Playlist (45)

Liszt: Etudes d'exécution transcendante/Ovchinnikov

Lalo :Fiesque (Altinoglu 2006 : Alagna, Canniccioni, Uria Monzon, Ferrari, Bou...)

Euh... moi qui me disait : "c'est du Lalo, c'est forcément bien..." ben je trouve ça quand même bien passe-partout...

Siegmund a écrit:

Bon gardons en tête, pour parler un peu plus de musique ; que la deuxième est loin d'être ce qu'il y a de plus intéressant chez Mahler. Si tu découvres encore le compositeur, je te conseillerai de te cibler sur quelques œuvres avant de t'étendre. J'aurais tendance à dire que I,II,VIII relèvent du dernier ressort en terme de priorité ; mais la I se digère avec facilité et plaisir certain. Tu peux aussi largement écarter la V, car si on ne peut l'ignorer, y trouver des trésors relève du défrichage de tout un pan féroce de mauvais gout dégoulinant.

Je n'étais déjà pas du tout d'accord avec toi sur tes avis discographique : Chailly = une intégrale anecdotique = (pas vrai du tout). Mais là à la lecture de ce texte je ne suis en total contradiction avec tes gouts Mahlériens :
- "la deuxième est loin d'être ce qu'il y a de plus intéressant chez Mahler."
- "Tu peux aussi largement écarter la V ..."

"... y trouver des trésors relève du défrichage de tout un pan féroce de mauvais gout dégoulinant."
Alors là franchement mais que t'arrives t'il Siegmund ??

Le Chateau de Barbe-Bleue de Bartok (Adam Fischer)

Je crois que Kùrtag a réemployé un "effet" de la sixième porte dans son œuvre Stele. Une sensation de désolation

Weingartner : 1906. Op 33, Sextet pour Piano/Violons/Alto/Violoncelle/Double Bass en mi mineur (Ensemble Acht / Oliver Triendl, piano)

Un regal

Rachmaninov : Le Chevalier Ladre (Valery Polyansky, 2003 : Mikhail Guzhov, Vsevolod Grivnov, Andrei Baturkin, Borislav Molchanov, Vitaly Efanov)

Hum... Guerrier et reptilien au premier, glauque et sinistre au deuxième, noble au troisième... je suis fan! Vraiment, plus j'écoute cette version et plus je la trouve assez parfaite!
Cet orchestre!

Liszt: Missa Solemnis/Ferencsik



Quelques passages longuets, fin plate, dommage... Sinon, c'est quand même assez chouette.

Liszt: Etudes Paganini/Brendel

Uuno Klami - Psalmus

J'en remet une couche:
Strauss R: Quatre Derniers Lieder (Herbert von Karajan, Berliner Philharmoniker).
Le Beim Schlafengehen est vraiment à tombé par terre.

Berlioz, Harold en Italie (Menuhin, Davis, Pritchard, EMI)

Beethoven, Op74 (Quatuor Vlach)

=> Haendel, Saul, Budday, avec partition. Tellement plus superficiel que le Messie. Quelques beaux airs élégiaques en majeur.


=> Schubert, Winterreise, Boesch / Martineau.

Bien, mais quand même un chant un peu pâteux, je ne suis vraiment pas réceptif à ce type de profil "baryton tassé" assez à la mode (influence de l'auto-écoute en s'enregistrant ?).

=> Haendel, Messiah, Antony Walker / Antipodes O

Une très bonne version dans le registre sobre. Il y a mieux dans le même genre (Christophers II, Pinnock, Malgoire, Suzuki, Higginbottom...), mais c'est mieux que Bernius, Parrott ou Christie, de mon point de vue.

=> Récital de Nicholas Laroche (Bach, Haendel, Schubert, G. Finzi, Ravel, F. Loewe)
Décevant par rapport à son Haendel, sauf le registre comédie musicale.

=> Bach, Passion selon saint Matthieu, Neuhold, Badische Staatskapelle

Très legato, de l'allant, à défaut d'être génial. Je n'ai écouté que le début, faut pas pousser non plus.

=> Mozart, Concerto pour cor n°4, Neuhold

Pas spécialement génial comme lecture, à commencer par le corniste aux attaques un peu rauques et au son pas très éclatant.

=> Tchaïkovsky, Symphonie n°5, Neuhold, Badische Stk.

C'est bien. On ne peut pas dire que ça groove beaucoup, ni que ça regorge d'arrière-plans. La direction vers laquelle on évolue est intéressante, mais les limites de l'orchestre sont ce qu'elles sont. C'est vrai le seul orchestre allemand médiocre que j'aie pu entendre (du moins dans les années récentes...), et pourtant ce chef est capable de transfigurer même la RAI Roma...

