Playlist (112)

Reinhard Keiser - Markus-Passion - Jan Kobow/Thomas Bauer/Ensemble Jacques Moderne/Gli Incogniti_Joël Suhubiette

Concerto no 1. Gould et Golschmann, Orchestre symphonique Columbia. Je considère depuis longtemps cette interprétation comme la plus vivante et originale que j'ai entendue. Certainement dans le brelan d'as des meilleures versions.

André a écrit:

Re: Schubert, Winterreise, Jon Vickers, Geoffrey Parsons

Roderick a écrit:

Tu en penses quoi ? Parce que c'est une version que beaucoup vénèrent et qui ne me touche pas du tout...

Je n'irai pas jusqu'à la vénération, mais pas l'indifférence non plus. Vickers a la faculté de nous transporter dans son monde et de nous faire oublier les autres approches. C'est très profond. Va-t-il au-delà des notes, violente-t-il le monde de Schubert ? Sans doute un peu. Dans ce double cd il y a une très longue interview dans laquelle Vickers afirme que l'oeuvre n'appartient plus au compositeur (il parle alors de Britten et de Grimes). Vickers aborde Winterreise de façon plus personnelle que quiconque avant ou après lui.

L'interprète qui va au-delà de l'oeuvre pour proposer quelque chose de nouveau,pourquoi pas, surtout dans des oeuvres tellement jouées et distribuées.
Mais là je trouve ça quand même long   (et j'aime écouter le cycle en entier), le timbre (de l'époque ? du jour ?) de Vickers ne me convient pas non plus.
Je trouve qu'il y a des versions tout autant "personnelles" bien meilleures comme Bostridge(2002) ou DFD(1962) pour celles qui me viennent en tête là.

Karlheinz Stockhausen (1928–2007)

Amour, fünf Stücke für Klarinette (1976)
Der kleine Harlekin für Klarinette (1975)
Wochenkreis, Duett für Bassetthorn und einen Synthesizer-Spieler (1986/88)

Michele Marelli, clarinette et cor de basset
Antonio Pérez Abellán, synthétiseur

Franz Schubert : Goethe Lieder pour baryton et piano      1815-22 / DFD, Demus

Pour toutes les raisons que j'ai exprimées ici : https://classik.forumactif.com/t2164p300-l-enlevement-au-serail-de-mozart?highlight=serail .

La Messe en mi bémol, D. 950 de Schubert. New Philharmonia Orchestra et les choeurs du Scottish Festival, direction Giulini.

Karlheinz Stockhausen : Der Jahreslauf pour orchestre moderne, bande et projection du son      1977 / WDR

Isang Yun, Concerto pour violon et orchestre nº1 (1981)

Akiko Tatsumi, violon
Radio-Symphonie-Orchester Frankfurt
Zdeněk Mácal, direction

Isang Yun (1917–1995)

Köningliches Thema pour violon seul (1976)
Gasa pour violon et piano (1963)
Kontraste, deux pièces pour violon seul (1987)
Quintette pour clarinette et quatuor à cordes (1984)

Akiko Tatsumi, violon
Yuji Takahashi, piano
Eduard Brunner, clarinette
Akiko Tatsumi String Quartet

arnaud bellemontagne a écrit:

Liszt:Deux légendes (Kempff)
Je ne connaissais pas. Mais c'est fabuleux!

Johann David Heinichen (1683-1729) :

Concerto en fa majeur pour hautbois, violon, deux traversières, deux cors, S. 235

= Reinhard Goebel, Musica Antiqua Köln

(Archiv, février 1992)

Roderick a écrit:

André a écrit:

Re: Schubert, Winterreise, Jon Vickers, Geoffrey Parsons

Roderick a écrit:

Tu en penses quoi ? Parce que c'est une version que beaucoup vénèrent et qui ne me touche pas du tout...

Je n'irai pas jusqu'à la vénération, mais pas l'indifférence non plus. Vickers a la faculté de nous transporter dans son monde et de nous faire oublier les autres approches. C'est très profond. Va-t-il au-delà des notes, violente-t-il le monde de Schubert ? Sans doute un peu. Dans ce double cd il y a une très longue interview dans laquelle Vickers afirme que l'oeuvre n'appartient plus au compositeur (il parle alors de Britten et de Grimes). Vickers aborde Winterreise de façon plus personnelle que quiconque avant ou après lui.

L'interprète qui va au-delà de l'oeuvre pour proposer quelque chose de nouveau,pourquoi pas, surtout dans des oeuvres tellement jouées et distribuées.
Mais là je trouve ça quand même long   (et j'aime écouter le cycle en entier), le timbre (de l'époque ? du jour ?) de Vickers ne me convient pas non plus.
Je trouve qu'il y a des versions tout autant "personnelles" bien meilleures comme Bostridge(2002) ou DFD(1962) pour celles qui me viennent en tête là.

J'ai Bostridge et DFD, et quelques autres aussi . Je ne les mets pas en compétition car Winterreise est une oeuvre protéiforme qui se prête à de multiples interprétations, visions, conceptions (que ce soit au niveau de la voix: mezzo, ténor, baryton, basse) ou de l'accompagnement (piano quatuor, vents, orchestre de chambre). Dès lors, pour comparer pommes avec pommes, il faut constamment changer de paradigme.

