Playlist (106)

Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Symphonie n°4 en la majeur, Op. 90

= Wolfgang Sawallisch, Philharmonia Orchestra

(Philips, juin 1966)

La plus jolie pochette de la discographie !

Stockhausen, Freude (2005).  Smit, Kooi

« il est facilement reconnaissable de part le manque, dans ses œuvres, des qualités qui habituellement définissent un bon compositeur. Les compositions du quatrième livre sont formellement très faibles. Il est difficile d’apercevoir la vraie structure de composition. Les idées sont souvent mal développées, et librement associées l’une à l’autre, sans avoir construit de vrai discours musical. Le matériel mélodique ne nous séduit pas facilement (...). Les variations dans les danses et les pièces de basse obstinée sont à peine dignes de ce nom, et enfin, le rythme, même après de sincères efforts de déchiffrage, balance entre génialité et totale confusion. » (Lislevand à propos de Kapsberger)

Brahms :
Variations sur un thème de Paganini
 
Génial
Concerto pour piano No.1

Superbe interprétation d'une oeuvre qui ne me parle pas tant que ça

Claudio Arrau / Royal Concertgebouw Orchestra, dir. Haitink

Liszt :
Sonate en si mineur

Bénédiction de Dieu dans la solitude

Trois études de Concert


Claudio Arrau
Un sommet absolu

C'est vrai que c'est chaud des pattes grasses.

Mélomaniac a écrit:

Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Symphonie n°4 en la majeur, Op. 90

= Wolfgang Sawallisch, Philharmonia Orchestra

(Philips, juin 1966)

La plus jolie pochette de la discographie !

Oui sans doute, ils se donnaient vraiment la peine de nous rendre la musique attrayante.

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°1 en ut mineur

= Claudio Abbado, Orchestre philharmonique de Vienne

(Decca, décembre 1969)

Le jeune Abbado se montre peut-être un peu trop fougueux dans les mouvements vifs, et semble rechercher le brio, les timbres bruts, plutôt que rondeur et plénitude, ce que renforce une prise de son assez dure et segmentée.
Hors intégrales, ma version préférée reste celle de Vaclav Neumann Neumann à Leipzig.

anaëlle a écrit:

Brahms :
Concerto pour piano No.1

Superbe interprétation d'une oeuvre qui ne me parle pas tant que ça

Claudio Arrau / Royal Concertgebouw Orchestra, dir. Haitink

Essaie autre chose. Personnellement, je n'aime pas cette interprétation (on se croirait à la maison de retraite), mais j'adore l'oeuvre. Curzon/Szell est une référence pour beaucoup ici, je crois, tu peux t'y essayer sans risque.

Jof a écrit:

Curzon/Szell est une référence pour beaucoup ici, je crois, tu peux t'y essayer sans risque.

C'est gentil de passer nous voir pour rappeler de telles vérités !

De rien, de rien, je ne fais que rendre la monnaie.

Ne pas oublier non plus Bacchaus et Gelber.

Mozart: Symphonies nos. 35 Haffner et 36 Linz

The Academy of Ancient Music
Christopher Hogwood
L'Oiseau-Lyre
Long-jeu DSLO 602

anaëlle a écrit:

Liszt :
Sonate en si mineur

Bénédiction de Dieu dans la solitude

Trois études de Concert


Claudio Arrau
Un sommet absolu

Qu'est-ce que je te disais?

Franck : Prélude, fugue et variations (André Isoir, Calliope)

Je ne m'en lasserai jamais je pense


(La pochette de la réédition n'est vraiment pas terrible...)

Pipus a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Une volaille cuite dans un gras bouillon et servie baignant dans une onctueuse sauce crème.

"C'est fin, c'est très fin..."

Et ça se mange sans faim !

Mon Dieu, que c'est beau!

Eusèbe a écrit:

Mon Dieu, que c'est beau!

Oui (c'est le plus beau de Haydn)
Mais Arnaud n'a toujours pas écouté

Verdi : Aïda, Kauffmann, Harteros, Pappano.
Les murs en ont tremblé.

