Playlist (125)

Chansons de France



Irène Joachim & Xavier Depraz : chant
Hélène Boschi : piano

Un recueil de chants traditionnels harmonisés, par Canteloube, Aubert, d'Indy, Emmanuel, Charles Bordes, Ravel, Durey, Caplet, Gounod, Tomasi, Koechlin et Roussel

Frédéric Chopin
* Polonaises 1 à 6
Samson François, piano

York Höller (1944–) : Arcus pour dix-sept instruments et bande magnétique (1978)
Ensemble InterContemporain (Péter Eötvös)
Brian Ferneyhough (1943–) : Funérailles pour harpe et septuor à cordes (1969/77–80)
Ensemble InterContemporain (Pierre Boulez)

Félix Mendelssohn
* Symphonies 4 'Italienne' & 5 'Réformation'
Philharmonie de Berlin
Lorin Maazel (DGG Resonnance, 1961)

Hugues Dufourt (1943–) : Antiphysis pour flute principale et orchestre de chambre (1978)
István Matuz
Ensemble InterContemporain (Pierre Boulez)
Jonathan Harvey (1939–2012) : Mortuos Plango, Vivos Voco pour sons concrets traités par ordinateur (1980)
Gérard Grisey (1946–1998) : Modulations pour 33 musiciens (1976)
Ensemble InterContemporain (Pierre Boulez)

Ludwig van Beethoven
* Concerto no.3
Richter/Sanderling
Vienna Symphony Orchestra (DGG, 1963)

György Kurtág (1926–) : Messages de Feu Demoiselle R. V. Troussova pour soprano et ensemble (1976–80)
Ardrienne Csengery
Mártá Fabián, Ensemble InterContemporain (Pierre Boulez)
Harrison Birtwistle (1934–) : ...agm... pour 16 voix et 3 groupes instrumentaux (1978)
Chœur John Alldis
Ensemble InterContemporain (Pierre Boulez)

Antonio Vivaldi
* Concertos pour cordes 'L'Amoroso' & 'Alla Rustica'
Angèle Dubeau & La Pietà
Analekta 'fleurs de lys', 1998

Pierre Boulez (1925–2016) : Structures pour deux pianos (1951–52)
Henri Pousseur (1929–2009) : Mobile pour deux pianos (1956–58)
Alfons Kontarsky, Aloys Kontarsky
Mauricio Kagel (1931–2008) : Sextuor à cordes (1953/57)
Jacques Ghestem, Serge Hurel, Serge Collot, Maurice Husson, Jean Huchot, Pierre Degenne (Pierre Boulez)
Karlheinz Stockhausen (1928–2007) : Klavierstück VI (1954–55)
David Tudor

P. I. Tchaïkovski
* Sérénade pour cordes op.48
London Symphony Orchestra
Leopold Stokowski (Philips, 1978)

Pierre Boulez (1925–2016) :
— Le Marteau sans maitre pour voix d’alto et six instruments (1954/57)
Yvonne Minton
Ensemble Musique Vivante (Pierre Boulez)
— Livre pour cordes (1948/68)
New Philharmonia Orchestra (Pierre Boulez)

Les Maestros de la Nuit...





Au programme ce soir :   R. Strauss – F. Mendelssohn – A. Copland – I. Stravinsky – P. Boulez

lucien a écrit:

Pierre Boulez (1925–2016) :
— Le Marteau sans maitre pour voix d’alto et six instruments (1954/57)
Yvonne Minton
Ensemble Musique Vivante (Pierre Boulez)
— Livre pour cordes (1948/68)
New Philharmonia Orchestra (Pierre Boulez)

Oh, je n'avais pas conscience que Minton avait fait ça. Je n'adore pas son Pierrot, mais vu son français dans le Pelléas de studio de Boulez, c'est assez tentant. (certes, c'est pour de la mauvaise musique, mais glottophile un jour…)

Je n'arrive pas à lire le label ?

1) Richard Strauss (1864-1949) :

Eine Alpensinfonie, Op. 64

= Giuseppe Sinopoli, Orchestre de la Staatskapelle de Dresde

(DG, avril 1993)

Par les mêmes interprètes, il existe aussi une version filmée en septembre 1998, lors d'un concert en l'honneur du 450° anniversaire de l'orchestre,
incluant des oeuvres dont il avait assuré la première exécution.
Ce qui est le cas de cette Symphonie alpestre, que la vénérable phalange saxonne avait créée à Berlin en octobre 1915, sous la direction du compositeur.

