Playlist (83)

Charles Albert Stebbins (1874-1958) :

In Summer

= William Aylesworth, orgue Prante du Western Yearly Meetinghouse de Plainfield

(OHS, juillet 2007)

  Une jolie peinture impressionniste, aux calmes couleurs deliusiennes.

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Mozart:Don Giovanni (Harnoncourt)

L'ouverture est une petite perle.   
Final intense.    
J'ai du mal avec le côté "airs à numéros".
Mais ça doit être le problème quand on découvre Mozart après avoir écouté les opéras de Wagner, Strauss, Berg pendant des années...

C'est sûr. Mais dans le côté opéra à numéro, il y largement pire je te l'assure   (je veux dire beaucoup plus formaté dans ce sens).
Car là il y a beaucoup d'arioso, de duo, de récitatifs, d'ensembles ... c'est assez intégré en fait ... évidemment si tu penses à Wagner ...

Et puis ils sont marquants !

J'aime notamment la façon dont le motif "inquiétant" (superbe d'ailleurs) de l'ouverture est repris lors du final avec le Commandeur.Quand même ça m'embête un peu ce côté air/récitatif/air/récitatif...
Sinon ce que j'ai aimé dans cet opéra c'est son ambiguité de ton qui oscille sans cesse entre tragédie et bouffonnerie , ce qui le rend interprétable à l'infini...

Berlioz:Requiem (Munch)

Berlioz:Harold en Italie (Munch)

Johannes Brahms (1833-1897) :

Choral Mein Jesus, der du mich Op. 122 n°1

= Robert Schilling, orgue Hook & Hastings de l'Acton United Methodist Church d'Indianapolis

(OHS, juillet 2007)

  L'instrument a du coffre mais piètre interprétation, et registrations aigres... Dommage de terminer ainsi le programme de ce soir...

Pour mieux conclure la soirée, je vais réécouter les Summer Sketches de Lemare !  



 

Beethoven: sonates # 5-7. Glenn Gould. Incroyable largo e mesto de la 7ème sonate   

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Mozart:Don Giovanni (Harnoncourt)

L'ouverture est une petite perle.   
Final intense.    
J'ai du mal avec le côté "airs à numéros".
Mais ça doit être le problème quand on découvre Mozart après avoir écouté les opéras de Wagner, Strauss, Berg pendant des années...

C'est sûr. Mais dans le côté opéra à numéro, il y largement pire je te l'assure   (je veux dire beaucoup plus formaté dans ce sens).
Car là il y a beaucoup d'arioso, de duo, de récitatifs, d'ensembles ... c'est assez intégré en fait ... évidemment si tu penses à Wagner ...

Et puis ils sont marquants !

J'aime notamment la façon dont le motif "inquiétant" (superbe d'ailleurs) de l'ouverture est repris lors du final avec le Commandeur.Quand même ça m'embête un peu ce côté air/récitatif/air/récitatif...
Sinon ce que j'ai aimé dans cet opéra c'est son ambiguité de ton qui oscille sans cesse entre tragédie et bouffonnerie , ce qui le rend interprétable à l'infini...

N'écoute jamais du seria, car tu vas voir ce que c'est que de n'avoir que air/récitatif en permanence    (ça a son charme aussi d'ailleurs cette rigidité ... une fois acceptée).
Non Don Gio tu as plein de moments où on est dans l'arioso c'est à dire ni dans le récitatif ni dans l'air, et il y a plein de duo et d'ensembles.

Quand même ... le duo Anna / Ottavio au début c'est déchirant (si on y cherche Tristan ... c'est évidemment perdu d'avance). L'air du catalogue !
Evidemment la scène finale ... c'est quelque chose, mais c'est un bon exemple où précisément tu n'as d'air (ni récitatif). Et après la mort de Don Giovanni ... idem ... le contraste de la musique reprenant quelque chose de joyeux au possible est génial, et il ne s'agit pas d'air mais d'une scène avec un ensemble.

Johannes Brahms: concerto pour violon et orchestre en Ré Majeur Opus 77
Arthur Grumiaux Orchestre de la Suisse Romande dirigé par Ernest Ansermet enregistré au Victoria Hall de Genève le 27 Janvier 1960       

Xenakis, A Colone

Pelléas et Mélisande, Acte I, Haitink/Martinoty, vidéo, Orchestre National de France, Kozena, Lapointe, Naouri, Lemieux, etc.