@Cololi:J'ai écouté la version oratorio.
Faut que j'essaie la version pour quatuor.
Le problème c'est que la production de Haydn est si vaste...
Faudrait deux vies pour en faire le tour.

Cololi a écrit:

Eusèbe a écrit:

Mon Dieu, que c'est beau!

Oui  (c'est le plus beau de Haydn)
Mais Arnaud n'a toujours pas écouté

Les Emerson ont une gravité qui, jointe à une technique parfaite, sublime cette oeuvre !

arnaud bellemontagne a écrit:

@Cololi:J'ai écouté la version oratorio.
Faut que j'essaie la version pour quatuor.
Le problème c'est que la production de Haydn est si vaste...
Faudrait deux vies pour en faire le tour.

Je n'ai au contraire jamais écouté la version oratorio ... car j'avais peur de ne pas retrouver ce qui me plait dans la version quatuor.

Eusèbe a écrit:

Cololi a écrit:

Eusèbe a écrit:

Mon Dieu, que c'est beau!

Oui  (c'est le plus beau de Haydn)
Mais Arnaud n'a toujours pas écouté

Les Emerson ont une gravité qui, jointe à une technique parfaite, sublime cette oeuvre !

Je ne connais que cette version, mais j'adore !

Wolfgang Rihm, „CONCERTO“ Dithyrambe (2000).  Arditti SQ / Luzerner SO (Nott)

**

Karlheinz Stockhausen (1928–2007)

Refrain pour piano, vibraphone et célesta (1959)
Kreuzspiel pour hautbois, clarinette basse, piano et trois percussionnistes (1951)
Plus-Minus pour effectif variable (1963)

Ives Ensemble

Johannes Brahms (1833-1897) :

Symphonie n°1 en ut mineur, Op. 68

= Eduard van Beinum, Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam

(Decca, septembre 1951)

Avec le refroidissement automnal, j'ai besoin de musiques qui tiennent chaud.
J'adore ce type d'interprétations rêche et pugnace.
Or cette lecture militante de l'Allegro et du Finale reste une des plus belliqueuses de la discographie  

Denisov, Symphonie (1987).  Rozhdestvensky

cette symphonie est d’une complexité contrapuntique insensée.

Johannes Brahms (1833-1897) :

Symphonie n°1 en ut mineur, Op. 68

IV. Adagio - Più Andante - Allegro non troppo ma con brio

= Hermann Scherchen, Orchestre de l'Opéra d'Etat de Vienne

(Westminster, octobre 1952)

J'ai voulu réécouter ce Finale, dans la série des interprétations cravachées. Voilà un des plus intrépides pur-sang de la discographie : moins de seize minutes, et encore au début ça démarre mollement. Mais ensuite le chef rattrape au galop le temps perdu.
Rythmiquement, c'est un joyeux bazar, une espèce de foire d'empoigne, ou de mouvement brownien.
Hormis Clemens Krauss en live avec la Philharmonie de Brême (mars 1952), je ne connais pas d'interprétation plus hirsute.
A tel point que la péroraison conclusive ne ressemble pus à grand-chose.
Âmes sensibles, s'abstenir

Mozart, Don Giovanni, LPO / Solti 1990s

Sibelius:Symphonie n°1 (Bernstein DG)

Lecture ample et grandiose.

Slurp!

Jof a écrit:

Curzon/Szell est une référence pour beaucoup ici, je crois, tu peux t'y essayer sans risque.

J'essayerai quand j'en aurai l'occasion.  

arnaud bellemontagne a écrit:

anaëlle a écrit:

Liszt :
Sonate en si mineur

Bénédiction de Dieu dans la solitude

Trois études de Concert


Claudio Arrau
Un sommet absolu

Qu'est-ce que je te disais?  

