Playlist (87)

DavidLeMarrec a écrit:

=> Gounod – Roméo (actes I, II, V) – Micheau, Jobin, Mollet, Erede
Ça c'est de la version. Étrangement, d'ailleurs, Erede est très détaillé, et pas bruyant.

Ah? tu vas revenir sur Erede?
Le seul gros soucis reste les coupures Quand on pense qu'en 1912 on nous enregistrait l'oeuvre en entier et pas en 1951

Citation :

=> Charpentier – Médée (tout) – Christie I

Déjà que j'avais envie de l'écouter...

Citation :

À suivre :

=> Février – Monna Vanna
… car Pelléas n'est pas complètement un hapax.

Enregistrement de 58 avec Sarroca? c'est du même genre que Pelléas ou un peu plus lyrique et moins "bizarre"?

Polyeucte a écrit:

Ah? tu vas revenir sur Erede?

Dans le répertoire italien, voire germanique, ça reste assez peu défendable. Enfin, ce n'est jamais atroce, et généralement assez tendu, mais pas gracieux non plus. Mais je suis finalement toujours assez séduit par l'atmosphère générale – est-ce que ce peut être un hasard à chaque fois ?

Citation :

Le seul gros soucis reste les coupures Quand on pense qu'en 1912 on nous enregistrait l'oeuvre en entier et pas en 1951

C'est toujours mieux que les bouts de Boris d'Inghelbrecht.

Citation :

Citation :

À suivre :

=> Février – Monna Vanna
… car Pelléas n'est pas complètement un hapax.

Enregistrement de 58 avec Sarroca? c'est du même genre que Pelléas ou un peu plus lyrique et moins "bizarre"?

Oui, avec Sarroca et Noguera. C'est peut-être un peu moins bizarre, mais encore moins lyrique. Sauf le dernier acte.

DavidLeMarrec a écrit:

Dans le répertoire italien, voire germanique, ça reste assez peu défendable. Enfin, ce n'est jamais atroce, et généralement assez tendu, mais pas gracieux non plus. Mais je suis finalement toujours assez séduit par l'atmosphère générale – est-ce que ce peut être un hasard à chaque fois ?

Moi j'aime bien même si c'est un peu lourd par moments. Dans Turandot par exemple, ça passe super bien! (moins dans Aïda ou Otello bizarrement...)

Citation :

C'est toujours mieux que les bouts de Boris d'Inghelbrecht.

Je connais pas... et ton chez toi est en rade

Citation :

Oui, avec Sarroca et Noguera. C'est peut-être un peu moins bizarre, mais encore moins lyrique.  Sauf le dernier acte.

Bon, alors je vais me contenter des extraits dans le coffret sur l'Opéra de Paris!

Sur la Medee de Charpentier, il me semble que Hervé Niquet à produit un enregistrement plutôt pas mal du tout ; qu'en penses tu David ?

À l'écoute : Johann Christoph Pez, ouvertures et converti (les Muffatti, dir Peter van Heyghen ; chez Ramée )

Concert assez merveilleux en effet, avec en particulier d'Oustrac. Principale réserve : c'est coupé (le Prologue, pas très grave, mais aussi certaines belles danses).

Mais j'aime beaucoup, dans un genre plus hédoniste et clairement rapide, avec un continuo moins subtil mais très très riche.

Ouf ! Tu me rassures... Oui personnellement j'aime beaucoup cette interprétation mais il faudrait que je réécoute celle de Oncle Bill...

En général le continuo chez Niquet est très riche, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Polyeucte a écrit:

Moi j'aime bien même si c'est un peu lourd par moments. Dans Turandot par exemple, ça passe super bien!   (moins dans Aïda ou Otello bizarrement...)

Dans Aida, ça va, c'est plutôt son Trouvère qui est un peu brut. Et Otello, quand on compare à Karajan I, c'est à la limite du grand raffinement.

Pas écouté en entier sa Turandot, qui ne m'avait pas laissé d'impression particulière de ce point de vue.

Citation :

Je connais pas... et ton chez toi est en rade

Tu n'as jamais écouté ça ? Pourtant ça existe déjà chez deux éditeurs. Que t'arrive-t-il ?
(Ça refonctionne chez moi.)

Citation :

Bon, alors je vais me contenter des extraits dans le coffret sur l'Opéra de Paris!

Commence par là, tu verras bien si tu veux. Mais Sarroca-Noguera, franchement, quand bien même ce serait du Stockhausen, comment pourrais-tu manquer ça ? Chez Malibran, en plus.

bassonbaroque a écrit:

Ouf ! Tu me rassures... Oui personnellement j'aime beaucoup cette interprétation mais il faudrait que je réécoute celle de Oncle Bill...