Je fais découvrir l'opéra à quelqu'un et je préférais prendre cette version plutôt que le DVD de Boulez pas encore vu.

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Mozart:Don Giovanni (Harnoncourt)

L'ouverture est une petite perle.   
Final intense.    
J'ai du mal avec le côté "airs à numéros".
Mais ça doit être le problème quand on découvre Mozart après avoir écouté les opéras de Wagner, Strauss, Berg pendant des années...

C'est sûr. Mais dans le côté opéra à numéro, il y largement pire je te l'assure   (je veux dire beaucoup plus formaté dans ce sens).
Car là il y a beaucoup d'arioso, de duo, de récitatifs, d'ensembles ... c'est assez intégré en fait ... évidemment si tu penses à Wagner ...

Et puis ils sont marquants !

J'aime notamment la façon dont le motif "inquiétant" (superbe d'ailleurs) de l'ouverture est repris lors du final avec le Commandeur.Quand même ça m'embête un peu ce côté air/récitatif/air/récitatif...
Sinon ce que j'ai aimé dans cet opéra c'est son ambiguité de ton qui oscille sans cesse entre tragédie et bouffonnerie , ce qui le rend interprétable à l'infini...

N'écoute jamais du seria, car tu vas voir ce que c'est que de n'avoir que air/récitatif en permanence    (ça a son charme aussi d'ailleurs cette rigidité ... une fois acceptée).
Non Don Gio tu as plein de moments où on est dans l'arioso c'est à dire ni dans le récitatif ni dans l'air, et il y a plein de duo et d'ensembles.

Quand même ... le duo Anna / Ottavio au début c'est déchirant (si on y cherche Tristan ... c'est évidemment perdu d'avance). L'air du catalogue !
Evidemment la scène finale ... c'est quelque chose, mais c'est un bon exemple où précisément tu n'as d'air (ni récitatif). Et après la mort de Don Giovanni ... idem ... le contraste de la musique reprenant quelque chose de joyeux au possible est génial, et il ne s'agit pas d'air mais d'une scène avec un ensemble.

Oui l'air du catalogue est un grand moment!
Certes il y a quelques récitatifs accompagnés mais dans la majorité des cas après un air on a droit à de la parlotte avec un clavecin en fond sonore   , d'ailleurs à cet égard le livret est excellent, ce qui est dit est très intéressant... mais c'est que musicalement ça devient moins substantiel...évidemment nul ne peut sauter par dessus son époque (à part Beethoven?) et loin de moi l'idée d'accuser Mozart de ne pas avoir inventé la mélodie continue à la Tristan...comme tu dis c'est une convention qu'il faut accepter.Toutefois je me permets de remarquer que dans le Haydn de la Création et des Saisons, les récitatifs sont à la fois plus substantiels d'un point de vue musical et plus intégrés au "flux musical"(bou la vilaine expression  ).

Le phare de Westerhever (Frise septentrionale)


Portfolio dominical : Orgues baroques d'Allemagne du Nord




Georg-Dietrich Leyding (1664-1710) :

Praeludium en mi bémol majeur

= Hans-Jürgen Küsel, orgue Röder de l'église Sainte-Marie de Wesenberg

(MDG, septembre 2000)

Datant de 1717, l'instrument passerait aujourd'hui pour le plus ancien de la ville de Berlin, où il avait été originellement installé. Abandonné à l'incurie au début du XIX° Siècle, il a été transféré à Wesenberg en 1836, à l'initiative du pharmacien du village. Menée depuis cinq ans, l'orgue venait de connaître une fondamentale restauration avant l'enregistrement.

Johann Ludwig Krebs (1713-1780) :

Fugue en si bémol majeur sur B.A.C.H.

= Martin Rost, orgue Kindten de l'église Saint-Michel de Sagard

(MDG, octobre 2004)

  Etonnante pièce, très chromatique, qui pourrait avoir été composée un siècle et demi plus tard...

Dietrich Buxtehude (1637-1707) :

Magnificat I Toni BuxW 203

= Christiane Werbs, orgue Hantelmann de l'église Saint-Laurent de Cammin

(MDG, octobre 2004)

Samuel Scheidt (1587-1654) :

Magnificat IX Toni

= Markus Johannes Langer, orgue Baumann de l'église Saint-Jean de Neukalen

(MDG, octobre 2004)

Beethoven:Missa Solemnis (Bohm)

Je commence à rentrer petit à petit dans cette oeuvre qui m'a tjs resisté (le violon du Sanctus   )

Mahler:Symphonie n°8 (Ozawa)

Moins lourdingue et gras que Solti. Ouf!

