Playlist (125)

Emeryck a écrit:

Franz Schubert : Fantaisie pour piano à quatre mains        1828 / Perahia, Lupu

Gérard Masson : Sextuor pour flûte, hautbois, clarinette, clarinette basse, basson et cor        1975 / Ensemble à vent André Rabot

Gérard Masson : Duo pour alto et violon        1982 / Caussé, Flammer

Wagner: Parsifal, acte 1/Blu-Ray I.Fischer-Audi

Lt.Kijé a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Spoiler:

Qu'a tu pensé de cette version de la 7ème sonate? Le dernier mouvement?

J'ai découvert l'oeuvre avec cette version, que je tends donc à fétichiser, et je n'en connais que quelques alternatives qui n'ont pas déclassé l'intérêt de Pollini.
Pourquoi, il y a un piège ?

Bloups a écrit:

Schubert : Symphonies 8 & 9 - Sinopoli, Dresde. Vraiment surprenant. Intense, très bien mené, sonorités superbes. Peut-être un peu trop de densité dans l'Inachevé (surtout au 1er mouvement) mais je préfère ça aux versions que je connaissais jusqu'alors.

Lesquelles connaissais-tu ?
Je reste prudent avec Sinopoli.
Je vantais récemment sa Symphonie alpestre captée à Dresde.
Mais dans le répertoire romantique, je n'avais pas du tout aimé son disque Inachevée/Italienne avec le Philharmonia (DG toujours).
Pour la 9°, je recommande indéfectiblement le suprême enregistrement londonien de Krips chez Decca

greg skywalker a écrit:

Josquin Desprez  Missa l'homme Armé sesti toni  A Sei Voci/ Bernard Favre-Garrus
Découvert à l'occasion d'un BT "choeur" organisé par Mélo , je chéris ce disque depuis . Les interprètes éclairent la beauté ineffable l'oeuvre de josquin
Agnus Dei est divin ...

Oui, une merveille cet Agnus Dei, peut-être le passage le plus enjôleur de tour le répertoire polyphonique de l'époque

¶ Bach – Variations en la mineur – Hinterhuber (Paladino)

¶ Rzewski– 4 North American Ballads – Lisa Moore (Cantaloupe)

¶ Rzewski– The People United – Yuji Takahashi
Vraiment sec et dur comme lecture… le lyrisme, les références rétro sont vraiment gommés. Et par moment, le toucher devient inégal si bien que les accords sonnent faux (les dissonances ne paraissent plus délibérées et logiques).
Sinon, œuvre toujours aussi vertigineuse. Dire que j'ai manqué ça cette année en concert…

¶ LULLY – Thésée, scène des combattants du I – Ambronay 1998 (Christie, Legay, d'Oustrac, Novelli, Lunion, Immler)

¶ Barber – Quatuor – Diotima SQ (Naïve)

¶ Bax – Symphonie n°3 – BBCPO, Handley (Chandos)

¶ Vierne – 24 Pièces de Fantaisie

¶ Rzewski – Pocket Symphony – eighth blackbird (Cedille)

¶ Rzewski – Les Moutons de Panurge – eighth blackbird (Cedille)

Mélomaniac a écrit:

Bloups a écrit:

Schubert : Symphonies 8 & 9 - Sinopoli, Dresde. Vraiment surprenant. Intense, très bien mené, sonorités superbes. Peut-être un peu trop de densité dans l'Inachevé (surtout au 1er mouvement) mais je préfère ça aux versions que je connaissais jusqu'alors.

Lesquelles connaissais-tu ?
Je reste prudent avec Sinopoli.
Je vantais récemment sa Symphonie alpestre captée à Dresde.
Mais dans le répertoire romantique, je n'avais pas du tout aimé son disque Inachevée/Italienne avec le Philharmonia (DG toujours).
Pour la 9°, je recommande indéfectiblement le suprême enregistrement londonien de Krips chez Decca

Je viens de me rendre compte que ma phrase n'était pas claire puisque j'aurais tendance à préférer sa 9 à son Inachevée.
Pour la 9 j'ai en mémoire Abbado (Orchestre de Chambre d'Europe), Krips justement (LSO, 1958, j’imagine que c'est la version Decca (d'après Google) mais je l'ai dans la collection "Indispensables de Diapason" couplée à l'Inachevée de Mravinsky) et deux versions youtube (Sawallisch avec le Wiener et Minkowski et les Musiciens du Louvre dans un tout autre registre).
Je trouve que le sens dans lequel il dirige, les sonorités de l'orchestre, les couleurs, les contrastes et l'harmonie sonnent magnifiquement bien.
Bon après, il a aussi ses moments caractéristiques plus inconstants (la fin de l'intro du 1er mouvement part un peu en course folle vers l'Allegro) mais c'est un dynamisme que j'aime beaucoup ici et qui se prête plutôt bien à cette symphonie.

