Playlist (102)

Jof a écrit:

Radnam a écrit:

Bah je sais pas moi.  
Regarde, Lang Lang a gagné plein de concours...  

Ne t'enfonce pas trop non plus dans la mauvaise foi quand même.

C'est pourtant un fait ! Tu ne peux le nier

Jof a écrit:

C'est pourtant un fait ! Tu ne peux le nier

Les concours qu'il a fait n'ont rien à voir, un petit tour sur sa page Wikipedia t'aurait pourtant renseigné...

Je rappelle que je n'y connais rien...

Mais bref, pour en revenir à Trifonov, j'avais bien aimé ce que j'ai écouté de lui (les Corelli de Rachma et un disque Debussy/Szymanowski).

Benedictus a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Johann Sebastian Bach (1685-1750) :
Variations Goldberg
= Pierre Hantaï, clavecin Kennedy d'après Mietke
(opus 111, juin 1992)
L'oeuvre, l'interprétation :  

En effet.

eh oui

1) Carlos de Seixas (1704-1742) :

Sonates n°1, 16, 32, 33, 42, 46, 47, 57, 71, 79

= Ketil Haugsand, clavecin Antunes

(Virgin, septembre 1994)

Jof a écrit:

Abnegor a écrit:

Brahms, Concerto pour piano et orchestre n°1 - Arrau / Giulini

 Je trouve.

Les premières minutes, j'étais sceptique, puis je me suis laissé emporter. Ça change les habitudes (je n'avais jamais entendu aussi peu de punch orchestral dans le dernier mouvement, mais j'ai bien aimé quand même)... et puis le second mouvement quand même

Je découvre Jagden und Formen de Rihm par l'Ensemble Modern. C'est superbe.

J'aime beaucoup aussi son "concerto pour violon", Coll'Arco, interpreté par Carolin Widmann. Moins convaincu par Über die Linie II pour clarinette et orchestre.

J'écoute ça juste après deux oeuvres moyennes de Mantovani : Time stretch et Finale: agréables, virtuoses, spectaculaires, mais plus routinières que le Troisième round.

Igor Viesna a écrit:

J'écoute ça juste après deux oeuvres moyennes de Mantovani : Time stretch et Finale: agréables, virtuoses, spectaculaires, mais plus routinières que le Troisième round.

eh bien moi je préfère largement Time stretch au Troisième round. c’est peut-être routinier... enfin c’est Mantovani, quoi’
(je ne me rappelle même pas de Finale.)

Igor Viesna a écrit:

Je découvre Jagden und Formen de Rihm par l'Ensemble Modern. C'est superbe.

Ah oui, sinon, aujourd’hui:

● Reich: Triple Quartet. The Four Sections
David Robertson / Orchestre National de Lyon
Naïve, 2003
Je ne peux pas dire que j’ai écouté attentivement: j’avais mis ça dans mes oreilles pour taper mes appréciations sur les bulletins de mes élèves. Mais outre qu’à cette écoute, superficielle mais en boucle, ça m’a bien plu (davantage que, dans mes souvenirs, Music for 18 Musicians ou Drumming: ça n’a pas ce côté psychédélique - les voix    - et l’écriture pour cordes se rapproche plus d’un John Adams), c’est aussi épatant que du Bach pour ce genre de situation: ça ne perturbe pas la concentration et ça donne de l’énergie. C’est peut-être le propre des musiques «structurelles»?

ah, toi aussi tu as un problème avec les voix ?

Jof a écrit:

un disque Debussy/Szymanowski.

Je dis n'importe quoi, ça c'est de Blechacz.

2) Alexander Agricola (1446-1506) :

Missa Guazzabuglio

= Paul Van Nevel, Huelgas Ensemble

(Sony, mai 1998)

lucien a écrit:

ah, toi aussi tu as un problème avec les voix ?

Enfin, dans ces œuvres-là, oui.
Dans Tehillim ou The Desert Music, non, au contraire. Ce n'est pas tant la question du texte (ça a beau être les Psaumes ou William Carlos William, vu ce qu'il en fait, ça pourrait être là aussi tulululululu-bip-bip), que le fait qu'on ait là une vraie écriture chorale.

Sinon, à propos de voix, là, je m'apprête à écouter Voices and Piano d'Ablinger. D'ailleurs, si un jour tu en as le temps ou l'envie, je serais assez preneur d'une carte mentale des courants esthétiques de la musique contemporaine austro-allemande, je m'y perds un peu (à part Rihm, bien sûr).

Benedictus a écrit:

Sinon, à propos de voix, là, je m'apprête à écouter Voices and Piano d'Ablinger.

Ablinger ?

