Playlist (31)

=> LULLY, Amadis, Schneebeli


=> Airs par Paul Franz ( ) et Vezzani. Notamment du Reyer et du Wagner en français, bien sûr.

DavidLeMarrec a écrit:

=> LULLY, Amadis, Schneebeli

Pardon ???!!!!!

Flûte, j'espérais de gentils MPs...

Il s'agit bien évidemment des extraits avec Véronique Gens et non pas des représentations mythiques de Massy.

Désolée

Roh zut alors

Ravel, Tzigane - Mutter / Levine / Vienne

Chopin, Sonate n° 2 - Guilels

Mozart, Concertos pour piano 15 & 17 - Ranki / Rolla

Bach, Passion selon Matthieu - Herreweghe I

Hidraot a écrit:

Désolée

Roh zut alors

Je crois qu'il faut se résigner de ce côté-là. (La faute à qui ? )

DavidLeMarrec a écrit:

Hidraot a écrit:

Désolée

Roh zut alors

Je crois qu'il faut se résigner de ce côté-là. (La faute à qui ? )

Oui malheureusement La faute à Cleme bien sûr

Cela dit, les extraits choisis, avec Gens, donnent l'impression trompeuse que c'est ce que LULLY a écrit de plus beau. C'est extraordinaire.

Mais ce n'est pas trompeur, Amadis c'est ...

Hidraot a écrit:

Mais ce n'est pas trompeur, Amadis c'est ...

Oui, l'acte IV et la chaconne.

Le tout enfin !

Non. Mais fais-moi le plaisir de réécouter ce concert Schneebeli. Même si tu n'aimes pas Gens, tu ne peux qu'aimer, et puis il y a cette chaconne d'un quart d'heure...

Bon, je n'arriverais jamais à te faire changer d'avis n'est-ce pas ?
D'accord, je vais réécouter ça dans la journée

J'aurais pu changer d'avis si j'avais pu réécouter une bonne version.

DavidLeMarrec a écrit:

Guillaume a écrit:

Offenbach : les Contes d'Hoffmann
prologue
Bonynge

Même si comme le souligne David, cette édition comporte moins de musique, il faut avouer que l'ensemble se tient, et que le tout a une remarquable concision, et surtout est idéalement interprété ici.

Il manque quoi comme moments musicaux significatifs ?

Il manque plein de petits morceaux (souvent quelques mesures au milieu d'un récitatif !), et en particulier l'interrogatoire du valet de la Stella qui est parlé, c'est dommage.

Sinon, ce qui est joué est extraordinaire, c'est clair. Même Sutherland et Domingo sont inspirés et presque idiomatiques.

Oui et puis Sutherland en Giulietta avec les rires coquets et machiavéliques ça vaut le détour

Adams: A Flowering tree, acte 1

Beethoven : Fidelio version Wilhelm Furtwängler (1953 version studio EMI).

Quelle déception, je préférai la version "live" mais malheureusement je l'ai revendu !!!

Die Walküre, acte III (Böhm)

Francesco a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Guillaume a écrit:

Offenbach : les Contes d'Hoffmann
prologue
Bonynge

Même si comme le souligne David, cette édition comporte moins de musique, il faut avouer que l'ensemble se tient, et que le tout a une remarquable concision, et surtout est idéalement interprété ici.

Il manque quoi comme moments musicaux significatifs ?

Il manque plein de petits morceaux (souvent quelques mesures au milieu d'un récitatif !), et en particulier l'interrogatoire du valet de la Stella qui est parlé, c'est dommage.

Sinon, ce qui est joué est extraordinaire, c'est clair. Même Sutherland et Domingo sont inspirés et presque idiomatiques.

Oui et puis Sutherland en Giulietta avec les rires coquets et machiavéliques ça vaut le détour

Oui, c'est clairement son meilleur disque pour moi, enfin elle incarne autre chose qu'une machine à vocalises !

