'arrêta.
Quelqu'un, d'en haut, lui cria : - Tombe !
Les soleils s'éteindront autour de toi, maudit ! -
Et la voix dans l'horreur immense se perdit.
Et, pâle, il regarda vers l'éternelle aurore.
Les soleils étaient loin, mais ils brillaient encore.
Kia dressa la tête et dit, levant le bras :
- Tu mens! - Ce mot plus tard fut l'âme de Rouillard.*
Pareil aux dieux d'airain debout sur leurs pilastres,
Il attendit mille ans, l'oeil fixé sur les astres.
Les soleils étaient loin, mais ils brillaient toujours.
La foudre alors gronda dans les cieux froids et sourds.
Kia rit, et cracha du côté du tonnerre.
L'immensité, qu'emplit l'ombre visionnaire,
Frissonna. Ce crachat fut plus tard Eschenbach.**
Un souffle qui passait le fit tomber plus bas.

La chute du damné recommença. - Terrible,
Sombre, et piqué de trous lumineux comme un crible,
Le ciel plein de soleils s'éloignait, la clarté
Tremblait, et dans la nuit le grand précipité,
Nu, sinistre, et tiré par le poids de son crime,
Tombait, et, comme un coin, sa tête ouvrait l'abîme.
Plus bas! plus bas! toujours plus bas! Tout à présent
Le fuyait; pas d'obstacle à saisir en passant,
Pas un mont, pas un roc croulant, pas une pierre,
Rien, l'ombre, et d'épouvante il ferma sa paupière.
Quand il rouvrit les yeux, trois soleils seulement
Brillaient, et l'ombre avait rongé le firmament.
Tous les autres soleils étaient loin.

*La mention s’autodétruira dans quelques minutes.
** Il n’y est pour rien, mais il me faut bien un semblant de rime.


……… Une roche
Sortait du noir brouillard comme un bras qui s'approche.
Il la prit, et ses pieds touchèrent des sommets –
JadSeif, GuiReu et Ben, pour ne point les nommer.

Alors l'être effrayant qui s'appelle Jamais –
Kia pour les intimes
Songea. Son front tomba dans ses mains criminelles.
Les trois soleils, de loin, ainsi que trois prunelles,
Le regardaient, et lui ne les regardait pas.
L'espace ressemblait aux plaines d'ici-bas,
Le soir, quand l'horizon qui tressaille et recule,
Noircit sous les yeux blancs du spectre crépuscule.
De longs rayons rampaient aux pieds du grand testeur.
Derrière lui l’ombre emplissait l’immense peur.
Les cimes du chaos se confondaient entre elles.
Tout à coup il se vit pousser d'horribles ailes;
Il se vit devenir monstre, et que l'ange en lui
Mourait, et le rebelle en sentit quelque ennui.
Il laissa son épaule, autrefois lumineuse,
Frémir au froid hideux de l'aile membraneuse,
Et croisant ses deux bras, et relevant son front,
Ce bandit, comme s'il grandissait sous l'affront,
Seul dans ces profondeurs que la ruine encombre,
Regarda fixement la caverne de l'ombre.
Les ténèbres sans bruit croissaient dans le néant.
L'opaque obscurité fermait le ciel béant;
Et, faisant, au-delà du dernier promontoire,
Une triple fêlure à cette vitre noire,
Les trois soleils mêlaient leurs trois rayonnements.
Après quelque combat dans les hauts firmaments,
D'un char de feu brisé l'on eût dit les trois roues –
Xavier, Vartan, Liozber sortaient comme des proues.
Eh bien, cria Kia, soit ! Je puis encor voir !
Ils auront le ciel bleu, moi j'aurai le ciel noir.
Croient-ils pas que j'irai sangloter à leur porte?
Je les hais. Trois soleils suffisent. Que m'importe!
Je hais le jour, l'azur, le rayon, le parfum! -
Soudain, il tressaillit; il n'en restait plus qu'un.

(Quel était cet astre, ce soutien ?
C’était moi, vous vous en doutez bien. )

Le Kia, de Haine et d'Amour,
Pour Xavier se consumait.
Il revêtit ses beaux atours,
Là, Vartan, il éliminait.

Infâme, vil et intrigant,
A Bordeaux finit par se rendre,
Dans ce séjour de paysans,
David attrapa pour le pendre.

Seul, malheureux et coupable
De dépit, de rage et de douleur,
Errant,décide en misérable:
"Dans la Garonne, me noie et meurs !"

Schwark a écrit:

Vivaldi +2
Berlioz -2

Tu ne perd rien pour attendre, attend avec ton Vivaldi !

Zoilreb a écrit:

Schwark a écrit:

Vivaldi +2
Berlioz -2

Tu ne perd rien pour attendre, attend avec ton Vivaldi !

Ca rime pas

Wolferl a écrit:

Par contre je ne n'ai pas saisi la référence et le jeu de mot avec "Vosges-là"...

