Playlist (85)

Ne voyant pas trop le lien entre le troisième air de Lel de Snegourochka et la symphonie de Beethoven, je pencherai pour l'invention!

Polyeucte a écrit:

Ne voyant pas trop le lien entre le troisième air de Lel de Snegourochka et la symphonie de Beethoven, je pencherai pour l'invention!

Beethoven n'avait pas eu le sens des destinés...

Polyeucte a écrit:

Ne voyant pas trop le lien entre le troisième air de Lel de Snegourochka et la symphonie de Beethoven, je pencherai pour l'invention!

Merci d'éclairer le pauvre analphabète que je suis  

Szymanowski : Symphonie n° 2
Détroit symphony Orchestra, dir. Doráti

Mouais.

Webern, Boulez conducts Webern, disque 1

Cette fois si ça m'a passionné alors que j'y étais réfractaire auparavant.

La dernière piste "im sommerwind" m'a fait penser à Copland.

arnaud bellemontagne a écrit:

@David:Oui on entend le même pépiement dans les deux mouvements    

Sinon, la courbe du 1er thème de la pastorale à des accointances avec celle du lieder des Gesellen.
Plus globalement l'atmosphère "pastorale"    même si Mahler multiplie les épisodes.

Ok, c'est bien ce que je voyais. Des traits communs généraux, oui, assurément, mais une parenté certaine, ça me paraît quand même un peu lâche pour le dire.

Glocktahr a écrit:

Webern, Boulez conducts Webern, disque 1

Cette fois si ça m'a passionné alors que j'y étais réfractaire auparavant.

La dernière piste "im sommerwind" m'a fait penser à Copland.

Ca m'a fait penser à du Strauss.   

@David: Certes mais ils puisent tous les deux dans le même volière en tous cas.   

Byrd

Oeuvre pour virginal

Koopman, virginal

Philips ''Living Baroque'' 1981


Dommage que cela ne fut jamais réédité en cd.

arnaud bellemontagne a écrit:

@David: Certes mais ils puisent tous les deux dans le même volière en tous cas.   

D'ailleurs le coucou ne fait pas exactement le même intervalle chez Vivaldi.

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

@David: Certes mais ils puisent tous les deux dans le même volière en tous cas.   

D'ailleurs le coucou ne fait pas exactement le même intervalle chez Vivaldi.

Mais qu'il est méchant   

Copland, "appalachian spring", "tender land suite"

Glocktahr a écrit:

Copland, "appalachian spring", "tender land suite"

Cela aussi à été copié sur la sixième!!   

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

@David: Certes mais ils puisent tous les deux dans le même volière en tous cas.   

D'ailleurs le coucou ne fait pas exactement le même intervalle chez Vivaldi.

Mais qu'il est méchant   

Non, pour une fois j'étais sérieux. Il me semble que c'est une quarte descendante chez Beethoven et Mahler, et une tierce mineure chez Vivaldi, mais il faudrait que je vérifie. Je suppose de toute façon que ça a déjà été documenté : « Figurativité ornithologique : intervalles, agogique et réalité biologique dans la musique occidentale de 1725 à 1888 ».

Delalande : Miserere (Vincent Dumestre, Claire Lefilliâtre)
Delalande : IIIe Leçon du Mercredi Saint, S. 118 (Vincent Dumestre, Claire Lefilliâtre)
Delalande : IIIe Leçon du Jeudi Saint, S. 121 (Vincent Dumestre, Claire Lefilliâtre)
Delalande : IIIe Leçon du Vendredi Saint, S. 124 (Vincent Dumestre, Claire Lefilliâtre)

    

Rossini : Otello (Muhai Tang, 2012 : John Osborn, Cecilia Bartoli, Javier Camarena, Edgardo Rocha, Peter Kalman, Liliana Nikiteanu, Nicola Pamio, Ilker Arcayürek)

Génial!! Encore mieux qu'au TCE... Camarena c'est quand même du grand ténor rossinien même si il est totalement écrasé par Florez ou Brownlee... mais pourtant, la beauté du chant, la souplesse, le sur-aigu, la vocalise... respect!

Et les autres sont au top!

