Meier/Metzmacher/DSO - Pleyel - Juin 09

Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
24/06/2009 20:00

Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
Ingo Metzmacher : direction
Waltraud Meier : soprano

PROGRAMME DU CONCERT
Claude Debussy
La Mer
Richard Wagner
Prélude et Mort d'Isolde
Entracte
Gustav Mahler
Adagio de la Symphonie n°10
Richard Strauss
Quatre Derniers Lieder

C'est moi, ou c'était Deborah Voigt qui était prévue?
Cela dit, ce changement n'est pas pour me déplaire.
EDITION: On vient de me confirmer le changement par téléphone.

Derrière Nietzsche a écrit:

Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
24/06/2009 20:00

Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
Ingo Metzmacher : direction
Waltraud Meier : soprano

PROGRAMME DU CONCERT
Claude Debussy
La Mer
Richard Wagner
Prélude et Mort d'Isolde
Entracte
Gustav Mahler
Adagio de la Symphonie n°10
Richard Strauss
Quatre Derniers Lieder

C'est moi, ou c'était Deborah Voigt qui était prévue?
Cela dit, ce changement n'est pas pour me déplaire.
EDITION: On vient de me confirmer le changement par téléphone.

un programme comme ça ... j'en veux à Bordeaux

Cololi a écrit:

Derrière Nietzsche a écrit:

Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
24/06/2009 20:00

Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
Ingo Metzmacher : direction
Waltraud Meier : soprano

PROGRAMME DU CONCERT
Claude Debussy
La Mer
Richard Wagner
Prélude et Mort d'Isolde
Entracte
Gustav Mahler
Adagio de la Symphonie n°10
Richard Strauss
Quatre Derniers Lieder

C'est moi, ou c'était Deborah Voigt qui était prévue?
Cela dit, ce changement n'est pas pour me déplaire.
EDITION: On vient de me confirmer le changement par téléphone.

un programme comme ça ... j'en veux à Bordeaux

C'est extrêmement proche de ce qu'on a eu il y a deux semaines...

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Derrière Nietzsche a écrit:

Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
24/06/2009 20:00

Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
Ingo Metzmacher : direction
Waltraud Meier : soprano

PROGRAMME DU CONCERT
Claude Debussy
La Mer
Richard Wagner
Prélude et Mort d'Isolde
Entracte
Gustav Mahler
Adagio de la Symphonie n°10
Richard Strauss
Quatre Derniers Lieder

C'est moi, ou c'était Deborah Voigt qui était prévue?
Cela dit, ce changement n'est pas pour me déplaire.
EDITION: On vient de me confirmer le changement par téléphone.

un programme comme ça ... j'en veux à Bordeaux

C'est extrêmement proche de ce qu'on a eu il y a deux semaines...

Comparer la chanteuse qu'on a eu à Wawa, là tu délires grave David
Et je préfère la Mer, à la voûte étoilée

QUOI ??????


J'avais pris la place pour Deborah Voigt, mais si c'est Waltraud c'est encore mieux !

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Derrière Nietzsche a écrit:

Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
24/06/2009 20:00

Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
Ingo Metzmacher : direction
Waltraud Meier : soprano

PROGRAMME DU CONCERT
Claude Debussy
La Mer
Richard Wagner
Prélude et Mort d'Isolde
Entracte
Gustav Mahler
Adagio de la Symphonie n°10
Richard Strauss
Quatre Derniers Lieder

C'est moi, ou c'était Deborah Voigt qui était prévue?
Cela dit, ce changement n'est pas pour me déplaire.
EDITION: On vient de me confirmer le changement par téléphone.

un programme comme ça ... j'en veux à Bordeaux

C'est extrêmement proche de ce qu'on a eu il y a deux semaines...

Comparer la chanteuse qu'on a eu à Wawa, là tu délires grave David
Et je préfère la Mer, à la voûte étoilée

Je ne les ai jamais comparées, je dis juste que c'est exactement le même type de récital :
- poème symphonique impressionniste / symboliste français ;
- autre poème symphonique (le lien entre Messiaen et Mahler est un peu moins évident) ;
- grand cycle germanique de lieder orchestraux chanté par une wagnérienne célèbre ;
- Prélude de Tristan et mort d'Isolde.

On ne peut pas dire qu'on n'ait pas ce type de programme à Bordeaux... Après, si c'est juste Waltraud que tu veux, eh bien, vends ta maison et offres-en le prix au Mécénat La Donna, ça marchera peut-être.

