Playlist (44)

Probablement que tu l'aimes bien, tout comme moi, à cause de son aspect ''classique'' d'atmosphère voulu du compositeur. Il est un peu un Poulenc mais plus moderne, quoique c'est une manière de dire.

Octavian a écrit:

ysov a écrit:

Ophanin a écrit:

Mozart - sonate pour violon et clavier K7 (Adagio) - idem
Mouais.

En quoi exactement ce bof?

C'est l'effet K7, il aurait préféré écouter un CD.


( )

Elle est rigolote ton intervention.

Pour le cd en question, voici le lien MusicMe pour qu'il ou vous en ayez connaissance de cette version ----- ICI

ysov a écrit:

Désolé Ophanin, j'ai pas vu, je ferai plus attention la prochaine fois, ça m'apprendra à faire trois choses en même temps.

Oui il possède un instrument ancien et ces sonates non seulement doivent être jouées avec clavecin par soucis historiques, mais bien pour le résultat bien plus convaincant à l'oreille, sans compter
la manière de les jouer. Je tiens à préciser que selon mon point de vue, c'est bien le soucis historique, en autant que cette application donne le résultat escompté, c'est-à-dire une meilleure sonorité, mais
le soucis historique, non perçu avec toute l'objectivité demandée, portera plusieurs personnes à opter tellement à ce strict principe, qu'ils opteront hélas pour des instruments aucunement aptes à restituer
avec totale qualité escompté. Un exemple? Préférer un piano de 1870 pour jouer Chopin, alors que Steinway ou bien Fazioli fait des pianos portés à une si haute perfection sonore, de propreté, d'équilibre,
est un rejet dénué de sens. Il vaut mieux dans ce cas, faire l'éloge d'un piano-forte qui démontre un réel charme et non une sonorité démontrant clairement comme résultat une évolution non atteinte, comme
c'est le cas d'un piano de 1870, qui à cette étape vaut pas mieux qu'un piano droit.

C'est discutable, justement parce que Chopin écrit pour un instrument qui a son équilibre propre (je suis admiratif des compositeurs qui écrivaient du contrepoint ou de grands contrastes sur ces trucs, on n'entend pas bien !).

Et puis, les pianos de 1870, ce ne sont pas ceux de 1830. Si on pousse jusqu'à 1890, je trouve ça bien meilleur qu'un Steinway, en tout cas très différent et pas inférieur en termes de possibilités.

DavidLeMarrec a écrit:

Polyeucte a écrit:

Et là, pour le moment je la trouve un peu trop proche d'une Teinturière.

:!shock: Alors là, ça me dépasse complètement.

Et elle est justement glacée ET vaporeuse.

Comme David...
Et Schwanewilms est à des kilomètres d'Herlitzius, difficile de faire deux voix plus différentes même!

Bon ben alors c'est moi On va voir dans le deuxième acte!
Mais en tout cas, je suis convaincu par l'orchestre (magnifique!!) et la distribution globalement!

Puccini : Tosca, Price, di Stafano, Taddei, Karajan, 1962

ysov a écrit:

Probablement que tu l'aimes bien, tout comme moi, à cause de son aspect ''classique'' d'atmosphère voulu du compositeur. Il est un peu un Poulenc mais plus moderne, quoique c'est une manière de dire.

C'est surtout qu'un compositeur qui maîtrise à ce point le matériau musical et s'exprime si bien avec ne devrait pas être banni de l'Histoire de la musique comme il l'est! Je n'ai jamais rien lu sur lui, encore une victime de la modernité.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est discutable, justement parce que Chopin écrit pour un instrument qui a son équilibre propre (je suis admiratif des compositeurs qui écrivaient du contrepoint ou de grands contrastes sur ces trucs, on n'entend pas bien !).

Et puis, les pianos de 1870, ce ne sont pas ceux de 1830. Si on pousse jusqu'à 1890, je trouve ça bien meilleur qu'un Steinway, en tout cas très différent et pas inférieur en termes de possibilités.

