Playlist (83)

Haaaaa!!!! Münch!!!!!        

Chtchedrine, Offrande romantique (2010) pour piano, violoncelle et orchestre.  Argerich/Maisky/N.Järvi/Verbier

Francis Poulenc - Ave Verum Corpus
André Caplet - Messe à trois voix

Maîtrise de Radio France_Sofi Jeannin
11 Mars 2014 en l'Église Saint-Eustache

   

Chtchedrine, Concerto pour piano nº3 (1973).  Chtchedrine/Svetlanov

lucien a écrit:

Chtchedrine, Offrande romantique (2010) pour piano, violoncelle et orchestre.  Argerich/Maisky/N.Järvi/Verbier

Woh woh woh ! Où es-tu allé pêcher ça ?  

draffin a écrit:

Diablotin a écrit:

Dvorak. Symphonies n°1+4. OP Berlin, Kubelik. DGG, 1973

J'adore sa 4ème ! Je ne comprends pas pourquoi ses premières symphonies ont aussi mauvaise presse. Il y a une fraicheur et un lyrisme là-dedans qui font plaisir à entendre !

  
Oui, d'accord avec toi, elle est tout à fait superbe cette Quatrième ! Après, c'est vrai que les deux premières sont vraiment mauvaises (pour moi), je n'ai même pas réussi à écouter la première en entier...
Par contre, je trouve que Dvorak commence à trouver une voie dès la Troisième, le premier mouvement est magnifique !
Pour moi, on peut considérer à leur juste valeur les symphonies 3 et 4...et surtout, jouer plus la 4 en concert !

ovni231 a écrit:

lucien a écrit:

Chtchedrine, Offrande romantique (2010) pour piano, violoncelle et orchestre.  Argerich/Maisky/N.Järvi/Verbier

Woh woh woh ! Où es-tu allé pêcher ça ?  

En Russie????   

Chausson : quatuor à cordes   
D'Indy : quatuor à cordes n°1      
Quatuor Chilingirian

Tontonjimi a écrit:

ovni231 a écrit:

Woh woh woh ! Où es-tu allé pêcher ça ?  

En Russie????   

en Suisse ! 

Chtchedrine, Sonate pour violon et piano “Menuhin-Sonata” (1999).  Sitkovetski/Chtchedrine

Adams : On the Transmigration of Souls

Lorin Maazel / Philharmonique de New-York / 2004
 
Très beau, comme toujours...
Cependant, j'y retrouve une vrai gémellité avec Einstein on the Beach.
(Ce qui ne me chagrine nullement !)

Camille Saint-Saëns (1835-1921) :

Symphonie n°2 en la mineur Op. 55

= Yan Pascal Tortelier, Orchestre d'Ulster

(Chandos, octobre 1989)

Quintettes de Gernsheim :



    

Ah oui, très chouette, la musique de chambre de Gernsheim !  Comme Herzogenberg, un angle mort regrettable dans la programmation de concert. Pour les parisiens, l'Auditorium du Louvre lui consacre une petite rétrospective éparse. À laquelle je n'aurai pas le temps de me rendre, mais vous avez tout mon soutien si vous souhaitez le faire.

Par ici :

=> Brahms - Deutsches Requiem - LPO, Tennstedt, Popp, Allen

=> Schwartz - Thank Goodness - Chenoweth
=> Ulvaeus - Vinnaren tar allt - Backman

=> Mendelssohn - Quatuor 2 - NZSQ
=> Mendelssohn - Quatuor 5 - NZSQ
=> Mendelssohn - Quatuor 6 - Ébène SQ
=> Mendelssohn - Quatuor 4 - NZSQ
=> Mendelssohn - Quatuor 4 - Aurora SQ
=> Mendelssohn - Quatuor 0 - Aurora SQ

=> Dames/Piazzola - Album Serenata Porteña (n°1) - Emma Milan

=> Album Corpo Iluminado (n°4) - Cristina Branco

Cololi a écrit:

lucien a écrit:

ah, pardon.  

pour [ce que j’ai écouté de] Rituel, j’entends du Varèse, et je déteste ça, je ne sais pas quoi dire de plus.  

pour Multiples, même commentaire que pour Dérives 2... sauf que j’aime moins. 

C'est intéressant ça.

Tu écoutes des centaines de contemporains et tu n'aimes pas Varèse ? As tu une idée de pourquoi ?

Pour me forcer à voter Roslavets, tiens !   

Les Tuyaux de la Nuit...




