Playlist (103)

Klaus Lang (1971–), missa beati pauperes spiritu pour chantre, trombone, soprano, percussion, violon, violoncelle, contrebasse et électronique (2005)

        Pater Gerwig Romirer
        Natalia Pschenitschnikova, soprano
        Roland Dahinden, trombone
        Günter Meinhart, percussion
        Trio RGB : Sophie Bansac, Cordula Grolle, John Eckhardt
        Thomas Musil, IEM Graz

Scarlatti / Sonates K.1 à K.30 / Ross

Schumann / Fantaisie / Uchida

Sergei Nevski (1972–),

  Blick aus der Entfernung pour voix et ensemble (2006)
  Pesnya pour voix seule (1999)

        Natalia Pschenitschnikova
        Klangforum Wien
        Teodor Currentzis, direction

Francis Miroglio (1924–2005), Extensions 2 pour six percussionnistes (1970)
Alain Louvier (1945–), Shima pour six percussionnistes (1970)
Alain Louvier, Çandrakâla pour six percussionnistes (1972)
Georges Aperghis (1945–), Kryptogramma pour six percussionnistes (1970)

         Les Percussions de Strasbourg

Domenico Scarlatti

Sonates pour viole d'amour et clavecin

Valerio Losito et Andrea Coen

Brillant Classics 2011


Superbes arrangements, les musiciens sont également excellents. Cette catégorie de viole est hélas peu diffusée.

Un bel album à posséder.

m.gruber a écrit:

Scarlatti / Sonates K.1 à K.30 / Ross

Tiré de la célèbre intégrale Erato, ou les précédents enregistrements chez Stil en 1977 ?

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lucien a écrit:

Spoiler:

lucien a écrit:

Spoiler:

L'impensable s'est produit : tu me fais envie avec ta playlist.

eh bien ? j’ai écouté (une face d’) un autre 33tours hier, pourquoi ne l’as-tu pas cité ?

C'est pas le fait que tu écoutes des enregistrements de l'époque 33 tours (pour sûr, ça doit te changer des oeuvres que des mecs ont enregistré dans leur garage la semaine dernière), -y a aussi des horreurs qui ont été épargnées sur vinyle  

Mais je ne connais pas ces oeuvres, et leur titre programmatique m'allèche.

Wolfgang Amadeus Mozart : Quatuors à cordes en ré majeur n° 20 et 21, K. 499 et 575 -- Quatuor de Budapest (22-27 mai 1955, édition UA).

Je ne suivrai pas toujours le quatuor de Budapest (surtout à partir de la fin des années 1950), mais ici c'est à pleurer. Leur jeu a autant de relief que de fluidité ; on s'approche bigrement de la quadrature du cercle. Je range ces enregistrements avec ceux qu'ils ont signés des six Lobkowitz de LvB en 1951-1952 (de mémoire), avec Jac Gorodetsky. C'est beau !

Antonio Soler (1729-1783) :

Sonates, Préludes, et le Fandango

= Diego Ares, clavecin Katzman

(Pan, mars 2009)

Superbe programme, interprété avec imagination et une technique souveraine.
Excellente prise de son, contrairement au Scarlatti enregistré par Ares chez le même éditeur.

Wolfgang Amadeus Mozart : Quatuors à cordes en si bémol majeur et en fa majeur n° 22 et 23, K. 589 et 590 -- Quatuor de Budapest (idem).

Mahler, Symphonie n°2 - Haitink Concertgebouw
Mahler bon père de famille

Abnegor a écrit:

Mahler, Symphonie n°2 - Haitink Concertgebouw
Mahler bon père de famille

Bien sûr, c'est Haitink/Dresde (Hänssler) qu'il faut écouter, pour une Résurrection qui casse tout. (Cela dit, Haitink/Amsterdam, rien que pour Ameling et Heynis, je garde, moi.)

Ah oui, c'est pas faux, les chanteuses sont géniales
Mais sinon c'est vraiment pépère. Pour l'instant, j'écoute ce que j'ai physiquement chez moi en stock et que je n'ai encore jamais écouté. Je retiens le conseil avec Dresde (pour Mahler / Haitink / Concertgebouw, il me reste les 5, 6, 7 et 9 à écouter dans ma pile, en espérant voir un peu plus de vie avec le reste ).

Franchement, toute cette série Mahler est mortelle – et pas dans le sens que ça tue grave. La Huitième ressemble à du Brahms joué par des retraités au volant.

En revanche, la Deuxième de Dresde, oui, l'une des plus belles jamais enregistrées, d'une beauté plastique insoutenable, et tendue avec ça, de beaux phrasés subtils… grand.

Ô mahler de malheur...

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Felix Blumenfeld

Sonate-Fantaisie op.46

Six Morceaux op.38

Daniel Grimwood, piano

SFZ Music 2010


Très belle sonate, qui une fois de plus, démontre que le langage de ce compositeur a influencé celui de Rachmaninov.
Jamais pu savoir exactement pourquoi Horowitz a renié son professeur...