En général le continuo chez Niquet est très riche, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Oui. En l'occurrence, deux clavecins, au moins deux gratteurs, plus les basses frottées (il doit y avoir gambe et contrebasse, peut-être un violoncelle additionnel, il faut que je vérifie). Mais c'est aussi au détriment de la variété, il ne se tait jamais, comme Christie, Rousset ou Minkowski peuvent le faire pour ménager des effets.

DavidLeMarrec a écrit:

Tu n'as jamais écouté ça ?  Pourtant ça existe déjà chez deux éditeurs. Que t'arrive-t-il ?
(Ça refonctionne chez moi.)

Non...
Merci!

Certes...

Schubert - Quatuors n°14 et n°13 - Alban Berg Quartett

Emeryck a écrit:

lucien a écrit:

’faudrait que je réécoute, cela dit... en fait, cela va vous étonner, mais dans mon souvenir... je n’y comprenais pas grand-chose. je crois que c’est trop moderne pour moi.

COPYRIGHT !

BIT : Sonate N° 2 pour piano Op. 17 (1960)/BIT

Finalement, changé d'avis, ce sera :

=> Peri – Euridice – Cetrangolo (Pavane)
Quel récit de la Tragédie.

Peri ?

Ben quoi, c'est pas bien, Peri ?

Je ne sais pas si c'est bien ou pas bien, je ne connais pas, en fait... C'était juste le sens de mes smileys

C'est du premier baroque très dépouillé. Un peu comme Cavalli (sauf que c'est mieux). D'ailleurs le Prologue partage des qualités communes avec celui de la Didone, magnifique aussi.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est du premier baroque très dépouillé. Un peu comme Cavalli (sauf que c'est mieux). D'ailleurs le Prologue partage des qualités communes avec celui de la Didone, magnifique aussi.

Et cet Euridice de Peri est aussi considéré comme le premier opéra, non?

-----------

Verdi ~ Falstaff (Giulini)

Eric David pour ces précisions et désolé pour mes lacunes...

jibv a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

C'est du premier baroque très dépouillé. Un peu comme Cavalli (sauf que c'est mieux). D'ailleurs le Prologue partage des qualités communes avec celui de la Didone, magnifique aussi.

Et cet Euridice de Peri est aussi considéré comme le premier opéra, non?

C'est La Dafne de Peri, mais Euridice est effectivement le premier opéra intégral à nous être parvenu.

DavidLeMarrec a écrit:

jibv a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

C'est du premier baroque très dépouillé. Un peu comme Cavalli (sauf que c'est mieux). D'ailleurs le Prologue partage des qualités communes avec celui de la Didone, magnifique aussi.

Et cet Euridice de Peri est aussi considéré comme le premier opéra, non?

C'est La Dafne de Peri, mais Euridice est effectivement le premier opéra intégral à nous être parvenu.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est La Dafne de Peri, mais Euridice est effectivement le premier opéra intégral à nous être parvenu.

Hum... il y a concurrence avec l'Euridice de Caccini... celui de Peri a été représenté avant celui de Caccini, mais il semble que Caccini ait écrit sa partition avant Peri...

(faut toujours que j'écoute sérieusement l'oeuvre de Caccini moi un de ces jours )

De toute façon, l'Euridice de Caccini est très nettement moins intéressante. Quand on voit comment le Prologue, sur un texte largement comparable, manque de galbe mélodique, de grandeur dramatique, bof.
Pof.

Et puis d'abord Caccini c'est un nom de satellite. sonde spatiale.

Sibelius ~ Tone poems

Attention : caccini, le compositeur, n'a rien a voir avec l'astronome Jean Dominique Cassini, découvreur des anneaux de saturne, qui donna son nom à l'aéronef spatial...

jibv a écrit:

Et puis d'abord Caccini c'est un nom de satellite. sonde spatiale.

Non, la sonde spatiale, c'est Cassini, comme le fondateur de la lignée des Cassini qui réalisèrent la première cartographie du territoire français à une échelle précise (dans les 1:80 000 pour l'échelle de 1756 à 1815)...

Chabrier orch.Koechlin: Bourrée fantasque/Holliger



Debussy orch.Koechlin: Khamma/Holliger

+

bassonbaroque a écrit:

[...] l'astronome Jean Dominique Cassini, découvreur des anneaux de saturne [...]

C'est Galilée qui a découvert les anneaux de Saturne (en 1610), mais sans réussir, faute de moyens observationnels assez puissants, à les identifier comme des anneaux minces et plats entourant la planète sans la toucher (cette identification est due à Huygens en 1655). Le nom de Cassini est associé à la « division de Cassini », raie sombre qui sépare l'anneau extérieur A de l'anneau B, le plus brillant.