Vaugelas était un académicien, il a publié Remarques sur la langue française, utiles à ceux qui veulent bien parler et bien écrire (1647), très intéressant pour ceux qui veulent étudier l'histoire de la langue, mais très normatif ! Il désirait que la langue se fige avec pour modèle la meilleure partie de la Cour.

Il a un peu une réputation de flic linguistique.

David a écrit:

Vaugelas était un académicien, il a publié Remarques sur la langue française, utiles à ceux qui veulent bien parler et bien écrire (1647), très intéressant pour ceux qui veulent étudier l'histoire de la langue, mais très normatif ! Il désirait que la langue se fige avec pour modèle la meilleure partie de la Cour.

Il a un peu une réputation de flic linguistique.

Merci, je vais l'apprécier, je déteste qu'on écorche notre belle langue

Kia a écrit:

Zoilreb a écrit:

Schwark a écrit:

Vivaldi +2
Berlioz -2

Tu ne perd rien pour attendre, attend avec ton Vivaldi !

Ca rime pas

Tout le sujet en rime,
heu... On atteindra des cimes...

Le jour endormi
La nuit éclatante
Mettons fin à l'attente
Voila qu'il est Minuit!

Le travail fut harassant
Les points furent répartis
Qui monte, qui descend
Et A bas l'Italie!!!

MOUVEMENTS:

Bach.CPE +2
Bach +6
Berg +0
Berlioz -6
Britten +2
Bruckner +4
Debussy +0
Fauré +2
Ives +2
Ligeti +2
M.J.N.C -4
Mozart -4
Paisiello -2
Purcell -2
Puccini -4
Rachmaninov +2
Ravel -2
Sibelius +2
Vivaldi +2
Wagner +0



CLASSEMENT :

Bach 36
Britten 36

Mahler 34
Mozart 34
Vivaldi 34

Beethoven 32
Wagner 32

Barber 30
Berg 30
Brahms 30
Ligeti 30
Penderecki 30
Schubert 30

Debussy 28
Fauré 28
Haydn 28
Liszt 28
Puccini 28
Ravel 28
Schoenberg 28
Scriabine 28
Shostakovich 28
Strauss R. 28
Stravinsky 28
Szymanowski 28

Bartok 26
Dvorak 26
Haendel 26
Krommer 26
Prokofiev 26
Rachmaninov 26
Rameau 26
Schumann 26
Sibelius 26

Bach CPE 24
Berlioz 24
Ives 24
Moussorgski 24
Purcell 24

Saint-Saëns 22
Scarlatti D. 22
Weill 22

Adams 20
Messiaen 20
Rimsky-Korsakov 20
Scarlatti A. 20
Tchaïkovsky 20
Weber 20

Bruckner 18

Paisiello 16

Moose Jaw Neil Currie 10



ELIMINES:

- Boccherini
- Gluck
- Boulez
- Bellini
- Minkus
- Monteverdi
- Verdi
- Satie
- Donizetti
- Rossini
- Mendelssohn
- Williams
- Korngold
- Chopin

Maintenant que l'effet des champignons hallucinogènes a peut-être disparu, je reprend le vote

Berlioz +2

Britten -2

Berlioz +2
Sibelius -2

Weber +2

Rimsky-Korsakov -2

Kia a écrit:

Le jour endormi
La nuit éclatante
Mettons fin à l'attente
Voila qu'il est Minuit!

Le travail fut harassant
Les points furent répartis
Qui monte, qui descend
Et A bas l'Italie!!!

Ce jeu stupide
En trois quatrains
D'odeur fétide
Prend quelqu'entrain !

Qui donc sera-ce ?
Les Karcoupan
Ou bien la race
Des Anglicans ?

"Expliquez donc !"
Les deux bus-scie -
Farce ou dindon -
Britten aussi !


J'espère que vous aurez compris :
Tétrasyllabes, je n'ai pas appris !

Schubert + 2
Debussy - 2 as usual

Berlioz +2
Sark... euh Mozart -2

WAGNER +2

PUCCINI -2

MORLOCH :

En ces océans amers je chemine,
Perdu par la sinistre épreuve
De Kia, vil seigneur de Taormine.
M'échouant grâce à des basses manoeuvres,
En ce blind test de cruauté canine.
Mais que vois je ? Le tyran est à terre !
Accablé par les foudres divines
Par Vartanus et Davidohe la guerre
En son repaire a été amenée.
Et à dire les points le monstre délétère,
Tâche ingrâte se trouve enchaîné.
Il se trouve par leur volonté entière
Réduit à la plus grande simplicité !

Je peux donc aller libre ! Quel bonheur !
Sans vivre la honte d'un score peu flatteur.
A mes bienfaiteurs je sais gré,
Et leurs louanges aux dieux saurai chanter !


(c'est pas évident la flagornerie en vers, les traitres de théatre ont un métier beaucoup plus dur que je ne le pensais !)

+2 Mozart

-2 Sark... heu, Bach