Dispo sur le Deez:http://www.deezer.com/album/7369734

Rzewski : The People United Will Never Be Defeated pour piano     1979 / Rzewski

Boucourechliev, Études d’après Piranèse (1975).  Claude Helffer
Xenakis, Herma (1961).  Claude Helffer
Manoury, Cryptophonos (1974).  Claude Helffer



Helffer =

Scriabin

Les mazurkas

Samuel Feinberg, piano

Melodya 2014


Top des versions, avec Katsaris.

Dispo sur le Deez:http://www.deezer.com/album/7866241

Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie n°11 en sol mineur Op. 103

= Dimitri Kitaïenko, Orchestre du Gürzenich de Cologne

(Capriccio, février 2004)

J'ai acheté cette semaine en promo cette intégrale des quinze symphonies.
Je vais l'aborder par cet opus épique. Après l'écoute du premier mouvement, ça commence plutôt bien, -excellente prise de son  

Emeryck a écrit:

Rzewski : The People United Will Never Be Defeated pour piano     1979 / Rzewski

Je l'écoute beaucoup en ce moment c'est vraiment formidable.

bon, quand est-ce que tu écoutes la Concord ?

Debussy: Pelléas et Mélisande, acte 1/Albrecht 2004



(eh oui, il suffit de 3 messages en discographie pour que je replonge!)

Domenico Scarlatti (1685-1757)
Sonates
"Naples 1650"*
Olivier Cavé, piano

* Album local? Hommage d'un suisse né à Naples à Scarlatti, mais aussi à ses maîtres (Maria Tipo et Aldo Ciccolini originaires de Naples et interprètes de Scarlatti, qui lui quitte sa ville natale Naples le plus vite possible et s'installe au loin à Lisbonne en 1719, pour ne plus revenir à Naples).
Ce qui n'empêche pas d'interpréter ces oeuvres avec beaucoup de finesse (et un petit manque de mordant: celui de la péninsule ibérique?)

Boulez, Notations (1945).  Pierre-Laurent Aimard

quelle jolie musique, colorée, parfois sauvage, tantôt délicate... dommage que je n’adhère pas trop au principe des miniatures, sinon je chef-d’œuvriserais.
et j’insiste : Bartók-Jolivet-Messiaen. EDIT : j’oubliais Schönberg, bien sûr, celui de l’opus 11.

Debussy: Pelléas et Mélisande, acte 2/Albrecht 2004

Antonio Vivaldi (1678-1741) :

Concertos en mi mineur RV 277, en ut mineur RV 199, en sol mineur RV 153

= Giuliano Carmignola, violon ; Sonatori de la Gioisa Marca

(Divox, août 1995)

Pour les statisticiens du futur, qui estimeraient qu'on écoute trop peu le Prete rosso dans la playlist.
Un des plus grands disques de concerto vivaldien qui nous soit arrivé dans les années 1990  

Déjà, assez prévisiblement:

● Manoury: La ville (...première sonate...)
Jean-François Heisser (piano)
Praga, 2004


Ce qui me frappe, ici comme dans Stringendo (Quatuor nº1), c’est cette capacité à produire d’emblée dans les genres les plus canoniques et beethovéniens un discours aussi dense et intégré, dans un cadre formel aussi maîtrisé.

Sinon, toujours dans mes marottes du moment:

● Scarlatti: Sonates
Aline Zylberajch (pianoforte Denzil Wraight, d’après Cristofori-Ferrini)
Ambronay, 2003

Écouté suite à la réponse de xoph, hier soir. Bien d’accord: le pianoforte sonne très pauvre. Cela dit, ce n’est pas seulement l’intensité des phrasés dans les sonates «lentes» qui fait pour moi l’intérêt de ces interprétations d’Aline Zylberajch: la restriction des effets fonctionne bien aussi, je trouve, dans les sonates plus vives, qui prennent alors une autre dimension - celle d’un jeu sur les structures et les rythmes. Ce n’est sans doute pas le Scarlatti coloré que nous aimons, mais cela ne va pas non plus sans un plaisir peut-être plus intellectuel mais quand même très ludique (comme dans certaines sonates de Haydn).

● Donaueschinger Musiktage 2007:
Mark Andre: ...auf... III (a)
Helmut Oehring: Goya I - Yo lo vi (b)
Enno Poppe: Keilschrift (c)
Sylvain Cambreling / SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg (a, c), Experimentalstudio des SWR (a). Rupert Huber / SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg (b)
Neos, 2007

...auf... III m’a bien plu, même si je n’ai pas retrouvé (ou en tous cas pas de manière dominante) la poésie ténue que j’avais tant aimée, avant-hier dans le chambriste ...als... II. On retrouve bien la dimension «musique concrète instrumentale» et la proximité du silence - mais cette dernière est plus tendue et presque tragique, et la première intégrée à un discours orchestral plus habituel (comme une sorte de bruissement qui en sous-tendrait les éclats éruptifs). Ici, on serait en fait plus proche de grandes pièces dramatiques de Nono, avec ses glas métalliques ou cuivrés et ses effets électroniques un peu inquiétants.