Scherzian a écrit:

bassonbaroque a écrit:

[...] l'astronome Jean Dominique Cassini, découvreur des anneaux de saturne [...]

C'est Galilée qui a découvert les anneaux de Saturne (en 1610), mais sans réussir, faute de moyens observationnels assez puissants, à les identifier comme des anneaux minces et plats entourant la planète sans la toucher (cette identification est due à Huygens en 1655). Le nom de Cassini est associé à la « division de Cassini », raie sombre qui sépare l'anneau extérieur A de l'anneau B, le plus brillant.

Je ne me rappelle plus quoi exactement, mais il y a aussi du Cassini en optique - dans les formules de réfraction si ma mémoire est bonne.

C'est loin tout ça, c'était le bon temps...

Ben voilà... on parle de Saturne, mais pas de la carte de Cassini

C'était quand même la première fois qu'en France on cartographiait l'intégralité du territoire, et de manière "scientifique" en plus, se basant sur une triangulation précise du territoire. On est donc dans la suite de Jean-Dominique, de son fils Jacques... et ce seront le petit fils et l'arrière petit-fils qui (César-François et Jean-Dominique) qui réaliseront cette couverture.

La cartographie est visible ici :
http://geoportail.fr/url/7FFQsG

Viatcheslav Artiomov (1940–), Lamentations pour cordes, percussions, piano et orgue (1985)
Orchestre Philharmonique de Moscou
Dmitri Kitaenko, direction
 
Viatcheslav Artiomov, Hymne gourien pour trois violons solos, cordes et percussion (1986)
Ievgeni Smirnov, Tatiana Grindenko et Elena Adjemova, violons
Orchestre Philharmonique de Moscou
Dmitri Kitaenko, direction
 
Viatcheslav Artiomov, Une symphonie d’élégies, trois élégies (1977)
Tatiana Grindenko et Oleh Krysa, violons
Orchestre de chambre lituanien
Saulius Sondeckis

Мелодия, 1990 [1983/87] (enregistrement : 1983/87)

jibv a écrit:

Je ne me rappelle plus quoi exactement, mais il y a aussi du Cassini en optique - dans les formules de réfraction si ma mémoire est bonne.

C'est loin tout ça, c'était le bon temps...

Cassini en optique, je ne me souviens plus non plus    mais c'est fou le nombre d'observations importantes qu'il a réalisées ou qu'il a permis de réaliser : la parallaxe de Mars entre Paris et Cayenne avec Richter (donc l'estimation des échelles réelles dans le système solaire) ; les phénomènes mutuels des satellites galiléens de Jupiter (ce qui a permis à Römer de démontrer que la vitesse de la lumière n'était pas infinie mais finie et d'en donner une première valeur numérique approchée) ; les périodes de rotation de Jupiter, de Mars et du Soleil (par l'observation de détails à leurs « surfaces ») ; la principale division dans les anneaux de Saturne ; quatre des principaux satellites naturels de Saturne (dont Japet, qui lui donne du fil à retordre à cause de sa variabilité, que Cassini associe à juste titre aux faces du satellite, de luminosités très différentes) ; le passage des ombres des satellites galiléens de Jupiter sur le disque de la planète elle-même ; une cartographie de la face visible de la Lune...  

Polyeucte a écrit:

Ben voilà... on parle de Saturne, mais pas de la carte de Cassini

Les Cassini, c'est toute une dynastie... ('Façon, on peut pas lutter contre l'astronomie, c'est tout le temps comme ça...)

Scherzian a écrit:

 Les Cassini, c'est toute une dynastie... ('Façon, on peut pas lutter contre l'astronomie, c'est tout le temps comme ça...)

Ben l'astronomie, c'est juste un outil pour faire de la cartographie non?
Mais oui, les Cassini, c'est impressionnant... Toujours une petite pensée en passant devant la statue dans la cours du Louvre!

Scherzian a écrit:

Polyeucte a écrit:

Ben l'astronomie, c'est juste un outil pour faire de la cartographie non?  

Je blague hein!
Je voudrais pas que tu fasse une attaque devant ton écran!

Mondonville : Titon et l'Aurore, Minkowski

Mondonville : grands motets, Christie

Ravel : Shéhérazade (Alan Gilbert, 2011 : Renée Fleming)

(hier soir)

Ferenc Liszt : Sonetto 123 del Petrarca, S 161 n°6 -- plusieurs pianistes plus ou moins bons.

