Rochberg

tirée de ma playlist :  

George Rochberg  Quartets n°3   Concord String Quartet          
Quelle baffe mes amis !  Les larmes de joie en écoutant cela ! c'est tellement bon ...
Droite Ligne des Quatuors à cordes d'Haydn,Beethoven,Schoenberg,Bartok
Polystylisme ? Mélanger un mouvement atonal alla Schonberg et l'enchaîner à un adagio beethovien ? . n'importe : le resultat est saisissant
Magnifique et Foudroyante interprétation du  Concord String Quartet .
J'ai survolé les 4-6  très prometteur aussi .

ah bon, à ce point ?
ça ne m’avait pas marqué plus que ça... mais j’accepte de réécouter.

lulu a écrit:

ah bon, à ce point ?
ça ne m’avait pas marqué plus que ça... mais j’accepte de réécouter.

C'est l'enthousiasme de la Découverte !  Après , j'ai des grosses lacunes sur les quatuors à cordes du XXème . Schonberg,Bartok,Chosta ,Martinu  des oeuvres isolés comme le Sibélius,Ravel,szymanowski.
Après 1945 .... le Dutilleux et les Ligeti c'est tout ...
Je trouve que ces quatuors sont pas hyper-modernes , mais j'ai eu une émotion forte , un réel plaisir à écouter ce quatuorr de Rochberg .
Sans doute Rochberg écrit ce quatuor avec un ADN connu (haydn,beethoven,bartok,schonberg) , et j'aime ces composants connus ....

Cololi dans le fil playlist :

J'ai écouté sur le tube.
C'est très sympa. Ca n'invente rien je trouve, mais c'est très sympa. Certains passage semblent du pur Bartók, puis on passe à une sorte de Strauss/Korngold, parfois des passage Chosta.





Oui , le langage n'est pas nouveau ,  le coté invention c'était juste oser reprendre des styles anciens ....

Quatuor N°6 (1978) par le Concord String Quartets .Live
I. Fantasia
II. Scherzo-Humoresque
III. Variations (on Pachelbel)
IV. Serenade
V. Introduction and Finale

Ce quatuor est un patchwork de différents styles musicaux, mais ça reste une oeuvre assez interessante et très agréable à écouter.D'autant que Rochberg annonce la couleur ,par exemple dans le 3ème mouvement ( Variations (sur le canon de Pachelbel)
Rochberg  écrit très bien pour cette formation spécifique, même si l'on y reconnaît des réminiscences ici et là, ça reste de la très belle musique,et il ne faut pas non plus négliger sa patte personnelle dans ce quatuor .il fait partie d'une série de trois quatuors,connus sous le nom de " The Concord Quartets ".
Pour l'écouter/
www.youtube.com/watch?v=-djmSQFb0a0

Tiens je réécoute justement son concerto pour violon, dans sa version originale, c’est à dire sans les coupures de Stern. C’est excellent mais sur de longs moments c’est vraiment un clone de Bartók au point qu’on ne peut plus se limiter à parler d’influences. Je ne sais plus vraiment quoi en penser du coup, même si le métier de Rochberg et le plaisir d’écoute procuré sont indéniables.
Je vais me pencher sur ces quatuors dont vous parlez. Je mentionne aussi la sonate pour alto et piano qui est très bien; enregistrée par Cathy Basrak, alto solo du Boston symphony orchestra.

frgirard a écrit:

Iskender a écrit:

Rochberg : Quatuor n°3 - Concord SQ
--> Ce quatuor est génial Je ne m'attendais pas à une telle œuvre, ni déjà à de telles proportions (45')

Je viens d'écouter et c'est magique.

J'ai écouté aussi et adoré, merci !

(Jusqu'ici Rochberg m'avait plutôt laissé froid.)

Le long mouvement final très contrasté du 3, mais aussi la fugue du 4, les variations (sur le Canon de Pachelbel) du 6 !

En fait, par hazard, j'ai écouté Circles of Fire cette semaine, c'est une pièce pour deux pianos. Il y a un enregistrement avec Sally Pinkas.

J'étais curieux à ce sujet parce que dans une interview, il a dit qu'il pensait que c'était son meilleur travail.

Ce n'est pourtant pas ma tasse de thé. Cela commence de manière assez intéressante, mais semble devenir un peu écoeurant à mi-parcours.

Pour continuer sur mon écoute de la 2ème symphonie de Rochberg :

Voilà une œuvre moderniste séduisante, plus proche dans l'esprit d'Alban Berg que des deux autres garnements de l'école de Vienne (même si on sent qu'il a beaucoup étudié et aimé Webern). Wiki décrit la symphonie comme sérielle, ce que je ne saurais dire avec mes oreilles amateures, mais on est loin de la mélancolie brute et parfois repoussante (qui fait tout le prix de sa musique d'ailleurs) de Schoenberg ici. Il se dégage des points de repères et le discours se suit aisément, même lorsqu'il y a des ruptures brutales - le troisième mouvement ne sait pas s'il doit rester silencieux ou pas par exemple. L'orchestre est utilisé à la fois en mode "orchestre" et en mode "chambriste". Belle fanfare dans le 4ème mouvement, qui sonne comme si le Webern tardif avait découvert les vertus du bruit. Mais bien sûr, c'est pour mieux en appeler à la nuit dans la coda. J'y reviendrai.

Ecoute cet après-midi du concerto pour violon interprété par Isaac Stern sous la direction d'André Prévin, qui vient me confirmer que le compositeur est un très beau joueur. Nombre de couleurs, d'impressions, qui se succèdent, un talent pour être à la fois mélodique et abscons, un hédonisme à l'américaine mais qui n'est pas vulgaire comme beaucoup de ses compatriotes. Un régal de musique, une fois encore.