Playlist (122)

Villa-Lobos: Amazonas/Duarte

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Arnold Schoenberg - La nuit transfigurée op. 4

Cordes de l'Orchestre Philharmonique de Los Angeles
Zubin Mehta

Arthur Honegger - Les Mille et une Nuits (1937) - Germaine Cernay/Edouard Kriff/Orchestre ?_Gustave Cloëz


/watch?v=dqs2zRTqRNs

(découvert par hasard en surfant suite à l'écoute des extraits du BT Orientalisme, merci Rav-Phaël)

Villa-Lobos: Dança frenética/Duarte

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Dança dos mosquitos/Duarte

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Klaus K. Hübler (1956–) : Sonate für Violine (1978)
David Alberman

Ravélavélo a écrit:

Pergolèse
* Stabat Mater
Capella Savaria
Pal Németh (Harmonia Mundi, 1993)

http://concert.arte.tv/fr/philippe-jaroussky-et-emoke-barath-interpretent-le-stabat-mater-de-pergolese

Chapelle de la Trinité du château de Fontainebleau
Ensemble Orfeo 55 et direction de Nathalie Stutzmann.
Emöke Barath (soprano)
Philippe Jaroussky (contre-ténor)

Les Baroqueries du dimanche...



Au programme ce soir :   G.F. Haendel - M.R. Delalande - U.W. Wassenaer - A. Vivaldi - A. Corelli

Disque "Temps nouveau", mélodies de Gounod, Massenet, Franck, Bizet et Saint Saëns, Michèle Losier, Olivier Godin

1) Georg Friedrich Haendel (1685-1759) :

Water Music

= Pierre Boulez, Orchestre philharmonique de New York

(CBS, avril-décembre 1974)

 Alors que sa notoriété était déjà bien établie, y compris en tant que chef dans le répertoire moderne, j'ignore ce qui poussa Boulez à un tel éclectisme lors de son mandat avec cet orchestre : entre 1971-1977, il dirigea 378 oeuvres s'étalant chronologiquement de Giovanni Gabrieli (1557-1612) jusqu'à l'avant-garde contemporaine.
Si l'intention est louable, la réalisation peut interroger, surtout si l'on se réfère à cet enregistrement d'un chef d'oeuvre du baroque.
Même au milieu des seventies, la recherche musicologique était suffisamment informée pour nous épargner ce genre de style pesant et artificieux.
Comment imaginer cela venant de quelqu'un qu'on tient pour un apôtre du dégraissage analytique ?
Cordes grasses, articulation épaisse qui rivalise avec un ornementalisme parfois à la limite de la saturation (les trompettes !, aussi alambiquées que les lettrines de la pochette)
Dire que ce témoignage est daté n'a guère de sens en soi, en revanche il relève dans l'absolu d'un goût assez douteux.

Bohuslav Martinů : Duo Concertant pour deux violons et orchestre        1937 / Matoušek, Pasquier, Czech Philharmonic Orchestra (Hogwood)
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Jean Sibelius : Karelia Suite pour orchestre        1893 / Wiener Philharmoniker (Maazel)

2) Michel-Richard Delalande (1657-1726) :

Simphonies pour les soupers du Roy -quatrième Suitte

Adolf Scherbaum, trompette
Georges Barboteu, Jacky Magnardi, cor
Jacques Remy, timbales
Maurice Bourgue, Émile Mayousse, hautbois
André Sennedat, basson
Huguette Grémy, clavecin

Paul Kuentz & son Orchestre de chambre

(Archiv, mai 1964)

Enregistrement tiré d'un panorama de la musique ancienne, ce volume se consacrait à l'Europe de l'Ouest entre le Baroque et le Rococo, et particulièrement à la cour versaillaise.
Malgré l'âge de ce disque, rien à craindre quant à la rutilante prise de son, réalisée dans les studios Polydor de Paris. Ni quant au style : pour Delalande comme pour Mouret (également au programme, au travers ses célèbres Fanfares), je le trouve fort pertinent, même pour les cordes.
De toute façon, la réalisation est experte, comment en irait-il autrement avec de pareils musiciens ?
Tels l'illustre Huguette Grémy(-Chauliac), qui va bientôt fêter ses 89 ans et qui venait alors de prendre en charge la classe de clavecin au CNR de Nice à l'invitation de Pierre Cochereau.
Saviez-vous qu'elle avait enregistré des Sonates de Beethoven chez Decca ?  

Bruckner :Symphonie n°9 (Giulini)

Un de mes disques pour l'île déserte.

3) Unico Wilhelm Graf van Wassenaer (1692-1766) :

Concerti Armonici

= Thomas Füri, Camerata Bern

(Archiv, septembre 1980)

La pochette nous rappelle que ces six délicieux concertos pour cordes furent longtemps attribués à Pergolese.
L'interprétation de Koopman et ses troupes amstellodamoises, souvent donnée comme une référence discographique, vient de reparaître dans un double-album de la série Erato Veritas.
Ici, effectif nourri (la critique lui a même reproché un certaine uniformité hédoniste) mais style vif et sans maniérisme : Thomas Füri et ses archets suisses nous régalent !
Ils enregistrèrent aussi pour le label Novalis, et pour DG qui serait bien inspiré de regrouper un coffret à leur hommage (les Sonates pour cordes de Rossini, des concertos de Vivaldi, des albums consacrés aux Écoles de Vienne et Mannheim...)

