Playlist (100)

Chostakovitch:Symphonie n°4 (Kondrachine)

La musique de Chostakovitch est physique, je ne peux pas le dire autrement. De ce point de vue, il me rappelle Beethoven (pas du tout dans la stylistique mais dans la véhémence).

J.S. Bach, Johann-Gottfried Walther

Arrangements pour orgue et clavecin de concertos de Vivaldi, Teleman, Marcello, Albinoni, Ernst von Saxe-Weimar.

Thorofon 2008


Excellent album de deux cd, d'arrangements pour clavier de concertos italiens. L'alternance entre l'arrangement et l'oeuvre
originale enregistré dans cet album est très intéressant et permet de comparer. De plus, c'est forts biens exécutés.

Dispo aussi via Deezer:http://www.deezer.com/album/214439

Canat de Chizy : Siloël pour douze instruments à cordes     1992 / Rophé
 +
Canat de Chizy : Moïra pour violoncelle et orchestre     1998 / Atherton, Rophé

Harvey : Quatuor à cordes n°1     1977 / Arditti Quartet

Tournemire: 12 Préludes-Poèmes, Op.58 - Georges Delvallee




Whaou !!
J'ai beaucoup aimé :
Naissance de l'homme, Bas-Age, Enfance, Adolescence, Union licite et divine et Glorification de la Trinité
 
Un (tout 'tit peu) moins apprécié :
Preparation à la mort, Meditation sur Dieu le Père, Meditation sur le Saint-Esprit

Je trouve qu'en effet cela ressemble à du Debussy, du moins du peu que j'ai entendu de lui.

anaëlle a écrit:

Tournemire: 12 Préludes-Poèmes, Op.58 - Georges Delvallee

anaëlle a écrit:

J'ai beaucoup aimé :
Naissance de l'homme, Bas-Age, Enfance, Adolescence, Union licite et divine et Glorification de la Trinité
 
Un (tout 'tit peu) moins apprécié :
Preparation à la mort, Meditation sur Dieu le Père, Meditation sur le Saint-Esprit

Et la puissance des Grands troubles, ça ne t'a pas touchée ?
Personnellement je vénère le cycle dans son ensemble, mais je trouve ceux qui tu as un peu moins appréciés au moins autant magnifiques que les autres (et, si on voulait chipoter sur des détails, je trouve que les 4 premiers sont très légèrement en-dessous du reste, mais bon, à ce niveau, hein...).

Mais content que ça t'ait plu ! C'est assez inespéré qu'un personne de ton âge écoute et apprécie du Tournemire.

Liszt: Faust-Symphonie (Barenboim, Domingo, Berliner)

Caspar Johannes Walter (1964–),

  schwierig genug, den Ernst zu begreifen für Ensemble (1995).  Thürmchen Ensemble (Roland Kluttig)
  kleine Klagemusik, 1. Streichtrio (1983).  Melitta Keller, Inge Kölsch, Ulrich Walter
  5 kurze Stücke für Klavier (1988).  Klaus Steffes-Holländer
  Unruhe, Unsicherheit, Anspannung für Viola, Cello und Klavier, aus Farben (1993).  Thürmchen Ensemble
  Klavierquartett (1994).  Thürmchen Ensemble
  durchscheinende Etüde VIII/b, 2. Streichtrio (1990/91).  ensemble recherche
  durchscheinende Etüde I/b für Violine, Viola und Kontrabaß (1990).  ensemble recherche
  durchscheinende Etüde VII/b für Violine, Viola, Cello und Kontrabaß (1990/91).  ensemble recherche
  durchscheinende Etüde IV/b, 17 sehr kurze Stücke für Klarinette, Cello und Klavier (1992–93).  Thürmchen Ensemble



proche de Spahlinger (peut-être en un peu moins lachenmannien, mais c’est pas sûr), dans le genre Adorno = Dieu.

F. Couperin: Concerts royaux n^os 1 & 2 / Le Concert des Nations, dir. Savall

Sympathique.


