Playlist (116)

Mélomaniac a écrit:

Tiens tu as fait fort, c'est une des rares versions que je ne connaissais pas.
Et bien sûr, tu n'as fait aucun commentaire sur l'oeuvre.
Ton piège est terrifiant : si je bronche, j'aurais droit à je dirais bien ce que j'en pense mais je ne voudrais en aucun cas offenser Mélo...

Quand j'ai posté, ça venait juste de commencer. Dans l'intervalle, j'ai écouté une seconde version de Prométhée, couplé avec In Italien et la Deuxième Symphonie, tout cela par Butt avec le Philharmonia. Et la différence de qualité est impressionnante, à côté des couleurs de Beermann à Chemnitz (très grand orchestre, un de mes chouchous en Europe).

La surprise a été d'être plus intéressé par les Ouvertures, qui m'ont paru plus riches que les symphonies. La Première est particulièrement charmante, avec son romantisme archaïsant, j'y reviendrai.
L'Ouverture Prométhée est un petit bijou, dont les qualités m'évoquent volontiers les premières symphonies de Hamerik, œuvres de chevet.

Sinon, je viens de terminer la Deuxième Symphonie de Hans Huber, là aussi sur ton conseil. Du beau romantisme limpide, pas forcément personnel, mais intéressant de bout en bout, elle devrait rejoindre ma liste.

Merci.

anaëlle a écrit:

Delage : Quatre Poème hindous.  von Otter, Forsberg, Viguier, Sparf, Forsberg, Hirvikangas, Lindström, Bjurenhed, Billman, Rydström 

Saint-Saëns : Une Flûte invisible.  von Otter, Forsberg, Alin

J'avais acheté ce disque à sa parution, multi-primée par la presse -la Ottermania battait son plein.
Je l'ai revendu peu après -et c'est rarissime que je me défausse.

Mais ce disque m'agaçait fortement.
Diction complètement savonnée, paroles incompréhensibles.
Prise de son aseptisée et inconsistante (encore les débuts de la technologie 4D de DG).

Károly Goldmark (1830-1915) :

Symphonie n°1 en mi bémol majeur, Op. 26

= Maurice Abravanel, Orchestre symphonique de l'Utah

(Vanguard, 1972)

Une interprétation large, un peu grasse aux entournures, mais nettement dessinée, haute en couleurs et pleine de caractère -rustique, comme il sied à cette oeuvre.

Delibes : Lakmé, extraits (George Sébastian, 1951 : Mado Robin, Agnes Disney, Jean Borthayre, Libero De Luca)



Saint-Saëns : Le Déluge (Jacques Mercier, 1990 : Françoise Pollet, Lucile Vignon, Daniel Galvez-Vallejo, François Rouillon)

Que j'aime cet oratorio!!!!

J'adore (les deux ; et singulièrement l'acte III de Lakmé où Mado Robin instille une poésie qu'on croit sans fin, "uniquement" musicale/musicienne) ; bref...
... Moi, c'est :



On pense spontanément moins au second concerto ; c'est dommage, c'est une pièce qui mériterait d'être plus souvent programmée (enfin, il me semble qu'elle ne l'est pas beaucoup ; comme l'oeuvre pour violoncelle qui est bouleversant, cf. Kol Nidrei & Ave Maria).

bAlexb a écrit:

J'adore (les deux ; et singulièrement l'acte III de Lakmé où Mado Robin instille une poésie qu'on croit sans fin, "uniquement" musicale/musicienne) ; bref...

En effet c'est magnifique dans ces extraits... mais j'ai une préférence pour Mady Mesplé . Un peu plus charnue de timbre mais avec une finesse et un chant d'une intensité à tomber dans le "Tu m'as donné le plus doux rêve"...

Changement :

Verdi : Requiem (Gianandrea Noseda, 2015 : Erika Grimaldi, Marie-Nicole Lemieux, Saimir Pirgu, Michele Pertusi)
Diabolique ce Requiem!!
Noseda est vraiment LE chef verdien du moment : quelle intensité dans l'orchestre et le choeur, avec un choix de solistes assez exemplaire (la seule petite retenue étant pour Pertusi, mais bon... je chipote!)

L. V. Beethoven
* Symphonie no.3 'Eroica' op.55
Karajan/Philharmonia Orchestra (EMI Angel, 1952 ou '53)

La Marche funèbre, c'est quelque chose qui me plaît beaucoup avec le thème du ballet Les Créatures de Prométhée reconnaissable à un certain moment comme dans le mouvement final et qui sera repris dans les Variations et Fugue op.35 'Eroica' pour piano, un thème cher à Beethoven.