A l'inverse pour l'Inachevé je trouve l'orchestre trop gros. Enfin, pas clair dans les tutti. Et ça manque un peu de hargne quand ça s'y prête. Niveau comparatif par contre je suis beaucoup plus léger (toujours Abbado mais c'est bien tout). Ca me rappelle d'ailleurs qu'il faut que j'écoute la version Mackerras que tu avais glissé dans ton blind test.

AlexCorzoma a écrit:

Chostakovitch : Symphonie n°5

Grandiose ! Premier mouvement grandiose ! Deuxième mouvement grandiose ! Troisième mouvement grandiose ! Quatrième mouvement grandiose ! Une musique qui oscille entre désespoir et besoin de retrouver l'espoir. Beaucoup de sarcasme, notamment dans la fanfare du premier mouvement. Une musique marquée par un des pires régimes au monde. Chostakovitch était coincé, d'où certaines facilités, d'où une certaine froideur, et d'autres mauvaises impression. Mais avec cette énorme contrainte, il a fait ce chef-d’œuvre.

Quelle boulimie, à ce rythme-là tu auras découvert tous les chefs d'oeuvre du répertoire d'ici deux semaines !
Enfin, un tel appétit fait plaisir à voir  
Tu ingurgites en une journée la ration annuelle d'un Cololi.

Pour mémoire, nous avions organisé une écoute comparée voilà deux ans : https://classik.forumactif.com/t7776-ecoute-comparee-la-symphonie-n5-de-chostakovitch
Parmi la vingtaine de versions en compétition, voici les quatre qui avaient dominé le match final :
Stanisław Skrowaczewski, Orchestre de Minneapolis (Mercury, mars 1961)
Rudolf Barchaï, Orchestre de la la Radio WDR de Cologne (Brilliant, juillet 1995)
Ernest Borsamsky, Orchestre de la Radio de Berlin (Urania, 1949)
Et le vainqueur : Kiril Kondrachine, Orchestre philharmonique de Moscou (Melodiya, 1972)

 Maintenant, si tu demandes une bonne version pour commencer, essaie Bernstein/NYP (CBS), intense partout, et euphorique dans le Finale
Ou alors Haitink au Concertgebouw (Decca), somptueux.

Les Maestros de la Nuit...




Au programme ce soir :   F. Mendelssohn – H. Berlioz – D. Chostakovitch – S. Prokofiev

1) Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Un Songe d'une Nuit d'Été, Ouverture et musique de scène Opp. 21 & 61

Hanneke van Bork, soprano
Alfreda Hosgson, mezzo soprano
Ambrosian Singers

Rafael Frühbeck de Burgos, New Philharmonia Orchestra

(Decca, février 1968)

Mozart : Don Giovanni - Larges extraits - Giulini. Suite à la conversation sur ce sujet hier avec Benedictus sur Krips. Je n'accroche pas du tout à ce son orchestral qui pour le coup a pris un vrai coup de vieux (c'est assez collant). Le seul moment impressionnant des extraits que j'ai pris le temps d'écouter est le final, bien aidé par Frick que je trouve excellent dans son rôle.

Mozart : Don Giovanni - Acte I - Currentzis. Changement d'ambiance Je continuerai un peu d'écouter ça demain pour juger de la qualité des chanteurs qui ne me paraissent pas du tout déshonorant... mais la qualité de l'orchestre et de la direction... C'est vraiment génial !

Mahler : Symphonie 1 - Gielen, SWR. Chaque nouvelle version que j'écoute de cette symphonie apporte son lot de nouveauté, découverte et aucune n'en est décevante.

