Lully ATYS

natrav le magnifique a écrit:

C'est complet en province.

Je vends ma place 5000 euros.

C'est complet à L'Opéra Comique, j'ai été retiré hier mes places bloquées, la (sympathique) guichetière m'a dit qu'elles valaient de l'or (au paradis mais très centré) et que je pourrais les revendre facilement.


Je vends ma place 6000 euros. Et celle de ma copine pareil tant qu'à faire

Des amoureux de l'ART de LULLY qu'ils disaient

Je viens de recevoir mes palces pour Bordeaux.

WoO a écrit:

.......

En tout cas une chose est sûre, ce n'est pas avec cette nouvelle version que Jaky va se réveiller

Je rejetterai une oreille à Athys le jour où paraîtra une version réduite pour harmonium avec les rôles transposés pour voix de basse.

PS : et chanté en Hébreux, bien évidemment!

Jaky a écrit:

WoO a écrit:

.......

En tout cas une chose est sûre, ce n'est pas avec cette nouvelle version que Jaky va se réveiller

Je rejetterai une oreille à Athys le jour où paraîtra une version réduite pour harmonium avec les rôles transposés pour voix de basse.

PS : et chanté en Hébreux, bien évidemment!

Arrête David va le faire

J'ai pas encore eu le temps de faire le Prologue en entier, je vous le passe demain. Mais voici déjà le reste de l'opéra :

http://musicontempo.free.fr/מעשה1.mp3
http://musicontempo.free.fr/מעשה2.mp3
http://musicontempo.free.fr/מעשה3.mp3
http://musicontempo.free.fr/מעשה4.mp3
http://musicontempo.free.fr/מעשה5.mp3

Attention, le son est de qualité moyenne, la réverbération était mauvaise dans l'église où j'ai répété.

404 File Not Found

Flûte, mon serveur ne gère pas l'hébreu, c'est Jaky qui va être désespéré.

DavidLeMarrec a écrit:

Flûte, mon serveur ne gère pas l'hébreu, c'est Jaky qui va être désespéré.

C'est vraiment trop bête ce qui t'arrive, tout ce travail pour ne pas pouvoir le faire profiter... et puis vu que tu ne peux pas les renommer bien sûr...

Tout cet immense travail, fait avec bonheur et joie... tout ça pour rien... que c'est triste...

Spoiler:

Spoiler:

Mais en tout cas, maintenant que je l'ai fait, Jaky doit réécouter Atys, c'était le contrat.

Si je comprend bien, il n'y a que deux version discographique d'Atys?
Et pour la choisir (un jour) et l'écouter (un autre jour ) je ne peux que m'en remettre aveuglément à la consigne que me donnera David.

Le mieux, c'est la vidéo inédite.

Sinon, je serais bien embarrassé, parce que Reyne est assez austère, et Christie en studio m'a tenu longtemps éloigné de l'oeuvre (un tout petit peu figé). Tu ne veux pas essayer Armide par Herreweghe d'abord ?

S'il faut absolument choisir, il me semble que Reyne est plus accessible, mais je doute que ça convertisse un LULLYste non praticant.

Comme toi, je pense que le CD de Reyne est meilleur que celui de Christie mais le meilleur Atys reste la vidéo de l'opéra comique avec Crook
Et effectivement pour un non LULLYste je ne trouve pas non plus que ça soit une bonne idée de commencer par Atys.

DavidLeMarrec a écrit:

Tu ne veux pas essayer Armide par Herreweghe d'abord ?

Ha non, je n'en suis pas encore endoctriné à ce point!

DavidLeMarrec a écrit:

mais je doute que ça convertisse un LULLYste non praticant.

Certainement pas, c'est plus une question d'élargir ma culture musicale avec une oeuvre emblématique tant encensée ici ; mais je n'ai pas d'apriori négatif sur la qualité de la musique en son contexte.
La critique de Reynes m'avais fais bonne impression, je m'y lancerai donc mais pas nécessairement prochainement.

