Playlist (24)

=> Mondonville, In exitu Israel, Christie

=> Mondonville, De Profondis, Christie

=> F. Francoeur & F. Rebel, Pyrame & Thisbé, Cuiller (vif)

J'ai découvert les débuts orchestraux de Webern que je ne connaissais pas du tout : Im Sommerwind et la Passacaille. Je trouve que ce sont deux oeuvres très limpides et émouvantes, mais en même temps audacieuses et remplies d'idées. Il y a déjà un beau travail sur les timbres qui se fondent entre dans Im Sommerwind. Le très beau son en accords du début est particulièrement prenant ! La Passacaille gagne en narration je trouve, il s'y passe plus de choses et le langage va un peu plus loin.

Les oeuvres pour quatuor de Webern m'ont beaucoup plu aussi, enfin pas toutes mais au moins le quatuor de 1905, plein de contrastes et dynamique. J'ai moins aimé Langsamer Satz et Rondo qui sont de facture plus classique.

J'ai aussi (ré)écouté d'autres choses de l'école de Vienne, La Nuit Transfigurée de Schoenberg en version orchestrale par Karajan et sextuor par Boulez. J'ai une préfèrence pour l'originale en sextuor, plus resserrée, plus rêche alors que la version orchestrale me semble moins originale, plus conventionnelle.

Et de très beaux lieder de jeunesse de Berg que je ne connaissais pas non plus, à la fois postromantiques dans l'écriture mais sans trop en faire dans la voix. Disons que ça reste relativement sobre ! En tout cas les Sept Lieder de jeunesse m'ont beaucoup plu et ils ont cet avantage d'être très concis, d'insérer des nouveautés d'écriture discrètement et par touches seulement.

Quel dommage de poster ce beau message dans ce fil où il sera perdu demain.

Ah oui Duck feeling, David à raison: tronçonne ton message et recopie le sur les topics adéquats ça pourra alimenter la discussion!

Siegfried, DVD Copenhague, Acte II

Moussorgski: Boris Godounov, Gergiev
1er cd.

Wagner : Le vaisseau fantôme A fond dans la cuisine en faisant le repas de ce soir

Hidraot a écrit:

Wagner : Le vaisseau fantôme A fond dans la cuisine en faisant le repas de ce soir

Maintenant que je suis rentrée tu as le droit de l'éteindre

Dusapin: Roméo et Juliette, Pfaff

Cleme a écrit:

Hidraot a écrit:

Wagner : Le vaisseau fantôme A fond dans la cuisine en faisant le repas de ce soir

Maintenant que je suis rentrée tu as le droit de l'éteindre

Toi, vas passer l'aspirateur, ensuite on verra.

2ème et 3ème actes : je préfère la version Boehm.

Hidraot a écrit:

Cleme a écrit:

Hidraot a écrit:

Wagner : Le vaisseau fantôme A fond dans la cuisine en faisant le repas de ce soir

Maintenant que je suis rentrée tu as le droit de l'éteindre

Toi, vas passer l'aspirateur, ensuite on verra.

Je suis pas ton chien

Internet ou la vie de famille moderne.

Wozzeck, Abbado.

Abnegor a écrit:

Bertram a écrit:

Schumann : Symphonies 1 et 3 (Herreweghe)

ça m'intéresse ça, un orchestre schumannien dégrossi, on doit éviter les lourdeurs trop souvent entendues, non ?

J'imagine, mais je pratique très peu ces oeuvres et ne peux vraiment pas en dire plus, désolé.

Elvira a écrit:

Internet ou la vie de famille moderne.

N'empêche qu'elle passe l'aspirateur

Hidraot a écrit:

Elvira a écrit:

Internet ou la vie de famille moderne.

N'empêche qu'elle passe l'aspirateur

Elvira a écrit:

Hidraot a écrit:

Elvira a écrit:

Internet ou la vie de famille moderne.

N'empêche qu'elle passe l'aspirateur

En même temps j'allais me faire engueulé par ma mère aussi après

DavidLeMarrec a écrit:

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Je préfère l' Elevarerunt flumina.
Le must de l'élévation

Lutoslawski : Jeux Vénitiens

LISZT: Sonate en si mineur, Sofro

Sofro (comme Grinberg) n'a pas l'audace de jouer le sol initial staccato.

Remarque, ça tombe relativement bien, puisqu'il n'est pas écrit staccato.

Ulysse / J.F Rebel / Reyne.

atomlegend a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

=> Mondonville, In exitu Israel, Christie
=> Mondonville, De Profondis, Christie

Je préfère l' Elevarerunt flumina.
Le must de l'élévation

Oui, Dominus Regnavit est effectivement au-dessus des deux autres. Mais je l'avais déjà écouté hier.

Xavier a écrit:

Remarque, ça tombe relativement bien, puisqu'il n'est pas écrit staccato.

Il n'est pas écrit staccato?

Sofronitsky, récital Scriabin du 30/01/1952. Sonates 3 et 4, 10 études, 2 poèmes, 5 préludes.

Marie

BUSONI: 6 sonatines pour piano, Jacobs

Wolfgang a écrit:

Xavier a écrit:

Remarque, ça tombe relativement bien, puisqu'il n'est pas écrit staccato.

Il n'est pas écrit staccato?

Ce n'est pas un staccato, c'est un accent spécial dont la notation, sauf grave erreur de ma part, a été inventée par Liszt. C'est une des raisons pour lesquelles je dis que de nombreux interprètes ruinent leur interprétation dès les premiers accords. Graphiquement, cela ressemble à un minuscule triangle isocèle sur base.

