Playlist (52)

Czerny : Première Symphonie. Il faudra que je réécoute de manière plus impartiale car pour l'instant, je me dis que ce n'est pas facile de passer juste après Beethoven et Mendelssohn

Horatio a écrit:

Brahms : 4e symphonie, Karajan-ultime intégrale

Epais et dégoulinant : c'est mon péché mignon . C'est tout de même l'aboutissement d'une vision, un point de non-retour.

Epais et dégoulinant ? Je trouve pour ma part cette dernière lecture de Karajan tout à fait atypique, à la fois par rapport aux autres symphonies de cette dernière intégrale effectivement très opulente, et par rapport aux autres lectures que Karajan a donné de cette Quatrième (en particulier celle de 1978, que je trouve pour le coup beaucoup plus épaisse). Je la juge pour ma part fort sèche, presque émaciée (bon ça reste Berlin hein ) par moments ... Et j'aime beaucoup moi aussi.

Cololi a écrit:

Xavier a écrit:

Ben. a écrit:

Tristan und Isolde, Wagner - Bernstein, Bayreuth ( )

J'ai réécouté cette version dans l'après-midi, et ça reste une des plus belles page de musique gravée sur disque à mon sens.

A Bayreuth?? C'est un pirate? Avec qui??

EDIT: ah, si c'est sur disque, c'est que tu t'es trompé, ce n'est pas avec l'orchestre de Bayreuth.

Bernstein n'a jamais dirigé à Bayreuth. Franchement quel débutant wagnérien tu fais

Enfonce le couteau dans la plaie ! C'était un tout petit petit lapsus !

Liszt, Années de pèlerinage. 2ème année: Italie - W. Kempff ( / )

Minéral et essentiel W. Kempff ici.

Je parlais à Xavier bien entendu

Cololi a écrit:

Je parlais à Xavier bien entendu

Ah ok !

Il a failli pourtant. J'aurais aimé qu'il le fasse, ça aurait pu être passionnant !

Ben. a écrit:

Cololi a écrit:

Je parlais à Xavier bien entendu

Ah ok !

Il a failli pourtant. J'aurais aimé qu'il le fasse, ça aurait pu être passionnant !

Wolfgang l'avait invité ?

Cololi a écrit:

Ben. a écrit:

Cololi a écrit:

Je parlais à Xavier bien entendu

Ah ok !

Il a failli pourtant. J'aurais aimé qu'il le fasse, ça aurait pu être passionnant !

Wolfgang l'avait invité ?

A la fin des années 60, il me semble, Bernstein à Bayreuth avait été évoqué entre les deux hommes, et un désaccord artistique avait enterré l'affaire.

Dargomyzhsky : Rusalka / Svetlanov (1958)

Scherzian a écrit:

Pour la Bénédiction de Dieu dans la solitude, Ernst Levy est miraculeux. Pour la Sonate en si mineur, il est inapproché.

Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire…

Mozart: Concerto pour piano No.22 (A. Fischer - Sawallisch - Philharmonia Orchestra)
On n'est pas surpris d'être conquis.

Rodeo, d'Aaron Copland, David Zinman

Mariefran a écrit:

Scherzian a écrit:

Pour la Bénédiction de Dieu dans la solitude, Ernst Levy est miraculeux. Pour la Sonate en si mineur, il est inapproché.

Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire…

Pour la 111, c'est juste l'inverse : il est excellent, mais il ne L'approche pas. C'est dans la 57 qu'ils sont tous deux au coude à coude.

Scherzian a écrit:

Mariefran a écrit:

Scherzian a écrit:

Pour la Bénédiction de Dieu dans la solitude, Ernst Levy est miraculeux. Pour la Sonate en si mineur, il est inapproché.

Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire…

Pour la 111, c'est juste l'inverse : il est excellent, mais il ne L'approche pas. C'est dans la 57 qu'ils sont tous deux au coude à coude.

Ce "L" c'est Richter?

Beethoven, Sonate n°21, op 53, "Waldstein" - Kempff, DG, 1965

Ben. a écrit:

Ce "L" c'est Richter?

Non, c'est Sofronitsky :

/watch?v=ctCGc6EW0cY (I)
/watch?v=AzyOwhhdmtU (II, 1/2)
/watch?v=jF8y3lspb4Y (II, 2/2)

Scherzian a écrit:

Ben. a écrit:

Ce "L" c'est Richter?

Non, c'est Sofronitsky :

/watch?v=ctCGc6EW0cY (I)
/watch?v=AzyOwhhdmtU (II, 1/2)
/watch?v=jF8y3lspb4Y (II, 2/2)

Aaah. J'aime beaucoup moins moi.