15 ans et déjà cette tendance à enfler le son, l'expression, à andantiser tous les tempi...

Zoli, à classer dans la rubrique 'Radio Classique'.

Jacques Leduc : Échanges pour guitare, cinq cordes et cinq vents      2012 / Ensemble Musiques Nouvelles
 +
Philippe Libois : Étude IV pour sextuor et deux modulateurs      2012 / Ensemble Musiques Nouvelles
 +

André a écrit:

(à propos du premier Winterreise de Vickers, puis d'autres...)
Je ne les mets pas en compétition car Winterreise est une oeuvre protéiforme qui se prête à de multiples interprétations, visions, conceptions (que ce soit au niveau de la voix: mezzo, ténor, baryton, basse) ou de l'accompagnement (piano quatuor, vents, orchestre de chambre). Dès lors, pour comparer pommes avec pommes, il faut constamment changer de paradigme.

tout à fait (étant donné le nombre indécent de versions que je détiens, je ne peux qu'approuver)

Magnus Lindberg : Cantigas pour orchestre      1998-99 / Salonen

Karlheinz Stockhausen, Harlekin für Klarinette (1975)

Michele Marelli, clarinette

Antonín Dvořák (1841-1904) :

Danses slaves, Op. 46 & 72

= George Szell, Orchestre de Cleveland

(Epic, février-mars 1956)

Ce premier enregistrement que Szell réalisa des seize danses est tout aussi fabuleux que celui gravé quelques années plus tard, mieux connu.
L'orchestre se montre déjà très virtuose, avec des timbres plus caractérisés, au sein d'une approche non moins précise, mais juste un peu plus libre.

Magnus Lindberg : Quintette pour clarinette en si bémol et quatuor à cordes      1992 / Kriikku, Arditti String Quartet

Vítězslav Novák (1870-1949) :

Suite slovaco-morave, Op. 32

A l'église - Parmi les enfants - Le couple amoureux - Les musiciens paysans - La nuit

= Václav Talich, Orchestre philharmonique tchèque

(Supraphon, juin 1953)

Karlheinz Stockhausen, Pole für 2 Spieler / Sänger mit Kurzwellen-Empfängern (1969–70)

Natascha Nikeprelevic, voix etc.
Michael Vetter, voix etc.

Mélo.

Sans vouloir chipoter, la région nommée Slovácko est en fait située en Moravie.

Oriane a écrit:

la région nommée Slovácko est en fait située en Moravie.

Ah oui exact. Le livret traduit le titre par Suite slovaco-morave.

Voilà, c'est la région frontalière avec la Slovaquie dont j'ai passé un mois à boire le vin observer le folklore.

Nous partageons les mêmes vices amours pour l'Europe centrale...

Enregistré au Konzerthaus de Berlin le 6 octobre 1991. Meilleur qu'à Cologne et Berlin, un peu moins bon qu'à Hambourg. Mais tout est relatif... Wand demeure un inteprète d'élection de cette oeuvre difficile d'accès.

Scriabin

Concerto pour piano

Poème de l'extase

Claudio Crismani, piano

Thomas Sanderling, direction

Orchestre Philharmonique de Londres

RS (2009)


Vraiment superbe.

Tiens, je n'avais pas du tout entendu parler de ce disque, ça fait envie.

C'est dispo également via Deezer. J'adore car autant c'est net, clair, ce qui satisfait mon côté cérébral-cartésien, autant c'est le coeur, la passion qui parle, la musique!

Charles Gounod (1818-1893) :

Faust, opéra en cinq actes

Faust : Nicolai Gedda
Marguerite : Victoria de Los Angeles
Méphisto : Boris Christoff
Valentin : Ernest Blanc
Siebel : Liliane Berton
Marthe : Rita Gorr
Wagner : Victor Autran

André Cluytens, Choeurs et Orchestre du Théâtre national de l'Opéra de paris

(Voix de son Maître, septembre-octobre 1958)

J'ai encore plus apprécié qu'à ma première écoute, qui remonte à décembre 2014.
Ce sont les deux derniers actes que je préfère.
Je ne connais pas d'autre interprétation mais au regard de mes critères, je ne vois pas quoi désirer mieux que celle-là.

Franz  Liszt - La gondole lugubre (Zimerman)

Mélomaniac a écrit:

Charles Gounod (1818-1893) :

Faust, opéra en cinq actes

Faust : Nicolai Gedda
Marguerite : Victoria de Los Angeles
Méphisto : Boris Christoff
Valentin : Ernest Blanc
Siebel : Liliane Berton
Marthe : Rita Gorr
Wagner : Victor Autran

André Cluytens, Choeurs et Orchestre du Théâtre national de l'Opéra de paris

(Voix de son Maître, septembre-octobre 1958)

J'ai encore plus apprécié qu'à ma première écoute, qui remonte à décembre 2014.
Ce sont les deux derniers actes que je préfère.
Je ne connais pas d'autre interprétation mais au regard de mes critères, je ne vois pas quoi désirer mieux que celle-là.