****************

Decaux : Clairs de lune - Chiu


Scriabine : Sonate No. 9 - Sofronitsky

François Couperin
Trois Leçons de Tenèbres
Emma Kirkby - Judith Nelson
Jane Ryan - Christopher Hogwood
1 CD L'Oiseau-Lyre 430 283-2

Quelles belles voix pures et angéliques. François Couperin se trahit dans cette musique, le titre est très sombre mais il y a comme une lueur là-dedans et beaucoup de passion:

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°6 en la majeur (version 1881 éd. Haas)

= Otto Klemperer, Philharmonia Orchestra

(Columbia, novembre 1964)

Mozart: Symphonies nos. 30, 33 & 34
Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam
Josef Krips
1 CD Philips Concert Classics
422 476-2
Enregistrement de 1971 à 1973

L'un des chefs les plus sous-estimés de sa génération, selon Glenn Gould.

En ce moment, découverte des Chopin et Liszt d'un pianiste français excellent (aussi organiste par ailleurs) : Dominique Merlet. Je recommande vraiment, c'est plein de fougue et de poésie, et il a un son plein, absolument magnifique (un peu alla Delvallée), avec une musicalité très naturelle.

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°2 en ut mineur (éd. Haas)

= Horst Stein, Orchestre philharmonique de Vienne

(Decca, décembre 1973)

Mélomaniac a écrit:

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°2 en ut mineur (éd. Haas)

= Horst Stein, Orchestre philharmonique de Vienne

(Decca, décembre 1973)

Un des plus beaux disques Bruckner de la discographie (avec la sixième des mêmes). Pour qui aime son Bruckner charnu et sapide.

Mélomaniac a écrit:

Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Symphonie n°4 en la majeur, Op. 90

= Wolfgang Sawallisch, Philharmonia Orchestra

(Philips, juin 1966)

La plus jolie pochette de la discographie !

C'est le Rheinfalls, non ?

Beethoven: Leonore (1805). Avec Edda Moser, Richard Cassilly, le Staatskapelle Dresden sous Herbert Blomstedt.

Magnus Lindberg: Vivo, pour orchestre. Courte pièce composée pour le 125ème anniversaire du Carnegie Hall. Très réussi, comme d'habitude. Un excellent compositeur contemporain.

Sibelius:Symphonie n°2 (Bernstein DG)

Lenny est ici moins convaincant que dans sa mirifique lecture de la symphonie précédente.

J'avais déjà du mal avec le thème sirupeux aux cordes alla Tchaikovsky du final, mais avec Bernstein c'est carrément du Frédéric Mitterrand...

Rihm, Séraphin-Symphonie (2011).  musikFabrik, SWR SO BB/F (Pomàrico)

Lalo : Intégrale des mélodies (Tassis Christoyannis, Jeff Cohen, 2015)

Splendide! Quelle joie de chanter chez Christoyannis. C'est fou son aisance dans ce répertoire, aussi à l'aise dans les mélodies proches de la mélancolie du Lied allemand que dans la chanson joyeuse et enlevée.
Et des pièces vraiment magnifiques pour beaucoup!

Hurel, Tour à tour (2008–15).  OPRF (Deroyer)

Beethoven: Variations Diabelli
Friedrich Gulda
1 CD Marmonia Mundi musique d'abord
enregistrement 1970
HMA1905127

Paul Hindemith (1895–1963), Messe pour chœur mixte (1963)
Anton Webern (1883–1945), Entflieht auf leichten Kähnen pour chœur mixte (1908)
Henri Pousseur (1929–2009), Sept Versets des Psaumes de la Pénitence pour quatre voix mixtes (1950)
Dieter Schnebel (1930–), dt 31,6 pour 15 voix solistes (1956/58)
  AMN, version pour 16 voix solistes (1958/66)
  :!(madrasha 2) pour 18 voix solistes (1958/67–68/1970)
György Ligeti (1923–2006), Lux aeterna pour 16 voix solistes (1966)

Schola Cantorum Stuttgart
Clytus Gottwald, direction

Boulez : Notations pour piano (PL Aimard)

Mon premier contact avec la musique de Boulez (ça doit faire un mois environ), j'avais été très surpris, je m'attendais à quelque chose de beaucoup moins audible.
Je les ai réécoutées plusieurs fois depuis, maintenant j'aime beaucoup (surtout la 7e et la 8e ). J'aime bien la forme (pièces très brèves), avec des ambiances très clairement définies à chaque fois, sans perdre la cohérence de l'ensemble.

