En ce moment à la télévision... (4)

Le "t'" ne t'est pas adressé personnellement, hein.

C'est juste qu'on remarque que beaucoup de hueurs ou de siffleurs savent déjà avant la représentation, à cause de la présence de tel chanteur trop vieux ou "qui n'a pas la voix du rôle", ou de tel metteur en scène, qu'ils ne vont pas aimer voire qu'ils vont siffler.
Donc je me demande pourquoi certains adoptent ce type de comportement...
Ensuite, huer un chanteur parce qu'il a raté sa contre-note ou un metteur en scène parce que ce n'est pas le type de mises en scène qu'on recherche, si ce n'est pas idiot...
OK, on a payé, et alors?
En général, dans une représentation d'opéra, est-ce que tout est parfait?
Non, sauf exception incroyable, il y a toujours soit un chanteur qui est dans le paté, soit une chanteuse qu'on ne trouve pas adaptée au rôle, soit une mise en scène qu'on trouve trop plate ou contraire incompréhensible, soit l'orchestre qui n'est pas tout à fait exempt de reproches... Est-ce que ça donne le droit de se comporter de cette manière? Et en plus, à quoi ça sert?... (je remarque que tu n'as pas répondu à la 2è partie de mon message... tu pourras huer tant que tu voudras, ce n'est pas pour autant que les maisons d'opéra vont virer les metteurs en scène que tu n'aimes pas et remettre du Zeffirelli partout... et même si ça arrivait, ce serait l'autre moitié de la salle qui se mettrait à huer, alors... )

Je n'ai jamais hué ou sifflé qui que ce soit à l'opéra ... je trouve cela vulgaire et inutile car franchement, si vous fréquentez la scène depuis quelques temps vous devez savoir qu'il n'y a absolument pas besoin de siffler pour manifester son manque d'intérêt ou sa désapprobation.
J'ai connu des applaudissements qui en disaient long sur l'appréciation du public face au spectacle qu'il venait de voir.
Une salle qui reste en-dehors de la démarche proposée cela s'entend clairement et sans sifflet ni huée ; à contrario, combien c'est prenant de sentir un public 'mordre à l'hameçon' jusqu'à l'accueil final !
L'art est tellement subjectif - enfin pour moi, il ne se décline pas en normes ou en conventions mais bien en émotion - qu'il me semble falloir éviter des opinions tranchées quant aux jugements que l'on peut porter sur un spectacle - sauf rattage notoire ... et encore - si le spectacle de ce soir au Stade de France a pu en réjouir beaucoup, tant mieux parce que c'est quand même bien le but, il me semble.

Otello a écrit:

C'est pour le public que les représentations sont données

Je ne suis absolument pas d'accord avec cette phrase... Ou alors, c'est remettre en cause le principe de "l'Art"...
(Sauf à considérer que l'opéra est un spectacle avant d'être de "l'Art")...

nugava a écrit:

Otello a écrit:

C'est pour le public que les représentations sont données

Je ne suis absolument pas d'accord avec cette phrase... Ou alors, c'est remettre en cause le principe de "l'Art"...
(Sauf à considérer que l'opéra est un spectacle avant d'être de "l'Art")...

Grande question.

J'ai sifflé une fois Philippe Herrewegue et le Capitole de Toulouse. Franchement, ils l'avaient cherché. Aucun travail de l'œuvre en amont, plein de traits qui ne passaient pas, musiciens jamais ensemble. Ils jouaient la Pastorale, et on sentait bien que les musiciens jouaient sans chef.
Oui, je me suis comporté comme un primate, mais j'ai du mal à accepter que des gens de ce niveau nous prennent autant pour des cons. On sentait bien que les musiciens boycottaient le travail du chef, si travail il y avait eu...
Le public est une des composantes majeure du concert ou de la représentation scénique, quoi qu'on en dise, quoi qu'on pense du principe de l'Art. Sauf quand le spectacle est totalement gratuit, car oui, il y a une dimension commerciale à cela.

Elvira a écrit:

Disons que la remarque ayant déjà été prononcée précédemment...

Par qui ?

Otello a écrit:

(je n'ai rien contre la ville de Caen mais enfin bon quand même ça n'a tout simplement rien à voir)

C'est bien le double problème, la relativité :
- de ses propres impressions, il est impossible d'objectiver le goût, comme le soulignait Zémire ;
- d'attendre forcément l'excellence parce que c'est telle ou telle maison d'Opéra.

