Philharmonie - Janacek Debussy Bartok Kavakos Wang 30/01/17

Très beau programme violon-piano en perspective.

Lundi 30 janvier 2017
20:30

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie

Leoš Janácek
Sonate pour violon JW.7/7

Franz Schubert
Fantaisie en ut majeur pour violon et piano, op. 159, D. 934

Claude Debussy
Sonate pour violon et piano

Béla Bartók
Sonate pour violon et piano n° 1

Leonidas Kavakos, violon
Yuja Wang, piano


Il reste pas mal de places.

Pas mal, et pas par des tocards.

Mais moi, demain, c'est violon-piano avec Debussy aussi, Lili Boulanger et Ropartz !

Par Stéphanie Moraly pour couronner le tout. (sa sonate de Koechlin est annoncée pour bientôt )

Yuja Wang, je pensais que c'était capable de remplir la philharmonie d'hommes...

Bien que portée par DGG, je ne crois pas qu'elle ait un statut de star intersidérale comparable à Argerich ou Pollini (ou même Grimaud en France) ; c'est plutôt du niveau de Lugansky, célèbre chez les amateurs de piano.

Et comme elle ne joue que des trucs intéressants, difficile de remplir.

Par ailleurs, piano-violon, au lieu d'ajouter du public, ça en retranche par rapport au piano solo ou au violon soliste (et Kavakos, tout fulgurant qu'il est, n'a pas le fan-club suffisant pour remplir un récital de musique de chambre).

Oui désolé, c'était juste un commentaire graveleux de ma part...

Je suis assez en colère, la salle était extrêmement dissipée, énormément de tousseurs, de blaireaux sur leur téléphones, des flashs de photos.

Le concert était assez incroyable, deux grands interprètes que je ne connaissais pas et qui m’ont laissé une drôle d’impression (et une très bonne.)

En revanche, quel public inacceptable, le type a côté de moi sur facebook toute la soirée... Des grabataires ravalant leur salives toutes les deux secondes et une salle qui tousse, qui tousse...

C’est assez rageant.

Comme si le public avait été emmené de force par leur prof de musique de 6ème C.

Bref, pour en revenir au concert, c’est un répertoire éclectique et somme toute assez peu joué. (La beauté de la Fantaisie de Schubert était remarquable.)

Et grandement interprété, once again.

D'ailleurs la salle n'était pas si bien remplie que d'habitude, c'était du 75% tout au plus; moi ça ne me dérange pas, ça me permet de me replacer.

C'est vrai qu'il y avait un petit peu plus de pénibles et notamment de tousseurs que d'habitude peut-être... mais enfin rien de foncièrement nouveau.
Les gens qui toussent, ceux qui sont sur leurs téléphones... très habituel malheureusement.

Effectivement à part la sonate de Debussy, ce n'étaient pas des oeuvres si souvent jouées, et c'était un programme 100% chefs d'oeuvre. (même si je mets le Janacek un peu en-dessous quand même pour ma part)
J'ai trouvé le jeu de Wang souvent nerveux et mordant, notamment dans Janacek et Bartok.
La sonate de Debussy était très belle, même si je trouve la réverbération de la salle un peu excessive pour un concert de musique de chambre, ça m'a un peu gêné par moments. (j'étais au 2è rang du 1er balcon, pile en face)
Un grand plaisir aussi d'entendre cette 1ère sonate de Bartok, même si je me suis surpris à trouver le 1er mouvement un peu long. (rien de tel pour la suite)
Peut-être que je préfère encore la 2è.
La Fantaisie de Schubert est magnifique (quel début magique), même si là aussi je trouve quelques variations un peu en trop.
En tout cas un grand concert.

Elles sont même assez rarement jouées (et jamais dans les grandes salles).

C'est peut-être aussi la raison du problème que vous avez rencontré :

¶ le public qui se déplaçait pour les vedettes n'était pas forcément préparé à l'exigence de ces œuvres, ou même du format ;

¶ c'est du suicide de jouer ces œuvres dans la grande salle de la Philharmonie, évidemment que la moindre toux va couvrir deux instrumentistes, surtout avec l'écho énorme…

Es-tu en train de dire qu'en musique de chambre, les stars sont condamnées à ne jouer que des tubes très sonores?

Je dis surtout qu'en musique de chambre, stars bruyantes et public expansif ou non, il y aurait tout intérêt à adopter des jauges plus réduites. Et en tout cas pas des acoustiques de cathédrales avec cinq secondes de retour…

Le commentaire de Nugava, meme si inadéquat dans la forme, est doublement justifié : Yuja Wang est ravissante, mais surtout elle est devenue une pianiste justement renommée.
Je n'étais pas à ce concert, mais il a du etre captivant.

http://www.resmusica.com/2017/02/02/wang-et-kavakos-en-duo-la-grace-opere/http://www.resmusica.com/2017/02/02/wang-et-kavakos-en-duo-la-grace-opere/


 Montfort