Merci ;-)

DavidLeMarrec a écrit:

Spoiler:

Mais en tout cas, maintenant que je l'ai fait, Jaky doit réécouter Atys, c'était le contrat.

Je regrette, les soi-disant fichiers étant inexploitables, il y a donc rupture de contrat. De plus je demande une version officielle chantée en hébreux!
Et Leonhardt à l'harmonium si possible…

Jaky a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Spoiler:

Mais en tout cas, maintenant que je l'ai fait, Jaky doit réécouter Atys, c'était le contrat.

Je regrette, les soi-disant fichiers étant inexploitables, il y a donc rupture de contrat. De plus je demande une version officielle chantée en hébreux!Et Leonhardt à l'harmonium si possible…

Era a écrit:

natrav le magnifique a écrit:

C'est complet en province.

Je vends ma place 5000 euros.

C'est complet à L'Opéra Comique, j'ai été retiré hier mes places bloquées, la (sympathique) guichetière m'a dit qu'elles valaient de l'or (au paradis mais très centré) et que je pourrais les revendre facilement.


Je vends ma place 6000 euros. Et celle de ma copine pareil tant qu'à faire

Je les veux.
Les places, hein, rien d'autre.



rien trouvé d'autre en signe de soumission

Je suis moins cher de 1000 €.

natrav le magnifique a écrit:

Je suis moins cher de 1000 €.

ah vraiment?

Je rachète ces places, je rajoute la mienne, et je cède le tout pour 10 000 pièce.

Chers amis, je pense que tout le monde a eu la même idée, et je renvoie, pour le prouver, à la saison du Château de Versailles (pas du CMBV) :

http://www.chateauversailles-spectacles.fr/lully-atysvenise-vivaldi-versailles-54.html

Curieusement, avec ces premiers prix supérieurs au plus cher de l'Opéra Comique, c'est loin d'être complet...

Merci pour le tuyau, Fro ! Je crois que je m'en souviendrai toute ma vie.

Place Doge : 495 euros.
Pour cette catégorie vous sont offerts les meilleures places de la salle, le programme, une coupe de champagne avant le spectacle, une invitation au cocktail dînatoire d’entracte et à la réception officielle à l’issue du spectacle (pour les 14 et 15); une coupe de champagne avant le spectacle et à l’entracte, et une invitation au cocktail dînatoire de clôture de Venise Vivaldi Versailles à l’issue du spectacle (le 17).

C'est une blague?

Sont fous ces baroqueux.

Xavier a écrit:

C'est une blague?

Sont fous ces baroqueux.

Bartoli commence ses tarifs à 150€ pour les miséreux.

à 100, j'y allais

Pour Atys je vendrais les petits pingouins.

natrav le magnifique a écrit:

Merci pour le tuyau, Fro ! Je crois que je m'en souviendrai toute ma vie.

Place Doge : 495 euros.
Pour cette catégorie vous sont offerts les meilleures places de la salle, le programme, une coupe de champagne avant le spectacle, une invitation au cocktail dînatoire d’entracte et à la réception officielle à l’issue du spectacle (pour les 14 et 15); une coupe de champagne avant le spectacle et à l’entracte, et une invitation au cocktail dînatoire de clôture de Venise Vivaldi Versailles à l’issue du spectacle (le 17).

Je te le souhaite, en tout cas voilà une belle célébration du 14 juillet en perspective. Et pour avoir déjà été à ces cocktails de clotûre de spectacle (à l'Opéra Comique, l'équivalent sera le cocktail du 12 mai), tu devrais y voir tous les artistes.

À noter, que dans le même genre, le producteur américain Ronald P. Stanton a assisté à la toute première représentation d'Atys par les Arts Florissants à l'Opéra Comique, et qu'il s'en est souvenu toute sa vie. D'ailleurs c'est pour ça qu'il finance l'opéra à New York, qu'il est mécène de longue date des Arts Florissants, et qu'il a financé à lui seul la reprise de cette production --- et la publication en DVD.

