Playlist (19)

"Come scoglio" par Schwarzkopf dans la version Böhm de studio de 1962. La direction est dynamique, théâtrale. Schwarzkopf a la voix de plus en plus usée. C'est bouillonant de vie et est incarnée même s'il y a une tendance à en faire trop mais c'est vulgaire au niveau du chant, les graves rauques sont atroces, les aigus sont des cris. Ce n'est pas beau du tout sur le plan vocal. Cela n'engage que moi bien sûr.

natrav a écrit:

Berg: Trois pièces pour orchestre op.6 - Levine

Ce disque de Levine consacré à la seconde école de Vienne est une véritable tuerie, je ne comprends pas que DG ne l'ait pas réédité. Les pièces de Berg sont très noires, très violentes mais l'équilibre sonore est pourtant très bon - malgré quelques petites pailles individuelles des musiciens, qui témoignent sans doute d'un engagement très fort.

Schubert - Lieder - Gage / Janowitz , , (au choix)

Octavian a écrit:

Schubert - Lieder - Gage / Janowitz , , (au choix)

J'aime pas la bouillie.

Rabat-joie.

DavidLeMarrec a écrit:

Octavian a écrit:

Schubert - Lieder - Gage / Janowitz , , (au choix)

J'aime pas la bouillie.

La bouillie?

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Bannissez-le

Je plussoie

J'ai du mal à suivre : Kia et DLM ne sont qu'une seule et même personne dont Kia est le côté obscur

poisson a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Octavian a écrit:

Schubert - Lieder - Gage / Janowitz , , (au choix)

J'aime pas la bouillie.

La bouillie?

Si tu es capable de comprendre ce qu'elle psalmodie, je te félicite, mais la diction est tout de même assez peu ferme. Par ailleurs, expressivement, ça flageole aussi.
Et le timbre n'est pas très rayonnant à cause de la prise de son et du répertoire moins lyrique.

Ce que j'aime là-dedans, c'est l'accompagnement très musical de Gage, superbe comme toujours.

Je t'accorde que la diction pourrait être plus nette mais bouillie me semble une qualification exagérée en comparaison de ce qu'il est possible d'entendre On va dire que c'est la prononciation autrichienne.

Du côté du timbre, il y a de belles choses (son König in Thule).

Je rapatrie en discographie, on peut continuer là-bas si vous voulez en attendant que David se fasse bannir.

Quoique, l'admin' caché qui se fait bannir, ce serait quand même bizarre!

poisson a écrit:

Je t'accorde que la diction pourrait être plus nette mais bouillie me semble une qualification exagérée en comparaison de ce qu'il est possible d'entendre On va dire que c'est la prononciation autrichienne.

Oui, bien sûr, j'exagère, mais c'est beaucoup trop flou et joli pour du lied.

Citation :

Du côté du timbre, il y a de belles choses (son König in Thule).

Bof. On dirait que son or s'est oxydé... Et c'est très monochrome surtout.

Octavian a écrit:

Je rapatrie en discographie, on peut continuer là-bas si vous voulez en attendant que David se fasse bannir.

Quoique, l'admin' caché qui se fait bannir, ce serait quand même bizarre!

si tu savais ce qui se passe dans les coulisse du pouvoir au Mont Classikat ... à côté les théories de complot modial c'est rien

symphonie n°7 de Dvorák, Kubelik, Orchestre Philarmonique de Vienne, enregistrement de 1956

natrav a écrit:

Berg: Trois pièces pour orchestre op.6 - Levine
J'aime toujours autant, je ne sais plus qui trouvait ça moyen tout récemment. C'est un peu plus 'viennois' que Wozzeck mais sans une trace de sirop.

Ah, tout de même, la valse centrale...

Faust : "Vous qui faites l'endormie" par Terfel sous la direction de Levine, extrait de ce disque :



Il en rajoute dans les rires, ce qui est détestable mais la diction est bonne et la ligne de chant est bien menée.

Le Messie : "The trumpet shall sound" par Terfel et Mackerras à la direction dans le disque Handel.

C'est très bien interprété je trouve. Il y a une belle énergie.

Mozart : 13ème concerto - Haskil : achevez-moi...

Berg : 3 pièces

Xavier a écrit:

natrav a écrit:

Berg: Trois pièces pour orchestre op.6 - Levine
J'aime toujours autant, je ne sais plus qui trouvait ça moyen tout récemment. C'est un peu plus 'viennois' que Wozzeck mais sans une trace de sirop.

Ah, tout de même, la valse centrale...

Oh quand même, c'est asse fugitif et ce n'est pas du J. Strauss !

jerome a écrit:

Mozart : 13ème concerto - Haskil : achevez-moi...

C'est la molesse de la direction de Baumgartner qu'on pourrait déplorer; le mouvement central n'est pas ce que Mozart à écrit de mieux...ce n'est peut-être que le 13ème concerto et pas le plus beau mais même celui-ci surclasse n'importe quelle oeuvre similaire de Paisiello ou de Salieri. (je n'ai pas dit J.C Bach dont je n'ai jamais entendu les concertos pour piano)

Szenen aus goethes faust : "Des lebens pulse schlagen frisch-lebendig" par Fischer-Dieskau, direction de Britten

aurele a écrit:

Szenen aus goethes faust : "Des lebens pulse schlagen frisch-lebendig" par Fischer-Dieskau, direction de Britten

C'est bien, on fera quelque chose de toi.

