Playlist (112)

Ça m'étonne qu'un amateur d'art lyrique comme toi ignorait jusque là le Ring de Solti, un des blockbusters de la discographie opératique.

Tu n'en connaissais vraiment que le Rheingold ?

Je lirai ta réponse demain, je et m'en vais au lit avant d'écrire des bêtises.

Hindemith: Trauermusik

Britten: Lachrymae, Op.48a (Reflections On A Song Of John Dowland)

Penderecki: Concerto pour alto et Orchestre


Kim Kashkashian - Dennis Russell Davies

Mélomaniac a écrit:

Ça m'étonne qu'un amateur d'art lyrique comme toi ignorait jusque là le Ring de Solti, un des blockbusters de la discographie opératique.

Tu n'en connaissais vraiment que le Rheingold ?

Je lirai ta réponse demain, je et m'en vais au lit avant d'écrire des bêtises.

Ben non, voyons. J'ai entendu le Ring par Solti avant tout autre: Rheingold en lp longue durée,  Siegfried sur cassettes, Walküre et Götterdämmerung sur lp, probablement avant que tu ne rases ta première moustache, fieu !

Ce sont en fait les premières versions que j'ai entendues, avant le coffret cd de Böhm et par la suite plusieurs autres pour approfondir la matière. Il me restera ensuite le coffret Karajan pour avoir un autre angle de vue sur la chose.

Les DVD ne m'intéressent pas. Plus j'en vois des bouts et des extraits, moins ça me tente. Wagner demande du temps. Les metteurs en scène n'en ont pas, ou pas suffisamment. Ils sont trop occupés à inventer, à innover. Le temps, il faut se le créer intérieurement quand on aborde le Ring.

Albinoni
Adagio
Orchestre de chambre Jean-François Paillard

Wagner: Lohengrin, acte 2/DVD Nagano



Koechlin: Les heures persanes/Holliger

+

Xavier a écrit:

Koechlin: Les heures persanes/Holliger

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Quelle excellente idée d'écoute !

Humphrey Searle (1915–1982)

Symphony No. 1 op.23 (1952/53)
Night Music op.2 for chamber orchestra (1943)
Symphony No. 4 op.38 (1962)
Overture to a Drama op.17 for orchestra (1949)

BBC Scottish Symphony Orchestra
Alun Francis, direction

à ce propos, je viens d’apprendre qu’un célèbre compositeur anglais est mort hier.

Bernhard Lang (1957–), Differenz/Wiederholung 2 für verstärktes Kammerensemble und 3 Stimmen (1999)

Salome Kammer, Risgar Koshnaw et Todd, voix
Robert Lepenik, guitare électrique / Dimitrios Polisoidis, violon électrique
Wolfgang Musil, sonorisation
Klangforum Wien
Sylvain Cambreling, direction

Gösta Neuwirth (1937–)

Streichquartett (1976)
Sieben Stücke für Streichquartett (2008)
L’oubli bouilli für Gesang und Ensemble (2008)

Donatienne Michel-Dansac, voix
Klangforum Wien
Etienne Siebens, direction

Charles Koechlin - Sept Chansons pour Gladys Op. 151 (Sandrine Piau, Susan Manoff)

Salieri : Les danaïdes actes I, II et III Les Talens lyriques/Rousset

La musique et les voix sont très belles mais la diction est épouvantable

Claude Vivier (1948–1983)

Orion pour orchestre (1979)
Siddhartha pour orchestre en huit groupes (1976)
Cinq chansons pour percussion (1980)

Christian Dierstein, percussion
WDR Sinfonieorchester Köln
Peter Rundel, direction

Brahms : Symphonie n°1 (Welser-Möst, Cleveland Orchestra, Proms 2014)

Vraiment mou comme interprétation...

Puccini - La Bohème - Mirella Freni/Nicolai Gedda/Mariella Adani/Mario Sereni/Coro e Orchestra del Teatro dell'Opera di Roma_Thomas Schippers

Pochette:

Quelle magnifique musique, et quelle leçon de violon...

lucien a écrit:

à ce propos, je viens d’apprendre qu’un célèbre compositeur anglais est mort hier.

Oui.

Xu Yi (1963–)

Le Plein du Vide pour 14 instruments et électronique (1997)
Wang pour flute, trio à cordes et percussions (1993)
Yi pour trio à cordes (1992)
Écho de la terre profonde pour 5 percussions (1997)
Gu Yin pour flute et percussions (1995)
Xiao Yao You pour 12 instruments et électronique (1996)

Cécile Daroux, flute / François Verly, percussions
Ensemble 2e2m
Percussions Claviers de Lyon
Ensemble Orchestral Contemporain (Daniel Kawka)

Olivier Messiaen (1908-1992) :

Et exspecto resurrectionem mortuorum

Des profondeurs de l'abîme, je crie vers Toi, Seigneur : Seigneur, écoute ma voix !
Le Christ, ressuscité des morts, ne meurt plus ; la mort n'a plus sur lui d'empire.
L'heure vient où les morts entendront la voix du Fils de Dieu.
Ils ressusciteront, glorieux, avec un nom nouveau -dans le concert joyeux des étoiles et les acclamations des fils du Ciel.
Et j'entendis la voix d'une foule immense.