Concrètement, comment cela doit-il être joué ?

atomlegend a écrit:

Marie

atom !

Ah oui, c'est effectivement un piqué! C'est donc encore pire pour Sofro!

La note doit être jouée furtivement, très vite relâchée.

Wolfgang a écrit:

Ah oui, c'est effectivement un piqué! C'est donc encore pire pour Sofro!

La note doit être jouée furtivement, très vite relâchée.

Et Grinberg ?

Sofro, ça a d'autres qualités, tu ne trouves pas ?

Mariefran a écrit:

Wolfgang a écrit:

Ah oui, c'est effectivement un piqué! C'est donc encore pire pour Sofro!

La note doit être jouée furtivement, très vite relâchée.

Et Grinberg ?

Sofro, ça a d'autres qualités, tu ne trouves pas ?

Même diagnostic pour Grinberg.

Oui Sofro met le feu ensuite! Sur les deux octaves sol/sol de l'Allegro energico, on croirait qu'il va casser le piano! Et puis après, il a tant d'énergie! C'est vraiment très bon!

Par contre, Grinberg, il faudra qu'on m'explique pourquoi elle double le tempo du Grandioso!

Brûle ta partition, on s'en fout des tempi ! Seule la vision compte

Mariefran a écrit:

Brûle ta partition, on s'en fout des tempi ! Seule la vision compte

Enfin quelqu'un qui dit une parole sensée!!

Mais ce n'est pas une question de partition!
Elle précipite, on y perd toute l'explosion de joie. Il y a normalement un crescendo qui aboutit sur ce mythique accord do-do/sol-do-mi-do où l'énergie toute entière se libère.

Compare à Sofronitsky, cette montée au pinacle, lente, sûre, grandiose, victorieuse, qui ne s'affole pas comme chez Grinberg!
Ce grandioso, c'est la transcendance glorieuse, pas la course!

Y a des topics pour ça !


~ Puccini, Tosca (DVD Schirmer/Himmelmann) extraits

Wolferl a écrit:

Y a des topics pour ça !


~ Puccini, Tosca (DVD Schirmer/Himmelmann) extraits

Pourquoi ces ?

Normal, Grinberg, c'est une course à l'abîme. Il ne peut y avoir d'explosion de joie… C'est sa conception de la sonate et pour moi, elle fait sens. Un tremblement de terre a eu lieu et l'on reste là mais on relève la tête dans un élan vers l'avant, même si on sait que tout est perdu. Moi, ça me tue.
Sofronitsky fait l'amour au piano et c'est à chaque fois bouleversant… J'adore, tu le sais.

Extrait de FRANCOEUR & REBEL - Pyrame et Thisbé,


http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2007/07/17/644

Il vous l'entendre.

Wolfgang a écrit:

Ah oui, c'est effectivement un piqué! C'est donc encore pire pour Sofro!

La note doit être jouée furtivement, très vite relâchée.

Le pire, c'est Fiorentino, non seulement il ne les pique pas, mais il les fait durer pendant le soupir.

Elvira a écrit:

Wolferl a écrit:

Y a des topics pour ça !


~ Puccini, Tosca (DVD Schirmer/Himmelmann) extraits

Pourquoi ces ?

Tu as vu à quoi ça ressemblait ?
Ca a l'esprit d'un spectacle de patronage mais avec énormément de moyens. Mise en scène hyper 1er degré (m'enfin ici pourquoi pas) limite ridicule, chanteurs moyens (Michael décevante, le Scarpia pitoyable dans son jeu).
Bref.

Mariefran a écrit:

Normal, Grinberg, c'est une course à l'abîme. Il ne peut y avoir d'explosion de joie… C'est sa conception de la sonate et pour moi, elle fait sens. Un tremblement de terre a eu lieu et l'on reste là mais on relève la tête dans un élan vers l'avant, même si on sait que tout est perdu. Moi, ça me tue.

D'accord, je n'avais pas compris cela comme ça. En même temps, comme je trouve que ce Grandioso est la musique la plus jouissive jamais écrite, c'est une lecture qui me frustre assez.

Et c'est toi qui disait que tu ne savais pas parler de ce que tu entends, non mais franchement?

Schoenberg:Gurrelieder (Levine)

Ce prélude finira bien par me tuer un jour.

arnaud bellemontagne a écrit:

Schoenberg:Gurrelieder (Levine)

Ce prélude finira bien par me tuer un jour.

C'est vrai qu'il est vraiment superbe. C'est vraiment une texture orchestral au départ, il n'y a pas vraiment de mélodie qui se dégage, c'est fabuleux; plus qu'ensoleillée, cette musique est elle-même source de lumière!

Ah, mais c'est pas pareil C'est sans doute le disque que j'ai le plus écouté… avec les Rückert Lieder par Ferrier.

Wolfgang a écrit:

Ah oui, c'est effectivement un piqué! C'est donc encore pire pour Sofro!

La note doit être jouée furtivement, très vite relâchée.

Sauf qu'elle doit avoir quand même la valeur d'une noire et pas d'une double croche. Je ne suis pas pianiste et ne sais pas comment on fait, mais il faut assurément que le son dure la valeur d'une noire. C'est là qu'on utilise la pédale ?
Zimerman pique très bien ses sols, mais ils ne durent qu'une double croche chacun.

Bon, mais on s'en fiche du moment que ça a un sens au regard de l'interprétation de l'ensemble.

La version Zimerman est d'ailleurs une daube Quand je pense que je l'ai achetée à cause de Wolfie…