Au programme ce soir :   Mendelssohn - Schumann - Liszt - Nielsen - Peeters


1) Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Six Sonates Op. 65 n°1-6

= Yves Castagnet, orgue Kern de l'église Saint-Martin de Masevaux

(RCA, juillet 1994)

J'adore chacune de ces Sonates, fréquentes abonnées des concerts, où l'on retouve tantôt la sévérité de la tradition saxonne (notamment dans la n°6), tantôt la souplesse mélodique propre au génie mendelssohnien. L'Allegretto de la n°4 me fait toujours craquer.
Installé sur la large tribune où siégea un prestigieux Callinet de 1842 ravagé par un incendie, ce nouvel instrument de 1975 répond parfaitement aux exigences de brio, d'expressivité et de virtuosité de ces six oeuvres que Castagnet empoigne avec une prodigieuse vigueur.

Les Tuyaux de la Nuit...


Luis de Pablo, modulos V pour orgue

   Connais pas !

On aurait aimé quelques précisions sur l'oeuvre, l'enregistrement, l'interprétation...   

C'est un contemporain de Cabezon ?

Mélomaniac a écrit:

   Connais pas !

On aurait aimé quelques précisions sur l'oeuvre, l'enregistrement, l'interprétation...   

C'est un contemporain de Cabezon ?

Ca doit être un truc du genre de Volumina, à ta place je demanderais pas trop   

Cololi a écrit:

Ca doit être un truc du genre de Volumina, à ta place je demanderais pas trop   

  Comme si Zieux était capable d'écouter une pareille horreur !

Non non, je suis sûr qu'il doit s'agir d'un compositeur prébaroque méconnu, auteur de quelques glosas harmonisées d'après les anciens modes...  

pas vraiment ; il est né en 1930.  

En général, Luis de Pablo gère très bien ses volumes et articulations ; tout sauf du contemporain débraillé et moche.

Après, c'est résolument atonal, oui – et à l'orgue, ce genre de musique atteint facilement ses limites harmoniques.

Mélomaniac a écrit:

   Connais pas !

On aurait aimé quelques précisions sur l'oeuvre, l'enregistrement, l'interprétation...   

L'œuvre, je découvre – j'ai acheté le disque en fin d'après-midi.

L'enregistrement : prise de son Peter Willemoes ; 33 tours Erato, collection « l'encyclopédie de l'orgue ».

Interprète : Xavier Darasse, élève de Duruflé et de Messiaen et créateur de l'œuvre pour orgue de Xenakis, Gmeeoorh.

œuvres sur le disque : Modulos V de Luis de Pablo — modernisme orthodoxe, dans la lignée sérialiste — et Organum I de Xavier Darasse himself.

Orgue : Orgue de notre dame de Royan :

Spoiler:

orgue réalisé par le facteur poitevin Robert Boisseau.

Bref, tu sais tout ou presque.  

2) Robert Schumann (1810-1856) :

Sechs Fugen über den Namen Bach Op. 60

= Olivier Latry, orgue Cavaillé-Coll de la Cathédrale de Saint-Omer

(RCA, septembre 1991)

  Dommage que Schumann ait si peu écrit pour les tuyaux (majoritairement pour piano-pédalier), tant ce cahier de six fugues révèle son monde secret : un univers introverti et étrange, où la rigueur contrapuntique ploie sous de complexes jeux d'affects, où l'on sent poindre des humeurs troubles et une déréliction typiques du compositeur.
Cocorico, voici un des plus beaux instruments romantiques du Pas de Calais, qui préserve un peu de la clarté classique de l'ancien orgue construit au tout début du XVIII° Siècle par les frères Desfontaines, facteurs douaisiens.
Les boiseries du monumental buffet sont sorties des ciseaux des frères Piette, sculpteurs audomarois.

 Merci Zieux.

Je viens de me documenter. Apparemment, ce microsillon de 1970 (non réédité en CD ?) serait le seul disque où figure une oeuvre de ce monsieur de Pablo.

Modernisme, sérialisme, ça fait beaucoup de gros mots...   

Il est pas très joli cet orgue, sans coffrage, avec les entrailles à l'air...

Jamais entendu, espérons qu'il sonne bien...

melo a écrit:

serait le seul disque où figure une oeuvre de ce monsieur de Pablo.

Faux, il y en a au moins un deuxième — avec des œuvres pour orchestre —, toujours chez Erato.  

Mélomaniac a écrit:

 Merci Zieux.


Il est pas très joli cet orgue, sans coffrage, avec les entrailles à l'air...

Jamais entendu, espérons qu'il sonne bien...

