Beau concert, mais la Titan pâlissait face au souvenir de celle foudroyante de Blomstedt au printemps dernier. Le Philharmonique apparaissait inférieur en précision (Naturlaut) et la lecture de Mikko Frank bien moins tranchante. Mais il y avait beaucoup de passages admirables de souplesse, d'humour ("menuet" du II), de délicatesse (la marche funèbre).
Et très beau concerto de Schumann en ouverture, avec un Moreau délié et sonore mais pas dur, et le soutien bien dosé de l'orchestre.