Pierre Boulez : Rituel in memoriam Bruno Maderna pour ensemble orchestral divisé en huit groupes        1974-75 / BBC SO

DavidLeMarrec a écrit:

lucien a écrit:

Pierre Boulez (1925–2016) :
— Le Marteau sans maitre pour voix d’alto et six instruments (1954/57)
Yvonne Minton
Ensemble Musique Vivante (Pierre Boulez)
— Livre pour cordes (1948/68)
New Philharmonia Orchestra (Pierre Boulez)

Oh, je n'avais pas conscience que Minton avait fait ça. Je n'adore pas son Pierrot, mais vu son français dans le Pelléas de studio de Boulez, c'est assez tentant. (certes, c'est pour de la mauvaise musique, mais glottophile un jour…)

Je n'arrive pas à lire le label ?

CBS ; je crois que c’est repris dans le gros coffret Sony des enregistrements Columbia.
il y a bien pire, mais c'est loin d’être le meilleur français que je connaisse dans cette œuvre.

Emeryck a écrit:

Pierre Boulez : Rituel in memoriam Bruno Maderna

Flûte, on va croire que j'ai copié, et que je suis influençable ; faut que je modifie mon programme...

Mélomaniac a écrit:

Emeryck a écrit:

Pierre Boulez : Rituel in memoriam Bruno Maderna

Flûte, on va croire que j'ai copié, et que je suis influençable ; faut que je modifie mon programme...

Tu peux mettre Sur Incises. 

lucien a écrit:

Pierre Boulez (1925–2016) :
— Le Marteau sans maitre pour voix d’alto et six instruments (1954/57)
Yvonne Minton
Ensemble Musique Vivante (Pierre Boulez)

CBS
il y a bien pire, mais c'est loin d’être le meilleur français que je connaisse dans cette œuvre.

Tiens, il y a deux enregistrements chez CBS ?
C'est une autre version que celle de mars 1985 avec Elizabeth Laurence ?

tout à fait, ça date du début des années 70.

2) Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Les Hébrides, Ouverture Op. 26
Ruy Blas, Ouverture Op. 95

= Ernest Ansermet, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, novembre 1964)

D'accord. La voix est jolie aussi, ça compte.

Si tu veux ; elle ne m’a pas frappé personnellement.

*

Olivier Messiaen (1908–1992) : 7 Haïkaï, esquisses japonaises pour piano et petit orchestre (1962)
Jean-Claude Éloy (1938–) : Équivalences pour 18 instrumentistes (1963)
Henri Pousseur (1929–2009) : Madrigal III pour six instruments (1962)
Yvonne Loriod
Les Percussions de Strasbourg
Le Domaine Musical (Pierre Boulez)



j’ai déjà affiché celui-ci, mais c’est excellent (malgré Messiaen), alors...

Paul Dukas : Sonate pour piano         1899-1900 / Hamelin
 +

Tu ne t'es pas trompé de playlist, Alifie ?

Cololi poste où bon lui semble !

3) Aaron Copland (1900-1990) :

Symphonie n°3

= Aaron Copland, Philharmonia Orchestra

(CBS, octobre 1976)

Henri Pousseur : Stèle à la mémoire de Pierre Froidebise pour clarinette basse        2009 / Ensemble Musiques Nouvelles

Franco Donatoni : Duo pour Bruno pour orchestre         1974-75 / Tamayo
 +

Emeryck a écrit:

Pierre Froirdebise

Froide bise...
Même ton orthographe ne manque pas d'r...

Mélomaniac a écrit:

Emeryck a écrit:

Pierre Froirdebise

Froide bise...
Même ton orthographe ne manque pas d'r...

Ah oui, mince, je n'avais pas vu. 
C'est pas grave : ç'apporte une petite note d'humour en ce milieu de nuit !

4) Igor Stravinsky (1882-1971) :

L'Oiseau de feu, ballet intégral

= Gerard Schwarz, Orchestre symphonique de Seattle

(Delos, 1986)

Bonne version.
Il existe aussi un Sacre par les mêmes interprètes

5) Pierre Boulez (1925-2016) :

Rituel in memoriam Maderna

= Pierre Boulez, Orchestre symphonique de la BBC

(CBS, novembre 1976=

Réécoute fidèle au souvenir de cette pièce que je n'avais pas entendue depuis plusieurs années.
Je n'ai pas relu la notice du compositeur, pour mieux sentir moi-même les effets, sans influence de la prose explicative.
Tempo immuable, quelques césures, tel un cortège marqué de haltes, ou (terme plus connoté) de stations.
Évolution par strate, les percussions me semblent employées par équipe. Plutôt métallophones au début, les peaux au milieu de la pièce.
Quelle que soit leur famille, les instruments martèlent le rythme, par cadence, clignotement, ou tout autre effet ponctuel (discontinu -discret, au sens mathématique).
On sent moins la structure inflation/déflation que j'avais notée lors d'une précédente écoute, la dynamique d'ensemble varie peu.
Mais globalement on perçoit une construction en arche. Perception sonore qui signifie une évocation spatiale : comme une procession qu'on voit d'abord apparaître au loin, qui s'approche puis disparaît.
Reste qu'une demi-heure peut paraître long pour un tel procédé, qui aurait pu se condenser en une quinzaine de minutes sans perdre son efficacité, au contraire.