A l'image de son écrin.
L'église de Royan sise sur les bases (pas du tout !) de celle détruite par les bombardements (un vieillot bibelot néoclassique, les allemands ont du goût...) est une très belle envolée dépouillée de son écorce.
Une dame nue qui ne cache pas ses béquilles.
J'aime la silhouette de son clocher sec, sans degrés vers le ciel, comme une ligne (par définition infinie) ébauchée et que l'œil complète et finalise.
 
Bon, allez, pour être tout à fait honnête, c'est surtout la skyline qui m'indique que je vais bientôt prendre le bac vers Le Verdon et retrouver les miens,
Une dernière verticale, porte d'un pays horizontal.

Koechlin: Nocturne chromatique/Richards

     

Tchaïkovsky: Roméo et Juliette/Dorati

    +

Koechlin: 6 pièces opus 61, Sonate pour 2 flûtes opus 75

    +

Mélomaniac a écrit:

Je viens de me documenter. Apparemment, ce microsillon de 1970 (non réédité en CD ?) serait le seul disque où figure une oeuvre de ce monsieur de Pablo.

Pas du tout, il y a plein de CDs monographiques (chez Atma, chez Stradivarius, chez EMG, chez Zebralution, chez Sarrià... il me semble aussi qu'il y avait un volume chez Montaigne). C'est quand même un compositeur assez important.

Koechlin: 3 poèmes opus 18, version piano/Roger Delage

     

Les chanteurs ne sont même pas indiqués. (édition Phonelcone, "A la redécouverte de C.Koechlin, 2 concerts mémorables")

Liszt : Concerto pour piano n°1 / Berman - Giulini
Chopin : Nocturnes / Rubinstein
Chopin : Scherzi / Pogorelich
Chopin : Préludes / Arrau
Chopin : Impromptus / Arrau
Chopin : Ballades / Entremont
Chopin : Valses / Entremont
Chopin : Sonate pour violoncelle et piano / Demarquette - Engerer
Chopin : Concerto pour piano n°1 / Rubinstein - Barbirolli
Chopin : Barcarolle / Rubinstein
Chopin : Andante Spianato et grande polonaise brillante / Rubinstein

         

Jaky a écrit:

Pour les curieux ces vieux enregistrements [du quatuor Flonzaley] sont écoutables sur le site fonoteca :
http://www.fonoteca.ch/flonzaley/music.htm#Brahms

Merci Jaky, je ne connaissais pas ce projet. Ils disposent même de quelques bandes et disques d'Harry Datyner, musicien que je trouve très intéressant, mais qui est fort peu enregistré (et encore plus difficile à trouver). Leurs repiquages d'Harry Datyner ne peuvent pas encore être écoutés à distance ; il faut, pour le moment, se rendre dans un de leurs postes d'écoute en Suisse. Bien sûr, un catalogue impressionnant consacré à Edwin Fischer et Ernst Levy, par exemple.

DavidLeMarrec a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Je viens de me documenter. Apparemment, ce microsillon de 1970 (non réédité en CD ?) serait le seul disque où figure une oeuvre de ce monsieur de Pablo.

Pas du tout, il y a plein de CDs monographiques (chez Atma, chez Stradivarius, chez EMG, chez Zebralution, chez Sarrià... il me semble aussi qu'il y avait un volume chez Montaigne). C'est quand même un compositeur assez important.

  Je parlais de son oeuvre pour l'orgue, où je n'ai trouvé trace de ce monsieur de Pablo que dans un seul disque. Mais bon c'est possible que quelques-unes de ses pièces traînent ici ou là dans des albums...


L'importance de ce compositeur m'avait échappé, mais bon il est vrai que hormis dans quelques répertoires spécifiques comme l'orgue, la musique contemporaine m'attire peu.

3) Franz Liszt (1811-1886) :

Missa pro organo, pour les messes basses

= Olivier Vernet, orgue Rinckenbach-Aubertin de la Collégiale Saint-Thiébaut de Thann

(Ligia, juin 2002)

Reprise en 1879 d'une missa brevis pour voix d'hommes écrite trente ans auparavant. Lignes austères et ajourées donc, issues d'une inspiration plainchantesque et archaïsante, où s'exprime le Liszt le plus franciscain.
Depuis que je l'avais découverte tout enfant sur un vieux microsillon de Pierre Cochereau, cette oeuvre fertilise mon jardin secret et je lui dois en partie mon engouement pour l'orgue.
A la tribune de Notre-Dame de Paris, Cochereau monumentalisait cette messe : hauteur du propos, puissance des registrations (les fonds abyssaux, les anches en 32 pieds), hiératisme des tempos, conduisaient à un grisant mysticisme.
Vernet prend ici le contrepied, par une interprétation preste, mobile, allégée, insouciante (le Gloria !), ramenant ces pièces à une communion conviviale voire désacralisée.

cet après-midi :

Höller, Cinq pièces.  Becker
Höller, Diaphonie.  Becker/Chen
Höller, Sonate nº1.  Becker
Höller, Sonate nº2.  Chen
Höller, Partita.  Becker/Chen

Mélomaniac a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Je viens de me documenter. Apparemment, ce microsillon de 1970 (non réédité en CD ?) serait le seul disque où figure une oeuvre de ce monsieur de Pablo.