Reger: - Fantaisie et fugue, op. 29
- Fantaisie de fugue sur BACH, op. 46
Rosalinde Haas (Albiez de Frankfurt-Niederrad)

Cet orgue manque un peu de fonds de 8', peut-être.
Mais j'adore.

Non, ce n'est pas une question du nombre de jeux de 8', mais des tailles de ceux en place, qui sont plutôt étroites, sans résultantes donc
d'octave inférieures. Au surplus, c'est un orgue basé sur le 16', alors que pour la musique de Reger, il faut un orgue allant jusqu'aux 32'.

Pour comparer, écoutes un cd soit de Josef Stil, ou de Martin Welzel du label Naxos, qui jouent ce compositeur sur le superbe 32' de la Cathédrale de Trêves. Tu entendras c'est quoi l'orgue idéal de Reger.

● Rzewski: The People United Will Never Be Defeated!
Marc-André Hamelin (piano)
Hyperion, 1998
Mazette! Si c’est pas un chef-d’œuvre, ça! J’en suis à ma troisième écoute depuis la fin d’après-midi: complètement bluffé...

C'est la meilleure oeuvre de ce compositeur et de plus un des meilleurs enregistrements de mon compatriote.

Je vais de toute manière tâcher d'écouter un peu plus de Rzewski (même si c'est toujours un peu risqué de commencer par un chef-d'œuvre).
Et puis j'aime énormément Hamelin.

C'est vrai que dans les répertoires du XXe, il est toujours très bien (j'aime moins ses Schumann, mais bon après tout ce n'est pas très grave vu le nombre de références qui existent).

J'ai un disque de Roslavets de lui que j'aime beaucoup.

Je ne connais pas son Schumann, mais son Haydn est très, très bon.
(Son Barber/Ives et son Decaux/Dukas sont aussi particulièrement remarquables.)

Benedictus a écrit:

Je ne connais pas son Schumann, mais son Haydn est très, très bon.
(Son Barber/Ives et son Decaux/Dukas sont aussi particulièrement remarquables.)

Merci beaucoup pour tes conseils; je ne connais que la sonate de Barber, qui est vraiment très belle en effet (jouée exactement avec la bonne distance).

Benedictus a écrit:

Je ne connais pas son Schumann, mais son Haydn est très, très bon.
(Son Barber/Ives et son Decaux/Dukas sont aussi particulièrement remarquables.)

Quoique pour Dukas, je préfère nettement Margaret Fingerhut (N'est-ce pas Lucien?).

C'est un peu le problème avec Hamelin: c'est supérieurement maîtrisé mais parfois un peu froid ou un peu lisse - ce qui fait qu'on peut toujours trouver «mieux» dans un genre plus rugueux (Henck dans Ives) ou plus engagé (Horowitz dans Barber). Mais pour avoir d'emblée un accès «lisible» à des partitions rares et plus ou moins complexes, il est vraiment formidable. (Et dans Decaux, je n'ai pas entendu mieux.)

Oui, je ne l'ai pas du tout aimée, je l'ai trouvé assez molle et plutôt timorée. J'aime bien mieux Girod (avec des moyens quand même sensiblement moins imposants que ceux de Hamelin).

Bien d'accord.

Benedictus a écrit:

C'est un peu le problème avec Hamelin: c'est supérieurement maîtrisé mais parfois un peu froid ou un peu lisse - ce qui fait qu'on peut toujours trouver «mieux» dans un genre plus rugueux (Henck dans Ives) ou plus engagé (Horowitz dans Barber). Mais pour avoir d'emblée un accès «lisible» à des partitions rares et plus ou moins complexes, il est vraiment formidable. (Et dans Decaux, je n'ai pas entendu mieux.)

Hamelin, un pianiste de la trempe d'un Hoffmann, considéré comme parmi les cinq premiers pianistes du monde, manque cependant, un brin
de subtilité, mais n'est pas carré pour autant. Mais je constate que actuellement, son âge y étant, il devient de plus en plus ''Romantique''.

Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie n°10 en mi mineur Op. 93

= Franz Konwitschny, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig

(Eterna, juin 1954)

Debussy: Préludes, Book 2, L 123 - Arturo Benedetti Michelangeli

Je ne sais pas si c'est l'interprétation ou les Préludes en eux même, mais je trouve ça un peu trop sage.

Sage ou bien que la musique elle-même te semble ne pas déplacer de l'air comme tu en as besoin?

Fauré: mélodies. Elly Ameling et Gérard Souzay sont accompagnés d eDalton Baldwin. Je ne pensais pas que Fauré en avait composé autant...

Prokofiev: Roméo et Juliette. Après la sélection de MTT et le San Francisco Symphony, celle de Savonne et le BPO.

Et plus tard ce sera celle de Dutoit et l'OSM.

André a écrit:

Fauré: mélodies. Elly Ameling et Gérard Souzay sont accompagnés d eDalton Baldwin. Je ne pensais pas que Fauré en avait composé autant...

Vraiment indispensable, ce smiley?...

Seulement le supprimer de la panoplie disponible.

Oui c'est vrai... on peut même censurer des mots... je préfère laisser les forumeurs avoir la sagesse d'utiliser les mots et les smileys adéquats.

Mais comme ce smiley semble te faire réagir ce point, vaudrait mieux l'enlever, à moins qu'à ton sens il l'aurait utilisé envers une chose que tu ressens ne pas mériter?

Non mais c'est pas bien grave, hein...
Oui, l'accoler à une oeuvre ou un compositeur, je trouve que ce n'est pas bienvenu, qu'on aime ou pas.

Bien d'accord. Je réitère donc ma proposition afin que ce smiley ne soit pas utilisé peu importe la raison, car il est laid, hideux, par essence.

Hugo Wolf (1860-1903) :

Lieder d'après Heine

Sie haben heut' Abend Gesellschaft
Ich stand in dunkeln Träumen
Das ist ein Brausen und Heulen
Aus meinen grossen Schmerzen
Mir träumte von eineim Königskind
Mein Liebchen, wir sassen beisammen
Es blasen die blauen Husaren
Du bist wie eine Blume
Wenn ich in deine Augen seh'
Mädchen mit dem roten Mündchen
Wo ich bin, mich rings umdunkelt
Es war ein alter König
Mit schwarzen Segeln
Spätherbstnebel
Ernst ist der Frühling
Wie des Mondes Abbild zittert
Sterne mit den gold'nen Füsschen
Wo wird einst des Wandermüden

= Stephan Genz, baryton ; Roger Vignoles, piano

(Hyperion, février 2002)

André a écrit:

Fauré: mélodies. Elly Ameling et Gérard Souzay sont accompagnés d eDalton Baldwin. Je ne pensais pas que Fauré en avait composé autant...

C'est pourtant sublime ce coffret

Benjamin BRITTEN

— Concerto pour violon

James Ehnes [ violon ]
Kirill Karabits : Bournemouth SO·

— Les Illuminations

Anne-Catherine Gillet [ soprano ]
Paul Daniel : Orchestre philharmonique royal de Liège

Michael Obst (1955–),

  Kristallwelt III pour ensemble et bande (1985/86)
  Fresko pour clarinette, trombone, violoncelle, harpe et piano (1991)
  Nachstücke pour ensemble et électronique (1990)

        Ensemble intercontemporain
        David Robertson, direction

plenum a écrit:

Benedictus a écrit:

C'est un peu le problème avec Hamelin: c'est supérieurement maîtrisé mais parfois un peu froid ou un peu lisse - ce qui fait qu'on peut toujours trouver «mieux» dans un genre plus rugueux (Henck dans Ives) ou plus engagé (Horowitz dans Barber). Mais pour avoir d'emblée un accès «lisible» à des partitions rares et plus ou moins complexes, il est vraiment formidable. (Et dans Decaux, je n'ai pas entendu mieux.)