Mendelssohn : Symphonie 3 - Nézet-Séguin, Orchestre de Chambre d'Europe. C'est sautillant, de jolis timbre, une bien belle ambiance. C'est très bon

2) Hector Berlioz (1803-1869) :

Benvenuto Cellini, -Ouverture Op. 23
Les Troyens, -Chasse royale et Orage
Béatrice et Benedict, -Ouverture
Le Carnaval romain, Ouverture Op. 9

= Pierre Boulez, Orchestre philharmonique de New York

(CBS, avril 1971 - septembre 1972)

3) Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie n°7 en ut majeur, Op. 60

= Leonard Bernstein, Orchestre philharmonique de New York

(CBS, octobre 1962)

Sans être pionnier (rien qu'aux USA, on comptait déjà les témoignages enregistrés par Stokowski, Toscanini, Steinberg), vingt ans après la création de l'oeuvre, l'enregistrement de Bernstein fut méritoire.
Mais en 1988 il a fait beaucoup plus investi dans son live de Chicago capté par DG.

4) Serge Prokofiev (1891-1953) :

L'Amour des trois Oranges, suite Op. 33a

= Walter Weller, Orchestre philharmonique de Londres

(Decca, novembre 1977)

Quelle merveille cette partition !
Interprétation qui me fit découvrir l'oeuvre, en marge de l'intégrale symphonique que Weller grava à Londres.
Superbe prise de son.

Satie : Œuvres pour piano (Gnossiennes, Valse-ballet, Gymnopédies, Je te veux, Désespoir agréable, Les trois valses distinguées, Avant-dernières pensées, Embryons desséchés, Nocturnes 1-3, Croquis et agaceries d'un gros bonhomme en bois, Sonatine bureaucratique, Le Piccadilly, Fantaisie-valse, Le Fils des étoiles - Acte II Prélude, Chapitres tournés en tous sens, Heures séculaires et instantanées, Nouvelles pièces froides, Le Piège de méduse, Passacaille).

J'ai l'impression que sur ce forum, je suis le seul amoureux fou de la musique de Satie. Voilà, je répands mon amour ici.

Debussy : Images oubliées

C'est pas mal du tout ! Troisième mouvement qui reprend, comme dans Chapitres tournés en tous sens de Satie, la comptine "Nous n'irons plus au bois".

Debussy : Suite bergamasque

Ecouter le troisième mouvement la nuit : génial !

Brahms : Concerto pour violon

J'ai bien aimé ! Après, je lui trouve quelques longueurs. Mais le troisième mouvement est mon préféré.

Smetana : Ma Vlast

Vraiment à écouter en entier ! Moins emballé par le dernier poème. Mais le reste est génial. Mon coup de cœur : le troisième. Ca change du Moldau, qui reste sublime mais trop interprété.

Vaughan-Williams : Symphonie n°9

Symphonie très impressionnante. Par contre, ce n'est pas le Vaughan-Williams qui me touche, même si l’œuvre a incontestablement des qualités.

Mozart Sonate kv331 "Alla Turca"   fazil Say
Au-delà la valeur intrinsèque de cette sonate , je ressens l'effet "madeleine"  à l'écoute de cette oeuvre

Mozart Le Nozze di Figaro  transcriptions pour ensemble d'harmonie    Zefiro    
Sympa

Mendelssohn Un Songe d'une Nuit d'Été     Marriner/Philharmonia Auger/Murray/Ambrosian Singers
mon premier cd de Mendelssohn

en mode découverte

Après une pub de David pour les Quatuors de Stenhammar (que je connais et apprécie pour la cantate "the Song" et la Symphonie n°2 les deux dirigé par  Stig Westerberg) , j'ai survolé le corpus avant d'être accroché par le Quatuor n°5 . (version Stenhammar quartet)
premier mvt très haydnien , le second mvt des variations d'une ballade absolument top , troisième mvt un bref scherzo , un final brilant .

Martinu : Piano trio n°1

La concision de l'œuvre m'a un peu déstabilisé.



Martinu : Piano quintet n°1 (Naxos)

Avec des touches stravinskiennes.

Oriane a écrit:

C'est le problème de certaines numérisations de la BNF. Ils enregistrent des musiciens oubliés depuis des décennies sans prendre la peine de les présenter en quelques lignes. Or, lors de mes fouilles pianistiques, j'ai toujours été émue d'entrer en contact avec cette part fantomatique des êtres contenue dans les enregistrements. Quand j'entends jouer un(e) pianiste mort(e), j'ai l'impression que la technique me rend un peu de sa personne. (Bon, c'est pour ça que c'est problématique quand ces gens ont été, je ne sais pas moi, nazis ou ce genre de choses). D'où l'importance de la biographie associée aux vieilles restitutions. (Je sais qu'on s'égare hors des ornières de l'appréciation artistique pure, ce qui est très vilain; mais je m'en moque).