Polyeucte a écrit:

bAlexb a écrit:

J'adore (les deux ; et singulièrement l'acte III de Lakmé où Mado Robin instille une poésie qu'on croit sans fin, "uniquement" musicale/musicienne) ; bref...

En effet c'est magnifique dans ces extraits... mais j'ai une préférence pour Mady Mesplé . Un peu plus charnue de timbre mais avec une finesse et un chant d'une intensité à tomber dans le "Tu m'as donné le plus doux rêve"...

Oui, plus de chair ; une veinure plus palpitante sans doute mais aussi moins de couleur naturelle et/ou d'aptitude à s'en servir, à les éclairer pour modeler la ligne. Cela étant, à ce niveau-là (pour les deux, je veux dire) on en est réduit à pinailler !

bAlexb a écrit:

Oui, plus de chair ; une veinure plus palpitante sans doute mais aussi moins de couleur naturelle et/ou d'aptitude à s'en servir, à les éclairer pour modeler la ligne. Cela étant, à ce niveau-là (pour les deux, je veux dire) on en est réduit à pinailler !

Oui bien sûr... et puis il faudrait pouvoir comparer avec des enregistrements de même qualité...

Toru Takemitsu (1930–1996) :
— Quatrain (1975) pour clarinette, violon, violoncelle, piano et orchestre
— A Flock Descends into the Pentagonal Garden (1977) pour orchestre
— Stanza I (1969) pour guitare, harpe, piano/célesta et vibraphone avec voix de femme
— Sacrifice (1962) pour flute alto, luth et vibraphone avec cymbales antiques
— Ring (1961) pour flute, guitare tierce et luth
— Valeria (1965/69) pour violon, violoncelle, guitare et orgue électrique avec deux piccolos
Tashi : Richard Stoltzmann, Ida Kavafian, Fred Sherry, Peter Serkin
Hiroshi Wakasugi, Yonako Nagano, Harumi Ibe, Mari Nagasako, Mitsuhiko Hamada, Keiko Abe, Ryu Noguchi, Takeshi Koizumi, Saburo Ueki, Yoshio Hattori, Yuji Takahashi
Boston Symphony Orchestra (Seiji Ozawa)

Wagner : Tristan, suite du II et III.  Karajan 52

cétropbeau

Maurice Ravel
* Gaspard de la Nuit (1908)
Friedrich Gulda, piano (LP London)

Incapable d'en dire le moindre mal, l'oeuvre impose le respect comme tout pianiste qui joue ça d'un bout à l'autre.

Polyeucte a écrit:

bAlexb a écrit:

Oui, plus de chair ; une veinure plus palpitante sans doute mais aussi moins de couleur naturelle et/ou d'aptitude à s'en servir, à les éclairer pour modeler la ligne. Cela étant, à ce niveau-là (pour les deux, je veux dire) on en est réduit à pinailler !

Oui bien sûr... et puis il faudrait pouvoir comparer avec des enregistrements de même qualité...

Sébastian, c'est quand même plutôt très bien capté, non ; une mono avec un beau spectre, large et qui, justement, met bien en valeur les couleurs de chacun(e), jusque chez les "Anglaises" !

bAlexb a écrit:

Polyeucte a écrit:

bAlexb a écrit:

Oui, plus de chair ; une veinure plus palpitante sans doute mais aussi moins de couleur naturelle et/ou d'aptitude à s'en servir, à les éclairer pour modeler la ligne. Cela étant, à ce niveau-là (pour les deux, je veux dire) on en est réduit à pinailler !

Oui bien sûr... et puis il faudrait pouvoir comparer avec des enregistrements de même qualité...

Sébastian, c'est quand même plutôt très bien capté, non ; une mono avec un beau spectre, large et qui, justement, met bien en valeur les couleurs de chacun(e), jusque chez les "Anglaises" !

Pas entendu les anglaises... je n'ai que des extraits
Mais oui c'est pas mal, mais un peu terne je trouve par moments...