Simon Holt (1958–), Tauromaquia pour piano.  Rolf Hind

Lutz Glandien (1954–), 365 pour piano.  Steffen Schleiermacher
Lutz Glandien, Weiter so pour quintette à corde et bande magnétique.  unitedberlin/Morawietz
Lutz Glandien, cut pour bande magnétique.  Morawietz

Beat Furrer (1955–), spur pour piano et quatuor à cordes.  Hodges/Neue Musik Berlin

James Dillon (1950–), the soadie waste pour piano et quatuor à cordes.  Kawai/Arditti

Chostakovitch, Sonate pour alto et piano.  Bashmet/Richter

Dietrich Buxtehude (1637-1707) :

Chaconnes, en ut mineur et mi mineur BuxWV 159 & 160

= Harald Vogel, orgue Schnitger de l'église luthérienne de Grasberg

(MDG, 1993)

  Il ne paie pas de mine cet instrument, mais sa puissance et la variété de ses timbres idiomatiques sont un enchantement.

Chtcherbatchov, Nonette avec voix.  Lazarev

Josef Matthias Hauer, jeux des douze tons

Koechlin, Sonate pour alto et piano op.53.  Wallfisch/Wallfisch

lucien a écrit:

Chtcherbatchov, Nonette avec voix.  Lazarev

lucien a écrit:

Koechlin, Sonate pour alto et piano op.53.  Wallfisch/Wallfisch

Il y a un Wallfisch altiste et un Wallfisch pianiste ? Mais ils sont partout !

Un programme Beethoven avec le Sächsische Staatskapelle (Dresden) au Festival de Salzbourg. Digéré dirigé par George Szell: ouvertures Coriolan et Egmont, concerto no. 5 (Nikita Magaloff) et 5ème symphonie.      

Mozart:La Flûte Enchantée (Bohm)

Hauer, Nomos op.19 (1919).  Herbert Henck

Stockhausen, klavierstücke I-X

Klein, Die Maschine op.1 (1921).  Schleiermacher/Zugehör

Stravinsky, Concerto pour deux pianos seuls.  Richter/Lobanov

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Mozart:Don Giovanni (Harnoncourt)

L'ouverture est une petite perle.   
Final intense.    
J'ai du mal avec le côté "airs à numéros".
Mais ça doit être le problème quand on découvre Mozart après avoir écouté les opéras de Wagner, Strauss, Berg pendant des années...

C'est sûr. Mais dans le côté opéra à numéro, il y largement pire je te l'assure   (je veux dire beaucoup plus formaté dans ce sens).
Car là il y a beaucoup d'arioso, de duo, de récitatifs, d'ensembles ... c'est assez intégré en fait ... évidemment si tu penses à Wagner ...

Et puis ils sont marquants !

J'aime notamment la façon dont le motif "inquiétant" (superbe d'ailleurs) de l'ouverture est repris lors du final avec le Commandeur.Quand même ça m'embête un peu ce côté air/récitatif/air/récitatif...
Sinon ce que j'ai aimé dans cet opéra c'est son ambiguité de ton qui oscille sans cesse entre tragédie et bouffonnerie , ce qui le rend interprétable à l'infini...

N'écoute jamais du seria, car tu vas voir ce que c'est que de n'avoir que air/récitatif en permanence    (ça a son charme aussi d'ailleurs cette rigidité ... une fois acceptée).
Non Don Gio tu as plein de moments où on est dans l'arioso c'est à dire ni dans le récitatif ni dans l'air, et il y a plein de duo et d'ensembles.

Quand même ... le duo Anna / Ottavio au début c'est déchirant (si on y cherche Tristan ... c'est évidemment perdu d'avance). L'air du catalogue !
Evidemment la scène finale ... c'est quelque chose, mais c'est un bon exemple où précisément tu n'as d'air (ni récitatif). Et après la mort de Don Giovanni ... idem ... le contraste de la musique reprenant quelque chose de joyeux au possible est génial, et il ne s'agit pas d'air mais d'une scène avec un ensemble.