Oui oui je ne dis pas que c'est très éloigné sur le papier ^^.

Je serais très curieux de savoir ce qu'a pu donner Meier dans les Quatre derniers Lieders...Ce tempérament de feu, au timbre assez sec et dur désormais, je ne sais pas si ça convient très bien à l'abandon nécessaire dans ses pages.

Pourquoi parler au passé ? Le concert a lieu ce soir et – ô joie ! – on pourra le suivre en direct ici: http://liveweb.arte.tv/fr/video/Le_Deutsches_Symphonie-Orchester_Berlin_interprete_Debussy__Wagner__Mahler_et_Strauss_a_la_Salle_Pleyel/.
Je suis pour ma part impatient d'entendre cette oeuvre débarassée de son sucre (enfin, espérons-le)...

J'ai eu une place

Quel orchestre

Ils ont vraiment cette musique dans le sang, je les adore.

Et puis Metzie par-dessus le marché...

Ca plante bien sûr au moment où les Quatre Derniers Lieder commencent... Dites-le, que vous venez tous de vous jeter dessus !

Ici aussi.
Essayons là: http://www.citedelamusique.fr/video/live090624.aspx.

Elle en est déjà à Beim Schlafengehen... Je laisse tomber, je prendrai ça plus tard.

Le peu qui s'est rallumé a l'air très combattif, assez électrisant... et le plaisir qu'on lui voit à chanter !

Non ça marche très bien chez moi

Zip a écrit:

Ici aussi.
Essayons là: http://www.citedelamusique.fr/video/live090624.aspx.

Ah, merci, ça marche !

Elle joue même pendant l'intro... quelle théâtreuse !

Superbe diction, pas facile ici.

Etonnant d'ailleurs, elle n'ouvre pas beaucoup la mâchoire.

Elle semble très émue...

Morloch, je ne t'entends pas hurler, je veux un bis !


Bien, dès que c'est en ligne, je repique au moins l'audio, je ne crois pas avoir entendu plus beau.

Je n'ai vu que la fin et maintenant, le différé est "indisponible".
Vous pensez qu'il sera remis en ligne?
Les 25 minutes de Chausson le 5 juin avaient été si décevantes...

Ce sera disponible en différé vendredi, si j'ai bien compris.
Et rassure-toi, elle semblait en meilleure forme que pour le Chausson d'il y a 15 jours.

J'étais à Pleyel ce soir. Que dire, sinon que la vie vaut le détour pour des moments comme ceux-là?!?

Surtout, son timbre s'abîme en français, comme ça arrive avec certains germanophones.

Là, c'était vraiment GRAND.

Zip a écrit:

Ce sera disponible en différé vendredi, si j'ai bien compris.
Et rassure-toi, elle semblait en meilleure forme que pour le Chausson d'il y a 15 jours.

Bonne nouvelle. Merci.
Oui, je suis sortie de ce concert de Chausson très triste. D'abord parce qu'avec ses lunettes de presbyte, sa robe de grand mère et son collier kitsch, elle avait bien changé. Et puis cette distance, ce manque d'intérêt pour ce qu'elle chantait, la fadeur même dans la voix, c'était déprimant.

c'était super impressionnant

La Mer de Debussy au début était ce qu'il y avait de moins réussi, ensuite c'est allé de sommet en sommet. Orchestre magnifique, direction super précise, Waltraud dans un grand soir. Incroyable de voir comme la voix tient le coup, même par rapport à sa version des 4 derniers lieder avec piano parue en CD. C'est loin d'être si déglingué que cela...

Enfin bon bref, tout était absolument génial

Morloch a écrit:

C'est loin d'être si déglingué que cela...

C'est même totalement maîtrisé... Edifiant.

senga a écrit:

je suis sortie de ce concert de Chausson très triste. D'abord parce qu'avec ses lunettes de presbyte, sa robe de grand mère et son collier kitsch, elle avait bien changé. Et puis cette distance, ce manque d'intérêt pour ce qu'elle chantait, la fadeur même dans la voix, c'était déprimant.

Je ne sais plus trop ce que j'avais dit de ce concert, mais c'est un peu exagéré , je n'ai pas senti un manque d'intérêt pour ce qu'elle chantait, plutôt que son français est comme d'habitude moyen. Et Chung et son orchestre étaient décevants pour de bon, eux, ça ne devait pas aider.