On a eu ce débat mille et mille fois, mais je dois avouer que :
- je trouve très désagréable en tant que spectateur d'entendre des huées, c'est agressif alors qu'on vient au spectacle pour se délasser (pardon, mais la musique est quand même avant tout un divertissement...) ;
- je trouve dans la plupart des cas très prétentieux de juger le travail de professionnels de haut niveau, parce que souvent sur de mauvais critères (un peu comme si on insultait son boulanger parce que sa baguette est molle... alors qu'il pleut).

C'est en plus une réaction lâche, parce que très peu osent venir dire ce qu'ils pensent face à face, et les mêmes qui huent sont pour certains capables de courbettes serviles face au moindre nom célèbre.

Huer une mise en scène parce qu'elle n'est pas à notre goût, c'est quand même de la belle goujaterie. Cette violence-là devrait être réservée aux cas de défaillance professionnelle patente - mais comment le mesurer, il y a tellement de paramètres !

Il est vrai que se pose la question de l'expression de son opinion, mais c'est inefficace et surtout il faut trouver un mode de réaction qui soit légitime et proportionné

Ce qui serait intéressant, et qui serait matériellement possible, ce serait de mettre à disposition (voire de distribuer) un formulaire de satisfaction avec questions ciblées pour tester la réceptivité du public. Ca permettrait d'être plus constructif, surtout que lorsqu'ils viennent tous saluer ensemble et qu'on entend des huées parce que le ténor de caractère était un peu grippé, ça risque ne pas être interprété convenablement.

Au demeurant, j'ai entendu dans ma vie fort peu de spectacles dignes d'être hués... et je ne suis pas sûr qu'avec le recul je penserais toujours de même. Bien, il y avait des Rossini fort peu "finis" du côté de l'ONBA, mais peut-on exiger d'un orchestre de répertoire d'être impeccable en toute circonstance lorsqu'il joue cinquante partitions par an ?

Elvira a écrit:

des gens de grande ville comme Venise ?

Venise, c'est pas plus gros que Caen, et même en comptant la CUV, ce doit être immense.

Tontonjimi a écrit:

pour ma part, ce sont les "décors" que je trouve laids

Des "décors" . Où ça ?
Mais les chanteurs étaient fabuleux et c'était une superbe version de concert, avec une légère "mise en espace". Chef un peu mollasson quand même.

Otello a écrit:

Elvira a écrit:

Et alors ? Ca veut dire que les provinciaux, normalement conservateurs par définition, sont plus souples et plus ouverts d'esprit que des gens de grande ville comme Venise ?

non c'est pas ça que ça veut dire du tout mais comme je ne veux pas être blessant, je m'en tiens là.

Non, mais j'ai quand même envie de savoir : tu as commencé à donner le fond de ta pensée, ce serait sympathique de terminer...

Citation :

Par qui ?

La flemme de regarder... mais si si, je te le jure.

Citation :

Venise, c'est pas plus gros que Caen, et même en comptant la CUV, ce doit être immense.

Raison de plus alors...

Citation :

C'est bien le double problème, la relativité :
- de ses propres impressions, il est impossible d'objectiver le goût, comme le soulignait Zémire ;
- d'attendre forcément l'excellence parce que c'est telle ou telle maison d'Opéra.

D'autant que je ne vois pas en quoi cette comparaison ne doit pas avoir lieu !... Elle ne me semble pas hors de propos...

Elvira a écrit:

Citation :

Par qui ?

La flemme de regarder... mais si si, je te le jure.

Ah, très bien alors si tu ne te souviens pas que c'est moi.

Citation :

Citation :

Venise, c'est pas plus gros que Caen, et même en comptant la CUV, ce doit être immense.

Raison de plus alors...

Otello voulait simplement parler du prestige, je pense (cela dit, la Fenice a toujours été une maison d'opéra très moyenne, avec un orchestre totalement à la ramasse jusqu'à une date très récente, et des productions d'une finition très relative).

Citation :

D'autant que je ne vois pas en quoi cette comparaison ne doit pas avoir lieu !... Elle ne me semble pas hors de propos...

Pardon, mais je ne vois pas ce que tu veux dire.