=> Mahler, Symphonie n°2, Neuhold, Philharmonie d'Etat de Brême

Le mouvement final. Ce n'est pas net, mais vraiment allant et avec beaucoup d'énergie, ça fonctionne superbement malgré les scories. Le choeur est magnifique (Théâtre de Brême + NDR).

=> Mahler, Symphonie n°2, Litton, Dallas SO

Si j'excepte certaines lectures d'exception (Abbado-Lucerne et Bernstein-1987), c'est vraiment la lecture la plus convaincante de cette symphonie pour moi. Sa Troisième est même tout de bon la meilleure de la discographie que j'ai parcourue...

=> Wagner, Die Walküre, Neuhold, Badische Staatskapelle, acte I.

On ne peut pas dire que les timbres soient chatoyants ni que l'orchestre soit assuré, mais alors, quel allant, quelle tension ! Irrésisitible pour moi. Et Ronge est l'une des plus grandes Sieglinde de la discographie, bien sûr.
J'adore aussi le Hunding de Frode Olsen, avec une voix d'un grain légèrement sale, parfait pour le rôle.
Un des meilleurs actes I pour moi, d'une discographie pourtant très bien fournie. [Attention, à ne pas mettre entre toutes les oreilles, mais ceux qui idolâtrent le Neues Bayreuth et diront que ceci est médiocre ne sont pas mieux que des Tartuffe. J'ai dit.]

=> Mahler, Symphonie n°3, Neuhold, Philharmonie d'Etat de Brême

Là, c'est quand même bien moche, le premier mouvement...

TragicSymph a écrit:

Je ne connais pas cette version, j'ai l'intégrale Järvi mais je suis complètement d'accord avec toi : guerrier, glauque et sinistre (ah cette scène du baron, c'est vraiment quelque chose ! ) et noble, que du bon.

Je dois dire que Järvi est en effet très bon, mais je trouve la version Polyansky plus âpre, avec des personnalités vocales encore plus "russes" si j'ose dire. L'Usurier limite ténor-altino, et puis le baron, totalement sombre, avec des petites touches d'usures...
Idem pour la direction, avec un grin un peu sec et glacé par moments...

Dans un tout autre genre, Noseda est très intéressant, mais presque trop beau!

Citation :

J'adore tout autant Francesca, mais je ne saurais décider quel est mon préféré !
Ca me fait penser qu'il faut encore que j'écoute Aleko mais d'après ce que j'en ai lu, c'est un ton en-dessous des deux autres, il l'a écrit pour son examen de fin au Conservatoire.

Ah oui... entre Francesca et le Chevalier, je ne sais que choisir... Et surtout je ne sais pas quelle version choisir!
Pour Aleko, c'est plus un exercice, avec airs, danses, duo... c'est très beau, coloré et varié... mais on a pas le souffle des deux autres clairement!



Barber :[b]Knoxville, Summer of 1915 (Anne-Catherine Gillet, Paul Daniel)
[b]Berlioz :Les Nuits d'Eté (Anne-Catherine Gillet, Paul Daniel)
Britten : Les Illuminations (Anne-Catherine Gillet, Paul Daniel)

Vraiment superbe ce qu'elle nous fait là! On retrouve toute la jeunesse et la beauté du timbre... Mais ça fait bizarre le Barber et le Berlioz... pas l'habitude d'entendre par des voix aussi claires... Mais c'est totalement différent et intéressant!

atomlegend a écrit:

J'en remet une couche:
Strauss R: Quatre Derniers Lieder (Herbert von Karajan, Berliner Philharmoniker).
Le Beim Schlafengehen est vraiment à tombé par terre.

J'ai aussi découvert ces lieder il y a très peu de temps, et ce fut le coup de foudre le plus rapide de ma vie !
Si je peux te conseiller une autre version fabuleuse, c'est Popp / Tennstedt !

Ophanin a écrit:

Ah beh voilà un livre à offrir à David pour Noël

Cololi a écrit:

Ophanin a écrit:

Ah beh voilà un livre à offrir à David pour Noël

Et tu ne remarques même pas qu'il note n'importe comment des monuments de l'Histoire de l'Humanité...

Ta mesquinerie te perdra.

Wagner : Wesendonck-Lieder (Marris Jansons, Mihoko Fujimura : Londres 2008)

Polyeucte a écrit:

Barber :Knoxville, Summer of 1915 (Anne-Catherine Gillet, Paul Daniel)
Berlioz :Les Nuits d'Eté (Anne-Catherine Gillet, Paul Daniel)
Britten : Les Illuminations (Anne-Catherine Gillet, Paul Daniel)

Ah, c'est sorti !! Je vais courir aller entendre ça.

Oui, sorti hier!

Rachmaninov / Les Cloches (Ashkenazy)

Une des oeuvres préférées de son auteur, j'adore !