= Pierre Boulez, Orchestre de Cleveland

(DG, mars 1993)

Couperin : Leçons de Ténèbres


Alfred Deller : contre-ténor,
Philip Todd : ténor,
Raphaël Perulli : viole de gambe,
Michel Chapuis : orgue.
enregistré je ne sais où et pas trop quand...

... en tout cas, c'est toujours aussi consolant.
et fort peu Catholique !
Mais je ne suis vraiment pas un puriste : ma préférence va toujours à la Troisième Leçon, celle à deux voix...

PS : et qu'est-ce qu'ils sont mal fichus ces disques d'Harmonia Mundi, avec le détail des plages sous l'emplacement du fascicule !

Et pourquoi c'est si fort peu carholique?

Cette pochette est plus jolie que la sempiternelle photo qui orne le coffret The Art of James Levine,

Très belles interprétations. Dans Finlandia je préfère Barbirolli à Hallé, mais ceci est un excellent deuxième choix. Pour la Deuxième symphonie, Monteux, Szell et Barbirolli (avec le RPO cette fois) emportent mon suffrage.

Dommage que ce coffret n'inclue pas les symphonies 4 et 5 que Levine a aussi enregistrées chez DGG. Tant qu'à faire...

Peter Maxwell Davies (1934-2016) :

Concerto pour violon

= Isaac Stern, violon ; André Previn, Royal Philharmonic Orchestra

(CBS, 1985)

En souvenir du compositeur, disparu hier.
Et en la circonstance, cette oeuvre sombre, énigmatique, endeuillée, lui rend particulièrement hommage.

plenum a écrit:

Et pourquoi c'est si fort peu carholique?

Euh...
Sûrement à tort, je trouve à cette musique des ferveurs intimistes, un rapport plus personnel avec le divin : Une idée, probablement fausse, que je me fais de la religion réformée dans ses premiers âges. Une idée évidemment fausse car les Protestants chantaient en chœur et à plein poumon...

 Et même si les textes ne sont pas les mêmes, je peux tout à fait imaginer, après la révocation de l'Edit de Nantes, une Messe Basse par peur des dragonnades... Les catholiques faisaient autrement du bruit !

Voilà, c'est juste une rêverie.

La plus belle mais aussi la plus énigmatique symphonie de Sibelius. Du concentré d'idées succinctes et cryptiques. Extraordinaire interprétation du Philharmonique de Leningrad sous Mrawinsky.

Peter Maxwell Davies (1934-2016) :

Leopardi Fragments -cantate de chambre

Stridore notturno - Moderato - La speme che rinasce - Moderato - Mi diedi tutto - Campagna in gran declivio - Lentissimo - Ahi tu passati

Mary Thomas, soprano
Rosemary Phillips, contralto

Richard Adeney, flûte, piccolo
Peter Graeme, hautbois
Gervase de Peyer, clarinette
William Waterhouse, basson
Philip Jones, trompette
Arthur Wilson, trombone
Terence Weil, violoncelle
Osian Ellis, harpe

(Emi, décembre 1963)

Encore une oeuvre trouble et douloureuse, d'une angoisse indélébile.

Glazounov : Song of Fate


Svetlanov/Orchestre Symphonique d'URSS, (et pourtant) 1990.

Au risque de me faire lancer des tomettes, si on me présentait ce morceau à l'aveugle, je dirais : Richard Strauss !!

C'est ovni qui pourrait le faire, pas les autres.

Mais pas du tout !
C'est plutôt des amateurs de Strauss que je crains les chûtes de pierres....

Après, ce serait par trop gonfler ma supposée influence (d'autres s'y sont récemment trompé), et tout le monde est conscient, et moi le premier, de l'innocuité de mes avis, sentiments et sensations.
  Je n'écris qu'en marge et au crayon gris, profitant de l'édition immédiate et du défilement permanent des rotatives.
J'ai la vanité sereine de rider le ruisseau ; mais fat si ignoré, angoissé dés que lu,
Je suis sous mon bureau si l'on m'a répondu.

Décevant. Surtout à cause de Jessye Norman, qui n'est nullement une vraie alto. La prise de son empire la chose. On peut quasiment voir les amygdales de la chanteuse.

Ton figuratif est bien bon!

Georges Bizet
* Carmen (suites d'orchestre)
* L'Arlésienne
The London Symphony Orchestra
Thomas Greene
1 LP Musidisc RC 846

tod a écrit:

Glazounov : Song of Fate


Svetlanov/Orchestre Symphonique d'URSS, (et pourtant) 1990.

Au risque de me faire lancer des tomettes, si on me présentait ce morceau à l'aveugle, je dirais : Richard Strauss !!