Adagio, Variations et Rondo "Schone Minka", Hummel - Trio Wiek ( )

Relativement inintéressant.

Trio n°5 en Do Majeur, Boccherini - Kurosaki, Obregon, Tur Bonet ( / )

Wagner, Wesedonck Lieder - Flagstad, Furtwängler ( / )

Scherzian a écrit:

Ben. a écrit:

Ce "L" c'est Richter?

Non, c'est Sofronitsky :

/watch?v=ctCGc6EW0cY (I)
/watch?v=AzyOwhhdmtU (II, 1/2)
/watch?v=jF8y3lspb4Y (II, 2/2)

C'est BEAU !

Strauss: Double concertino pour clarinette, basson et orchestre à cordes

Scriabine: Symphonie n°3/Kondrachine

La version préférée de Scherzian de l'opus 133 de Beethoven. Deux fois.

Beethoven - Quatuor n°14 (Vegh)

Anaxagore a écrit:

Horatio a écrit:

Brahms : 4e symphonie, Karajan-ultime intégrale

Epais et dégoulinant : c'est mon péché mignon . C'est tout de même l'aboutissement d'une vision, un point de non-retour.

Epais et dégoulinant ? Je trouve pour ma part cette dernière lecture de Karajan tout à fait atypique, à la fois par rapport aux autres symphonies de cette dernière intégrale effectivement très opulente, et par rapport aux autres lectures que Karajan a donné de cette Quatrième (en particulier celle de 1978, que je trouve pour le coup beaucoup plus épaisse). Je la juge pour ma part fort sèche, presque émaciée (bon ça reste Berlin hein ) par moments ... Et j'aime beaucoup moi aussi.

Ah mais j'aime aussi, j'adore même ! Que ce soit la Quatrième des débuts avec le Philharmonia, celle de 78 (célébrissime) ou cette dernière version, à chaque fois Karajan fait mouche et me transporte, malgré l'évolution stylistique évidente.
Alors "épais", forcément : pas dans le mauvais sens du terme, mais Berlin est tellement foisonnant, grandiose et viscéral dans ce son qui finit par se porter un culte à lui-même, cette masse animale et frémissante qui se déploie dans Brahms. C'est vrai que c'en est presque sec par moment, mais toujours énorme : c'est de la sculpture d'orchestre. Ensuite, pourquoi "dégoulinant" ? Il y a d'abord une petite pointe d'ironie de ma part, pour faire réagir certains et ouvrir la discussion ( ), mais ça n'est pas tout - ça concerne surtout l'esthétique. Il n'y a qu'à entendre le début de la symphonie : ces strates qui s'accumulent, se superposent - ou encore ce Final, si puissant que toute idée d'achèvement ne prend son sens que dans une ultime affirmation implacable de cette machine orchestrale. Plus rien ne décolle, tout est figé dans un marbre qui se meut de lui-même, les variations ne sont plus que des contraintes internes.
Donc, dégoulinant au sens de jusqu'au-boutiste, qui frôle le domaine de l'exagération - et c'est ça qui est passionnant.

D'ailleurs, j'ai aussi réécouté en parallèle la version de 78 qui, cette fois, se fait plus triomphale et dominante. On rentre dans les schémas habituels, l'exaltation est à son comble. Le premier mouvement est vraiment imposant, mais ce n'est pas encore la bête qui s'éveille de l'ultime version - tout comme le Final, qui agit cette fois en gigantesque aimant, martelant le drame qui sera presque sous-entendu plus tard. Ces deux versions me semblent complémentaires en fait, celle de 78 - qui ressemble déjà à un aboutissement - n'étant que le prélude de cette dernière version - atypique, tout à fait, et point de non-retour - où la matière interprétative se concentre et se ramasse sur la seule célébration orchestrale, de la primauté du moyen face à la finalité dramatique de la symphonie.

Tiens, j'ai envie de faire une petite écoute attentive des trois versions Karajan un de ces jours .

__________________
Brahms : 3e symphonie, Karajan-Vienne

Superbe, mais on s'en doutait ...

Horatio a écrit:

Anaxagore a écrit:

Horatio a écrit:

Brahms : 4e symphonie, Karajan-ultime intégrale

Epais et dégoulinant : c'est mon péché mignon . C'est tout de même l'aboutissement d'une vision, un point de non-retour.

Epais et dégoulinant ? Je trouve pour ma part cette dernière lecture de Karajan tout à fait atypique, à la fois par rapport aux autres symphonies de cette dernière intégrale effectivement très opulente, et par rapport aux autres lectures que Karajan a donné de cette Quatrième (en particulier celle de 1978, que je trouve pour le coup beaucoup plus épaisse). Je la juge pour ma part fort sèche, presque émaciée (bon ça reste Berlin hein ) par moments ... Et j'aime beaucoup moi aussi.