Morloch a écrit:

Je ne sais plus trop ce que j'avais dit de ce concert, mais c'est un peu exagéré , je n'ai pas senti un manque d'intérêt pour ce qu'elle chantait, plutôt que son français est comme d'habitude moyen. Et Chung et son orchestre étaient décevants pour de bon, eux, ça ne devait pas aider.

Oui, je suis de mauvaise foi ce soir : j'avais fait le 5 juin 800km aller et 800km retour (vive la sncf et ses tarifs) pour l'entendre une fois encore et plouf badaboom, pas terrible. Et ce soir sans ME prévenir, elle donne - comme si souvent - le meilleur dans une programme éblouissant (pas du Chausson, quoi). C'est vraiment trop injuste.

Morloch a écrit:

c'était super impressionnant

La Mer de Debussy au début était ce qu'il y avait de moins réussi, ensuite c'est allé de sommet en sommet. Orchestre magnifique, direction super précise, Waltraud dans un grand soir. Incroyable de voir comme la voix tient le coup, même par rapport à sa version des 4 derniers lieder avec piano parue en CD. C'est loin d'être si déglingué que cela...

Enfin bon bref, tout était absolument génial

Rien à rajouter, si ce n'est que c'était incroyablement chargé en émotions. L'adagio de Mahler était splendide aussi.

Le public était bizarre, il devait y avoir une réception d'entreprise quelconque, j'en ai rarement vu d'aussi molassons. Heureusement une partie de la salle applaudissait pour tous les autres.

Je ne sais pas si l'absence de bis venait de cela ou de la relative longueur du programme.

Morloch a écrit:

Le public était bizarre, il devait y avoir une réception d'entreprise quelconque, j'en ai rarement vu d'aussi molassons. Heureusement une partie de la salle applaudissait pour tous les autres.

Je ne sais pas si l'absence de bis venait de cela ou de la relative longueur du programme.

C'est surtout qu'il faut avoir prévu quelque chose, et que ça implique tout l'orchestre et la chanteuse, après un programme long et lourd, et que Meier n'était de toute façon pas prévue...

Très rare d'avoir un bis après des lieder orchestraux, il me semble. Et puis que jouer qui tienne la route après Im Abendrot ?

Morloch a écrit:

Le public était bizarre, il devait y avoir une réception d'entreprise quelconque, j'en ai rarement vu d'aussi molassons.

Peut-être aussi que l'émotion, au-delà d'un certain seuil, ne fait pas forcément applaudir à s'en briser les mains.
Personnellement, après la Mort d'Iseut, j'avais les yeux humides et le regard fixé sur Watraud Meier, mais je ne suis pas sûr d'avoir applaudi plus que ça...

Par ailleurs, ça ne me semble pas si long, 1h30 de programme. Mais c'est sûr qu'en termes de densité...

Je vais arrêter de lire, parce que je suis dégoûté de ne pas avoir pu aller à ce concert.

*Niko a écrit:

Morloch a écrit:

c'était super impressionnant

La Mer de Debussy au début était ce qu'il y avait de moins réussi, ensuite c'est allé de sommet en sommet. Orchestre magnifique, direction super précise, Waltraud dans un grand soir. Incroyable de voir comme la voix tient le coup, même par rapport à sa version des 4 derniers lieder avec piano parue en CD. C'est loin d'être si déglingué que cela...

Enfin bon bref, tout était absolument génial

Rien à rajouter, si ce n'est que c'était incroyablement chargé en émotions. L'adagio de Mahler était splendide aussi.

Oui, c'était trop génial...

J'avais écouté La Mer de Debussy il y a un petit moment, ça m'avait plus marqué, ici je me suis un peu laissé porté par les flots, je ne sais pas si c'est le but...
Par contre le Prélude de Tristan était incroyable. Metzmacher ménage des silences pleins de tension dès le début, et l'ascension vers le climax était d'une rare intensité. Suivi par la mort d'Isolde par Waltraud, j'ai failli me faire une déchirure des glandes lacrymales.
L'Adagio de la 10ème est vraiment magnifique aussi, inquiétant avec ses harmonies déchirées, je connais très peu Mahler mais ça m'a beaucoup plu.
Un peu moins rentré dans les Quatre derniers lieder : j'aime bien les trois premiers mais je trouve le dernier trop sage, trop romantique. Je chipote, ça reste très beau quand même, et Meier était, comme d'habitude, sublime.

J'ai hâte de pouvoir en réécouter quelques passages, Strauss notamment, peut être qu'avec la vidéo ça passera mieux qu'au deuxième balcon.