Donc oui, ce n'est pas impossible que tu t'en souviennes toute ta vie et dans ce cas, si tu peux te le permettre, c'est bien dépensé.

Je ne suis pas sûr que Natrav soit assez c** pour avoir validé sa réservation.

Xavier a écrit:

C'est une blague?

Sont fous ces baroqueux.

Totalement Mais ça c'est pas nouveau (façon tu vois bien que ce sont des nantis ces baroqueux )

Cololi a écrit:

Xavier a écrit:

C'est une blague?

Sont fous ces baroqueux.

Totalement Mais ça c'est pas nouveau (façon tu vois bien que ce sont des nantis ces baroqueux )

Ça fait cher la coupe de Champagne parce que le prix de la musique...

Je confesse que j'ai trouvé Atys très bien, sensible, prenant et fait avec beaucoup d'esprit et de finesses ; certains micros-passages sont superbes. Bref, j'y ai pris un certain plaisir.

Mais bon, aujourd'hui cette musique a quand même beaucoup de désuétudes - aussi bien dans la technique, l'esprit ou son livret - qui nécessitent un certain effort mental d'abstraction pour être digérées.
Fort sympathique, et symptomatique d'un haut degré d'accomplissement dans le style et l'époque, mais ça ne me passionne guère plus que le temps d'un bon moment et je prévois aucune réécoute complète.

Siegmund a écrit:

Je confesse que j'ai trouvé Atys très bien, sensible, prenant et fait avec beaucoup d'esprit et de finesses ; certains micros-passages sont superbes. Bref, j'y ai pris un certain plaisir.

Tout n'est donc pas perdu pour toi! Cendrillon d'abord (du Massenet quand même!!), maintenant Atys...

Citation :

Mais bon, aujourd'hui cette musique a quand même beaucoup de désuétudes - aussi bien dans la technique, l'esprit ou son livret - qui nécessitent un certain effort mental d'abstraction pour être digérées.
Fort sympathique, et symptomatique d'un haut degré d'accomplissement dans le style et l'époque, mais ça ne me passionne guère plus que le temps d'un bon moment et je prévois aucune réécoute complète.

Oui, c'est une esthétique vraiment particulière, qu'il faut prendre telle qu'elle est, totalement à mon sens sans essayer d'y faire des comparaisons avec d'autres choses... les moyens sont différents, le but aussi...
Mais je reste bloqué sur Atys en fait

Polyeucte a écrit:

Siegmund a écrit:

Je confesse que j'ai trouvé Atys très bien, sensible, prenant et fait avec beaucoup d'esprit et de finesses ; certains micros-passages sont superbes. Bref, j'y ai pris un certain plaisir.

Tout n'est donc pas perdu pour toi! Cendrillon d'abord (du Massenet quand même!!), maintenant Atys...

Sauf que Cendrillon, je ne réécoute pas non plus
Enfin presque, ne pouvant y échapper, ma compagne aime à refaire passer l'enregistrement

Siegmund a écrit:

Sauf que Cendrillon, je ne réécoute pas non plus

Oui, mais tu avais trouvé ça chouette quand même

Citation :

Enfin presque, ne pouvant y échapper, ma compagne aime à refaire passer l'enregistrement

En fait, c'est elle qui va finir par te sauver!

J'ai eu la chance et le privilège de voir Atys de très nombreuses fois sur scène cette année, et à chaque fois je découvre de nouvelles choses sur la mise-en-scène de Villégier, l'interprétation de Christie, mais surtout sur l'œuvre elle-même.

Une des choses qui me frappent, c'est la qualité des « danses » : à (quasiment presque*) aucun moment, je ne me dis, « Bon, c'est pas bientôt terminé qu'on passe au chant ! » et plus notoire, je pense que tous ces airs se transcriraient magnifiquement au clavecin, et j'ai plaisir à les pianoter didactiquement à partir de la partition orchestrale. Le Prologue contient par exemple une foule de danses qui trottent dans la tête longtemps après la fin du spectacle, par exemple la Gavotte de l'Entrée des Suivants de Flore (n'est-ce pas David ), mais on note aussi la qualité des ritournelles qui préfacent avec brio les scènes les plus importantes du drame, et annoncent la couleur avec beaucoup de subtilité — par exemple la ritournelle ouvrant l'acte II, ou celle qui ouvre la dernière scène...