Ah mais j'aime aussi, j'adore même ! Que ce soit la Quatrième des débuts avec le Philharmonia, celle de 78 (célébrissime) ou cette dernière version, à chaque fois Karajan fait mouche et me transporte, malgré l'évolution stylistique évidente.
Alors "épais", forcément : pas dans le mauvais sens du terme, mais Berlin est tellement foisonnant, grandiose et viscéral dans ce son qui finit par se porter un culte à lui-même, cette masse animale et frémissante qui se déploie dans Brahms. C'est vrai que c'en est presque sec par moment, mais toujours énorme : c'est de la sculpture d'orchestre. Ensuite, pourquoi "dégoulinant" ? Il y a d'abord une petite pointe d'ironie de ma part, pour faire réagir certains et ouvrir la discussion ( ), mais ça n'est pas tout - ça concerne surtout l'esthétique. Il n'y a qu'à entendre le début de la symphonie : ces strates qui s'accumulent, se superposent - ou encore ce Final, si puissant que toute idée d'achèvement ne prend son sens que dans une ultime affirmation implacable de cette machine orchestrale. Plus rien ne décolle, tout est figé dans un marbre qui se meut de lui-même, les variations ne sont plus que des contraintes internes.
Donc, dégoulinant au sens de jusqu'au-boutiste, qui frôle le domaine de l'exagération - et c'est ça qui est passionnant.

D'ailleurs, j'ai aussi réécouté en parallèle la version de 78 qui, cette fois, se fait plus triomphale et dominante. On rentre dans les schémas habituels, l'exaltation est à son comble. Le premier mouvement est vraiment imposant, mais ce n'est pas encore la bête qui s'éveille de l'ultime version - tout comme le Final, qui agit cette fois en gigantesque aimant, martelant le drame qui sera presque sous-entendu plus tard. Ces deux versions me semblent complémentaires en fait, celle de 78 - qui ressemble déjà à un aboutissement - n'étant que le prélude de cette dernière version - atypique, tout à fait, et point de non-retour - où la matière interprétative se concentre et se ramasse sur la seule célébration orchestrale, de la primauté du moyen face à la finalité dramatique de la symphonie.

Tiens, j'ai envie de faire une petite écoute attentive des trois versions Karajan un de ces jours .

[/size]

N'oublie pas la version berlinoise de 64 qui vaut aussi le détour... même si elle est hélas trop réverbérée ...

Merci, j'irai y jeter un œil !

Schulhoff, H.M.S. Royal Oak. ça m'a beaucoup fait penser à Kurt Weill
Brahms, Quatuors avec piano. Demus et les Barylli

Her Majesty Ship ?

Oui, c'est ça, c'est un jazzoratorium. Sud t'en dira davantage.

En attendant je viens de me retaper la nuit transfigurée...
Je cours enchaîner avec du Hindemith !

Die Zauberflöte, Acte II, DVD Covent Garden, Colin Davis/Mc Vicar, Hartmann, Röschmann, Keenlyside, Selig, Damrau, Thompson, Tynan, etc...

Hindemith, quatuor n°5


PS : sur ce forum, Hindemith me semble tenu dans un injuste mépris...

oBlazeo a écrit:

Her Majesty Ship ?

oui, il s'agit d'un des fleurons de la marine britannique, coulé en 1939 par les allemands.
Mais ici, c'est une pièce satirique remontant à un évènement survenu en 1928. Cette année-là une querelle s'éleva entre des officiers au sujet d'un groupe de musiciens qui jouaient du jazz au mess, ce qui provoqua une interdiction de l'amirauté, et par suite une véritable mutinerie qui aboutit au passage en cour martiale d'une partie de l'équipage, laquelle juridiction, sous la pression de l'opinion publique, donna finalement tort à l'amiral.

Sur cette trame Otto Romberg et Schulhoff écrivirent en 1931 (dans un style très proche de Happy End de Brecht et Weill) une pièce destinée d'abord à la radio qui ne fut diffusée qu'une fois, les radios allemandes craignant de choquer leur public par cette musique trop avant-gardiste (Schulhoff fut dès les années 20 aussi un pianiste de jazz réputé).

Merci Sud pour "l'info".

Dvorak : diverses Symphonies, Neumann-première intégrale

Plus je l'écoute, plus je suis charmé ; pour vous dire à quel point Neumann est souverain - il réussit (presque) à rendre la 1e symphonie charmante et "écoutable" !

sud a écrit:

une pièce destinée d'abord à la radio qui ne fut diffusée qu'une fois

Sais-tu (ou crois-tu) s'il subsiste un enregistrement ?