Mahler : symphonie n°2 "Auferstehung"
Bernstein DG
CD1



Nielsen : symphonie n°4
Blomstedt II / SFSO

Ahouiquandmême, la Quatrième de Nielsen, c'est quelque chose. Je suis passé à la Cinquième, qui est sur le même disque.

Après, je dois écouter Doktor Faust de Busoni, et finir le Roi Roger.

Beethoven, Sonate op. 106 "Hammerklavier" - Serkin, Solomon, Richter (Prague)

Ludwig Van Beethoven: Cinquième Symphonie en ut mineur Opus 67 par l'Orchestre Philharmonique de Londres dirigé par Felix Weingartner - Disques (78 tours) Columbia DFX 150 à 153

Guillaume a écrit:

Ahouiquandmême, la Quatrième de Nielsen, c'est quelque chose. Je suis passé à la Cinquième, qui est sur le même disque.

La Cinquième est encore plus moderne, mais j'aime beaucoup moins, c'est une musique très déprimée. Alors que la Quatrième, quelle orgie de musique.

On a envie d'être timbalier dans la Quatrième. J'ai bien aimé, il faut que je réécoute, c'est très vif, une musique déchaînée - bref inextinguible, le sous-titre est parfait.

Je suis passé à des choses plus mainstream, désolé :

Beethoven : Septième Symphonie op. 92
Karajan / Berlin
1963




C'est quasiment ma préférée de tout LvB, avec la Cinquième et la Neuvième. (oui, je sais, c'est diablement original)

Mais ça fait du bien d'écouter de la musique instrumentale et symphonique, ça permet de sortir de la glottophilie purulente et des débats interminables et étouffants que la démesure glottophilique ou au contraire la rigueur otellienne suscitent.

Guillaume a écrit:

Mais ça fait du bien d'écouter de la musique instrumentale et symphonique, ça permet de sortir de la glottophilie purulente et des débats interminables et étouffants que la démesure glottophilique ou au contraire la rigueur otellienne suscitent.

C'est pas faux....

D'ailleurs, j'inverse les rôles avec

Lortzing : Der wildschutz

Oui, l'inverse est vrai, je suppose que les débats sur les pianistes ou les chefs doivent fatiguer par moments.

Bon, comme je suis impatient, j'ai directement commencé par le IV de la Septième, puis le III en ce moment.

C'est-à-dire que c'est débats sont un peu fatigants à regarder, mais peuvent être assez amusants à alimenter.

Guillaume a écrit:

On a envie d'être timbalier dans la Quatrième. J'ai bien aimé, il faut que je réécoute, c'est très vif, une musique déchaînée - bref inextinguible, le sous-titre est parfait.

C'est un poste que j'ai toujours eu envie de tenir, mais je pense que commencer par là excèderait un peu mes capacités. (Jérôme, inutile de te retenir de rire, je t'ai vu !)

La seule chose est qu'on est largement privé de mouvements lents, au mieux on bat la pulsation.

Citation :

Je suis passé à des choses plus mainstream, désolé

Beethoven : Septième Symphonie op. 92
Karajan / Berlin
1963

En même temps, c'est un chef-d'oeuvre intergalactique, je l'écoute assez régulièrement aussi. Je crois que celle qui me touche le plus, c'est la Deuxième, que je trouve assez proche de la Cinquième (hélas trop entendue ).

DavidLeMarrec a écrit:

Beethoven : Septième Symphonie op. 92
Karajan / Berlin
1963

En même temps, c'est un chef-d'oeuvre intergalactique, je l'écoute assez régulièrement aussi. Je crois que celle qui me touche le plus, c'est la Deuxième, que je trouve assez proche de la Cinquième (hélas trop entendue ). [/quote]
La 2e est vraiment bien, le IV. est quand même assez fou.
Pour la 5e il faut aller vers des choses très nerveuses (comme le live de Szell à Vienne ), ça garde une force assez incroyable (le fugato du I. ça reste énorme).