Wolferl a écrit:

Un peu moins rentré dans les Quatre derniers lieder : j'aime bien les trois premiers mais je trouve le dernier trop sage, trop romantique.

C'est le seul qui ait un texte potable, ça a dû intimider Riri.

Xavier a écrit:

Je vais arrêter de lire, parce que je suis dégoûté de ne pas avoir pu aller à ce concert.

Fais comme moi : enregistre la bande-son de la vidéo.

Ouais, tu es vachement consolé, hein ?

Eh bien moi pareil.

Xavier a écrit:

Je vais arrêter de lire, parce que je suis dégoûté de ne pas avoir pu aller à ce concert.

Franchement, je trouve qu'il n'y a pas grand-chose à regretter. Orchestre assez ingrat (sauf quelques exceptions, la trompette, la clarinette), une direction honnête sans plus, qui ne décolle jamais, sauf peut-être dans le prélude de Tristan où il s'est passé deux trois choses, un accompagnement calamiteux des derniers lieder. Bref, des lectures sans aucun intérêt, il ne s'y passe rien, une petite harmonie bien piètre et des cordes ingrates. Seule Waltraud Meier, malgré les faiblesses de l'âge, a relevé un concert bien insignifiant.

Hippolyte a écrit:

Franchement, je trouve qu'il n'y a pas grand-chose à regretter. Orchestre assez ingrat (sauf quelques exceptions, la trompette, la clarinette), une direction honnête sans plus, qui ne décolle jamais, sauf peut-être dans le prélude de Tristan où il s'est passé deux trois choses, un accompagnement calamiteux des derniers lieder. Bref, des lectures sans aucun intérêt, il ne s'y passe rien, une petite harmonie bien piètre et des cordes ingrates. Seule Waltraud Meier, malgré les faiblesses de l'âge, a relevé un concert bien insignifiant.

Sans aller aussi loin (l'orchestre était tout de même d'une qualité rare), je n'ai pas non plus ressenti, depuis la salle, une émotion extraordinaire : dans les lieder, surtout, le chef n'aidait pas Waltraud à proposer une interprétation de mezzo, voire d'alto, qui aurait pu être encore plus intéressante.

Bertram, on ne change pas une technique en une soirée, et Waltraud travaille en soprano depuis assez longtemps à présent.

Par ailleurs, vu la tessiture, je vois mal comment on pourrait négocier ne serait-ce qu'une tessiture de mezzo, et l'exploit de Meier, qui n'a pas une voix naturellement ductile, n'en est que plus sensible.

Hippolyte a écrit:

Xavier a écrit:

Je vais arrêter de lire, parce que je suis dégoûté de ne pas avoir pu aller à ce concert.

Franchement, je trouve qu'il n'y a pas grand-chose à regretter. Orchestre assez ingrat (sauf quelques exceptions, la trompette, la clarinette), une direction honnête sans plus, qui ne décolle jamais, sauf peut-être dans le prélude de Tristan où il s'est passé deux trois choses, un accompagnement calamiteux des derniers lieder. Bref, des lectures sans aucun intérêt, il ne s'y passe rien, une petite harmonie bien piètre et des cordes ingrates. Seule Waltraud Meier, malgré les faiblesses de l'âge, a relevé un concert bien insignifiant.

Tiens, j'avais oublié que j'étais inscrit sur O*** G***.

Tu as oublié de préciser que les oeuvres était absolument mineures et qu'en plus les sièges étaient inconfortables.

Vivement la prochaine intégrale Beethoven de l'ONF pour entendre un véritable orchestre dans un programme enfin intéressant.

DavidLeMarrec a écrit:

Bertram, on ne change pas une technique en une soirée, et Waltraud travaille en soprano depuis assez longtemps à présent.

Par ailleurs, vu la tessiture, je vois mal comment on pourrait négocier ne serait-ce qu'une tessiture de mezzo, et l'exploit de Meier, qui n'a pas une voix naturellement ductile, n'en est que plus sensible.

Certainement, mais il me semble que, en l'absence de passages aigus rayonnants (certains pris en douceur étaient d'ailleurs superbes), le chef ne lui laissait ni le temps de faire sonner ses phrases dans le medium, ni celui de dérouler son art de diseuse. Il aurait fallu Barenboïm, peut-être, car ils font des merveilles ensemble.

Le temps, c'est délicat, parce qu'elle ne peut peut-être pas s'éterniser dans l'aigu. Et pour ce qui est de la diction, perso, j'ai jamais entendu plus habité dans ces pièces qui ne sont pas des monuments de clarté prosodique...