Mélomaniac a écrit:

Tu ne t'es pas trompé de playlist, Alifie ?

Alifie a écrit:

Cololi poste où bon lui semble !

Voyons ... qui cela peut-il bien être ?
Polyeucte ? Non, il assume son mauvais goût.
Mélo ? Non ... il est fier de son mauvais goût.
David ? Non ... il est tellement snob, qu'il pense que son mauvais goût devient du coup du bon goût.

Ah ... je sais ... c'est Lucien !

Schoenberg : Pelleas et Mélisande (Karajan)

Magistral.

Brian Ferneyhough : Quatuor à cordes n°2        1979-80 / Arditti SQ

Gérard Masson (1936–) :
— Concerto pour piano nº1 pour piano et orchestre (1977)
Homero Francesch
Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France (Hubert Soudant)
— Pas seulement des moments des moyens d’amour... pour deux pianos et orchestre (1980)
Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France (Hubert Soudant)

Gérard Masson (1936–) :
— Quatuor à cordes (1973)
Quatuor Parrenin
— Intangibles pour punir pour clarinette, violon, violoncelle et piano (1994)
Michel Arrignon, Alain Moglia, Alain Meunier, Jean-Claude Henriot
— Renseignements sur Apollon pour deux pianos (1982)
Michaël Levinas, Alain Neveux

Mélomaniac a écrit:

4) Igor Stravinsky (1882-1971) :

L'Oiseau de feu, ballet intégral

= Gerard Schwarz, Orchestre symphonique de Seattle

(Delos, 1986)

Bonne version.
Il existe aussi un Sacre par les mêmes interprètes  

Dans le grand répertoire, je les ai souvent trouvés un peu ternes / mous. Dans la musique américaine (Copland, Diamond…), c'est autre chose.

Mélomaniac a écrit:

[Rituel de Boulez] Évolution par strate, les percussions me semblent employées par équipe. Plutôt métallophones au début, les peaux au milieu de la pièce.
[...]
Mais globalement on perçoit une construction en arche. Perception sonore qui signifie une évocation spatiale : comme une procession qu'on voit d'abord apparaître au loin, qui s'approche puis disparaît.

C'est ce qui se passe, concrètement : les instruments sont par groupes, et les percussions (les innombrables gongs en particulier) sont au centre, et s'expriment presque en permanence, avec des réponses semi-aléatoires (décidées par le chef, non fixées sur la partition) des autres groupes, il me semble. Donc on a un départ des percussions pour un retour aux percussions, oui. Et leur masse, leur position centrale, leur pulsation audible ont ce côté procession. (Ensuite, dans une salle, c'est le côté tournant / omniprésent, par essence, qu'on peut sentir, pas un déplacement linéaire, bien sûr.)

[Discussion à propos de Gielen et Webern]
J'utilisais le terme "magnifique" comme un synonyme de beau , pardonnez l'imprécision sémantique ...

Strauss, Die Frau ohne schatten, Acte I, Zurich 1994, Dohnanyi, Lechner, Winbergh, Jones, Muff, Silja

Voilà les seules informations que j'ai. Je voulais entendre absolument la Teinturière de Jones et la Nourrice de Silja. Je sais qu'il existe pour ces deux chanteuses un autre témoignage au moins et plusieurs témoignages de Jones dont la vidéo non officielle de la production de Lenhoff de l'ONP. Avec ce live, on gagne en plus Winbergh en Empereur. Le son est tout à fait satisfaisant.

Les choucroutes de la Nuit...





Au programme ce soir :   A. Zemlinsky – A. Berg – R. Strauss – S. Hausegger – M. Reger

Wagner :Les Maîtres Chanteurs Acte I (Solti II)

Luxueux.

arnaud bellemontagne a écrit:

Wagner :Les Maîtres Chanteurs Acte I (Solti II)

Toi aussi tu te fais une soirée choucroute ?!
Et avec les Meistersinger, pas besoin d'entrée ni dessert...

1) Alexander Zemlinsky (1871-1942) :

Symphonie en ré mineur

= Martyn Brabbins, Orchestre national de la BBC galloise

(Hyperion, février 2013)

Notre programme du soir commence plutôt light, avec cette symphonie de jeunesse écrite en 1892-93,
plus fluide que la symphonie en si bémol majeur (dont le Finale figurait dans mon dernier BT consacré aux symphonies du XIX°).

2) Alban Berg (1885-1935) :

Orchesterstücke, Op. 6

Präludium - Reigen - Marsch

= James Levine, Orchestre philharmonique de Berlin

(DG, décembre 1986)

Mon tout premier CD consacré à la seconde École de Vienne.
Du moins en matière orchestrale, car je possédais déjà un coffret de Wozzeck (mon premier achat d'opéra, d'ailleurs).

Blancafort: 5 Nocturnes, 2 Tonades/Villalba

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