Péter Eötvös (1944–) : CAP-KO (2005) concerto pour piano acoustique, clavier et orchestre
Bernd Alois Zimmermann (1918–1970) : Concerto pour violon et grand orchestre (1950)
Martin Smolka (1959–) : Walden, the Distiller of Celestial Dews (2000) cinq pièces pour chœur mixte et percussion
Pierre-Laurent Aimard, piano/clavier (Paul Jeukendrup)
Martin Mumelter, violon / Wolfram Winkel, percussion
Chor des Bayerischen Rundfunks (Robert Blank)
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks (Péter Eötvös)

François-Joseph Gossec (1734-1829)
Six quatuors - oeuvre XV

Quatuor Ad Fontes

c'est fort joliment troussé (mais un poil répétitif)

Franz Danzi (1763-1826) :

Sinfonia concertante en si bémol majeur, Op. 41

= Robert Dohn, flûte ; Dieter Klöcker, clarinette ; Iona Brown, Consortium classicum, Academy of Saint-Martin-in-the-Fields

(Electrola, 1977)

W. A. Mozart
* Sonate no.4 en mi bémol majeur K.282
* Suite K.399
* 12 Variations 'Ah, vous dirais-je Maman' K.265
* Sonate no.11 K.331
* Menuet K.355
* Andantino K.236
* Fantaisie en ré mineur K.397
Walter Gieseking, piano (Angel Records)

Les crincrins de la nuit :   ...se donnent des grands airs

1) Pablo de Sarasate (1844-1908) :

Fantaisie sur Carmen, Op. 25

= Joshua Bell, violon ; Samuel Sanders, piano

(Decca, décembre 1986)

Y a pas de mal à se faire du bien...

Wagner: Tristan et Isolde, acte 1/Levine-Dorn 2008



Etonnant qu'on entende autant la souffleuse de Voigt. (on a l'impression que des gens bavassent derrière, mais en fait non c'est la souffleuse)

Franz Liszt
* Jeux d'eaux à la Villa d'Este
André Watts, piano

J'ai ce coffret depuis maintenant 3 ans, mais ne l'ai jamais écouté . Je l'ai prêté à gauche et à droite, et en ai presque perdu la trace. Mais bon. C'est maintenant ou jamais.

Disque 1: Concerto pour harpe de Joseph Jongen. Programme Franck dirigé par Paul Strauss. Que du beau et du bon: Les Djinns, Les Éolides, Le Chasseur maudit, Variations symphoniques. Le pianiste dans les Variations et les Djinns est Aldo Ciccolini.

Franz Liszt
* Les Funérailles
* Les jeux d'eaux à la Villa d'Este
Earl Wild, piano

Watts et Wild, c'est du même calibre dans Lizst.

2) Henryk Wieniawski (1835-1880) :

Fantaisie brillante sur des thèmes du Faust de Gounod, Op. 20

= Ulf Hoelscher, violon ; Heinz Wallberg, Orchestre de la radio de Munich

(Electrola, mai 1977)

Encore un pot-pourri sur des thèmes d'opéra, enivrant...

3) Franz Waxman (1906-1957) :

Carmen Fantasy sur des thèmes de l'Opéra de Bizet

= Maxim Vengerov, violon ; Zubin Mehta, Orchestre philharmonique d'Israël

(Teldec, novembre 1991)

Écouté deux fois ! C'est tourneboulant...

4) Franz Waxman (1906-1957) :

Carmen Fantasy sur des thèmes de l'Opéra de Bizet

= Jascha Heifetz, violon ; Donald Voorhees, Orchestre symphonique de la RCA

(RCA, novembre 1946)

Et oui, encore...
Interprétation encore plus fiévreuse, même si l'orchestre n'est pas aussi bien tenu que par Mehta. Et quelle classe à l'archet...

Liège, disque 2. Paul Strauss dirige.

Franck: Psyché. Joseph Jongen: 3ème Suite pour orchestre op. 95, 'Dans le style ancien'.

5) Louis Spohr (1784-1859) :

Concerto n°8 en la mineur « in modo di scena cantante », Op. 47

= Jascha Heifetz, violon ; Izler Solomon, Orchestre symphonique de la RCA

(RCA, novembre 1954)

Et pour conclure ce programme de crincrin lyrique, une autre gâterie.
J'avais inclus le final dans mon BT consacré aux grands concertos pour violon, dans l'interprétation (plus incandescente encore !) d'Oscar Shumsky.

Disque 43: du Mozart ! Les concertos pour cor, ainsi que deux mouvements pour cor et orchestre. Nico de Marchi, corniste et Jean-Pierre Haeck à la direction. Très joli. Et ça adonne que le seul autre enregistrement que je possède (DGG, Orpheus Chamber Orchestra), est moins vivant. Donc, même si ces concertos m'indiffèrent depuis toujours, en voici une version qui a du caractère.