Franchement, avoir Metzmacher, et rêver à Barenboim... bon.

DavidLeMarrec a écrit:

Franchement, avoir Metzmacher, et rêver à Barenboim... bon.

Metzmacher dirigeait très bien, c'est vrai, mais les deux n'allaient pas ensemble, je crois. Il lui aurait fallu Christine Schäfer, pour coller à son interprétation que j'ai trouvée analytique et schoenbergienne.

Il y a un moment où il faut arrêter de couper les mouches en huit. Dans Im Abendrot (le seul que j'aie pu entendre correctement avec cette fichue vidéo), l'accompagnement paraissait assez banal, mais quand on a le DSOB et Metzmacher, surtout inspirés comme dans leur Dixième, on ne fait pas la fine bouche, d'autant que sur ce lied-là il y a moins à faire qu'ailleurs.

Pour sûr, ce n'était pas Pappano, mais qui peut se vanter d'avoir jamais fait aussi bien...

Oui, voilà la sagesse. La 10e était superbe et la Mer impeccable.

Pas encore entendu la Mer, j'attends la mise en ligne demain. Ce doit être étonnant, cet orchestre et ce chef là-dedans.

En attendant, j'écoute le Poème de l'Amour et de la Mer par Waltraud ; je n'aurais pas misé un kopek dessus, et c'est tout à fait conforme à ce que j'imaginais : incompréhensible et un peu paumé.

A part ça, contrairement à son Eboli, la voix est belle. Et l'interprétation toujours intense bien sûr.

Ca fait vraiment penser à Isolde par moment.

DavidLeMarrec a écrit:

En attendant, j'écoute le Poème de l'Amour et de la Mer par Waltraud ; je n'aurais pas misé un kopek dessus, et c'est tout à fait conforme à ce que j'imaginais : incompréhensible et un peu paumé.

A part ça, contrairement à son Eboli, la voix est belle. Et l'interprétation toujours intense bien sûr.

Ca fait vraiment penser à Isolde par moment.

C'est normal ... elle EST Isolde

DavidLeMarrec a écrit:

Hippolyte a écrit:

Xavier a écrit:

Je vais arrêter de lire, parce que je suis dégoûté de ne pas avoir pu aller à ce concert.

Franchement, je trouve qu'il n'y a pas grand-chose à regretter. Orchestre assez ingrat (sauf quelques exceptions, la trompette, la clarinette), une direction honnête sans plus, qui ne décolle jamais, sauf peut-être dans le prélude de Tristan où il s'est passé deux trois choses, un accompagnement calamiteux des derniers lieder. Bref, des lectures sans aucun intérêt, il ne s'y passe rien, une petite harmonie bien piètre et des cordes ingrates. Seule Waltraud Meier, malgré les faiblesses de l'âge, a relevé un concert bien insignifiant.

Tiens, j'avais oublié que j'étais inscrit sur O*** G***.

Tu as oublié de préciser que les oeuvres était absolument mineures et qu'en plus les sièges étaient inconfortables.

Vivement la prochaine intégrale Beethoven de l'ONF pour entendre un véritable orchestre dans un programme enfin intéressant.

Quel rapport avec O*** G*** ? Explique-moi l'allusion, qui a sans doute son public acquis.

Le reste de ta réponse est malhonnête et vise à discréditer mon propos qui, en aucun cas, ne peut t'inviter à dire une chose pareille et aussi grotesque. Réponds sur le fond : tu n'es pas d'accord avec moi, dis-le, mais évite ce genre de propos déloyal. Je dis simplement ce que j'ai pensé de ce concert auquel j'ai assisté.

Je fais donc un petit bilan de mes concerts à la Salle Pleyel et à la Cité de la musique:

-Réussites:
- W. Meier et Metzmacher pour le magnifique Adagio et Tristan
- Bareiboim, Meier et Pape pour l'émotion et la qualité générale des interprétations des Variations pour orchestre et de l'acte I de la Walkyrie
- Argerich très en forme (bien que ce soit dans un concerto de Beethoven) avec A. Pappano à la tête de l'Orchestre de l'Académie Sainte-Cécile pour une magnifique symphonie n°5 de Chosta
-David Zinman pour sa Symphonie n°1 de Mahler avec l'orchestre de la Tonhalle (oublions Alfred Brendel pour qui c'était le dernier concert à Paris...)