Hamelin, un pianiste de la trempe d'un Hoffmann, considéré comme parmi les cinq premiers pianistes du monde, manque cependant, un brin
de subtilité, mais n'est pas carré pour autant. Mais je constate que actuellement, son âge y étant, il devient de plus en plus ''Romantique''.

Considéré par qui ? Qui tient des listes de ce type ?

J'ai toujours trouvé l'univers poétique et sonore d'Hamelin terriblement limité, rien à voir avec le génie d'Hoffmann.

Mélomaniac a écrit:

Hans Pfitzner (1869-1949) :

Lieder Op. 2, 4, 11, 15, 24

An die Mark
Venus mater
Verrat
Unter der Linden
Ich und du
Sonst

= Edda Moser, soprano ; Erik Werba, piano

(Electrola, avril 1972)

Ces lieder sont quand même assez exigeants pour l'ambitus des chanteuses, particulièrement dans l'aigu, comme ce périlleux et insolite Verrat.

Pfitzner en a écrit de toutes difficultés… mais forcément, à son époque, le lied était devenu une sorte de laboratoire, où l'on expérimente des harmonies et où l'on se soucie de moins en moins du caractère exécutable par des amateurs…

Pascal Dusapin - Penthesilea - Création au Théâtre de la Monnaie



Belle production, qui vaut la peine d'être visionnée. J'ai bien aimé l'oeuvre, que j'ai trouvée joliment orchestrée, mais manquant à mon avis d'intensité dramatique, bien que l'argument soit tout sauf gnangnan : malgré la qualité de la mise en scène, je m'y suis, pour tout dire, un peu ennuyé.

n.b. on peut également voir cette Penthesilea sur le net via une autre diffusion que celle, à durée limitée, sur le site du théâtre de la Monnaie, mais sans les sous-titres, ce qui est un peu dommage pour un opéra que l'on ne connaît pas encore, sauf peut-être pour ceux qui maîtrisent l'allemand (les chanteurs ne m'ont pas l'air de le chanter comme des vaches espagnoles)

Witold Szalonek (1927–2001), Inside? – Outside? pour clarinette basse et quatuor à cordes (1987).  Michał Górczyński, Silesian Quartet
Bogusław Schaeffer (1929–), tentative music pour 19 instruments (2004).  Polish-German Youth Ensemble (Rüdiger Bohn)
Rafał Augustyn (1951–), Symphony of Hymns pour deux sopranos, trompette, clavier, chœur mixte et orchestre (1984–2004), deuxième partie.  Lynne Dawson, Joanna Burton / Matthias Kamps, Grzegorz Gorczyca / Warsaw Philharmonic Choir (Henryk Wojnarowski) / Sinfonia Varsovia (Renato Rivolta)
Anna Zawadzka-Gołosz (1955–), Concerto for Eight-String Guitar and Strings with Piano (2002).  Krzysztof Sadłowski / Aukso – Tychy Chamber Orchestra (Marek Moś)

Hector Berlioz (1803-1869) :

Harold en Italie, symphonie dramatique Op. 16

= Carlton Cooley, alto ; Arturo Toscanini, Orchestre de la NBC

(RCA, novembre 1953)

¶ 9 Symphonies d'Atterberg. Concerto pour cor. 2 Quatuors. La Rivière.

Je suis en train de réviser assez radicalement mon sentiment.


¶ Kronthaler, Living Loving Maid.
Baroque italien avec accompagnement de guitares basses électriques. On reste au milieu du gué : la chanteuse est lyrique et captée de loin, tandis que le signal des guitares est écrêté. Pas mal, mais bizarre.

Ravel: La Valse/Bernstein

+

Ravel: Daphnis et Chloé, suite n°2/Bernstein

Un peu de Juha de Merikanto (Soderblöm) et à présent Alcyone de Marais (Minkowski).