Oui l'air du catalogue est un grand moment!
Certes il y a quelques récitatifs accompagnés mais dans la majorité des cas après un air on a droit à de la parlotte avec un clavecin en fond sonore   , d'ailleurs à cet égard le livret est excellent, ce qui est dit est très intéressant... mais c'est que musicalement ça devient moins substantiel...évidemment nul ne peut sauter par dessus son époque (à part Beethoven?) et loin de moi l'idée d'accuser Mozart de ne pas avoir inventé la mélodie continue à la Tristan...comme tu dis c'est une convention qu'il faut accepter.Toutefois je me permets de remarquer que dans le Haydn de la Création et des Saisons, les récitatifs sont à la fois plus substantiels d'un point de vue musical et plus intégrés au "flux musical"(bou la vilaine expression  ).

Le récitatif qui précède "Mi tradi quel ingrato" est un bijou pour moi. Aussi la mort du Comandeur (outre la beauté, musicalement il semble que le Comandeur commence des phrases que, n'ayant plus de force, il interrompt et que Don Juan aide à terminer, tandis que Leporello, n'étant pas dans cette intimité, ne voit que l'horreur du moment), ce passage étant d'autant plus stupéfiant de réalisme qu'il ne dure qu'une minute environ, et s'enchaine immédiatement sur les pitreries d'êtres bien vivants ("Qui est mort? Vous ou l'autre?...).

C'est la structure globale même que je trouve épatante, un rythme qui rend quelque chose d'effréné : depuis les opéras du 2ème baroque existait cette alternance drôle-triste-drôle-triste mais ici la machine semble s'emballer, pour épouser (comme souvent chez Mozart*) la thématique de fond : la fuite du temps, le vide des futilités.

Même l'air du début "Nuit et jour me fatiguer, mal manger et mal dormir..." de Léporello serait assez anodin sauf qu'il est étrangement un peu trop répétitif, n'utilisant d'abord que deux notes puis jouant toutes les notes contenues dans l'intervalle, de bas en haut, et répétant ça ensuite un ton plus haut, le tout 4 fois : c'est exactement la musique de quelqu'un qui, montant la garde, va d'un endroit à l'autre continuellement et qui est agacé par l'ennui que cela lui procure, jusqu'à ce qu'il s'arrête, n'en pouvant plus, pour dire qu'il cherche autre chose ("je ne veux plus servir").

L'ouverture est magnifique mais semble presque déplacée dans le contexte de l'opéra, même séria (un jour je croyais avoir le Requiem en tête, et ben non... c'était Don Giovanni, Dramma Gioccoso). Personnellement je suis à chaque fois happé par ce coup là... et je sors du rêve à la fin. Les alternances, la rapidité, l'action et l'impression de vie par la musique (quand les personnages sont en masques chez Don Juan, Mozart superpose deux musiques pour rendre peut-être le trouble qui consiste à faire une chose en en pensant une autre) tout ça ou je ne sais quoi me donne toujours l'impression d'une continuité. Du début, tout semble se diriger uniquement et inéluctablement vers le point final de cet opéra.

Wagner a écrit à propos de la Flûte Enchantée, autre opéra à "enchaînement irrésistible" que c'était non seulement la naissance de l'opéra en langue allemande mais que cette oeuvre ne pourrait être dépassée. Pour moi, le début de l'Enlèvement au sérail est aussi une très belle réussite d'intrication entre musique et théâtre.

J'avoue pourtant, en dehors de Wagner, être fasciné par le "recitar-cantando" des premiers opéras italiens et regrette qu'on n'ai pas ensuite pris un peu plus de soin en général pour les récitatifs, devenant parfois juste une cadence. Mais bon, il y a quand même eu des "Récits" jusque dans les églises de France, joués à l'orgue, depuis Boyvin à Clérambault...


*par exemple Cosi Fan Tutte, dont le sujet pourraît être les rapports affectueux, ne comporte quasiment pas d'air chanté seul et n'est composé presque que de duos, trios, quatuors, sextets...