Mélomaniac a écrit:

Les Baroqueries du dimanche...

C'est drôle comme les associations (en tout cas pour moi) sont parfois peu corrélées par la chronologie (j'ai souvent été persuadé, par affection, que François Couperin et Rembrandt étaient contemporains, avant de m’apercevoir qu'à une même époque et un même lieu il valait mieux chercher du côté de Sweelinck). Et voilà que le tableau de Rubens que tu mets en exergue - la fête de Vénus - (qui est bien sûr baroque, et presque rococo) date de 1637 (trois ans avant la mort de Rubens et presque cinquante ans avant la naissance de Bach, Haendel et Domenico Scarlatti)

Villa-Lobos: Rudepoema/Duarte

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Uirapuru/Mata

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4) Antonio Vivaldi (1678-1741) :

Concerto en mi majeur, Op. 8 n°1
Concerto en sol mineur, Op. 8 n°2
Concerto en fa majeur, Op. 8 n°3
Concerto en fa mineur, Op. 8 n°4

= Vittorio Emanuele, violon ; Società Corelli

(RCA, 1960)

Une des innombrables versions des Quatre Saisons, mate de son comme de ton,
très articulée voire un peu abrupte, mais qui rayonne de charisme grâce à la personnalité de son soliste.

Je constate ce soir, un mélo ''dinosaurien'', ou plus actuel ''pachydermique''.

xoph a écrit:

C'est drôle comme les associations (en tout cas pour moi) sont parfois peu corrélées par la chronologie (j'ai souvent été persuadé, par affection, que François Couperin et Rembrandt étaient contemporains, avant de m’apercevoir qu'à une même époque et un même lieu il valait mieux chercher du côté de Sweelinck). Et voilà que le tableau de Rubens que tu mets en exergue - la fête de Vénus - (qui est bien sûr baroque, et presque rococo) date de 1637 (trois ans avant la mort de Rubens et presque cinquante ans avant la naissance de Bach, Haendel et Domenico Scarlatti)

Même si historiquement les différents arts suivent une même évolution esthétique, les strates ne se superposent pas exactement.
En l'occurrence, j'ai trouvé que les chairs lascives et les putti potelés de Rubens correspondaient assez bien à l'embonpoint de certaines interprétations que j'avais prévues ce soir

PS : ça a l'air tentant le French Baroque chez DHM que tu as affiché ce matin

5) Arcangelo Corelli (1653-1713) :

Sonate n°7 en sol mineur, Op. 5
Sonate n°8 en la mineur, Op. 5
Sonate n°9 en mi bémol majeur, Op. 5
Sonate n°10 en ut majeur, Op. 5
Sonate n°11 en si bémol majeur, Op. 5
Sonate n°12 en sol mineur "La Follia", Op. 5

Frans Brüggen, flûte à bec
Anner Bylsma, violoncelle
Gustav Leonhardt, clavecin

(Seon, août 1979 - mars 1980)

L'opus 5 fut évidemment écrit pour le violon, mais connut une transcription apocryphe en 1702 lors d'une édition londonienne, ici revue et corrigée par Brüggen.
Avec une telle équipe, la perfection, rien de moins.

Comment oser enregistrer / sortir un tel disque? Et même le pianiste....

charles.ogier a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Pergolèse
* Stabat Mater
Capella Savaria
Pal Németh (Harmonia Mundi, 1993)

Spoiler:

Chapelle de la Trinité du château de Fontainebleau
Ensemble Orfeo 55 et direction de Nathalie Stutzmann.
Emöke Barath (soprano)
Philippe Jaroussky (contre-ténor)

Merci mon ami,
j'apprécie autant l'oeuvre que ton attention à mon égard,

j'ai aussi la version Kirkby/Bowman/Hogwood (CD L'Oiseau-Lyre).

G. F. Haendel
* Water Music
Orchestre de Chambre Jean-François Paillard (Erato, 1960)

Ustvolskaia : Symphonie nº3 (1983)
Münchener Philharmoniker (Valeri Gergiev)

G. F. Haendel
* Concerto Grosso op.3 no.5 en ré mineur
Orchestre de chambre Jean-François Paillard

Ludwig van Beethoven
* Sonate op.27 no.2 'Clair de Lune'
Valentina Lisitsa, piano

Ravel - Shéhérazade -  Véronique Gens/Orchestre National des Pays de la Loire_John Axelrod

G. F. Haendel
* Sonate
Sylvia Marlowe, clavecin
Bernard Greenhouse, violoncelle

Alifie a écrit:

www.deezer.com/album/6279758

Je t'envie! Ce disque est très cher ou bien introuvable. Le recommandes-tu? Il n'y a que Plasson comme alternative...