Landi : La Morte d'Orfeo (Françoise Lasserre, 2007 : Cyril Auvity, Guillemette Laurens, Damien Guillon, Jan Van Elsacker, Dominique Visse, Aurore Bucher, Emmanuel Vitorsky, Vincent Lesage, Bertrand Dazin, Geoffroy Buffière, Cécile Kempenaers, Céline Vieslet, Laurence Renson)

Grandiosement beau...   

Mozart : Fantaisie K 608
Fugues K 154, 153 et 401
Martin Haselböck

Vraiment un chef d'oeuvre cette fantaisie   

Dvorak, quatuor n°13, c'est bien.

Polyeucte a écrit:

Delalande : Miserere (Vincent Dumestre, Claire Lefilliâtre)
Delalande : IIIe Leçon du Mercredi Saint, S. 118 (Vincent Dumestre, Claire Lefilliâtre)
Delalande : IIIe Leçon du Jeudi Saint, S. 121 (Vincent Dumestre, Claire Lefilliâtre)
Delalande : IIIe Leçon du Vendredi Saint, S. 124 (Vincent Dumestre, Claire Lefilliâtre)

Oui, grand disque !

Tu as vu qu'ils jouent ça la saison prochaine ?

Tournemire : L'orgue mystique - Cycle de Noël, Office n° 11 "La purification de la Sainte-Vierge"
Georges Delvallée

Amazing   

Szymanowski : Sonate pour piano n° 2
Martin Jones

C'est vraiment dense, ça ressemble à Reger. Je ne sais pas si ça vient du pianiste ou du texte mais par moments ça dégouline un poil, c'est pâteux et un peu (certains diraient vraiment) lourdaud. Et comme chez Reger, le pourcentage de silences est extrêmement faible, contrairement au nombre de notes (souvent à 3 ou 4 voix, des accords à foison...)  
Sinon j'aime bien.

=> Brahms - Quatuor avec piano n°2 - Capuçon (Virgin)

=> Beethoven - Egmond - Chicago, Solti 74 (Decca)
=> Beethoven - Coriolan - Chicago, Solti 74 (Decca)

=> Bach - Oratorio de Noël (1,2,6) - Harnoncourt II (Oehms)
=> Weber - Cantate de Waterloo

=> Liadov - Fragment de l'Apocalypse - Sinaisky
=> Liadov - Polonaise Op.55 - Sinaisky
=> Liadov - Baba Yaga - Sinaisky
=> Liadov - Fragment de l'Apocalypse - Sinaisky
=> Liadov - Polonaise Op.55 - Sinaisky
=> Liadov - Le Lac enchanté - Sinaisky
=> Liadov - Mazurka pour orchestre - Sinaisky
=> Liadov - Kikimora - Sinaisky
=> Liadov - 8 chants traditionnels russes - Sinaisky
=> Liadov - Scherzo pour orchestre - Sinaisky
=> Liadov - Polonaise pour Pouchkine - Sinaisky

=> Schmidt - Symphonie n°1 - Malmö, Sinaisky
=> Schmidt - Extraits de Notre-Dame de Paris - Malmö, Sinaisky
=> Schmidt - Symphonie n°2 - Malmö, Sinaisky

Chopin : Impromptus
Arrau

 

DavidLeMarrec a écrit:

=> Brahms - Quatuor avec piano n°2 - Capuçon (Virgin)

=> Beethoven - Egmond - Chicago, Solti 74 (Decca)
=> Beethoven - Coriolan - Chicago, Solti 74 (Decca)

=> Bach - Oratorio de Noël (1,2,6) - Harnoncourt II (Oehms)
=> Weber - Cantate de Waterloo

=> Liadov - Fragment de l'Apocalypse - Sinaisky
=> Liadov - Polonaise Op.55 - Sinaisky
=> Liadov - Baba Yaga - Sinaisky
=> Liadov - Fragment de l'Apocalypse - Sinaisky
=> Liadov - Polonaise Op.55 - Sinaisky
=> Liadov - Le Lac enchanté - Sinaisky
=> Liadov - Mazurka pour orchestre - Sinaisky
=> Liadov - Kikimora - Sinaisky
=> Liadov - 8 chants traditionnels russes - Sinaisky
=> Liadov - Scherzo pour orchestre - Sinaisky
=> Liadov - Polonaise pour Pouchkine - Sinaisky