Pas du tout, il y a plein de CDs monographiques (chez Atma, chez Stradivarius, chez EMG, chez Zebralution, chez Sarrià... il me semble aussi qu'il y avait un volume chez Montaigne). C'est quand même un compositeur assez important.

  Je parlais de son oeuvre pour l'orgue,

D'accord, mais ce n'était pas marqué. Je ne peux pas dire pour l'orgue, je n'ai jamais entendu ses œuvres pour l'instrument (et ça ne m'intrigue pas forcément, à vrai dire ).

 Bah en cherchant dans une base de données spécialisée dans l'orgue, je n'ai trouvé que le microsillon que Zieux a acheté aujourd'hui.

Mais y a tellement de récitals et anthologies disponibles sur le marché, pas toujours référencées en détail, qu'on ne peut garantir que ce de Pablo ne soit pas présent sur un autre disque...

En tout cas, la révélation du jour, c'est que Zieux est un grand amateur d'orgue. Quelle émotion...   

4) Carl Nielsen (1865-1931) :

Vingt-neuf préludes Op. 51

= Friedhelm Flamme, orgue Mühleisen de l'église de Bad Gandersheim

(CPO, mai 2008)

Beethoven: sonates 5 et 6. Glenn Gould (Sony). Le Gould de Beethoven est unique.      

Mahler: symphonie no 9. Utah Symphony, Maurice Abravanel (Musical Concepts, ex Vanguard Classics).       . Abravanel était juif tout comme Bernstein, mas sa manière de faire de la musique se rapproche plus de celle des Gielen, Maazel, Horenstein, Tilson-Thomas, Zinman - autres chefs juifs qui abordèrent Mahler avec coeur mais aussi de solides fondements objectifs. Malgré cela, Abravanel fait sonner des 'tournures juives' de l'écriture comme aucun autre chef (le grincement de certains solos de cordes dans le Ländler fait lever les sourcils - avec des instrumentistes mormons !!).

Abravanel est une de mes trois références pour une intégrale des symphonies (les autres étant Haitink-Amsterdam (Philips) et Bernstein-New-York/LSO (Sony).

R. Strauss: Vier Letze Lieder et autres lieder avec orchestre chantés par Jessye Norman (Philips)       

Hilding Rosenberg: quatuor non numéroté, daté de 1942 - composé entre les quatrième et cinquième quatuors (single sur le label Caprice). Ne se trouve pas sur l'intégrale réalisée sur ce label. Édité séparément car le compositeur le laissa inachevé après le développement du finale. Redécouvert beaucoup plus tard (littéralement en grattant ses fonds de tiroir), le vieux compositeur commandita une coda par trois de ses élèves, lesquelles s'interrelient à la suite pour conclure l'oeuvre. Très beau, touchant et fascinant.      

Schmitt: Oriane et le Prince d'amour, suite de ballet/Stoll

     +

5) Flor Peeters (1903-1986) :

Pièce de concert Op. 52a

= Massimo Nosetti, orgue Ruffatti de l'église Santo Volto de Turin

(Syrius, avril 2007)

Mahler: symphonies no 10 (Adagio)         1/2 et 1         . Utah Symphony, Maurice Abravanel (Vanguard Classics).

Romitelli, Professor Bad Trip.  Ictus

Cassette audio d'un matin pluvieux 2: "Les greniers de la mémoire - George Enesco"

Schmitt: In Memoriam/Stoll

     

Ronde burlesque opus 78/Stoll

    +

Smetana : la fiancée vendue J Vogel et l'orchestre du théâtre national de Prague

DavidLeMarrec a écrit:

=> Album Corpo Iluminado (n°4) - Cristina Branco

Tu aurais pu le poster là, David : https://classik.forumactif.com/t7118p150- , ça m'aurait fait de la compagnie... à part Mariefran qui semble penser que le fado s'arrête à Amalia Rodrigues.

Spoiler:

P.S. en te citant, je constate avec soulagement que tu ne cotes pas tes écoutes avec des bouses de vache, j'avais un doute jusque là