C'est formidable cette version Karajan 63, on a la fois les cuivres, la percussivité, l'élan, les beaux timbres. Et la direction est incisive, loin des mollassoneries karajanesques dans les 70s. Un peu comme le début de son Ring, càd exceptionnel !

alexandre. a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Beethoven : Septième Symphonie op. 92
Karajan / Berlin
1963

En même temps, c'est un chef-d'oeuvre intergalactique, je l'écoute assez régulièrement aussi. Je crois que celle qui me touche le plus, c'est la Deuxième, que je trouve assez proche de la Cinquième (hélas trop entendue ).

La 2e est vraiment bien, le IV. est quand même assez fou.

Je les aime tous, mais particulièrement le I (cette entrée solennelle, j'aimais déjà la tragédie lyrique avant même de découvrir son existence ), et bien sûr le larghetto du II, mais je le trouve toujours manqué quand ce n'est pas Szell qui joue, ça manque souvent de frémissement, comme si les interprètes le sentaient comme un mouvement galant ou un peu superficiel, alors que c'est peut-être le plus beau mouvement de toutes les symphonies de Beethoven pour moi.

Citation :

Pour la 5e il faut aller vers des choses très nerveuses (comme le live de Szell à Vienne ), ça garde une force assez incroyable (le fugato du I. ça reste énorme).

Tiens, c'est amusant, j'avais justement envie de retenter la Cinquième... et je viens d'attraper ce disque sur l'étagère... J'adore son couplage 2 & 5 avec Cleveland.

Guillaume a écrit:

C'est formidable cette version Karajan 63, on a la fois les cuivres, la percussivité, l'élan, les beaux timbres. Et la direction est incisive, loin des mollassoneries karajanesques dans les 70s. Un peu comme le début de son Ring, càd exceptionnel !

Oui, c'est totalement électrique, une version majeure. La Cinquième est terriblement noire...

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Pour la 5e il faut aller vers des choses très nerveuses (comme le live de Szell à Vienne ), ça garde une force assez incroyable (le fugato du I. ça reste énorme).

Tiens, c'est amusant, j'avais justement envie de retenter la Cinquième... et je viens d'attraper ce disque sur l'étagère... J'adore son couplage 2 & 5 avec Cleveland.

C'est celle de l'intégrale stéréo ?
Je crois que préfère la version United Archives et surtout celle avec Vienne (tu dois l'avoir ). De toute façon la 5e par Szell c'est super enthousiasmant, avec les cors à la rupture et le timbalier qui est déchaîné.

Schubert, 9e Symphonie, Bernstein / NY

Horreur, il ne fait pas toutes les reprises.

J'hésite : Cinquième ou Deuxième de Beethoven ? Bon, allez, la Deuxième.

J'ai terminé mon écoute de la version Böhm de studio de Capriccio cet après-midi.

Je passe maintenant à Hamlet et à la captation de Barcelone de 2003 publiée en DVD avec Keenlyside, Dessay, Uria-Monzon et Vernhes dans les 4 rôles principaux. Bertrand de Billy dirige et il s'agit de la mise en scène de Patrice Caurier et Moshe Leiser. Je regarde pour le moment les deux premiers actes c'est-à-dire le DVD1 en fait.

alexandre. a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Pour la 5e il faut aller vers des choses très nerveuses (comme le live de Szell à Vienne ), ça garde une force assez incroyable (le fugato du I. ça reste énorme).

Tiens, c'est amusant, j'avais justement envie de retenter la Cinquième... et je viens d'attraper ce disque sur l'étagère... J'adore son couplage 2 & 5 avec Cleveland.

C'est celle de l'intégrale stéréo ?

Oui.

Citation :

Je crois que préfère la version United Archives et surtout celle avec Vienne (tu dois l'avoir ). De toute façon la 5e par Szell c'est super enthousiasmant, avec les cors à la rupture et le timbalier qui est déchaîné.

C'est effectivement le disque que je m'apprête à écouter, comment tu as deviné ?

aurele a écrit:

J'ai terminé mon écoute de la version Böhm de studio de Capriccio cet après-midi.