Ravélavélo a écrit:

G. F. Haendel
* Sonate
Sylvia Marlowe, clavecin
Bernard Greenhouse, violoncelle

pochette :

Ouaouh, c'est une rareté ça !
Avec le violoncelliste du Beaux Arts Trio.
Connais pas, ça date de quand ?

Dmitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie n°8 en ut mineur, Op. 65

= Dmitri Kitaïenko, Orchestre du Gürzenich de Cologne

(Capriccio, juillet 2003)

Je continue la découverte de cette intégrale, qui s'annonce remarquable.
Sans me ruer car j'avais commencé en juin 2015, et je n'ai encore écouté que la 10° et la 11°, qui m'ont laissé un excellent souvenir.
Grande lecture de cette austère 8° : interprétation rude, froide et objective, à la Mravinsky.
C'est une captation live, mais l'orchestre s'avère aussi discipliné que la conception.

André a écrit:

Il n'y a que Plasson comme alternative...

pas tout à fait, je connais au moins un enregistrement en plus de ces (superbes) évocations : Manuel Rosenthal et l'Orchestre National de la R.T.F. couplé avec L'Enfant et les Sortilèges ( enregistrement live )   .

Dmitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie n°11 en sol mineur, Op. 103

= James De Preist, Orchestre symphonique de l'Oregon

(Delos, janvier 2003)

Autre enregistrement chostakovien de 2003, également en live.
De Preist a aussi enregistré l'oeuvre avec le Philharmonique d'Helsinki (pas entendu).
Ici, bonne lecture, pas pleinement engagée malgré quelque zèle impulsif.
Rien qui révolutionne mes références discographiques (Haitink en tête).

Mélomaniac a écrit:

Ravélavélo a écrit:

G. F. Haendel
* Sonate
Sylvia Marlowe, clavecin
Bernard Greenhouse, violoncelle

pochette :

Ouaouh, c'est une rareté ça !
Avec le violoncelliste du Beaux Arts Trio.
Connais pas, ça date de quand ?

De 1960,
sur étiquette World Record Club ‎– CM 12 .
Merci pour ton info à propos de Bernard Greenhouse,

André a écrit:

Alifie a écrit:

www.deezer.com/album/6279758

Ce disque est très cher

sur amazon canadien, mais beaucoup moins sur le français ou sur d'autres sites, comme priceminister (environ 20 euros)

Citation :

Le recommandes-tu?

Oui, à part pour le français, où il faut un peu tendre l'oreille.

J. S. Bach
* Sonate en sol mineur BWV 1027
Glenn Gould, piano
Leonard Rose, violoncelle

Chostakovitch : Symphonie n°13 (Kondrachine)

Abrupt.

Michael Hersch (1971–) : Images From a Closed Ward for string quartet (2010)
The Blair String Quartet

décidément, la musique américaine...

Boris Tchaikovski (1925–1996) :
— Concerto pour piano (1971)
— Thème et huit variations (1973)
Boris Tchaikovski, piano
Radio-télévision (Vladimir Fedosseiev)

WA Mozart - Symphonie n°40

Yehudi Menuhin
Sinfonia Varsovia

Mélomaniac a écrit:

xoph a écrit:

C'est drôle comme les associations (en tout cas pour moi) sont parfois peu corrélées par la chronologie...

Même si historiquement les différents arts suivent une même évolution esthétique, les strates ne se superposent pas exactement.
En l'occurrence, j'ai trouvé que les chairs lascives et les putti potelés de Rubens correspondaient assez bien à l'embonpoint de certaines interprétations que j'avais prévues ce soir

PS : ça a l'air tentant le French Baroque chez DHM que tu as affiché ce matin

• Sûr que dans la catégorie lourd/léger: entre Rubens et Haendel il n'y a pas mieux.
• Pour Dorothée Oberlinger et "french baroque": C'est une très grande artiste qui sait parfaitement s'entourer (ornamente 99 et un superbe Vivaldi, Reinhard Goebel et l'ensemble 1700, et ici l'ensemble 1700 et Madame en apothéose de Lully). Vraiment un beau disque: Marais en fantaisies virtuoses (la folia), Blavet et Boismortier où l'on oscille entre ravissement et délices, Philidor qui n'écrit pas pour du pipeau. Si je ne m'étais pas prosterné, c'était pour mettre en valeur le magnifique largo des plaisirs de l'été de Chédeville par Lazarevitch.

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Et la fleur vole
Airs à danser & airs de cour autour de 1600

François Lazarevitch / Les musiciens de Saint-Julien

 Des très belles choses: ... et la fleur vole; si jamais mon âme blessée... Mais pas la révélation de la musette de "french baroque". Je suis pas sûr que cette période soit pour moi.

Chostakovitch : Symphonie n° 14 (Haitink)

Lugubre.