Michel Desrousseaux a écrit:

Tontonjimi a écrit:

pour ma part, ce sont les "décors" que je trouve laids

Des "décors" . Où ça ?
Mais les chanteurs étaient fabuleux et c'était une superbe version de concert, avec une légère "mise en espace". Chef un peu mollasson quand même.

ah tu me rassures, j'ai cru un instant qu'ils avaient payés des gens pour refaire le mur nu du Théâtre!!!! sinon oui, les chanteurs étaient magnifiques

Citation :

Otello voulait simplement parler du prestige, je pense (cela dit, la Fenice a toujours été une maison d'opéra très moyenne, avec un orchestre totalement à la ramasse jusqu'à une date très récente, et des productions d'une finition très relative).

Oui, je m'en doute... Caen est bien moins prestigieux, et si on parle à des étranges de ce théâtre, ça m'étonnerait qu'ils savent ce que c'est.

Citation :

Pardon, mais je ne vois pas ce que tu veux dire

Je faisais référence à Otello qui me disait qu'il fallait comparer ce qui est comparable...

Elvira a écrit:

Je faisais référence à Otello qui me disait qu'il fallait comparer ce qui est comparable...

Oui, c'est exactement ce que dit ta phrase, mais il me semblait justement que tu n'étais pas d'accord.

Je ne comprends pas... Je dis que je ne suis pas d'accord avec le fait que cette comparaison est impossible (comme ça toute ambiguïté est levée)

Je t'avoue que je suis complètement perdu sur ce que tu veux dire... Mais ce n'est pas très important dans lamesure où ce n'était pas principalement à moi que ça s'adressait.

Xavier a écrit:

il n'y a pas de quoi se réjouir qu'un artiste soit sifflé et hué, même si on n'a pas aimé...
Je trouve ça vraiment puéril comme comportement. La seule chose que ça laisse penser au metteur en scène, c'est que le public est stupide et intolérant.

C'est assez habituel avec les nouvelles mises en scène et il m'est arrivé plusieurs fois de huer avec une partie du public à Paris quand certaines bornes de la provocation étaient dépassées. Pas de provoc ici dans ce Rigoletto, simplement des décors minables et ... pas chers.
OK pour le son, comme dans un bocal et pour le ténor qui faisait peine à voir chanter dans plusieurs airs.
Mais l'ensemble avait de la vie, dégageait même une forte émotion car les chanteurs étaient impliqués et spécialement le rôle titre, qui tenait sa place et jouait. Gilda assez bonne, voix interessante. Le baryton dominait l'opéra.
Une remarque, Rigoletto a sa cohérence, sa signification, sauf ce la donna é mobile, qui apparait de moins en moins à sa place surtout quand on opte pour une version tragique de l'opéra, en noircissant le duc a contrario du même coup.

Pourtant, cet air est la transcription de la phrase pivot empruntée à François Ier par Hugo :
Souvent femme varie,
Bien fol est qui s'y fie.

C'est quand même cet adage profondément ironique, venant du Duc, qui révèle sa véritable nature. On pourrait certes se contenter de la simili-cour faite à Maddalena, mais cette chanson innerve ensuite toute la fin de l'oeuvre, elle est le cachet authentique qui permet d'identifier le duc encore vivant.

Je ne vois pas vraiment en quoi elle est inutile.

DavidLeMarrec a écrit:

Pourtant, cet air est la transcription de la phrase pivot empruntée à François Ier par Hugo :
Souvent femme varie,
Bien fol est qui s'y fie.

C'est quand même cet adage profondément ironique, venant du Duc, qui révèle sa véritable nature. On pourrait certes se contenter de la simili-cour faite à Maddalena, mais cette chanson innerve ensuite toute la fin de l'oeuvre, elle est le cachet authentique qui permet d'identifier le duc encore vivant.

Je ne vois pas vraiment en quoi elle est inutile.

Stolto É chi s'affoga per amor di donna !

Intellectuellement je comprends, mais c'est trop à mon avis, guère plausible et par ailleurs, cet air m'agace, plaçé dans cet opéra du moins. J'appréhende quand il arrive.

Parce que tu l'as trop entendu. C'est vrai que désormais, dans l'imaginaire (populaire), on voit une pizza fumante et fondante dans notre esprit quand on écoute cet air, et nullement une femme...

Je n'y prends pas non plus beaucoup de plaisir à force de l'avoir entendu, y compris contre mon gré, mais de là à se sentir agressé ! A jouer, c'est très agréable en revanche.