=> Schmidt - Symphonie n°1 - Malmö, Sinaisky
=> Schmidt - Extraits de Notre-Dame de Paris - Malmö, Sinaisky
=> Schmidt - Symphonie n°2 - Malmö, Sinaisky

David le musivore  

Jof M a écrit:

Chopin ; Impromptus
Arrau

  

 

Fauré : Quintette avec piano et quatuor à cordes n°1 / Le Sage, Quatuor Ebène
 

Ludwig van Beethoven : Sonate pour piano n°31 en la bémol majeur, opus 110 -- Igor Zhukov (Telos).



Bouleversant. Un disque que j'ai acheté récemment, où on trouve aussi de magnifiques Medtner. Là, j'ai réécouté, pour la troisième fois, l'opus 110 de Beethoven, afin de m'assurer que...

Une des versions sublimes que cette œuvre a eues. Ineffable dans la « petite » pièce lyrique qui ouvre la sonate, avec des délicatesses inouïes, parfois aussi quelque chose de cette nostalgie distanciée mais très prégnante qui fait tout le prix de l'enregistrement d'Emil Guilels -- et aussi toute sa maîtrise technique. Je n'ai jamais ressenti comme ici, sauf avec Edwin Fischer, l'absence de développement dans ce mouvement liminaire, subtil et insaisissable. Le II est exceptionnel, avec un rapport idéal entre le scherzo et le trio ; la technique, très dominatrice pourtant, ne s'entend jamais. La coda du II est inégalée : cette manière de « retomber sur ses pieds », sur le plan rythmique, tout en préparant l'oreille au monde sonore du III à venir, et en particulier de son récitatif et de son premier arioso dolente. Le troisième mouvement semble descendre du ciel. Chacune des cinq étapes de sa structure semble ne servir que celle qui la suit. Le rapport du premier arioso au second est un rapport d'intériorisation -- le premier joué comme un air sur un « accompagnement » harmonique dont les accords ont une masse incroyable (malgré la nuance toujours délicate), le second à peine murmuré, mais dans un timbre splendide, avec des couleurs ombrées et des textures hallucinantes (la privation de tout point d'appui harmonique à la ligne, dans le second arioso, en devient quasi insoutenable). La première fugue jouée de façon claire et franche, limpide, mais aussi avec beaucoup de corps et de pulpe. La seconde qui semble sourdre de la matière informe du grand arpège ascendant après les dix accords de masse et de nuance croissantes. Dans la seconde fugue, la gestion du temps, comme si souvent avec Igor Zhukov, est magistrale ; il est impossible d'y ressentir le temps et sa compression d'une manière qui serait indépendante de la musique elle-même et de la densification de sa trame. Dans ce contexte, les transitions revêtent une importance capitale, et ici c'est un très grand maître qui les joue. Le contrôle de l'instrument et de tous les paramètres du jeu est absolu. Et pourtant, l'art de Zhukov est de faire disparaître tout cet art, au service d'une musique indescriptiblement belle. Dans toute la sonate, la conduite harmonique est exemplaire, de même que la longueur de résonance qui permet tous les chants et contre-chants.

Je m'attendais à une version excellente ; en fait, c'est un miracle. Igor Zhukov est bien l'un des plus prodigieux pianistes enregistrés, un des magiciens de l'instrument. Hallucinant que ce soit aussi lui qui ait enregistré ces sonates et pièces brèves de Scriabine, ces œuvres pour piano et orchestre de Tchaïkovski, ce second concerto de Brahms, etc.

Scherzian a écrit:

Hallucinant que ce soit aussi lui qui ait enregistré ces sonates et pièces brèves de Scriabine...

Oh OUI !!!!          

Ferruccio Busoni - 24 Préludes - Geoffrey Douglas Madge

Szymanowski : Chants d'amour de Hafiz, op. 26
Ryszard Minkiewicz, Polish state philharmonic Orchestra, dir. Karol Stryja

Au début j'ai cru que le ténor était une mezzo...   
Sinon c'est bien, c'est effectivement scriabinien avec un peu d'impressionnisme.