_______________________________________________________________________________________

Ginastera, Popol Vuh

(pas inintéressante du tout, avec ses textures chaotiques notamment ; bien que deux-trois trucs (un peu trop XIXème) me chagrinent un peu)

Liszt

La Lugubre Gondola pour violoncelle et piano
Nuages Gris pour piano
Elégie n°1 pour violoncelle et piano
Jeux d'Eau à la Villa d'Este pour piano

Cello a écrit:

Liszt

La Lugubre Gondola pour violoncelle et piano
Nuages Gris pour piano
Elégie n°1 pour violoncelle et piano
Jeux d'Eau à la Villa d'Este pour piano

Quel(s) interprète(s)?

hahafantomus a écrit:

sud a écrit:

une pièce destinée d'abord à la radio qui ne fut diffusée qu'une fois

Sais-tu (ou crois-tu) s'il subsiste un enregistrement ?

je ne sais pas, je pense que c'est peu probable. Claude Torres mentionne un autre enregistrement mono chez Supraphon en 1970

On a bien les enregistrements des émissions de radio de W. Benjamin alors… (et des enregistrements de lui (schulhoff) jouant du jazz au piano).

il y a des enregistrements de Schulhoff dans les Etudes de Jazz et la Partita 1922 (Ragtime to Arthur Bliss), mais là tout est écrit, dans les improvisations de jazz, ne reste que la partition d'un des deux pianos. Il existe des enregistrements de Schulhoff du quintette pour piano et vent de Mozart, je n'ai jamais rien croisé d'autre que ces trois-là.
Le problème c'est que les bandes radio des musiciens juifs étaient souvent détruites par les autorités et si elles avaient résisté à la guerre côté tchèque elles n'ont pas dû être mieux traitées par les russes.

Comme écrit plus haut les bandes des émissions radio de benjamin (juif et communiste, et antifasciste, également) ont survécu alors…

oBlazeo a écrit:

Hindemith, quatuor n°5


PS : sur ce forum, Hindemith me semble tenu dans un injuste mépris...

Tout comme Hartmann, et c'est bien dommage pour les deux.


------------

Beethoven, Sonates op.10, Guilels

D'India, Primo Libro de Madrigali, La Venexiana

Beethoven : Grande Fugue pour quatuor à cordes en si bémol majeur, opus 133.

Première écoute de l'extrait du groupe E de Discobole.

E1 et E2 dans le même groupe. Ach, Diskopol ist eine Große Vilou !

Scherzian a écrit:

Beethoven : Grande Fugue pour quatuor à cordes en si bémol majeur, opus 133.

Première écoute de l'extrait du groupe E de Discobole.

E1 et E2 dans le même groupe. Ach, Diskopol ist eine Große Vilou !

Néanmoins je rappelle que les groupes sont obtenus par tirage au sort, sans retouche d'aucune sorte...
Dans son genre ce groupe est clairement très relevé.

Rimsky-Korsakov: Schéhérazade/Dorati

Je suis branché sur les Concertos de Mozart en ce moment:
Mozart: Concerto pour piano No.27 (Gieseking - Desarzens)

Symphonie n°2, Sibelius - Toscanini

Je ne suis pas sûr d'aimer, c'est dirigé comme de la musique de film

Percy Bysshe a écrit:

Je suis branché sur les Concertos de Mozart en ce moment:
Mozart: Concerto pour piano No.27 (Gieseking - Desarzens)

Ah, moi aussi mais plutôt ceux pour vents .

Landi : La Morte d'Orfeo (Françoise Lasserre, Ensemble Akadêmia, 2006 : Cyril Auvity, Guillemette Laurens, Damien Guillon, Jan Van Elsacker, Dominique Visse)

Houlalala que c'est beau!

Durosoir - Trio


Buxtehude - Passacaille en Ré (2 clavecins) - Skip Sempé


Cras - Trio à cordes

alexandre. a écrit:

D'India, Primo Libro de Madrigali, La Venexiana

Ca doit être chouette, ça.

Ophanin a écrit:

alexandre. a écrit:

D'India, Primo Libro de Madrigali, La Venexiana

Ca doit être chouette, ça.

Oui, plutôt.
J'ai même été assez étonné d'avoir un travail de cette qualité pour un Primo Libro.
Et c'est vraiment dommage de n'avoir que les 1er et 3ème livres de facilement disponibles, il y en a tout de même 8. Pareil pour Marenzio, sur les 9 il doit y en avoir que deux ou trois d'enregistrés. Mais comme tout le monde ou presque se fout du madrigal, que le Consort of Musicke n'existe plus et que la Venexiana y touche de moins en moins, on risque de devoir attendre encore longtemps avoir de les découvrir.