* je n'ai jamais caché ma répulsion totale pour la Sarabande Entrée des Songes Agréables !!!

Les danses sont magnifiquement intégrées à l'action, effectivement

C'est pas encore la version de William Christie , mais la bien belle version de Hugo Reyne est enfin disponible en ligne chez Qobuz :


Dispo en Studio Masters et en streaming !

Et de quoi faire un roman avec l'histoire de ce qu'il a fallu pour que ce disque soit dispo en numérique (c'est pas des rapides au Conseil Général de Vendée : album enregistré à l'été 2009, sort à l'automne 2010 en physique, et à l'été 2011 en numérique).

Froberger a écrit:

C'est pas encore la version de William Christie , mais la bien belle version de Hugo Reyne est enfin disponible en ligne chez Qobuz :

Dispo en Studio Masters et en streaming !

Et de quoi faire un roman avec l'histoire de ce qu'il a fallu pour que ce disque soit dispo en numérique (c'est pas des rapides au Conseil Général de Vendée : album enregistré à l'été 2009, sort à l'automne 2010 en physique, et à l'été 2011 en numérique).

Je ne l'y trouve pas

En même temps, vu qu'on pouvait déja l'acheter en vrai... tous les vrais fans de LULLY l'ont déja acheté en format réel.

Siegmund : réessaie, et sinon clique juste sur la jaquette dans mon message (ou si tu veux le lire sur le player, clique ici).

Guillaume : si seulement tu savais !! Puis de toute façon, je ne me rappelais pas que tu t'étais jeté sur le disque à l'époque.

Non, mais je l'ai acquis juste après que je sois devenu un vrai LULLYste.

Siegmund a écrit:

Je confesse que j'ai trouvé Atys très bien, sensible, prenant et fait avec beaucoup d'esprit et de finesses ; certains micros-passages sont superbes. Bref, j'y ai pris un certain plaisir.

Mais bon, aujourd'hui cette musique a quand même beaucoup de désuétudes - aussi bien dans la technique, l'esprit ou son livret - qui nécessitent un certain effort mental d'abstraction pour être digérées.
Fort sympathique, et symptomatique d'un haut degré d'accomplissement dans le style et l'époque, mais ça ne me passionne guère plus que le temps d'un bon moment et je prévois aucune réécoute complète.

C'est ça que je crains avec lully

Sinon ta femme t'oblige à écouter du Massenet ? Tu sais qu'il existe un numéro vert pour les hommes battus

Siegmund a écrit:

qui nécessitent un certain effort mental d'abstraction pour être digérées.

Cololi a écrit:

C'est ça que je crains avec lully

Purement subjectif. Aucun besoin de faire d'efforts mentale pour ceux qui aiment

Pardon ma franchise, mais j'ai tout de même l'impression suivante qui se déssine :
C'est que vous vivez cette musique en vous jetant dedans faisant fis de tout apport spirituel (au sens très large) d'une vie et culture d'aujourd'hui. Alors, très bien, mais moi j'en suis incapable et trouverai cette façon de faire finalement assez superficielle et autiste. Pour le cas Atys, je trouve qu'à l'égard de notre culture musicale et générale actuelle, l'apport de l'oeuvre est aujourd'hui très limité si ce n'est en interêt historique (intéressant que de voir les concepts dominants de l'époque et les sentiments musicaux y étant associés).

C'est sûr que si tu en attends la même chose que d'une oeuvre du XXè siècle, il y a de quoi être déçu...

Siegmund a écrit:

(intéressant que de voir les concepts dominants de l'époque et les sentiments musicaux y étant associés).

Pas bien sur en lisant le livret que les concepts d'antan soient bien différent des nôtres aujourd’hui. " Je t'aime " "pas moi" "tu me trompes" " je me venge" etc........