C'est vrai, mais d'un autre côté ça participe aussi au "charme" de ces rééditions, parues sans distinction préalable quant à la célébrité de l'artiste.
Des interprètes complètement inconnus émergent soudain : on n'en connaît rien si ce n'est leur nom, et un peu de leur sensibilité musicale. Je trouve ça émouvant, comme ces compositeurs de musique ancienne dont on ne sait presque rien de l'existence, mais dont on a des partitions, comme s'ils s'étaient effacés devant leur propre legs.

Bon, c'est vrai que c'est quand même souvent frustrant, mais ça tient à la façon dont a été pensé ce projet de numérisation : le prestataire extérieur qui s'est chargé de l'aspect musicologique et de la mise en ligne n'avait pas les moyens (financiers, humains, compétences, temps) pour faire ces enquêtes relevant parfois du travail d'un archiviste ou d'un historien ; la BnF n'avait pas les moyens de numériser son fonds et de le mettre en ligne mais avait la force de frappe nécessaire pour mener des recherches d'envergure sur les à-côtés des enregistrements (il aurait aussi fallu pour cela qu'elle se penche sérieusement sur cette vaste zone grise de son catalogue que constituent les enregistrements totalement oubliés d'inconnus type Emilio Osta).

Barbajuan a écrit:

Oriane a écrit:

C'est le problème de certaines numérisations de la BNF. Ils enregistrent des musiciens oubliés depuis des décennies sans prendre la peine de les présenter en quelques lignes. Or, lors de mes fouilles pianistiques, j'ai toujours été émue d'entrer en contact avec cette part fantomatique des êtres contenue dans les enregistrements. Quand j'entends jouer un(e) pianiste mort(e), j'ai l'impression que la technique me rend un peu de sa personne. (Bon, c'est pour ça que c'est problématique quand ces gens ont été, je ne sais pas moi, nazis ou ce genre de choses). D'où l'importance de la biographie associée aux vieilles restitutions. (Je sais qu'on s'égare hors des ornières de l'appréciation artistique pure, ce qui est très vilain; mais je m'en moque).

C'est vrai, mais d'un autre côté ça participe aussi au "charme" de ces rééditions, parues sans distinction préalable quant à la célébrité de l'artiste.
Des interprètes complètement inconnus émergent soudain : on n'en connaît rien si ce n'est leur nom, et un peu de leur sensibilité musicale. Je trouve ça émouvant, comme ces compositeurs de musique ancienne dont on ne sait presque rien de l'existence, mais dont on a des partitions, comme s'ils s'étaient effacés devant leur propre legs.

L'oubli met tous les artistes sur un pied d'égalité! Ce que tu dis s'accorde bien à ce que je ressens; je n'ai pas de mal à te donner raison. Qu'un artiste dont on ignore tout nous fasse signe au hasard d'une recherche reste une expérience particulièrement émouvante.

Et c'est rafraîchissant de rencontrer une sensibilité qu'aucune légende ne précède (comme c'est le cas d'Horowitz, Gould ...). On laisse toute sa place à l'imprévu, n'étant pas préparé à trouver grandiose (ou surfait) ce que l'on va écouter ... Je ne lirais (et n'écouterais) pas tant d'inconnus au bataillon si je n'aimais pas les surprises.

Barbajuan a écrit:

Bon, c'est vrai que c'est quand même souvent frustrant, mais ça tient à la façon dont a été pensé ce projet de numérisation : le prestataire extérieur qui s'est chargé de l'aspect musicologique et de la mise en ligne n'avait pas les moyens (financiers, humains, compétences, temps) pour faire ces enquêtes relevant parfois du travail d'un archiviste ou d'un historien ; la BnF n'avait pas les moyens de numériser son fonds et de le mettre en ligne mais avait la force de frappe nécessaire pour mener des recherches d'envergure sur les à-côtés des enregistrements (il aurait aussi fallu pour cela qu'elle se penche sérieusement sur cette vaste zone grise de son catalogue que constituent les enregistrements totalement oubliés d'inconnus type Emilio Osta).