Benedictus a écrit:

D'ailleurs, si un jour tu en as le temps ou l'envie, je serais assez preneur d'une carte mentale des courants esthétiques de la musique contemporaine austro-allemande, je m'y perds un peu (à part Rihm, bien sûr).

c’est pas facile.

John Cage: as slow as possible

En version abrégée,car l'exécution en cours se terminera en 2640.

Geert Bisschop

3) Ernst Křenek (1900-1991) :

Symphonie n°2, Op. 12

= Takao Ukigaya, Orchestre philharmonique de la Radio de Hannovre

(CPO, mars 1994)

François Couperin (1668-1733)
Messe pour les paroisses
Michel Bouvard, orgue
Schola Meridionalis, plain-chant

Deux messes du jeune François Couperin, et ce sera tout!

"La messe alternatim est par nature une forme morcelée. Mais ici quel souffle dans les développements, qui unit les multiples versets à l'énergie orante du plain-chant*: une grande forme chatoyante se dessine alors, toutes les couleurs, tous les les alliages de l'orgue classique passent en revue comme ces dames du music-hall." Gaëtan Naulleau in pochette de ce diapasonné de mai
Peut-être F. Couperin a-t-il été heureux de se libérer du cadre "alternatim".
Peut-être G. Naulleau se laisse-t-il mener par sa plume (généralement habile et m'ayant fait découvrir beaucoup de choses formidables) de music-maker
Reste pour moi une (plusieurs) question(s) non résolue(s). Est-ce un tout? Est-ce le génie de Couperin cherchant à s'affranchir (non pas du sacré mais de sa gangue)

Sur les couleurs, et les chatoyances, on ne peut qu'abonder
Sur le chant de Couperin comme choral aussi :
* Désolé, j'y arrive pas

A part ça disque formidable

Mélomaniac a écrit:

Au programme ce soir :  
les compositeurs dont le nom s'écrit avec la même lettre au début et à la fin

Comment des idées de thème comme ça te viennent Mélo ?

Faut croire que c'est inné

4) Paul Hindemith (1895-1963) :

Symphonia serena

= Paul Hindemith, Philharmonia Orchestra

(Columbia, novembre 1956)

Ce que j'aime dans ce genre de langage, c'est l'alliance entre la rhétorique et la malice, l'intelligence aigüe et la spiritualité.

Cette semaine: les symphonies de Leevi Madetoja (1887-1947) et Erkki Melartin (1855-1937: ciel, les mêmes dates que Ravel).

Deux compositeurs finnois inévitablement influencés par Sibelius. Ceci dit, Madetoja est plus folklorique et pastoral, Melartin (mon préféré avec Klami parmi les successeurs de JS) plus rythmé et fantasque.

Ze Wagner Big Box DGG ... Après Die Feen, Das Liebesverbot , Rienzi  et un surprenant Lohengrin, voici  Tannhaüser avec Sinopoli, Domingo etc. La direction de Sinopoli est un peu sage, sauf pour la musque du Venusberg, oùu il s'enflamme formidablement.

Wagner a pris du temps à se développer. Qu'on ne me parle plus des 'années de galère ' de Verdi, je répliquerai par celles de trirème de Wagner

Le truc c'est que Verdi a galéré jusqu'à Otello.
A 74 ans quand même!

N'importe quoi... On connaît bien tes goûts et dégoûts

Pärt: Wallfahrtslied/Kaljuste

Pärt: Como cierva sedienta/Kaljuste

Vaughan Williams: Symphonies n° 8 et 9 (Boult, London Philharmonic). Très inégal tout de même ...

Landowski, La prison - Vichnevskaya / Rostropovitch / Landowski
C'est gai dis donc

Chopin, des polonaises (op. 26 n°1 et 2, op. 40 n°1 et 2) par Pollini
Depuis quelques temps, je commence à aimer Chopin

Xavier a écrit:

Le truc c'est que Verdi a galéré jusqu'à Otello.
A 74 ans quand même!

Non seulement tes oreilles sont gravement contaminées par Wagner et Scriabine mais en plus tu ne racontes que des sottises

Beethoven/quatuor n°9/Quatuor Vlach (années 60).

Quel pied ce quatuor Vlach. Enregistrements durs à trouver.


Bartok/Musique pour Corde, Percussion et le reste/Fricsay (1957)

Manfred Trojahn (1949–), Fünf See-Bilder für Mezzosopran und Orchester (1979–83)

        Trudeliese Schmidt, mezzo
        Radio-Symphonie-Orchester Berlin
        Manfred Trojahn, direction

Tatiana Gerasimenok : Cerberus (2015) for alto flute, bass clarinet, bayan, trombone, percussion, electric guitar, extreme vocals & double bass

Ivan Bushuev, Daria Vershinina, Vitaly Kondratenko, Egor Pavlov, Yuri Posypanov, Alexey Chichilin,
Stanislav Sokolovsky & Dmitry Hramtsov
Conductor - Vladimir Gorlinsky

ils sont complètement malades, au Conservatoire de Moscou, n’est-ce pas ?