André a écrit:

Liège, disque 2. Paul Strauss dirige.

Franck: Psyché. Joseph Jongen: 3ème Suite pour orchestre op. 95, 'Dans le style ancien'.

Fameuse partition ; et pas tellement de versions complètes, dans tous les sens du terme (fond et forme, je veux dire).

Toru Takemitsu (1930–1996), STZ 1 :
— Requiem (1957) pour orchestre à cordes
— Tableau Noir (1958) pour récitant et orchestre de chambre
— Solitude (1958) pour orchestre
— Scene (1959) pour violoncelle et orchestre à cordes
— Music of Trees (1961) pour orchestre
— Coral Island (1962) pour soprano et orchestre
— Corona II (1962) pour corde(s)
— Textures (1964) pour orchestre
— The Dorian Horizon (1966) pour 17 cordes
Hiroshi Mizushima, Ludovit Kanta, Rie Hamada
Orchestra Ensemble Kanazawa (Hiroyuki Iwaki)
NHK Symphony Orchestra (Yuzo Toyama, Hiroyuki Iwaki)
Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra (Ryusuke Numajiri, Yuzo Toyama)

Dans le premier des deux albums, plus encore que la fraîcheur et le franc brillant du Ballet de la prospérité des armes de France, ce sont les motets "raréfiés" de Bouzignac ("Ah ! Plange" & "O mors") que je trouve admirables. Le Charpentier est un bonbon acidulé mais très équilibré qui reste longtemps en bouche.
Sinon, classique parmi les classiques du genre :

Marais : Sémélé (Hervé Niquet, 2017 : Shannon Mercer, Jaël Azaretti, Bénédicte Tauran, Hjördis Thébault, Anders J. Dahlin, Thomas Dolié, Marc Labonnette, Lisandro Abadie)

Très belle Tragédie Lyrique, il n'y a pas à dire... l'interprétation manque un peu de finesse par contre je trouve...

Toru Takemitsu (1930–1996), STZ 2 :
— Arc (1963–66) pour piano et orchestre
— Green (1967) pour orchestre
— November Steps (1967) pour biwa, shakuhachi et orchestre
— Asterism (1968) pour piano et orchestre
Toshi Ichiyanagi, Kinshi Tsuruta, Katsuya Yokoyama, Yuji Takahashi
Yomiuri Nippon Symphony Orchestra (Hiroyuki Iwaki, Hiroshi Wakasugi)
Toronto Symphony Orchestra (Seiji Ozawa)
Saito Kinen Orchestra (Seiji Ozawa)

Polyeucte a écrit:

Marais : Sémélé (Hervé Niquet, 2017 :  Shannon Mercer, Jaël Azaretti, Bénédicte Tauran, Hjördis Thébault, Anders J. Dahlin, Thomas Dolié, Marc Labonnette, Lisandro Abadie)

Très belle Tragédie Lyrique, il n'y a pas à dire... l'interprétation manque un peu de finesse par contre je trouve...

De variété, certes, mais de finesse, je ne trouve pas, bien au contraire, c'est superbement dit et exécuté.

C'est d'ailleurs une tragédie en musique très atypique, hautement sarcastique, ce qui n'était vraiment pas la marque du genre (on voit que Louis XIV s'en désintéressait totalement à cette époque).

DavidLeMarrec a écrit:

De variété, certes, mais de finesse, je ne trouve pas, bien au contraire, c'est superbement dit et exécuté.

Oui, quand je dis finesse, c'est finesse d'exécution dans le sens où d'un point de vue couleurs et façon de chanter, il me manque un peu de polissage et de beauté par moments...

Brahms:Symphonie n°2 (Transcription pour piano à 4 mains Naxos)

Passionnant bis.

Glinka : Ruslan et Ludmila (Kirill Kondrashin, 1952 : Ivan Petrov, Vera Firsova, Vladimir Gavryushov, Yekaterina Verbizkaya, Alexei Krivtchenya, Nina Pokrovskaya, Georgi Nelepp, Elena Korneeva, Sergei Lemeshev)

Franz Schubert (1797-1828) :

Symphonie n°8 en si mineur D. 759

= Thomas Beecham, Royal Philharmonic Orchestra

(Columbia, janvier-juillet 1951)

bAlexb a écrit:

Dans le premier des deux albums, plus encore que la fraîcheur et le franc brillant du Ballet de la prospérité des armes de France, ce sont les motets "raréfiés" de Bouzignac ("Ah ! Plange" & "O mors") que je trouve admirables. Le Charpentier est un bonbon acidulé mais très équilibré qui reste longtemps en bouche.