Je peux comprendre aussi que les coûts engagés soient jugés excessifs vu le caractère restreint du public intéressé ... Il faut saluer l'initiative, et s'estimer heureux que ces enregistrements soient finalement disponibles.

Mais ... Il faut être prêt à laisser parler son âme de détective pour mener soi-même l'enquête!

Verdi La traviata, acte 3 (Kleiber) Pour moi l'acte 3, donc la fin, est vraiment la meilleure partie de l'oeuvre et on peut facilement passer à côté si dans ses écoute on ne fragmente pas par actes. Cet acte est vraiment quelque chose d'unique, émouvant, alors que la musique qui précède est beaucoup plus commune.

Beethoven Symphonie n°9, 1er mouvement (Cluytens)

Airs de cour et de ballet du Grand Siècle
Ensemble Correspondances_Sébastien Daucé
(11/06/17, Maison de la Radio)
https://www.francemusique.fr/emissions/le-concert-du-soir/airs-de-cour-et-de-ballet-du-grand-siecle-par-l-ensemble-corespondances-36163

Jean Lhéritier : "Nigra sum", Peter Phillips et The Tallis Scholars.

Magnifique ...

+

L'album "Discovering the music of Jean Lhéritier" de Vox Lucens (2008).
Les œuvres sont des bijoux. L'interprétation les met en valeur, même si je la trouve un peu terne par moments.

Bruch Concerto pour violon n°1 (Capuçon), un bon concerto romantique.

Verdi ouverture de Nabucco (Muti), c'est très bruyant.

Wagner: Parsifal, acte 2/Blu-Ray I.Fischer-Audi

Satie : Orchestral Works


C'est une autre facette de Satie. Un CD avec beaucoup de choses. Une transcription de deux Gymnopédies par Debussy, une transcription de la Gnossienne n°3 par Poulenc.
Puis il y a les œuvres de Satie. Mon coup de cœur : Parade. Ca avait fait scandale à l'époque. Eh ben je trouve que ça sonne bien. Les sirènes, machines à écrire et autres instruments bizarres sont bien utilisés. Il y a Relâche (je vous invite à aller vous renseigner sur ce projet de ballet), très parodique.

Berio : Coro

Avec du recul, je l'aime bien. Ma difficulté avec Berio c'est que je trouve ça souvent aride. Pas les Folk Songs. On a souvent un brouhaha, l'effet me dépasse. Mais ce n'est pas du brouhaha tout le long.

Berio : Corale

On m'a conseillé de l'écouter. C'est sympa, mais ça ne me touche pas plus que ça. Berio n'est peut-être pas un compositeur que je comprend suffisamment pour pouvoir l'apprécier. Et pourtant, son projet est un de ceux qui me plaisent le plus, dans la musique contemporaine.

Berio : SOLO

Œuvre pour trombone et orchestre. Même chose que pour Corale, c'est sympa, mais sans plus. Après, ces deux œuvres sont vachement accessible. Peut-être qu'avec une ou deux autres écoutes, je vais pouvoir  apprécier.

Berio : Petite suite pour piano

Bof ! Ca s'écoute. Mais si j'ai du mal avec Coro, Corale et SOLO, elles ont la qualité d'être originale. Berio y a une identité. Alors que là, c'est une imitation de Satie. J'aime Satie, mais je n'aime pas quand on l'imite.

Berio : Sequenza IV pour piano

Vraiment aride ! J'ai besoin qu'on m'explique en quoi ça consiste. Je sais que les Sequenze sont composés pour solistes, avec exploration des possibilités d'un instruments. Mais là, je n'ai pas eu l'impression d'une exploration du piano (je sais, je sais, je parle en beotien).

Berio : Six encores pour piano

Ca, par contre, j'aime beaucoup. Les deux premières pièces sont arides, mais ça s'écoute plutôt facilement. C'est la suite qui me plait le plus. Quatre pièces, sur chacun des quatre éléments. Avec un coup de cœur pour l'eau. Je pense qu'il me faut l'écouter dans une autre version, j'ai l'impression qu'Andrea Bacchetti l'a un peu sabotée. Mais c'est la seule version qu'on peut trouver sur Deezer.

Bon, prochaine écoute : Sinfonia (je suis obstiné à comprendre le langage de ce cher Luciano).