Beaucoup plus dubitatif quant à l’œuvre d’Oehring, «libre adaptation de la gravure nº44 du cycle des Désastres de la guerre de Francisco Goya - avec l’utilisation d’un certain nombre de citations de Beethoven». C’est très «postmoderne polystylistique», en gros une musique plutôt atonale hyperpolarisée avec une écriture rythmique très évidente, beaucoup d’effets narratifs ou quasi descriptifs assez efficaces (par moments on est pas loin de la musique de film), des «collages» (Beethoven mais aussi bien des passages un peu jazz); à la longue ça m’a surtout paru assez bavard et démonstratif. (Ça m’a pas mal fait penser à Schnittke, en fait.)

A l’inverse j’ai adoré Keilschrift de Poppe, dont je parle ici.

Emeryck a écrit:

Je suis tout à fait d'accord

pour fêter ça :

Babbitt, The Joy of More Sextets for violin and piano (1986).  Rolf Schulte / Alan Feinberg

“I’ve heard it said that Milton Babbitt’s music would never have generated the kind of hostility that it did if he had explained it as the ‘yearnings of a passionate soul,’ or something like that. Moreover, to describe the methods that a composer used to create a piece may have absolutely nothing to do with the meaning of the piece as a musical experience.” (Ch. Wuorinen)

lucien a écrit:

Boulez, Notations (1945).  Pierre-Laurent Aimard

quelle jolie musique, colorée, parfois sauvage, tantôt délicate... dommage que je n’adhère pas trop au principe des miniatures, sinon je chef-d’œuvriserais.
et j’insiste : Bartók-Jolivet-Messiaen. EDIT : j’oubliais Schönberg, bien sûr, celui de l’opus 11.

C'est de nature à me donner envie d'écouter

Journée Brossard :

- Leçons des morts, Gens/Lesnes

J'aime ses leçons à un point ...

- Grands motets, Coin

- Petits motets, Désenclos/Desrocher

Brahms, Thème et variations op. 18b (transcription du 2d mouvement du premier sextuor) - Barenboim
Brahms, Variations sur un thème de Schumann op. 9 - Barenboim
Brahms, Variations sur un thème de Haendel op. 24 - Barenboim

Matinée La Mer

Jean CRAS
—
Journal de Bord

Jean-François Antonioli : Orchestre philharmonique du Luxembourg

Vincent D’INDY
—
Poème des rivages

Emmanuel Krivine : Orchestre philharmonique du Luxembourg

Rav-phaël a écrit:

Matinée La Mer

Jean CRAS
—
Journal de Bord

Jean-François Antonioli : Orchestre philharmonique du Luxembourg

Vincent D’INDY
—
Poème des rivages

Emmanuel Krivine : Orchestre philharmonique du Luxembourg


 

Poppe, Speicher I pour grand ensemble (2010).  Klangforum Wien (Poppe)
Poppe, Keilschrift pour orchestre (2006).  SWR SO BB/F (Cambreling)
Poppe, Obst pour orchestre (2006).  Ensemble Modern Orchestra (Boulez)

Mitterer : Inwendig Losgelöst pour orchestre baroque, ensemble et électronique     2006 / Vik, Ensemble Recherche, Mitterer

Popp... Popp...Popp... GAVRIIIIIIIL POPOOOOFFFFFF !!!

Symphonies Nos. 1 à 3 Opp. 7-39-45 (1928-1935 ; 1943 ; 1946)/Alexander Titov
Symphonie No. 5 Op. 77 (1956)/Gurgen Karapetian
Symphonie No. 6 Op. 99 (1969)/Edvard Chivzhel

!!!

Zubel : Cascando pour voix, flûte, clarinette, violon et violoncelle     2007 / Zubel, Seattle Chamber Players

Scriabine:Le Poeme de l'extase (Askenazy)


Le prelude à l'après-midi du faune qui sommeille en tristan.

Et vive la trompette !

Grieg : Concerto pour violoncelle, Songs - Wallfisch, LPO, Handley
Bof! Était-ce bien nécessaire?

Tu ferais mieux de te vouer à l'écoute des oeuvres de ton maitre . Parce que tu as un sacré retard à rattraper

J'avoue que Grieg, ce n'est pas très intellectualiste...

... mais ça reste de la très belle musique . - Ce concerto est une adaptation de la Sonate pour violoncelle et piano ; peut-être que Jacky remettait en cause la nécessité d'une telle transposition, auquel cas je le rejoins.

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Mahler : Adagio de la 10e symphonie, Bernstein/Vienne

Malgré tout le reste, je crois que c'est ce qu'il a écrit de plus bouleversant.

Horatio a écrit:

... mais ça reste de la très belle musique . - Ce concerto est une adaptation de la Sonate pour violoncelle et piano ; peut-être que Jacky remettait en cause la nécessité d'une telle transposition, auquel cas je le rejoins.

Horatio a tout compris! Surtout que l'orchestration est particulièrement sirupeuse…