Playlist (59)

Bruckner ~ Symphonie n°8 (Schuricht/Vienne)

Ouh là... ! C'est bien ça !

Erwin Schrott : Récital (Don Giovanni, Don Carlos, Le Nozze di Figaro, La Damnation de Faust, Macbeth, Faust, Les Vêpres Siciliennes, Robert le Diable...)

Tippett : A Child of our Time (Sir Colin Davis, 2007 : Indra Thomas, Steve Davislim, Mihoko Fujimura, Mathew Rose)
Vraiment génial cette partition!

Je ne poste jamais sur ce fil, sinon je suis mort.

Mais là, quand même, une expérience très forte ce soir : La deuxième Sonate de Prokofiev par Pletnev. Je décolle, j'applaudis, je me pâme. Et puis je pioche dans ma discothèque la même Sonate par Richter à Prague en 65 (Praga). C'est atroce pour Pletnev : il est enterré vivant.

Et je ne sais pas dire pourquoi Richter écrase tout, mais à un point que je n'imaginais pas avant de ressortir cette gravure.

Gershwin, Porgy and Bess. Leontyne Price, William Warfield. RCA Victor Orchestra and chorus, Skitch Henderson. Je préfère la version d'Ella and Louis

Korngold:La Ville Morte (Leinsdorf)

C'est tout simplement à se rouler par terre de bonheur.

Comment faire plus chatoyant? plus féerique? plus enchanteur?

Un rêve éveillé, ce truc.

Mariefran a écrit:

Gershwin, Porgy and Bess. Leontyne Price, William Warfield. RCA Victor Orchestra and chorus, Skitch Henderson. Je préfère la version d'Ella and Louis

C'est sûr que l'une est plus jazzi que l'autre... mais les deux sont quand même chouettes je trouve

Mozart : Grande Messe en ut mineur (Herreweghe)
Piroye / Couperin / Lully : oeuvres pour orgues et transcriptions diverses "Apothéose de Lulli" (Bardon sur Saint Maximin)

C'est

Zeno a écrit:

Et je ne sais pas dire pourquoi Richter écrase tout, mais à un point que je n'imaginais pas avant de ressortir cette gravure.

C'est ce que je me suis dit après l'écoute de ses Beethoven, Schubert et Lisz du coffret Brillant. Ce qui est une bonne nouvelle puisque je commence seulement à explorer sa discographie.

Polyeucte a écrit:

Mariefran a écrit:

Gershwin, Porgy and Bess. Leontyne Price, William Warfield. RCA Victor Orchestra and chorus, Skitch Henderson. Je préfère la version d'Ella and Louis

C'est sûr que l'une est plus jazzi que l'autre... mais les deux sont quand même chouettes je trouve

J'adule Ella Fitzgerald

Horatio a écrit:

Soirée Sanderling. Je butine de gauche et de droite sur YT, essentiellement dans Mahler et Sibelius .

Tu n'es donc pas définitivement perdu.

Pour ma part, je vais me laver les oreilles au silence, pour me remettre de mes émotions de concert...

Stravinsky ~ Scherzo fantastique, Le Roi des étoiles (Boulez/Cleveland)

Barber, Deux scènes d'Anthony and Cleopatra / Knoxville : Summer of 1915. Leontyne Price, New Philarmonia Orchestra, Thomas Shippers
Puissant, bouleversant, Knoxville

Et les deux scènes de Cléopâtre aussi sont superbes je trouve...

Mariefran a écrit:

Barber, Deux scènes d'Anthony and Cleopatra / Knoxville : Summer of 1915. Leontyne Price, New Philarmonia Orchestra, Thomas Shippers
Puissant, bouleversant, Knoxville

C'est une des plus belles choses écrites au XXème siècle. Et quel génie mélodique là-dedans !

Ludwig van Beethoven : Concerto pour piano et orchestre n°4 en sol majeur, opus 58 -- Esteban Sánchez, Antoni Ros-Marbà, Orchestre de la ville de Barcelone (1970).

(= sublime, ineffable, sánchezien et sofronitskien)

Ce forum est un lieu de stupre et de luxure. Cette fois, c'est pas ma faute, m'sieur.

Bartok: Le Prince de bois/Dorati



Le Mandarin merveilleux/Boulez I



Scelsi: Anahit/Wyttenbach



Messiaen: Les Offrandes oubliées/Chung

Zeno a écrit:

Je ne poste jamais sur ce fil, sinon je suis mort.