Messiaen : Le banquet céleste (Louis Thiry)

J'ai écouté ça pour la première fois, j'aime beaucoup. Il n'y a pas la majesté de certaines autres pièces pour orgue (L'Ascension, Les corps Glorieux...), au contraire c'est très doux. J'imagine qu'il s'agit d'une oeuvre de jeunesse (je n'ai pas regardé la date), les harmonies sont splendides en tous cas.

Hunter16g a écrit:

Mon premier contact avec la musique de Boulez (ça doit faire un mois environ),

tu pourrais poursuivre avec Messagesquisse, par exemple.

Hunter16g a écrit:

Boulez : Notations pour piano (PL Aimard)

Mon premier contact avec la musique de Boulez (ça doit faire un mois environ), j'avais été très surpris, je m'attendais à quelque chose de beaucoup moins audible.
Je les ai réécoutées plusieurs fois depuis, maintenant j'aime beaucoup (surtout la 7e et la 8e ). J'aime bien la forme (pièces très brèves), avec des ambiances très clairement définies à chaque fois, sans perdre la cohérence de l'ensemble.

Messiaen : Le banquet céleste (Louis Thiry)

J'ai écouté ça pour la première fois, j'aime beaucoup. Il n'y a pas la majesté de certaines autres pièces pour orgue (L'Ascension, Les corps Glorieux...), au contraire c'est très doux. J'imagine qu'il s'agit d'une oeuvre de jeunesse (je n'ai pas regardé la date), les harmonies sont splendides en tous cas.

Oui c'est une oeuvre d'extrême jeunesse. 1928 officiellement ... en fait c'est plutôt 1926. Ca veut dire qu'à 18 ans ... il composait déjà un truc pareil ...

De plus, cette pièce est un hommage à sa mère décédée. C'est ce que Messiaen souhaita lors de son édition en 1928 par Alphonse Leduc.

Beethoven
Lettre à Élise * Sonate op.110
Variations sur Les Ruines d'Athènes
Brigitte Engerer, piano
1 CD Harmonia Mundi hmplus
HMP 3901346
Enregistrement: juin 1990


Elle nous a quitté le 23 juin 2012 juste avant de franchir le cap de la soixantaine.
Cet enregistrement nous donne l'occasion d'écouter les Variations op.76 moins souvent jouées que les deux oeuvres précédentes. Le disque contient aussi les deux Rondos op.51 et l'Andante WoO 59.
Un lien pour les Variations.

Hans Otte (1928–2007), Alpha-Omega II pour 12 voix d’hommes, orgue et percussion (1965)
Egisto Macchi (1928–1992), Voci pour chœur mixte (1963)
Max Bense / Clytus Gottwald, Rosenschuttplatz pour trois voix d’hommes (1961)
Sylvano Bussotti (1931–), Ancora odono i colli pour sextuor vocal (1967)
  Siciliano pour 12 voix d’hommes (1962)
Friedrich Cerha (1926–), Verzeichnis pour 16 voix solistes (1969)
Luciano Berio (1925–1993), Sequenza III pour voix seule (1965–66)
Costin Miereanu (1943–), Nacht pour mezzo et chœur mixte (1965)
Mauricio Kagel (1931–2008), Hallelujah pour 16 voix solistes (1968)

Hanna Aurbacher, mezzo
Gerd Zacher, orgue / Karl Heinz et Erich Seiler, percussion
Schola Cantorum Stuttgart
Clytus Gottwald, direction

Joseph Haydn (1732-1809) :

Symphonie n°103 en mi bémol majeur

= Herbert von Karajan, Orchestre philharmonique de Vienne

(Decca, avril 1963)