Oui, il y a certains Bechstein de cette époque qui sont des pianos exceptionnels, avec une sonorité chaleureuse, beaucoup plus généreuse.

Reger: Concerto pour piano Op.114
Respighi: La sensitiva; Lauda per la Natività del Signore

Rachmaninov: Concerto pour piano No.2 Op.18; Moiseiwitsch/Goehr
Dès les premiers accords...

Jolivet: Concerto pour basson

Kreutzer - Concerto pour violon n19
On voit d'où viennent Paganini et Spohr. C'est super dans le genre virtuose mais pas que.

Beethoven - sonate 13 et n16 - Pollini

Joseph Marx: Verklärtes Jahr

Bach - Transcriptions - Fretwork

Mahler ~ Symphonie n°4 (Sinopoli-Philharmonia)

Beethoven ~ Sonate Op90 (Richter - Live Janvier 1965)

Strauss : FROSCH, Acte II (Thielemann, 2011)

Magnifique vraiment. Et Gould! Mais pourquoi il ne chante pas tout le temps avec ces nuances là??
Par contre, si Anne Schwanewilms est en effet plutôt pas mal (et pas si terrienne en fait... je sais pas pourquoi j'ai trouvé ça. Bon, pas mon Impératrice préférée, mais pas mal quand même...), je dois dire que son contre-ré m'a fait souffrir. A la fois pour mes oreilles et pour elle. Comment elle fait pour revenir dans le rôle après la pauvre...

Josquin des Prez: Missa Pange lingua; The Tallis Scholars/Peter Philips

Polyeucte, tu ne veux pas mettre ça en discographie?
Pour qu'on puisse directement te répondre là-bas...

Ok... je voulais pas polluer vu le peu de commentaires, mais j'y vais!

Ravel: Daphnis et Chloé; Monteux
Liszt: Totentanz; Michelangeli/Kubelik

beethoven : op 10 / 3 (gilels)

gilels je crois que je suis allergique.

vlan vlan vlan.

beethoven : op 10 / 3 (richter)

en concert 1976

top.

Mozart: Requiem K.626; Schreier/Staatskapelle Dresden

Debussy : Préludes [choisis] (Braley)

Jarrell : Ombres (Kakiuchi)

Debussy : Chansons de Bilitis, musique de scène (Deneuve / Ensemble Wien-Berlin)
Ravel : Introduction et Allegro, pour harpe avec accompagnement (Ensemble Wien-Berlin)
Roussel : Sérénade op.30 pour harpe, flûte et trio à cordes (Ellis / Melos Ensemble)

Debussy : Sonate en trio pour flûte, alto et harpe (Ensemble Wien-Berlin)

Nielsen : 1e symphonie, Kuchar
Mahler : 7e symphonie, Bernstein DG
Brahms : musique de chambre diverse, Quatuor Amadeus

Durey : Sonatine pour flûte et piano (Bernold, Ivaldi)
Milhaud : Suite pour piano seul "Le printemps" (Ivaldi)
Auric : Imaginées I, II, III, V (Ivaldi, Bernold, Lethiec, Meunier)

Olivier Messiaen: Un sourire; Eclairs sur l'au-delà

Durosoir: Musique pour violon & piano. Geneviève Laurenceau

Octavian a écrit:

Durey : Sonatine pour flûte et piano (Bernold, Ivaldi)
Milhaud : Suite pour piano seul "Le printemps" (Ivaldi)
Auric : Imaginées I, II, III, V (Ivaldi, Bernold, Lethiec, Meunier)

(il a fait aussi un truc super, une histoire avec un boeuf, quelque chose comme ça)

Mozart : Requiem - Böhm (RCO) 1955

Il y a quelque chose de cauchemardesque dans cette interprétation presto au choeur violent.

frere elustaphe a écrit:

Octavian a écrit:

Durey : Sonatine pour flûte et piano (Bernold, Ivaldi)
Milhaud : Suite pour piano seul "Le printemps" (Ivaldi)
Auric : Imaginées I, II, III, V (Ivaldi, Bernold, Lethiec, Meunier)

(il a fait aussi un truc super, une histoire avec un boeuf, quelque chose comme ça)

Une vraie vacherie, ce truc là.