Strauss : Vier Letzte Lieder (Lisa della Casa, Karl Böhm, 1953)
Voilà... force d'en lire des commentaires, je m'y replonge... toujours aussi magnifique. Della Casa est tout bonnement prodigieuse de délicatesse sans préciosité, le tout sur le tapis de Böhm qui trouve des couleurs dignes de sa FROSCH de 55 en studio!

C'est comment par rapport à la version Krajan/Gundula Janowitz. ?
En gros la question con:
Dans une heure tu pars sur une ile déserte, et tu n'as le que le choix d'emporter avec toi une seule de ces 2 versions. Tu fais quoi ?

atomlegend a écrit:

C'est comment par rapport à la version Krajan/Gundula Janowitz. ?
En gros la question con:
Dans une heure tu pars sur une ile déserte, et tu n'as le que le choix d'emporter avec toi une seule de ces 2 versions. Tu fais quoi ?

Tu as écouté Popp / Tennstedt ?
Je choisirais cette version plutôt que Janowitz / Karajan (que j'estime énormément ! )

Polyeucte, je sais pas, mais moi, je serais bien embêté. Deux versions très différentes mais également réussies, dans des optiques à peu près diamétralement opposées : Karajan/Janowitz dans la quête de l'absolu, Della Casa plus en légèreté.

atomlegend a écrit:

C'est comment par rapport à la version Krajan/Gundula Janowitz. ?
En gros la question con:
Dans une heure tu pars sur une ile déserte, et tu n'as le que le choix d'emporter avec toi une seule de ces 2 versions. Tu fais quoi ?

J'emmène Elisabeth Grümmer…

TragicSymph a écrit:

Tu as écouté Popp / Tennstedt ?

Non, je n'ai qu'une seule version.

Mariefran a écrit:

J'emmène Elisabeth Grümmer…

La fille aux 400000 versions des 4 derniers lieder vient semer la zizanie.

TragicSymph a écrit:

atomlegend a écrit:

C'est comment par rapport à la version Krajan/Gundula Janowitz. ?
En gros la question con:
Dans une heure tu pars sur une ile déserte, et tu n'as le que le choix d'emporter avec toi une seule de ces 2 versions. Tu fais quoi ?

Tu as écouté Popp / Tennstedt ?
Je choisirais cette version plutôt que Janowitz / Karajan (que j'estime énormément ! )

Et Norman/Masur ? Et Schwarkzkopf/Szell ? Ça fait au moins cinq versions vraiment superbes et indispensables.

Alors pour l'île déserte on pioche et on utilise l'heure de réflexion pour rassembler des trucs un peu plus vitaux (un couteau suisse, la Résurrection, du chocolat, les passions de Bach, quelques pansements, les quatuors de Beethoven).

discobole a écrit:

TragicSymph a écrit:

atomlegend a écrit:

C'est comment par rapport à la version Krajan/Gundula Janowitz. ?
En gros la question con:
Dans une heure tu pars sur une ile déserte, et tu n'as le que le choix d'emporter avec toi une seule de ces 2 versions. Tu fais quoi ?

Tu as écouté Popp / Tennstedt ?
Je choisirais cette version plutôt que Janowitz / Karajan (que j'estime énormément ! )

Et Norman/Masur ? Et Schwarkzkopf/Szell ? Ça fait au moins cinq versions vraiment superbes et indispensables.

Alors pour l'île déserte on pioche et on utilise l'heure de réflexion pour rassembler des trucs un peu plus vitaux (un couteau suisse, la Résurrection, du chocolat, les passions de Bach, quelques pansements, les quatuors de Beethoven).

Norman / Masur, je n'avais pas trop aimé, par contre Schwartzkopf / Szell, oui, immense version !

Moi aussi je n'aime pas Norman que je trouve surdimensionnée.

Beethoven, opus 132. Fitzwilliam Quartet. Propre, sans aspérité. Heureusement que la musique est belle…
Beethoven, opus 127 et 131. Prazak Quartet. J'ai vraiment bien aimé le douzième et j'ai trouvé un intérêt au jeu très mittle europa des Prazak dans le quatorzième. Comme quoi, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis…
Reger, Concerto pour piano, Schubert sonate D.960, Schumann, Intermezzi opus 4. Eduard Erdmann, Hans Rosbaud. Le Reger m'a vraiment ennuyée. Erdmann joue un instrument passablement mauvais, ça gâche le plaisir d'écoute dans Schubert et Schumann.

Mariefran a écrit:

Moi aussi je n'aime pas Norman que je trouve surdimensionnée.

C'est vraiment pas très gentil ça

Excellent

atomlegend a écrit:

C'est comment par rapport à la version Krajan/Gundula Janowitz. ?
En gros la question con:
Dans une heure tu pars sur une ile déserte, et tu n'as le que le choix d'emporter avec toi une seule de ces 2 versions. Tu fais quoi ?