Mais tellement !

Par contre, j'adore ce que j'entends :

Tatiana Gerasimenok : La buveuse d'absinthe (2014), Manifestos for piano & reciter

Piano & reciter - Pavlina Shishko 

C'est du Tishchenko puissance 1000 !

Rachmaninov, Concerto pour piano n°3 - Gelber / Karabtchevsky

Wolfgang Rihm (1952–),

  Sine Nomine, Studie für fünf Blechbläser (1985)
  Kein Firmament für 14 Spieler (1988)

        Ensemble 13
        Manfred Reichert, direction



du Rihm de la veine « ah çà je suis un néo ! vous allez voir si je suis un néo !  ».
le quintette est vraiment très bizarre... Kein Firmament est plus radical que tout Darmstadt réuni.

Brahms, Concerto pour piano n°2 - Richter / Leinsdorf
Ça fait du bien par où ça passe

Rzewski:The people united will never be defeated (Hamelin)

Un monument du piano du XXème siècle.

bien.
tu as écouté la seconde sonate de Ives ?

Michel Boédec: Improvisations (Cavaillé-Coll/Mutin de St Pierre de Montmartre, Paris)

Très bon organiste, il sait reproduire des chatoiements exotiques alla Florentz (d'ailleurs il n'a pas peur de se montrer plus méchant que ce dernier !) et de très belles atmosphères un peu tournemiresques, le tout dans des impros denses sur un petit orgue (le même que le mien à peu de choses près !).
Les vidéos de Vincent Hildebrandt sont vraiment une somme.

Petit moment intimiste:
Berlioz, Symphonie funèbre et triomphale - Dondeyne
en plus, je me suis lâché au niveau volume

Friedrich Goldmann (1941–2009), Sinfonie Nr. 1 (1973).  RSO Berlin (Michael Tabachnik)
Aribert Reimann (1936–), Variationen für Orchester (1975).  RSO Berlin (Gerd Albrecht)
Wilfried Krätzschmar (1944–), Sinfonie Nr. 2  „Explosionen und Cantus“ (1978).  RSO Leipzig (Wolf-Dieter Hauschild)
Detlev Müller-Siemens (1957–), Passacaglia für Orchester (1978).  RSO Berlin (Lucas Vis)

Au programme ce soir :  

grande soirée musiques à coucher dehors





Avertissement : ce programme peut heurter la sensibilité des jeunes publics le bon goût des auditeurs

ça y est, tu es en couple avec Calbo ?

lucien a écrit:

Friedrich Goldmann (1941–2009), Sinfonie Nr. 1 (1973).  RSO Berlin (Michael Tabachnik)
Aribert Reimann (1936–), Variationen für Orchester (1975).  RSO Berlin (Gerd Albrecht)
Wilfried Krätzschmar (1944–), Sinfonie Nr. 2  „Explosionen und Cantus“ (1978).  RSO Leipzig (Wolf-Dieter Hauschild)
Detlev Müller-Siemens (1957–), Passacaglia für Orchester (1978).  RSO Berlin (Lucas Vis)

Mais elle est un peu fichue n'importe comment, non, cette série Musik in Deutschland?

Là, je suis en train d'écouter le volume «Konzerte: Stücke für Ensemble» (pour le Rihm, le Concerto pour clavecin de Katzer et Holz de Poppe - je me demande qui a bien pu me donner l'idée d'écouter ça   ); mais pourquoi est-ce qu'il n'y a que le premier mouvement du Concerto pour alto avec piano de Hartmann, alors que les autres œuvres sont données en entier?

Je crois aussi me souvenir que dans un autre volume il y avait un seul des mouvements de la 9ᵉ Symphonie de Henze (c'est sur le disque avec Vers une Symphonie-fleuve III de Rihm).

lucien a écrit:

ça y est, tu es en couple avec Calbo ?

Benedictus a écrit:

Mais elle est un peu fichue n'importe comment, non, cette série Musik in Deutschland?

ça dépend, mais celui-ci est particulièrement .
j’arrive au Müller-Siemens (pour qui j’écoutais le cd), on va voir si ça rattrape le reste.

Benedictus a écrit:

Là, je suis en train d'écouter le volume «Konzerte: Stücke für Ensemble» (pour le Rihm, le Concerto pour clavecin de Katzer et Holz de Poppe - je me demande qui a bien pu me donner l'idée d'écouter ça   );

Benedictus a écrit:

mais pourquoi est-ce qu'il n'y a que le premier mouvement du Concerto pour alto avec piano de Hartmann, alors que les autres œuvres sont données en entier?

peut-être que RCA a des actions chez Wergo ?