C'est toujours assez étonnant d'aller écouter une œuvre religieuse dans un opéra.
D'ailleurs Philippe Jordan, dans le programme remis, revendique la possibilité pour un orchestre et des chœurs plus spécialisés dans Verdi et Wagner de jouer aussi du Bach. Il ajoute que les "baroqueux" n’hésitent plus à jouer Berlioz Beethoven ou Wagner.
Alors pourquoi pas.
Et bien tres bonne surprise, un choeur et un orchestre souple et plus proche du chant romantique que de l’austérité baroque, mais cela a donné une messe pleine de vie et de joie. J'ai cependant regretté que les violes de gambe aient été remplacées par des violoncelles.
Question soliste, je retiendrait Elisabeth Kulman (Alto) dans l'agnus dei, Pavol Breslik dans le Dominé Deux et Gunther Groissbock dans le Spiritum Sanctu.
Trois rappels avec des applaudissements répétés pour le Chœur de l’opéra amplement mérité.