Bah oui, Glazounov est tout aussi génial que Strauss ! Dans mes bras !!!

tod a écrit:

Glazounov : Song of Fate


Svetlanov/Orchestre Symphonique d'URSS, (et pourtant) 1990.

Au risque de me faire lancer des tomettes, si on me présentait ce morceau à l'aveugle, je dirais : Richard Strauss !!

J'aime beaucoup le chant du Destin de Glazounov, une de ses oeuvres dans lesquelles le fatum si cher à Tchaikovsky s'invite chez cet éternel optimiste qu'était le plus souvent Glazounov dans sa musique.

Maazel : 1984 - DVD Decca. Keenlyside, Gustafson, Margison, Damrau, Brownlee / Orchestra & Chorus of the ROH, dir. Maazel
 +

Claude Le Jeune - The Treasures of Claude Le Jeune (Paul VAN NEVEL, Huelgas Ensemble)

Il faut écouter le dernier titre "Povre coeur entourné" et ses étranges jeux d'harmonie. Selon Pau Van Nevel, "Les chromatismes tels que dans « Povre cœur » sont sans pareils.".

anaëlle a écrit:

Maazel : 1984 - DVD Decca. Keenlyside, Gustafson, Margison, Damrau, Brownlee / Orchestra & Chorus of the ROH, dir. Maazel
 +

Je veux bien des impressions.

Anatol Vieru (1926–1998), Concerto pour violoncelle et orchestre (1962)
Dumitru Capoianu (1929–2012), Divertimento pour orchestre à cordes et deux clarinettes (1955)

Vladimir Orlov, violoncelle
Octavian Popa et Sandu Petrache, clarinettes
Orchestra Simfonică a Filarmonicii
Mircea Cristescu, direction

Paul Constantinescu (1909–1963), Sept chansons de notre rue pour baryton et orchestre (1959)
Anatol Vieru (1926–1998), Concerto pour orchestre (1955)

Nicolae Gafton, baryton
Orchestra Simfonică a Radioteleviziunii (Iosif Canta)
Orchestra Simfonică a Cinematrografiei (Mircea Cristescu)

Glazounov : Le Chant du Destin par Svetlanov (j'ai un peu été influencé là ^^)
Glazounov : Rêverie Orientale pour Clarinette et quatuor à cordes
Glazounov : Ouverture n°1 sur 3 Thèmes Grecs
Glazounov : Élégie pour violoncelle et Piano Opus 17

Serge Prokofiev (1891-1953) :

Chout, ballet -suite Op. 21b

= Claudio Abbado, Orchestre symphonique de Londres

(Decca, février 1966)

Eh oui : ces enregistrements, qui semblent avoir été réalisés hier, viennent de passer le cap du demi-siècle.

Les uns s'amusent avec les roumains, les autres s'éclatent avec les russes. Personnellement, je suis la mode lettonne.



Symphony No. 15 'Symphonia Ipsa' (1972) & Poema Luttuoso (1966)

Latvian Television and Radio Symphony Orchestra
E. Klas & L. Vigners, conductors
LP Melodiya, Stereo 1974



Symphonic Poem 'Regenbogen' (1939) & Symphony No. 16 (1974)

Latvian Television and Radio Symphony Orchestra
Vassily Sinaisky, conductor
LP Melodiya, Stereo 1976



Symphony No. 18 (1977)

Latvian Television and Radio Symphony Orchestra
Vassily Sinaisky, conductor
LP Melodiya, Stereo 1982



Symphony No. 19 (1979)

Latvian Television and Radio Symphony Orchestra
Vassily Sinaisky, conductor
LP Melodiya, Stereo 1983

Disque 1, airs, mouvements de ballets, opéras et autres oeuvres de André Grétry. Les Agrémens (Namur, Belgique). Disque de 1 de 7 du coffret intitulé 'La symphonie Parisienne) sur l'excellent labe Ricercar. Magnifique, vraiment.

Serge Prokofiev (1891-1953) :

Le Fils prodigue, ballet -suite Op. 46b

= Ernest Ansermet, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, novembre 1966)

Un disque récompensé par les plus distingués critiques du Forum.  

Bruckner: symphonie no 8 par Hans Knapperstsbusch et le Philharmonique de Munich. Mouvement I sur MP3, que j'avais déjà, mouvements II-IV sur disque MCA (voir le fil des déceptions pour comprendre. ).

André a écrit:

La plus belle mais aussi la plus énigmatique symphonie de Sibelius.

Tu n'as pas honte d'ainsi venir influencer mes choix de playlist ?!


Jean Sibelius (1865-1957) :

Symphonie n°3 en ut majeur, Op. 52

= Anthony Collins, Orchestre symphonique de Londres

(Decca, mai 1954)

Oui mais moi je sais choisir les interprétations -en l'occurrence voilà la meilleure de la discographie ma préférée.

Irrésistible !

Pas de tartelette d'or ?

Tartelette d'or, ça m'étonnerait, vu les goûts de qui a été chargé de les décerner ( )

Mais un 4 pipes de Mélorama, assurément