Alexandre Scriabine : Sonates pour Piano Nos. 6 & 7/Zhukov

   

Debussy : Petite Suite / Cassard, Chaplin

Padre Antonio Soler. Fandango et sonates. Mario Raskin, Scott Ross, Pieter Jan Belder. Sur labels Pierre Verany, Erato et Brilliant.

Musique remarquable d'invention. Une cascade de perles, dont je retiens l'extraordinaire 'bonbon' qu'est la 90ème sonate en fa dièse mineur.

Je préfère Raskin et Belder dans le fameux Fandango ainsi que dans cette sonate. Alors que je préfère légèrement Ross à Belder dans Scarlatti, c'est l'inverse qui se produit dans Soler, où Ross me semble trop égal et sage. Verdict: Mario Raskin est incontournable, Belder est un excellent exposant solaire (  ) alors que Ross est parfait pour un seul disque d'oeuvres du génial Padre.

=> Schmidt - Fuga Solemnis pour orgue et cuivres - Sinaisky

=> Schmidt - Symphonie n°3 - Sinaisky

=> Schmidt - Chaconne - Sinaisky

=> Paganini – Caprices – Fischer

(Dans l'absolu, ça vaudrait une demi-part de moins, mais c'est joué avec tellement d'éloquence que ça lorsque vers les quatre. Un peu comme Bach, quand on force un peu la musique, ça peut devenir beau.)

Messiaen : Préludes / Loriod
         

Nemtine/Scriabine : Nuances (1975)/Ashkenazy 

 

Fauré : Elegie / Eskin, Ozawa
         

Debussy: Chansons de Bilitis/Otter

      +

Dukas: L'apprenti sorcier/Levine

     

Superbe version!

DavidLeMarrec a écrit:

Un peu comme Bach, quand on force un peu la musique, ça peut devenir beau.

  Tu te promets à mon royaume...

André a écrit:

Padre Antonio Soler. Fandango et sonates. Mario Raskin, Scott Ross, Pieter Jan Belder. Sur labels Pierre Verany, Erato et Brilliant.

Je trouve Staier paradoxalement trop folkloriste dans le Fandango...

Excellente interprétation de Bob Van Asperen ; reverrons-nous un jour (compilée) en CD son excellente intégrale chez Astrée ?

Oui l'intégrale par van Asperen est une référence.

Strauss: Lieder avec orchestre opus 68/Bundgaard, Pintscher

     

Connesson: La Cathédrale aux étoiles

    

Albert Roussel (1869-1937) :

Le Festin de l'Araignée, Suite du ballet

= André Cluytens, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

(Columbia, novembre 1963)

  

Mélomaniac a écrit:

Albert Roussel (1869-1937) :

Le Festin de l'Araignée, Suite du ballet

= André Cluytens, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

(Columbia, novembre 1963)

  

   

Connesson: Liturgies de l'ombre/Dubosc, Soudant

     

Nikolai Roslavets - Cinq Préludes - Steffen Schleiermacher

Beethoven, concerto pour piano n°4

Wagner, "Parsifal" acte I

DavidLeMarrec a écrit:

Polyeucte a écrit:

Delalande : Miserere (Vincent Dumestre, Claire Lefilliâtre)
Delalande : IIIe Leçon du Mercredi Saint, S. 118 (Vincent Dumestre, Claire Lefilliâtre)
Delalande : IIIe Leçon du Jeudi Saint, S. 121 (Vincent Dumestre, Claire Lefilliâtre)
Delalande : IIIe Leçon du Vendredi Saint, S. 124 (Vincent Dumestre, Claire Lefilliâtre)

Oui, grand disque !

Tu as vu qu'ils jouent ça la saison prochaine ?

Ah non, j'ai pas vu ça... c'est où?

ovni231 a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Albert Roussel (1869-1937) :

Le Festin de l'Araignée, Suite du ballet

= André Cluytens, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

(Columbia, novembre 1963)

  

   

    

-------------

Messiaen:Turangalila Symphonie (Chung)

Je marche toujours autant c'est jouissif.   

Claude Debussy - Quatuor op. 10 (Tokyo String Quartet)