Qui a regardé "Metanoia" sur Arte hier soir?

heu qui a eu l'intéligence d'enregistré le documentaire sur Fritz Wunderlich sur ARTE? car moi j'ai eu l'idiotie de le louper

Il existe un documentaire en DVD chez DG, mais je ne sais pas si c'est le même.

c'est ce que je me suis dit aussi, faudra que je passe à la caisse ou alors ça sera pour Noël enfin bref d'une manière ou d'une autre, il me le faut

Tontonjimi a écrit:

heu qui a eu l'intéligence d'enregistré le documentaire sur Fritz Wunderlich sur ARTE? car moi j'ai eu l'idiotie de le louper

Ouep j'ai enregistré, mais impossible de la sortir. C'est plus fait à destination de ceux qui ne le connaisse pas, que les autres.

Ce documentaire est un chef d'oeuvre, on le voit de temps en temps à la TV.

En ce moment Dudamel à Lucerne sur Arte.

oui, j'ai vu "Pavane pour une infante défunte" : c'était magnifique !
Là c'est le Boléro qui commence.

Samedi 23 sur Mezzo nouvelle diffusion des Noces captées au TCE en 2004 m e s par Martinoty dirigées par Jacobs - tout le monde n'est pas forcément d'accord, mais pour moi Mozart par Jacobs, et en particulier celui là - vu 2 ou 3 fois - c'est très recommandable.

Montfort

En ce moment sur Arte : concerto en fa de Chopin avec Rubinstein, le LSO et Previn.

il me semble que ça déjà était diffusé sur ARTE il y a quelques années, mais on va pas se pleindre d'une rediff avec Rubinstein, hein?! et pi m'enfiche, je l'avais enregistré arfff et dire qu'en 2013 ça sera l'année Wagner

Tontonjimi a écrit:

... arfff et dire qu'en 2013 ça sera l'année Wagner

Ça, ce n'est pas une bonne nouvelle. Cette année, la programmation de Chopin a frisé l'overdose, notamment aux Folles Journées de Nantes. J'ai un peu de mal à comprendre cette absence de retenue. Ceci dit, Rubinstein, le LSO avec Previn, c'est toujours un spectacle agréable.

En ce moment le Scherzo n°2 !
Bon je vais regarder le programme ...

Zut après c'est fini...

Oui si on regarde les programmations, il y a overdose, mais bon, contrairement à la mort de M.Jackson par exemple, on peut ouvrir un journal ou allumer une radio et tomber sur autre chose...
Pour ma part, je ne l'ai quasiment pas vue passer l'année Chopin, je n'y ai pas fait spécialement attention, je n'ai même pas entendu une oeuvre de Chopin en concert, alors...

Ca sera pareil pour Wagner, tant mieux pour les fans, les autres ne s'en porteront pas plus mal...
Et puis c'est quand même plus difficile à programmer en masse!

ha oui, j'allais oublier 2013 sera aussi l'année Verdi mais l'année prochaine c'est au tour de Ambroise Thomas et de Franz Liszt

Tontonjimi a écrit:

ha oui, j'allais oublier 2013 sera aussi l'année Verdi mais l'année prochaine c'est au tour de Ambroise Thomas et de Franz Liszt

Et cette année on a complètement oublié Otto Nicolai !

Xavier a écrit:

Oui si on regarde les programmations, il y a overdose, mais bon, contrairement à la mort de M.Jackson par exemple, on peut ouvrir un journal ou allumer une radio et tomber sur autre chose...
Pour ma part, je ne l'ai quasiment pas vue passer l'année Chopin, je n'y ai pas fait spécialement attention, je n'ai même pas entendu une oeuvre de Chopin en concert, alors...

Ca sera pareil pour Wagner, tant mieux pour les fans, les autres ne s'en porteront pas plus mal...
Et puis c'est quand même plus difficile à programmer en masse!

Tout à fait d'accord. Même pour Michael Jackson, il a fallu que j'aille dans un café pour en entendre (au passage, c'était pour discuter musique classique avec un membre de ce forum ). Donc on peut parfaitement filtrer, surtout que contrairement à Chopin, le format Wagner ne permettra pas de mettre un petit Parsifal de cinq minutes entre les infos et le film du soir (ce qui relèverait déjà de l'utopie, même pour Chopin ).