Tu nous feras un compte-rendu dans le fil de l'oeuvre, j'espère ?

alexandre. a écrit:

Pour la 5e il faut aller vers des choses très nerveuses (comme le live de Szell à Vienne ), ça garde une force assez incroyable (le fugato du I. ça reste énorme).

Une interprétation fabuleuse ! Je n'ai jamais été voir ailleurs depuis que je suis tombé dessus. Malgré les centaines de versions, ça a sonné définitif pour moi dès la première écoute

Brahms : Concerto pour piano n°1

Curzon/Szell, Serkin/Szell et bientôt Fleisher/Szell. La première tient la corde, grâce aux attaques de l'orchestre qui nous font émerger d'une certaine forme d'auto-complaisance dépressive (s'il fallait mettre des mots... mais ça colle tout à fait à un certain état d'esprit).

mr.hutz a écrit:

alexandre. a écrit:

Pour la 5e il faut aller vers des choses très nerveuses (comme le live de Szell à Vienne ), ça garde une force assez incroyable (le fugato du I. ça reste énorme).

Une interprétation fabuleuse ! Je n'ai jamais été voir ailleurs depuis que je suis tombé dessus. Malgré les centaines de versions, ça a sonné définitif pour moi dès la première écoute

Et comme tout le reste du concert est de la même eau...
C'est quand même incroyable cet engagement, Szell avait une idée assez supérieure de ce qu'était l'enjeu.

Schubert, Symphonie n°8, Mravinsky live

Lui aussi a une idée supérieure de l'enjeu.

Beethoven : Cinquième symphonie
Karajan 63



Ce dernier mouvement...

DavidLeMarrec a écrit:

Tu nous feras un compte-rendu dans le fil de l'oeuvre, j'espère ?

Bien sûr.

Toujours dans l'électricité :

Schumann : Genoveva
Rundfunkchor Berlin / Gewandhausorchester Leipzig
Masur



Et le Gewandhaus rivalise très bien avec le Berliner Philharmoniker. Quant au Rundfunkchor Berlin...

Guillaume a écrit:

Beethoven : Cinquième symphonie
Karajan 63



Ce dernier mouvement...

Jouissif, mais c'est le deuxième qui me fait complètement délirer.

Vous me faites envie avec vos Beethoven, du coup:

Symphonie no. 2 (Harnoncourt/COE). Vraiment une de mes préférées. J'avais oublié à quel point le mouvement lent avait de la g*****!

Guillaume a écrit:

Toujours dans l'électricité :

Schumann : Genoveva
Rundfunkchor Berlin / Gewandhausorchester Leipzig
Masur

Avant de le mettre dans ma hotte, ôte-moi d'un doute: tu qualifies cet enregistrement d'électrique, mais dans l'ensemble, n'est-ce pas trop moelleux ? Parce que j'aime les sonorités parfois "raides" et les angles vifs dans l'orchestre de Schumann (c'est ce que j'apprécie dans le Genoveva d'Harnoncourt), et quand je lis Masur + Gewandhaus, j'ai peur de tomber sur quelque chose d'un peu trop "confortable"...

Les timbres sont très ronds, mais les attaques sont très énergiques. Si tu veux, c'est à comparer à Blomstedt / Dresde dans Beethoven.

~ Louise Farrenc, Trios Op. 33 et 44, Sextuor Op. 40 (Linos)

Guillaume a écrit:

Toujours dans l'électricité :

Schumann : Genoveva
Rundfunkchor Berlin / Gewandhausorchester Leipzig
Masur



Et le Gewandhaus rivalise très bien avec le Berliner Philharmoniker. Quant au Rundfunkchor Berlin...

Et le Roi Roger alors, tu ne l'as pas fini? (et Pelléas? )

~ Isang Yun, Symphonie n°4 (Ukigaya)

Zemlinsky - quatuor n1 - Artis Quartett Wien
Le premier mouvement est agréable, plein de sirop. Le passage Furioso du 2 est plutôt énorme mais trop court. Je m'attendais à quelque chose de moins consonant, je suis déçu. (Le final est d'un poussif )