Généralement, la critique la plus courante (et la plus rédhibitoire aussi) porte sur le Méphisto de Christoff, jugé par trop exotique (comme celui de Ghiaurov, plus tard, avec Bonynge), voire outrancier. Personnellement, ça ne m'a jamais dérangé, Méphisto étant, par définition, "d'ailleurs", singulier ; ce qui à la fois effraie, fascine .

bAlexb a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Charles Gounod (1818-1893) :

Faust, opéra en cinq actes

Faust : Nicolai Gedda
Marguerite : Victoria de Los Angeles
Méphisto : Boris Christoff
Valentin : Ernest Blanc
Siebel : Liliane Berton
Marthe : Rita Gorr
Wagner : Victor Autran

André Cluytens, Choeurs et Orchestre du Théâtre national de l'Opéra de paris

(Voix de son Maître, septembre-octobre 1958)

J'ai encore plus apprécié qu'à ma première écoute, qui remonte à décembre 2014.
Ce sont les deux derniers actes que je préfère.
Je ne connais pas d'autre interprétation mais au regard de mes critères, je ne vois pas quoi désirer mieux que celle-là.

Généralement, la critique la plus courante (et la plus rédhibitoire aussi) porte sur le Méphisto de Christoff, jugé par trop exotique (comme celui de Ghiaurov, plus tard, avec Bonynge), voire outrancier. Personnellement, ça ne m'a jamais dérangé, Méphisto étant, par définition, "d'ailleurs", singulier ; ce qui à la fois effraie, fascine .

Voilà! Tout est résumé... si ce n'est que Ghiaurov est quand moins caricatural par la suite chez Bonynge, et affine grandement encore après avec Prêtre!
Sinon, pour d'autres versions dans un style qui te conviendra, tu as le magnifique studio avec Simoneau et Alarié...


Ce dimanche :
Mondonville : Grands Motets (György Vashegyi, 2015 : Chantal Santon-Jeffery, Daniela Skorka, Mathias Vidal, Jeffrey Thompson, Alain Buet)
- De profundis
- Magnus Dominus
- Cantate Domino
- Nisi Dominus

Splendide!!

Françoise Masset : Verdun, feuillets de guerre (Anne le Bozec - Mélodies de Gabriel Pierné, Paul Ladmirault, Jacques de la Presle, Henry Février, Reynaldo Hahn, André Caplet, Pierre Vellones, Alfred Bruneau, Jacques Pillois, Vincent Scotto, Fernand Halphen)
Grande interprétation et des petits bijoux parmi ces mélodies!

Boieldieu : La Dame Blanche (Marc Minkowski, 1997 : Rockwell Blake, Annick Massis, Mireille Delunsch, Jean-Paul Fouchécourt, Laurent Naouri, Sylvie Brunet, Bernard Deletré)
Toujours aussi chouette!

Berlioz:La Damnation de Faust (Davis)

Une peu décousu dans la narration mais quelle inspiration et quelle richesse!

Majeur.

Cesar Franck - Chorale no. 3 in A minor (M.C. Alain)

György Ligeti : Quatuor à cordes n°1      1953-54 / Artemis Quartet

et Karl ?

Prokofiev
Concerto pour piano n°3

Prokofiev - Piano
London Symphony Orchestra
Coppola
1932

Rachmaninov
Concerto pour piano n°1

Rachmaninov - Piano
Philadelphia Orchestra
Ormandy
1939

Quoi de mieux que les versions originales?

György Ligeti : Quatuor à cordes n°2      1968 / Artemis Quartet
 +

Claude Ledoux (1960–)

Et le rêve s’en fut... pour violon, clarinette, percussions et piano (1982)
Chant pour synthétiseur, harpe, piano et trois groupes de percussions (1983)

Ensemble Musique Nouvelle :
Madjera Samandari, violon
Jean-Pierre Peuvion, clarinette
Francette Bartholomée, harpe
Chantal Bohets, piano
Bernard Foccroulle, synthétiseur
Pierre Deboeck, Daniel Delmotte et Philippe Herr, percussions
Georges-Élie Octors, direction

Claude Ledoux : Torrent pour violoncelle et dix instrumentistes      1995 / Ensemble Musiques Nouvelles

Magnus Lindberg : Concerto pour violoncelle      1997-99-2001 / Karttunen, Salonen
 +
Magnus Lindberg : Corrente pour ensemble      1991-92 / EIC (Eötvös)

Magnus Lindberg : Duo Concertante pour clarinette, violoncelle et ensemble      1990-92 / Damiens, Queyras, EIC (Eötvös)
 +
Magnus Lindberg : Fresco pour orchestre      1997 / Eötvös
 +

je réenregistre mon unique vinyle :

Jean Barraqué (1928–1973)

Séquence pour voix, batterie et divers instruments (1950)
Sonate pour piano (1950–52)

Ethel Semser, soprano
Yvonne Loriod, piano
Ensemble du Domaine Musical
Rudolf Albert, direction