2013 année Wagner et Verdi : ce n'est pas ça qui va rendre les programmations plus audacieuses...

Hippolyte a écrit:

2013 année Wagner et Verdi : ce n'est pas ça qui va rendre les programmations plus audacieuses...

Ca dépend, il y a des opéras peu joués de Verdi et de la musiquette jamais donnée de Wagner. Dans les lieder, particulièrement. Les Faust, c'est pas du vrai Wagner, mais c'est chouette. Même si, à choisir, il serait plus intéressant de donner les Radziwiłł...

C'est aussi l'anniversaire de plein de monde intéressant, mais on ne choisit que ceux qui ont déjà leur célébrité.

Dieu merci, la plupart des programmations ne tiennent pas compte de ces anniversaires. La preuve, c'est l'année Beethoven-Mahler tous les ans.

DavidLeMarrec a écrit:

La preuve, c'est l'année Beethoven-Mahler tous les ans.

Et Chopin !

Quand je pense à ce pauvre Schumann...

Te plains pas, moi je pense à ce pauvre Czerny.

Cela dit, c'est vrai qu'on donne peu un certain nombre de Schumann de première force, y compris en piano solo. Et je ne parle même pas des trios qu'on n'entend jamais.

C'est pour ça que j'étais bien content d'entendre les Sonates pour violon et piano la saison passée.

Xavier a écrit:

Oui si on regarde les programmations, il y a overdose, mais bon, contrairement à la mort de M. Jackson par exemple, on peut ouvrir un journal ou allumer une radio et tomber sur autre chose...
...

Evidemment, si l'on se rappelle du "battage" après la mort de M. Jackson, la célébration du grand Chopin a l'impact médiatique de comices agricoles...

Il faut que je l'extériorise: C'est très vilain ce qu'ils ont fait subir au prélude de la première suite pour violoncelle de Bach pendant le documentaire suivant le concerto.

Iranon a écrit:

Il faut que je l'extériorise: C'est très vilain ce qu'ils ont fait subir au prélude de la première suite pour violoncelle de Bach pendant le documentaire suivant le concerto.

Ils auraient pu choisir une autre musique surtout ! Du Bach pour parler d'Ingres... m'enfin toujours sur Arte ils parlaient de l'expo Vienne 1900 avec le 1e concerto pour piano de .... Brahms !

Ils ont pris du Bartók pour la pub du nouvel album au-programme-trop-bien-pensé d'Hélène Grimaud

Ce soir toujours sur Arte : un docu sur Arthur Rubinstein à 22h45 après un superbe film (ames sensibles s'abstenir).

Tontonjimi a écrit:

ha oui, j'allais oublier 2013 sera aussi l'année Verdi mais l'année prochaine c'est au tour de Ambroise Thomas et de Franz Liszt

Ceux qui comme moi ont vu la retransmission de l'Hamlet du Met ne seront pas chagrinés qu'un hommage soit rendu à Ambroise Thomas....

Montfort

Montfort a écrit:

Tontonjimi a écrit:

ha oui, j'allais oublier 2013 sera aussi l'année Verdi mais l'année prochaine c'est au tour de Ambroise Thomas et de Franz Liszt

Ceux qui comme moi ont vu la retransmission de l'Hamlet du Met ne seront pas chagrinés qu'un hommage soit rendu à Ambroise Thomas....

Montfort

Au fait je ne me souviens plus qui a écrit qu'il y avait trois sortes de musiques : la bonne, la mauvaise et celle d'Ambroise Thomas !

Utnapishtim a écrit:

Au fait je ne me souviens plus qui a écrit qu'il y avait trois sortes de musiques : la bonne, la mauvaise et celle d'Ambroise Thomas !

Chabrier. C'est drôle mais injuste.

Ce soir sur Mezzo :

La Damnation de Faust de Berlioz.
Opéra (2002- 2h12) - réalisé par Pierre Barré. Livret Hector Berlioz d'après Almire Gandonnière
"Faust" de Goethe.
Orchestre du Théâtre de la Monnaie.
Direction musicale Antonio Pappano.
Mise en scène Roland Aeschlimann.
Avec Marguerite : Susan Graham. Faust : Jonas Kaufmann. Méphistophélès : José Van Dam. Brander : Henry Waddington

La distribution est très alléchante, quelqu'un connait celle production de la Monnaie?