Mais là, quand même, une expérience très forte ce soir : La deuxième Sonate de Prokofiev par Pletnev. Je décolle, j'applaudis, je me pâme. Et puis je pioche dans ma discothèque la même Sonate par Richter à Prague en 65 (Praga). C'est atroce pour Pletnev : il est enterré vivant.

Et je ne sais pas dire pourquoi Richter écrase tout, mais à un point que je n'imaginais pas avant de ressortir cette gravure.

Certes. Mais sur la 7ème Richter est enterré par Pletnev.
Les sonates de Prokofiev de Pletnev sont assez particulières (c'est le moins que l'on puisse dire), mais c'est terriblement efficace dans leur genre.

Alexandre Scriabine : Cinq Préludes, opus 74 -- Emil Gilels.

Pour la 7ème, on discute en effet.

Et la 8ème ?

Schulhoff: Menschheit opus 28/Stene-Tang



Landschaften opus 26/Stene-Tang

Pour la 8ème, le live de Virsaladze me semble assez au-dessus du reste. Comment dominer cette partition à ce point sans jamais perdre le contrôle (contrairement à Guilels et Richter qui inévitablement dérapent en live, mais sont implacables en studio) ?
Pletnev est probablement un peu derrière pour la 8ème.
Mais pour la 7ème, à part Sokolov, qui fait vraiment mieux ?

Je trouve assez dommage que le disque Prokofiev de Pletnev n'ait pas encore été réédité, c'est un très beau disque, en marge d'une certaine lignée soviétique, mais néanmoins bien plus convaincant que n'importe-quelle interprétation s'éloignant de ladite tradition.

Et pour la 7ème par Pletnev, je rappelle qu'il y a un live assez hallucinant disponible sur youtube : /watch?v=W_so_c2W424

Alexandre Scriabine : Impromptus en si bémol mineur et en fa dièse mineur, opus 12 n°2 et opus 14 n°2 -- Vladimir Sofronitsky.


--

alexandre. a écrit:

Mais pour la 7ème, à part Sokolov, qui fait vraiment mieux ?

Sofronitsky.

Virsaladze, Richter et Sokolov suffisent à mon bonheur.
Richter m'a complètement anéanti avec la 2ème.

Et la 8ème est ma préférée.

Kodaly: Hary Janos/Layer



L'opéra intégral est méconnu, mais c'est vraiment à écouter!

Svendsen : Première symphonie. C'est une oeuvre sans prétention mais très bien menée. Le scherzo est un petit bijou

LULLY : Thésée Acte III, Haim

Debussy : Musique pour le Prix de Rome, Niquet

beethoven : op18 no5, quatuor amadeus

Quatuors à corde n°1 et 2; Britten - Belcea

Lieder; Einst Gibt Ein Tag, Und Wie Mag Die Liebe, Stimmen Des Tages (...); Schreker - Holzmair, Ryan

Symphonie n°1; Martinu - Bamberg, Järvi

Mozart - Symphonies n°39, n°40 & n°41 - NYP / Mozart
Plus je les écoute et plus la logique formelle de ces œuvres me happe.

Logique ou perfection ?

Les deux. C'est parfait formellement en partie parce-que c'est logiquement efficace.

alexandre. a écrit:

Mozart - Symphonies n°39, n°40 & n°41 - NYP / Mozart
Plus je les écoute et plus la logique formelle de ces œuvres me happe.

T'en as de la chance !

Symphonie n°4; Martinu - Järvi, Bamberg

Six lieder, op. 50 (arr. pour orchestre Segerstam / Parmet); Sibelius - Hynninen, Segerstam, Tampere

C'est Bernstein en fait.

Et puisqu'elles sont très bien ces symphonies :

Mozart - Symphonies n°39, n°40 & n°41 - Columbia SO / Walter

alexandre. a écrit:

C'est Bernstein en fait.