Meuh non, vous devez confondre avec quelqu'un d'autre.

Robert Schumann: Variations Abegg Op.1; Richter

Bruckner : 4eme, 3eme, 6eme, 9eme (toute la journée) par Celibidache

Wolfgang Amadeus Mozart: Concerto pour piano No.20 K.466; Haskil/Swoboda

Mahler : 6e symphonie, Bernstein
Welcome Home
Y'a pas à dire, ça fait du bien .

Beethoven : Sonate «La Tempête», Kempff

Hindemith : Mathis der Maler
1. Bild
Kubelik / Fischer-Dieskau, King, Koszut, Cochran


L'ouverture est quand même grandiose, cette montée lente vers le choral... Après, tout l'opéra n'est pas du même tonneau, les scènes médianes sont un peu grises, mais je dirais que les deux premières scènes sont vraiment très très réussies.

Il a des moments de grandeur (tout ce qui est associé aux chorals), et on aimerait à côté de ça qu'il ait des moments plus schrékeriens, moins aride, où le chant se libère, je pense à la scène 3 ou à la scène 5. Si quelqu'un associait ce maintien et cette grandeur archaïsante et la souplesse lyrique schrékerienne, le résultat pourrait être...

Horatio a écrit:

Mahler : 6e symphonie, Bernstein
Welcome Home
Y'a pas à dire, ça fait du bien .

Mais c'est exactement ça! (post en section Mahler dans 5, 4, 3, 2, 1 sur ce sujet)


Sinon, petite playlist du soir:

Beethoven - Hammerklavier (Pollini)
Euh, deux premiers mouvements incroyables, mais les deux derniers me sont encore très obscurs: le troisième me semble une variation interminable sur le même ton, le quatrième paraît tout aussi monolithique passé la superbe intro, on dirait du clavier baroque! Bref, à réécouter.

Debussy - La Mer (Boulez)
Les deux premiers mouvements, puis j'ai enchaîné sur...

Mahler - les deux mouvements centraux de la 4ème symphonie
Passer de La Mer à ça produit un effet extraordinaire, c'est dingue les ponts qui se construisent mentalement entre ces deux oeuvres! On peut alors pleinement profiter de la différence d'orchestration: un relief irisé et fourmillant pour Debussy, un relief plus contrasté et puissant pour Mahler. Deux modèles, en tout cas.

Guillaume a écrit:

Hindemith : Mathis der Maler
1. Bild
Kubelik / Fischer-Dieskau, King, Koszut, Cochran


L'ouverture est quand même grandiose, cette montée lente vers le choral... Après, tout l'opéra n'est pas du même tonneau, les scènes médianes sont un peu grises, mais je dirais que les deux premières scènes sont vraiment très très réussies.

Il a des moments de grandeur (tout ce qui est associé aux chorals), et on aimerait à côté de ça qu'il ait des moments plus schrékeriens, moins aride, où le chant se libère, je pense à la scène 3 ou à la scène 5. Si quelqu'un associait ce maintien et cette grandeur archaïsante et la souplesse lyrique schrékerienne, le résultat pourrait être...

En gros, tu voudrais du Hindemith pas ennuyé ou du Richard Strauss sévère. Tu n'es pas dans le genre casse-pieds, toi, non ?

Plus sérieusement, je me suis interrogé, et là, tout de suite, je ne vois rien qui réponde à ton souhait. Ce que je verrais de plus proche, ce serait Der Arme Heinrich de Pfitzner (mais tu as déjà, je crois) et Banadietrich de Siegfried Wagner, mais tout cela reste vraiment du post-romantisme, on est loin de l'exultation débridée de Schreker...