Incroyable comme les deux gammes chromatiques descendantes du Sempre lento et le Più lento sont discriminants ; on passe de la jolie pièce parfaitement décorative à l'œuvre humide et aérienne, pensive et méditative. Ça ne m'étonne pas que les grands pianistes aient dit que rien ne leur faisait peur à partir du moment où ils peuvent jouer de belles gammes.

--

Polyeucte a écrit:

Je blague hein!  

J'sais bien!  

Citation :

Je voudrais pas que tu fasse une attaque devant ton écran!  

Ah, parce qu'un AVC derrière l'écran, c'est-y mieux ?! Incompris dans un monde cruel, je suis.    

Bach: Toccata et fugue, BWV 565
Sonate en trio n° 1, BWV 525
Sei gegrüsset, Jesu gutig, BWV 768
Prélude et triple fugue, BWV 552
Chorals Schübler, BWV 645-650
Helmut Walcha II



C'est mal capté. J'ai l'impression d'être juste à côté des tuyaux de la pédale.
C'est un peu austère et rigide, parfois timidement chatoyant. Pas expansif du tout (donc effectivement, très intériorisé). Registration et articulation pas toujours les plus judicieuses à mon avis. Pas forcément très entraînant, mais pas mauvais.

3,5/5

lucien a écrit:

Viatcheslav Artiomov (1940–), Lamentations pour cordes, percussions, piano et orgue (1985)
Orchestre Philharmonique de Moscou
Dmitri Kitaenko, direction
 
Viatcheslav Artiomov, Hymne gourien pour trois violons solos, cordes et percussion (1986)
Ievgeni Smirnov, Tatiana Grindenko et Elena Adjemova, violons
Orchestre Philharmonique de Moscou
Dmitri Kitaenko, direction
 
Viatcheslav Artiomov, Une symphonie d’élégies, trois élégies (1977)
Tatiana Grindenko et Oleh Krysa, violons
Orchestre de chambre lituanien
Saulius Sondeckis

C'est aussi bien que son Requiem ?

Messian : Poèmes pour Mi (Alan Gilbert, 2011 : Renée Fleming)

Moui moui moui... c'était sensé être des mélodies pour sa femme chérie, une sorte de déclaration d'amour?
Ben moi j'aurai fui à la place de Mi!

Jof M a écrit:

C'est aussi bien que son Requiem ?

non, je ne trouve pas.
les deux premières œuvres sont très chouettes, d’ailleurs des morceaux du Requiem ont l’air de provenir de ces plus anciennes Lamentations.
les Élégies (la plus grosse partie de ce cd), par contre, c’est une écriture encore plus « atmosphérique » que d’habitude, personnellement je n’accroche pas trop.

Polyeucte a écrit:

Messian : Poèmes pour Mi (Alan Gilbert, 2011 : Renée Fleming)

Moui moui moui... c'était sensé être des mélodies pour sa femme chérie, une sorte de déclaration d'amour?
Ben moi j'aurai fui à la place de Mi!

Ecoute peut-être une autre version. (où tu pourras comprendre le texte par exemple )

lucien a écrit:

non, je ne trouve pas.
les deux premières œuvres sont très chouettes, d’ailleurs des morceaux du Requiem ont l’air de provenir de ces plus anciennes Lamentations.
les Élégies (la plus grosse partie de ce cd), par contre, c’est une écriture encore plus « atmosphérique » que d’habitude, personnellement je n’accroche pas trop.

Bah si ça ne vaut pas le détour plus que ça je continue mes écoutes et je me réserve ça pour quand j'aurai de meilleures bases sur le répertoire contemporain et moderne.

Vierne: Poèmes des cloches funèbres, op 39, n° 2 : le Glas
Gardon

Simple et dépouillé mais intense. Assez envoûtant.
Dommage qu'ici le contraste entre les accords représentant les cloches et le reste ne soit pas plus marqué.

Dutilleux : Deux Sonnets de Jean Cassou (Alan Gilbert, 2011 : Renée Fleming)
Dutilleux : Le temps l'horloge (Seiji Ozawa, 2009 : Renée Fleming)

Euh... encore moins.
Rien d'affreux, mais alors vraiment pas séduit. Au moins c'est moins pire que la première fois où j'ai écouté où j'avais vraiment pas aimé!

Kirill Volkov, Sonate pour piano nº5 (2010)
Irina Bogdanova
Tatiana Chudova, Sonate (1996)
Nikita Mndoyants
Tolib Shakhidi, Deux pièces (2002/2008)
Ekaterina Mechetina
Yuri Vorontsov, Sirius (2005)
Fiodor Amirov
Alexei Sergunin, Origami (2012)
Lukas Geniušas
Alexei Sysoyev, Antiphases (2009)
Yuri Favorin

Мелодия, 2014