Ah oui, les Bouzignac par Reyne, c'est tout simplement parfait.

Roderick a écrit:

Esprit-Antoine Blanchard
Trois grand motets (Reconstitution Jean-Marc Andrieu - Création) :
Magnificat
De Profundis
In Exitu Israël

Anne Magouët,  soprano
François-Nicolas Geslot,  haute-contre
Bruno Boterf,  ténor
Alain Buet,  baryton
Cécile Dibon-Lafarge, soprano
Les Passions - Orchestre Baroque de Montauban
Les Éléments - Chœur de chambre
Jean-Marc Andrieu,  direction

http://www.francemusique.fr/emission/le-concert-du-soir/2016-ete/festival-de-radio-france-et-montpellier-occitanie-2016-magnificat-pour-louis-xv-en-direct

Merci de l'avoir mentionné, je n'avais pas vu que c'était joué, et par quels gens encore ! Mis de côté pour le dessert.

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms:Symphonie n°2 (Transcription pour piano à 4 mains Naxos)

Passionnant bis.

Bartok par Tiberghien


Je recommande vivement : un disque plein de couleurs (un véritable piano-orchestre) avec une prise de son superlative!

Toru Takemitsu (1930–1996), STZ 3 :
— Crossing (1969) pour quatre solistes, chœur de femme et deux orchestres
Yuji Takahashi, Keiko Abe, Harumi Ibe, Mari Kimura
Tokyo Philharmonic Chorus, Japan Philharmonic Orchestra (Seiji Ozawa)
— Eucalypts I (1970) pour flute, hautbois, harpe et orchestre à cordes
Heinz Holliger, Aurèle Nicolet, Ursula Holliger
Basel Ensemble (Jürg Wyttenbach)
— Cassiopeia (1971) pour percussion et orchestre
Stomu Yamash’ta
Japan Philharmonic Orchestra (Seiji Ozawa)
— Winter (1971) pour orchestre
Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra (Hiroyuki Iwaki)
— Autumn (1973) pour biwa, shakuhachi et orchestre
Kakujo Nakamura, Katsuya Yokoyama
Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra (Ryusuke Numajiri)

pour l’instant, je trouve l’ordre chronologique très bien, mais pas sûr que je dirai la même chose passé 1985.
dans tous les cas c’est instructif.

¶ Damase – Quatuor de clarinettes. Très néo, assez banal.

¶ Damase – Quatuor de flûtes. Très réussi.
¶ Debussy – Suite bergamasque pour ensemble de flûtes. Très chouette, et très différent de l'original !
¶ Arrangements pour ensemble de flûtes : Symphonies de Brahms (1) et Tchaïkovski (4)

¶ A. Popp – Tom Pillibi – différentes langues, différents arrangements

¶ Brahms – Sextuor n°1 – Octuor du Philharmonique de Berlin. Crincrinne, épais, mou, peu détaillé, aucun élan. Vraiment pas aguerris pour ça. (vient de paraître chez Decca)

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Brahms – Sextuor n°1 – Octuor du Philharmonique de Berlin. Crincrinne, épais, mou, peu détaillé, aucun élan. Vraiment pas aguerris pour ça. (vient de paraître chez Decca)

Jamais entendu (et ça ne me fait pas vraiment envie malgré ta description) -je crois que l'enregistrement est d'origine Philips.

Joonas Kokkonen (1921-1996) :

Symphonie n°1

= Sakari Oramo, Orchestre symphonique de la Radio finlandaise

(Ondine, mars 2008)

Très bonne interprétation, même si dans mon souvenir je préfère Vänskä chez Bis, qui me semble plus fin et intériorisé , et convient mieux à cette sorte de Requiem tragique et sans parole, souvent au bord de l'indicible.
En tout cas, cette musique convient bien à mon humeur point trop enthousiaste.

W. A. Mozart
* Concerto no.20 en ré mineur K.466
Walter Gieseking, piano
Philharmonia Orchestra
Hans Rosbaud (LP Angel)

Respect devant un tel pianiste (autodidacte).