Dans le genre quadrature du cercle entre chatoyance et sévérité, il y a Lulu, Moses und Aron, ou Wozzeck de Gurlitt, mais on est totalement dans un autre univers !

Arme Heinrich, j'ai essayé, je suis très modéremment emballé pour le moment, il faut peut-être que je fasse ça de manière plus sérieuse. Wozzeck de Gurlitt, j'ai ça en stock.

Sinon dans ce créneau, je pense aussi à Doktor Faust que j'avais assez apprécié lorsque j'en ai écouté 45%. Oui, je sais, je ne finis jamais rien : un livre sur 20, un opéra sur 5...etc L'occasion de le réecouter (je ne vais pas dire de le finir, n'avançons pas plus loin) se présentera peut-être avec la diffusion sur Mezzo en octobre de la vidéo avec Kunde.

C'est pas grave, de ne pas finir, tu es juste pressé de découvrir... il y en a tellement qui croient avoir fait le tour du monde en réécoutant les vingt mêmes titres pendant quarante ans...

Je te presserais juste un peu pour Pelléas. Tout de même. Comment décrocher de Pelléas une fois qu'on est ferré ?


En revanche, Doktor Faust, ça reste quand même plus dans la veine austère (certes un peu plus inspirée) de Hindemith que dans l'abandon post-sraussien, non ?

=> Lalo, Le Roi d'Ys, actes II & III, Plasson Toulouse 2007

=> Beethoven, Ssymphonie 3, Wand Berlin BSO. Quels contrastes ! Voilà de la version à la hauteur de la prétention de l'oeuvre !

DavidLeMarrec a écrit:

=> Beethoven, Ssymphonie 3, Wand Berlin BSO. Quels contrastes ! Voilà de la version à la hauteur de la prétention de l'oeuvre !

C'est vrai qu'il faut un chef sensible avec de la poigne (jamais content hein ...).
Sinon, j'aime beaucoup la version Cluytens - tu dois connaître, David, qu'est-ce que tu en penses ?

Horatio a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

=> Beethoven, Ssymphonie 3, Wand Berlin BSO. Quels contrastes ! Voilà de la version à la hauteur de la prétention de l'oeuvre !

C'est vrai qu'il faut un chef sensible avec de la poigne (jamais content hein ...).
Sinon, j'aime beaucoup la version Cluytens - tu dois connaître, David, qu'est-ce que tu en penses ?

Mouais, heu, ben... vraiment pas mon genre : plus lourd qu'inspiré, pour moi.

Mais déjà, j'aime mon premier mouvement vraiment rapide ou alors très habité. Je n'ai pas trouvé mieux que Minkowski à ce jour, mais j'aime beaucoup aussi Karajan 77 (ampleur et prise de risque incroyables), Leibowitz (là, le premier mouvement avance sacrément, même si les timbres ne sont pas très beaux.

Dans le genre électrique, outre le Wand que je citais, Kabasta est très fort...

Pourrais-tu préciser David les qualités des Beethoven par le Hanover Band? Pour constater si tes appréciations sont pour les mêmes motifs que les miennes.

Percy Bysshe a écrit:

Robert Schumann: Variations Abegg Op.1; Richter

Même chose par Haskil.

J'ai écouté le quatuor 1 de Durosoir, toute la soirée durant.

C'est très bien ça cette boulimie de passage. L'important est qu'il est pas le synonyme de Durasoir à force de.



Ippolitov-Ivanov : Esquisses Caucasien no.2 ''Iveria'' op.42, Mtsïri op.54 d'après Lermontov, Rhapsodie Arménienne op.48, Turkish Fragments op.62. De belles envolées, de beaux passages par de belles couleurs.

ysov a écrit:

Pourrais-tu préciser David les qualités des Beethoven par le Hanover Band? Pour constater si tes appréciations sont pour les mêmes motifs que les miennes.

C'est très simple : clarté, couleurs neuves, équilibres différents, simplicité.

Szymanowski: Stabat Mater/Wit I