Bons souvenirs...
- M.J. Pires, certes dans un concerto de Beethov avec le LSO dirigé par Gardiner
- Tabachnik à la Cité de la musique
- Dohnányi avec son orchestre de Hambourg pour quelques Strauss de très bonne tenue

Déceptions:
- Les deux concerts du NY Philharmonic dirigé par Maazel, à la limite du supportable, tout comme...
- Maurizio Pollini dont le jeu est dur, dur... assurément à cause de la fréquentation des Boulez et autres c***...
- Boulez à la tête de Philar de Radio France pour des Schoenberg: soporifique!

Derrière Nietzsche a écrit:

- Maurizio Pollini dont le jeu est dur, dur...

Dur dans quel sens ? je ne l'ai pas entendu souvent en concert, mais il m' a toujours impressionné par son jeu au toucher subtil, avec un beau son rond qui ne sonne pas frappé. Après, les épanchements romantiques, ce n'est pas son truc

Hippolyte a écrit:

Franchement, je trouve qu'il n'y a pas grand-chose à regretter. Orchestre assez ingrat (sauf quelques exceptions, la trompette, la clarinette), une direction honnête sans plus, qui ne décolle jamais, sauf peut-être dans le prélude de Tristan où il s'est passé deux trois choses, un accompagnement calamiteux des derniers lieder. Bref, des lectures sans aucun intérêt, il ne s'y passe rien, une petite harmonie bien piètre et des cordes ingrates. Seule Waltraud Meier, malgré les faiblesses de l'âge, a relevé un concert bien insignifiant.

Je ne connaissais pas cet orchestre (il y en a combien à Berlin ?) mais j'ai été impressionné par son homogénéité, une belle formation. Je ne vois pas ce que tu reproches au cordes ? Peut-être que cet orchestre ne recherche pas systématiquement le beau son mais quand même : quel équilibre ! Premier violon super impressionnant.

La direction de Metzmacher est belle, assez claire, possible qu'il n'aille pas assez vers un lyrisme débridé mais ça m'a paru être une lecture qui se tenait. C'est difficile d'argumenter tout de même, sur un sujet très subjectif.

Sur Waltraud Meier, j'ai été étonné par un retour en forme impressionnant et par la préservation de la voix. Enfin bref, il n'y a pas tant de faiblesses d'âge que cela.

Hippolyte a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Hippolyte a écrit:

Xavier a écrit:

Je vais arrêter de lire, parce que je suis dégoûté de ne pas avoir pu aller à ce concert.

Franchement, je trouve qu'il n'y a pas grand-chose à regretter. Orchestre assez ingrat (sauf quelques exceptions, la trompette, la clarinette), une direction honnête sans plus, qui ne décolle jamais, sauf peut-être dans le prélude de Tristan où il s'est passé deux trois choses, un accompagnement calamiteux des derniers lieder. Bref, des lectures sans aucun intérêt, il ne s'y passe rien, une petite harmonie bien piètre et des cordes ingrates. Seule Waltraud Meier, malgré les faiblesses de l'âge, a relevé un concert bien insignifiant.

Tiens, j'avais oublié que j'étais inscrit sur O*** G***.

Tu as oublié de préciser que les oeuvres était absolument mineures et qu'en plus les sièges étaient inconfortables.

Vivement la prochaine intégrale Beethoven de l'ONF pour entendre un véritable orchestre dans un programme enfin intéressant.

Quel rapport avec O*** G*** ? Explique-moi l'allusion, qui a sans doute son public acquis.

Le reste de ta réponse est malhonnête et vise à discréditer mon propos qui, en aucun cas, ne peut t'inviter à dire une chose pareille et aussi grotesque. Réponds sur le fond : tu n'es pas d'accord avec moi, dis-le, mais évite ce genre de propos déloyal. Je dis simplement ce que j'ai pensé de ce concert auquel j'ai assisté.

Je disais juste que tu faisais la fine bouche, d'une façon que je reconnais volontiers déloyale. Mais il y avait comme une petite exagération dans la déception qui m'a fait réagir sur le mode ironique... On a tout à fait le droit de ne pas être séduit, mais en accuser les interprètes ?
(Tout le monde n'a pas les plus grands orchestres du monde à sa porte... et le DSOB est l'un des plus grands, qui plus est.)

Trouver ce concert banal ou médiocre (relis...), je veux bien, moi, mais c'est être franchement blasé sur ce qu'est la réalité du concert dans le monde, à l'exception de quelques capitales européennes et américaines.

Ca ne se voulait pas méchant non plus, juste pousser un peu le trait de l'effet de ton message.