Elle ne vaut pas encore celle enregistré par Walter Goehr et l'Orchestre Philharmonique de Rome, mais elle reste une bonne version, plus vivante que celle dirigé par des chefs plus connues     

Souvent les récitatifs chez Haendel ... c'est vraiment pas passionnant. Au contraire chez Mozart effectivement (et surtout Don Gio)

Liszt : 2ème année de pèlerinage : Italie / Berman

Jean-Henry d'Anglebert (1629-1691) :

Prélude - Allemande - Chaconne - Gaillarde

et adaptations d'après Ennemond Gaultier (1575-1651) et Jacques Champion de Chambonnières (1601-1672)

= Paola Erdas, clavecin Louis Denis (1658)

(Arcana, mai 2006)

Bruckner: symphonie no 3. Staatskapelle Dresden, George Szell (Andante)    (    ). Prise de son mono souffrant de congestion sinusale. Interprétation du tonnerre.

Carl Phillip Emanuel Bach: Résurrection et Ascension de Jésus. Philippe Herreweghe (Virgin).      

Une tuerie ce disque, Pierre Monteux, l'orchestre, tout      

Don Gillis: symphonie no 4 "The Pionneers". Sinfonia Varsovia, Ian Hobson. Le chef est également l'élégant pianiste du 2ème Concerto qui complète le disque. Un américanisme plus proche de McDowell que de Copland. Très zoli.   

Tontonjimi a écrit:

Une tuerie ce disque, Pierre Monteux, l'orchestre, tout      

Sauf la pochette   

Jacques Champion de Chambonnières (1601-1672) :

Suites : en Ut, en Sol, en La, en Ré

Skip Sempé, clavecin flamand (ca 1680)

(DHM, juin 1992)

tod a écrit:

Tontonjimi a écrit:

Une tuerie ce disque, Pierre Monteux, l'orchestre, tout      

Sauf la pochette   

C'est ce que je me disais en écrivant mon poste   

Première expérience Dusapin pour moi : beaucoup moins sombre et novateur que ce à quoi je m’attendais, musique très relaxante en définitive.

Musique de chambre pour violon, violoncelle et piano de Philippe Gaubert :



Je ne connaissais pas ce compositeur, encore une belle découverte pour moi. Le répertoire de musique de chambre serait-il un puits sans fond  

=> Leopold Hofmann, plein de symphonies (Naxos).


=> Brahms, quintette avec clarinette. Benda / Verdi SQ (Hänssler).  
=> Brahms, quintette avec clarinette. Kovács / Kodály SQ (Hungaroton).
=> Weber, quintette avec clarinette. Kovács  / Kodály SQ (Hungaroton).
=> Baermann, quintette avec clarinette. Schlechta / Maggini SQ (Antes).
=> Krommer, quintette avec clarinette. Brunner / Amati SQ (Tudor).
=> Backofen, quintette avec cor de basset. Booeth / Eybler SQ (Analekta).
=> Backofen, quintette avec clarinette. Booeth / Eybler SQ (Analekta).

S'il y a bien un répertoire où la hiérarchie officielle est pertinente, c'est bien le quintette avec clarinette ! Mozart et Brahms planent... On peut y ajouter ceux de Reger et Bliss, mais sinon, Weber n'arrive pas loin. Beaucoup de mouvements lents superbes dans le genre de Mozart, en revanche.


=> Strauss, Friedenstag, Sinopoli (DG).
Je crois que la liste des Strauss que j'écoute le plus n'est pas très conventionnelle. :mrgreen:D'ailleurs j'écoute trop peu Salomé alors que c'est génial.

De Gaubert, il faut aussi écouter la musique symphonique (en particulier la Symphonie en fa   ).

Dans le genre musique de chambre hallucinante début XXe chez Timpani, ne manque surtout pas la Sonate pour violon de Huré. On n'en entend pas beaucoup parlé, mais c'est très impressionnant. (Et dans le même genre français, il faut aussi aller voir du côté... d'Alfano !)

Mélomaniac a écrit:

Daniel-François-Esprit Auber (1782-1871) :

Tu t'es trompé d'un siècle pour le Prince Igor.   

Egon Wellesz, Tanzstücke op.42 (1927).  Babinsky
Egon Wellesz, Der Abend op.4 (1909/10).  Babinsky

darkmagus a écrit:

Première expérience Dusapin pour moi : beaucoup moins sombre et novateur que ce à quoi je m’attendais, musique très relaxante en définitive.

Comme on pourrait s'y attendre d'une matinée dans les Hamptons   

Alan Pettersson: symphonie no 3 - Leif Segerstam, Norrköping Symphony Orchestra. La magie de Pettersson opère chaque fois.