Je n'ai jamais écouté Janowitz/Karajan...
En fait, depuis que j'ai trouvé Della Casa/Böhm, ça allait bien!

Mais j'y jetterais une oreille un de ces jours!

Polyeucte a écrit:

Je n'ai jamais écouté Janowitz/Karajan...
En fait, depuis que j'ai trouvé Della Casa/Böhm, ça allait bien!

Mais j'y jetterais une oreille un de ces jours!

Oui, c'est vraiment une très grande version !

Olivier Greif / Sonate de Requiem (Demarquette)

Une des oeuvres les plus profondément émouvantes que je connaisse...

Liszt: Sonnets de Pétrarque, Bénédiction de Dieu dans la solitude, Pensée des morts/Brendel

TragicSymph a écrit:

discobole a écrit:

TragicSymph a écrit:

atomlegend a écrit:

C'est comment par rapport à la version Krajan/Gundula Janowitz. ?
En gros la question con:
Dans une heure tu pars sur une ile déserte, et tu n'as le que le choix d'emporter avec toi une seule de ces 2 versions. Tu fais quoi ?

Tu as écouté Popp / Tennstedt ?
Je choisirais cette version plutôt que Janowitz / Karajan (que j'estime énormément ! )

Et Norman/Masur ? Et Schwarkzkopf/Szell ? Ça fait au moins cinq versions vraiment superbes et indispensables.

Alors pour l'île déserte on pioche et on utilise l'heure de réflexion pour rassembler des trucs un peu plus vitaux (un couteau suisse, la Résurrection, du chocolat, les passions de Bach, quelques pansements, les quatuors de Beethoven).

Norman / Masur, je n'avais pas trop aimé, par contre Schwartzkopf / Szell, oui, immense version !

J,abonde dans ton sens. Schwartzkopf / Szell, est celle que je préfère avec celle de Hott / Jarvi.


Pièces de clavecin de quelques élèves de J.S. Bach: Agricola: Suite en Fa majeur - Goldberg: Prélude et Fugue en Fa mineur - Krebs: Partita en Si majeur - J.E. Bach: Fantaisie en Fa majeur - Atnikol: Sonate en Do majeur - Müthel: Sonate en Fa majeur. Le claveciniste Gregor Hollman a un jeu bien sensible en plus de sa précision technique. Le clavecin, de facture allemande sonne avec délicatesse,
mais avec un panache évitant une maigreur agressive.

Trois biscuits David pour ce disque

=> Charpentier, Te Deum, Marriner.
Moins atroce qu'on aurait pu le croire, il fait des essais d'inégalité (ratés) et des variations sympas d'instrumentation. Rigolo aussi d'entendre Kurt Moll cracher ses poumons.

=> Wagner, Walküre, I, Paternostro.
Christian Franz impressionnant bien sûr. Etonnant qu'il n'ait pas remporté plus de succès. Il était à Bayreuth en Siegfried la même année que Herlitzius en Brünnhilde, sacré Ring cette année-là !

=> Divers Wagner par Christian Franz.

=> Divers Wagner (et Verdi...) par Max Lorenz (dont le duo de Tristan chez Heger).

=> Wagner, Tristan, acte II, Pappano. En turc, on dit : Kösebo.

=> Grétry, Andromaque, Niquet Bruxelles (avec Wanroij). Même remarque.

J.S. Bach: Variations Goldberg à l'orgue, par l'excellent Martin Schmeding au fameux Gottfried Silbemann de la Cathédrale de Dresde, construit en 1755 et bien préservé par la suite. En plus de la prise de son excellente, le SACD confère à cet enregistrement une pureté encore plus grande.

Je met 4 biscuits David et demi!

Tchaïkovsky / Symphonie n°5 (Ashkenazy)

Correct sans jamais être exceptionnel !

Bien, c'est le grand mais ''froid'' Ashkenazy...

ysov a écrit:

Bien, c'est le grand mais ''froid'' Ashkenazy...

C'est pourtant un pianiste et un chef que j'estime beaucoup, notamment son coffret symphonique Rachmaninov et Scriabine, j'adore !

En ce moment,

Glière : Ouverture "Amitié des Peuples"

C'est jouissif !

Haendel : Messiah - CD1 (Pinnock / Auger / von Otter / Chance / Crook / Tomlinson)

Découverte. Absoluement magnifique.
En particulier le "He was despised"

Avec Pinnock, ça trompe rarement! J'imagine par contre Richter diriger cela????? Pas sûr que ce serait aussi aérien.

Et maintenant un peu de Glazounov :

The Forest-Orchestral Fantasy Op. 19


ça déménage !

De retour avec Glière :

Khrizis-Suite du ballet.

WOUAHHHOOOO !