Je ne fais pas un travail d'archéologie quand j'écoute les "vielles " tragédies lyrique. J'aime, j'entends, la langue, la prononciation, les accents, la danse, et par dessus tout cette poésie, cette fusion unique.
Est -il encore besoin de dire qu'ici les mots ne sont pas posés sur les notes mais que la musique a été écrite pour eux ? (Il faut lire par contre . Seul effort cérébrale d'abstraction a faire)
Si de cette manière on arrive à entendre ce Lully alors la magie opère et tout devient mirifique. .
C'est difficile de comprendre qu'on peut trouver ça extraordinaire ? Pour moi c'est sur c'est de la grande musique. Pas besoin de gym cérébrale. De toute façon j'ai presque pas de cerveau.

rien

alexandre. a écrit:

Siegmund a écrit:

C'est que vous vivez cette musique en vous jetant dedans faisant fis de tout apport spirituel (au sens très large) d'une vie et culture d'aujourd'hui. Alors, très bien, mais moi j'en suis incapable et trouverai cette façon de faire finalement assez superficielle et autiste. Pour le cas Atys, je trouve qu'à l'égard de notre culture musicale et générale actuelle, l'apport de l'oeuvre est aujourd'hui très limité si ce n'est en interêt historique (intéressant que de voir les concepts dominants de l'époque et les sentiments musicaux y étant associés).

Oui, mais ça c'est parce-que tu es un type intelligent qui pense avec son cerveau.
Tu penses que l'intérêt pour les musiques anciennes se limite à un intérêt pour l'histoire de la musique ?
La musique a je pense suffisamment de puissance sur le plan de l'abstraction pour être dégagée en assez bonne partie des contingences historiques. Alors évidemment le plaisir que l'on prendra avec une messe de Byrd sera en partie différent de celui qu'avait les contemporains de Byrd, mais les émotions procurées ne sont en rien artificielles ou superficielles. Ce n'est pas parce-que tu rejettes ce répertoire par principe que tu dois te montrer aussi condescendant vis-à-vis de ses qualités. Et puis quelque-chose comme l'Art de la fugue, tu l'inscrit comment dans le processus historique ?

Là où je ne suis pas du tout d'accord avec Siegmund c'est quand il dit que ça n'a qu'un intérêt historique. Ca peut évidemment procurer autant d'émotions que les musique qui suivent.
Là par contre où je suis d'accord avec lui, c'est que ça demande, au moins pour certaines personne, un gros effort pour y prendre un vrai plaisir.
Mais justement ce n'est pas condescendant de ce point de vue là, puisque ce sont justement des musiques difficiles d'accés.

Messieurs dames, vous avez lu mes deux messages sous l'aube de ce que vous vouliez réagir. Ne pouvant faire mieux, je vous invite à les relire plus posément

Oui, c'est de la grande musique, oui j'ai apprécier sans courbettes intellectuelles (je ne dis absolument pas que ce ce soit nécessaire) et l'interêt n'est pas exclusivement historique. La nuance se trouve dans mes deux posts
Et non, Atys n'a rien de simpliste ; c'est au contraire très riches d'indices et de subtilités, mais complétement déconnecté de tout intérêts d'aujourd'hui extérieurs à l’œuvre
Tant à la musique, le langage n'est pas le même, ce qui ne veux pas dire que ses possibilités ne soient pas employées avec richesse, plus que dans des choses aux structures plus complexes mais plus vides.

Et non les opéras contemporains modernes ne s'intéressent plus aux concepts "d'amour" sous le thème je t'aime ou pas. Sauf à considérer Verdi & Co comme membre d'une époque rapprochée ! Déjà chez Wagner, et surtout même chez Tristan, le sujet à commencé à dévier fortement. Aujourd'hui, l'idée même d'un amour judéo-chrétien (sous un thème simpliste et absolu) est complétement dépassé et débilisant (pardon l'aspect direct).