Tu aimes Bernstein ici?

alexandre. a écrit:

Et puisqu'elles sont très bien ces symphonies :

Mozart - Symphonies n°39, n°40 & n°41 - Columbia SO / Walter

Ah oui, je confirme : elles sont très bien ces symphonies

Chez moi, c'était Svendsen : deuxième symphonie. En parlant de logique formelle, Johan Svendsen n'était pas mal non plus. C'est une oeuvre un peu batie comme la première, mais le discours me semble ici beaucoup plus fluide. Le mouvement lent est admirable (et le scherzo toujours aussi rigolo)

kegue a écrit:

alexandre. a écrit:

Et puisqu'elles sont très bien ces symphonies :

Mozart - Symphonies n°39, n°40 & n°41 - Columbia SO / Walter

Ah oui, je confirme : elles sont très bien ces symphonies

Chez moi, c'était Svendsen : deuxième symphonie. En parlant de logique formelle, Johan Svendsen n'était pas mal non plus. C'est une oeuvre un peu batie comme la première, mais le discours me semble ici beaucoup plus fluide. Le mouvement lent est admirable (et le scherzo toujours aussi rigolo)

Je te vois souvent citer cette symphonie, mais je n'en ai qu'un souvenir lointain, avec Järvi, si je ne me trompe pas. C'est assez classique dans la forme, mais il y a un réel talent de coloriste et surtout d'orchestrateur. Le premier mouvement m'avait assez surpris, avec je crois une évocation thématique au cor ou au hautbois, un peu sur le mode wagnérien, pour ensuite laisser placer à un discours musical et mélodique beaucoup plus convenu. Dans mon souvenir, le mouvement lent est une merveille d'orchestration, avec un usage des bois tout à fait remarquable.

Il faudrait que je réécoute ce disque.

Stravinsky ~ Le Chant du Rossignol (Boulez-Cleveland)

Bon, je crois que ça rentre sur le champs dans mon panthéon des poèmes symphoniques !

Ben. a écrit:

alexandre. a écrit:

C'est Bernstein en fait.

Tu aimes Bernstein ici?

Oui. L'orchestre est un peu massif, mais je reste toujours étonné de ce qu'il arrive à en faire (comme dans ses Haydn d'ailleurs), les cordes ne couvrent pas tout (la petite harmonie joue vraiment très fort cependant, mais c'est ce qu'il faut faire). C'est plutôt bien articulé, il y a de la tension. Et je trouve qu'il tourne moins à vide dans les menuets que chez Haydn. Son enthousiasme fonctionne également très bien ici.

@ Ben : Les versions des symphonies de Svendsen que j'ai sont dirigées par Mariss Janson. Mais par Jarvi, ça doit être très bien aussi
Sinon, tu peux aller réécouter ça : c'est effectivement très bien orchestré. Le langage est certes très classique mais la tonalité évolue à chaque fois de manière assez originale.

Holbrooke : Ulalume

alexandre. a écrit:

Ben. a écrit:

alexandre. a écrit:

C'est Bernstein en fait.

Tu aimes Bernstein ici?

Oui. L'orchestre est un peu massif, mais je reste toujours étonné de ce qu'il arrive à en faire (comme dans ses Haydn d'ailleurs), les cordes ne couvrent pas tout (la petite harmonie joue vraiment très fort cependant, mais c'est ce qu'il faut faire). C'est plutôt bien articulé, il y a de la tension. Et je trouve qu'il tourne moins à vide dans les menuets que chez Haydn. Son enthousiasme fonctionne également très bien ici.

J'ai pour ma part vraiment du mal à avec sa 41. Son menuet me gêne énormément. A la limite, je préfère son enregistrement avec Vienne pour cette raison. Je le trouve (avec le NYP, donc) vraiment trop pesant. C'est peut-être un défaut d'oreille chez moi, et l'habitude d'un tempo pris beaucoup plus rapidement (de mémoire, Mackerras/SCO tourne aux alentours de 5:00/5:05). Mais même avec ce parti pris, je préfère Mackerras avec le LPO, qui me semble plus équilibré.
Par contre, le premier mouvement Bernstein/NYP est assez admirable, notamment dans l'alternance des pupitres.
De toute façon, je suis de mauvaise foi, j'ai du mal avec tout ce que Bernstein a enregistré qui ait été composé avant 1830.

Hidraot

Rameau : Hippolyte et Aricie (Prologue)

"Plaisirs, doux vainqueurs, à qui tout rend les armes, enchaînez-ez-ez-ez les coeuuuuurs !"

Schubert, Wanderer Fantasie / Impromptus D.935. Virsaladze

Hidraot a écrit:

Holbrooke : Ulalume

Pareil

Idem. bof…

Stravinsky ~ L'Histoire du soldat, Le Roi des étoiles (Boulez, Cleveland)

Ce disque est vraiment génial.


Je suis de plus en plus souvent en admiration devant le travail de chef d'orchestre de Boubou. C'est grave ?