Attention, ni Britten ni Klee ne rendent justice à la partition qui est bien plus riche. DFD n'est pas non plus très inspiré par ce texte.

Lysandre a écrit:

C'est la molesse de la direction de Baumgartner qu'on pourrait déplorer; le mouvement central n'est pas ce que Mozart à écrit de mieux...

Oui c'est en particulier cet Andante rose bonbon que j'ai eu du mal à encaisser.
Mais je suis un dur à cuire :

Mozart : Cosi - Karajan, Schwarzkopf

C'est pas forcément la version la moins rose bonbon, mais au moins, tu es sûr d'avoir un chef-d'oeuvre entre les mains.

Lohengrin, Jochum, 1954, fin de l'Acte II à partir de la scène 3.

La Jeune Fille et la Mort par les Barchet

DavidLeMarrec a écrit:

C'est pas forcément la version la moins rose bonbon, mais au moins, tu es sûr d'avoir un chef-d'oeuvre entre les mains.

J'aime bien Schwarzkopf là-dedans, elle y est plus "légère" que ce que je connaissais d'elle.
Le Mozart de Karajan est sûrement daté, et puis, sans vouloir faire mon Guillaume, faut avouer que ça sent le studio...
Sur l'oeuvre elle-même il paraît clair que le théâtre a plus d'importance que la substance musicale (l'ouverture est franchement plan-plan, par exemple) mais allez, on va pas râler.
J'ai bien aimé l'air du départ (le trio) dans le premier acte, il y a de belles tensions.

Stravinsky par Boulez (DG):

Scherzo fantastique, Le Roi des étoiles, Le Chant du rossignol

Anna Bolena : scène de la folie "Piangete voi...Al dolce guidami castel natio" par Caballé sous la direction de Cillario

C'est une interprétation qui est tout simplement sublime et bouleversante.

Le retour d'Ulysse dans sa patrie.
Je crois qu'une manie démarre

Così fan tutte : "Ei parte senti ah no!...Per pietà, ben mio, perdona" par Schwarzkopf sous la direction de Karajan en 1954.

C'est un de mes morceaux préférés de cet opéra. Schwarzkopf a de beaux aigus mais dès que cela retombe dans le grave, c'est pas très beau. J'ai du mal avec le côté sophistiqué de l'interprétation, cela me laisse indifférent alors que quand c'est chanté par d'autres chanteuses, je suis ému.

Reich: Six Marimbas

Koechlin: Les Heures Persanes, version piano

Verdi> Don Carlo, Nabucco (actes I et II pour les deux)
Puccini> Turandot (acte II)

en bulgare...

Je dois être la seule sur ce forum à aimer Schwarzkopf

Sonate pour violon de Debussy par Jean Fournier et Ginette Doyen.

Citation :

Je dois être la seule sur ce forum à aimer Schwarzkopf

Non, non, j'en utilise 3 fois par semaine, moi aussi.

Elvira a écrit:

Citation :

Je dois être la seule sur ce forum à aimer Schwarzkopf

Non, non, j'en utilise 3 fois par semaine, moi aussi.

Wozzeck, Böhm 55 (Berry, Goltz)

Je ne connais Schwarzkopf qu'en Mélisande et dans les 4 derniers lieders, et bien j'aime beaucoup

Normal, elle est une superbe Mélisande

Sonate de Debussy, Janigro et Doyen

Lohengrin, Jochum 1954, Acte III

Sonate pour flûte, alto et harpe de Debussy. par Wanausek-Weiss-Jellinek.
C'est bô

Debussy, La Demoiselle élue, Ingelbrecht.

Connesson : liturgies de l'ombre
- J'avais beaucoup aimé à la première écoute. Avec un peu de recul, et en suivant de près le texte, je trouve les procédés illustratifs un peu trop attendus. C'est impressionniste, au fond, et manque un peu d'arêtes à mon goût.
Lutoslawski : concerto pour orchestre
- En voilà des arêtes ! Puissant, assez franc mais coloré. Peut-être une certaine "facilité", je ne sais pas, en tous cas ça me plaît toujours beaucoup.
Lutoslawski : Pensées, Repos dans le malheur
- Le rapport texte-son est fascinant.

En boucle, la Ballade de Fauré par Ginette Doyen (Merci, Vieilles cires !) Une merveille à l'état pur !

Glière : The Red Poppy (Anichanov)
Delibes : 1er Tableau de Coppelia (Bonynge)
Schedrin : Not Love Alone (Kondrashin)

jerome a écrit:

Le Mozart de Karajan est sûrement daté, et puis, sans vouloir faire mon Guillaume, faut avouer que ça sent le studio...
Sur l'oeuvre elle-même il paraît clair que le théâtre a plus d'importance que la substance musicale (l'ouverture est franchement plan-plan, par exemple) mais allez, on va pas râler.

Dans ce cas, si tu veux de l'action va écouter la version Rosbaud, elle est offerte gracieusement sur Musiques Ouvertes.

Destouches : Callirhoé

Khachaturian : concerto-rhapsodie pour piano et orchestre