Siegmund a écrit:

Messieurs dames, vous avez lu mes deux messages sous l'aube de ce que vous vouliez réagir. Ne pouvant faire mieux, je vous invite à les relire plus posément

Faut voir aussi comment tu commences ton messages: "vous aimez...", "vous écoutez cette musique blabla..."

Siegmund a écrit:

Je confesse que j'ai trouvé Atys très bien, sensible, prenant et fait avec beaucoup d'esprit et de finesses ; certains micros-passages sont superbes. Bref, j'y ai pris un certain plaisir.

Mais bon, aujourd'hui cette musique a quand même beaucoup de désuétudes - aussi bien dans la technique, l'esprit ou son livret - qui nécessitent un certain effort mental d'abstraction pour être digérées.
Fort sympathique, et symptomatique d'un haut degré d'accomplissement dans le style et l'époque, mais ça ne me passionne guère plus que le temps d'un bon moment et je prévois aucune réécoute complète.

Siegmund a écrit:

Pardon ma franchise, mais j'ai tout de même l'impression suivante qui se déssine :
C'est que vous vivez cette musique en vous jetant dedans faisant fis de tout apport spirituel (au sens très large) d'une vie et culture d'aujourd'hui. Alors, très bien, mais moi j'en suis incapable et trouverai cette façon de faire finalement assez superficielle et autiste. Pour le cas Atys, je trouve qu'à l'égard de notre culture musicale et générale actuelle, l'apport de l'oeuvre est aujourd'hui très limité si ce n'est en interêt historique (intéressant que de voir les concepts dominants de l'époque et les sentiments musicaux y étant associés).

Siegmund a écrit:

Messieurs dames, vous avez lu mes deux messages sous l'aube de ce que vous vouliez réagir. Ne pouvant faire mieux, je vous invite à les relire plus posément

OK, t'a aimé mais ça t'a pas passionné, ça arrive — mais ensuite tu cherches à en tirer à tort une vérité sur l'œuvre. Et puis surtout tu lance des mots comme « superficielle », « autiste », et comme le dis Xavier, tu te mets en opposition à nous, directement.

Et en fait, je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire.

OK, la musique demande un effort pour l'apprécier — mais n'est-ce pas le cas de la plupart des pans de la musique classique ? N'est-ce pas justement ce qui fait la richesse, et ce que beaucoup d'entres nous aimons avec cette musique ? Je ne comprends : es-tu en train de dire qu'il faudrait se tourner vers du prêt-à-écouter, sorte de masturbation intellectuelle, en lieu de musique qui demande de faire un peu attention ?

Puis sinon, pour tous tes arguments d'indigence, de superficialité, je trouve quand même que t'es un peu fort de café : t'es quand même le type qui a adoré Akhmatova, et qui a cherché à y emmener ses amis et connaissances pour leur faire découvrir la musique contemporaine. Si pour toi Akhmatova ne demande pas un certain effort (voire un effort certain) mental d'abstraction pour être digéré, alors je pense qu'on parle deux langues différentes. J'ai eu l'occasion d'inviter beaucoup de non-spécialistes à Atys, de proches qui ne vont pas à l'opéra, et tous sont sortis complètement enchantés. Si j'avais envie d'être mesquin, je dirais que mes convives ont passé un meilleur moment avec Atys, que les tiennes avec Akhmatova.

Siegmund a écrit:

Et non, Atys n'a rien de simpliste ; c'est au contraire très riches d'indices et de subtilités, mais complétement déconnecté de tout intérêts d'aujourd'hui extérieurs à l’œuvre
Tant à la musique, le langage n'est pas le même, ce qui ne veux pas dire que ses possibilités ne soient pas employées avec richesse, plus que dans des choses aux structures plus complexes mais plus vides.

Puis sinon, voilà le type parfait de paragraphe très vague de sens (mais comme tes deux messages sur Atys). Ça veut dire quoi ? Est-ce que tu as autre chose de pertinent à dire sur Atys, à part que tu n'y retournerais pas ?