Copland Old American Songs.

C'est joyeux, c'est réussi, il y a des passages minimalistes genre chansons à boire, et d'autres passages qui font dans le grandiose.

Copland est un compositeur du XXe siècle que j'aime bien, dans ce que je connais de lui ce que je préfère c'est la symphonie "Appalachian Spring".

Je crois qu'Appalachian Spring est un ballet.
J'aime également beaucoup Copland.
Sa 3ème symphonie est également hautement recommandable.

Une musique vivifiante et positive!

arnaud bellemontagne a écrit:

Je crois qu'Appalachian Spring est un ballet.  
J'aime également beaucoup Copland.
Sa 3ème symphonie est également hautement recommandable.

Une musique vivifiante et positive!

J'essaierai la troisième symphonie.

Greif Sonate pour piano "le rêve du monde". Ca m'a pris la tête j'ai arrêté avant la fin.

Bach : Suite pour orchestre n°3 (BWV 1068)

J'avais besoin, après mes déception, de quelque chose de plus "classique". Dans l'interprétation de Jordi Savall. Vraiment sympa, mais des longueurs dans les deux premiers mouvements, comme d'habitude chez Bach.

Berio : Sinfonia

Et c'est là que j'ai la révélation, qui m'a donné envie de revenir sur les œuvres de Berio écoutées dans la matinée. C'est génial ! Là, j'adhère totalement à son discours, plein de nuances. Et une utilisation novatrice du langage en musique.

arnaud bellemontagne a écrit:

Je crois qu'Appalachian Spring est un ballet.  
J'aime également beaucoup Copland.
Sa 3ème symphonie est également hautement recommandable.

Une musique vivifiante et positive!

Copland Symphonie n°3. Ca ressemble aux symphonie de Chostakovitch, en plus joyeux. Je ne suis pas aussi fan que d'Appalachian Spring.

Stravinski : Petrouchka (Boulez DG)
Ravel : Ma mère l'oye (Rattle)
Szymanowski : Symphonie n°3 "Chant de la nuit" (Wit)

Glocktahr a écrit:

Bruch
Verdi ouverture de Nabucco (Muti), c'est très bruyant.

Heureusement, ce n'est pas la version Sinopoli qui t'es tombée entre les mains...
Il y a des choses plus intéressantes dans Nabucco que l'ouverture, mais je dirais même de celle-ci que c'est plus de l'énergie brute que du "bruit".
En terme de décibels, Wagner ou Strauss, ou bien encore Mahler par exemple, peuvent tout à fait faire plus fort .

Paraphrases russes

-Mikhail Glinka: Une vie pour le Tsar- Mili Balakirev.
-Nikolai Rimski-Korsakoff: Hymne au Soleil (extrait de l’opéra “Le Coq d’or”)- Walter Niemann
-Nicolai Rimski-Korsakoff: Schéhérazade- Jean Dubé
-Piotr Illitch Tchaïkowsky: La Belle au Bois Dormant-Paul Pabst
-Piotr Illitch Tchaïkowsky:La Dame de Pique-Paul Pabst
-Piotr Illitch Tchaïkowsky:Eugène Onéguine-Paul Pabst

Jean Dubé (piano)

Label Syrius (mars 2012)
Découvert sur LE forum du piano francophone: pianomajeur.net

La paraphrase sur le coq d'or est réussie.

Werner Heider : Konturen pour violon et orchestre         1962-64 / Gavrilov, Nürnberger Symphoniker (Heider)

Werner Heider : Bezirk pour piano et orchestre         1969 / Gröschel, Nürnberger Symphoniker (Heider)
 +
Werner Heider : -Einander pour trombone et orchestre         1970 / Rosin, Nürnberger Symphoniker (Heider)
 +

Les Maestros de la Nuit...





Au programme ce soir :   F. Schubert – J. Strauss – I. Stravinsky – E. Varèse – S. Prokofiev

¶ Rzewski – El Pueblo unido – Stephen Drury (New Albion)
Belle version, même si c'est un peu rond comparé à Hinterhuber.

¶ Pierné – Variations en ut mineur – Wagschal
(J'ai constaté avec horreur qu'il n'y avait en réalité que trois cycles de variations pour piano que j'aimais, dont les deux ci-dessus. )
Très étonnant celui-là, très lent, très long, ne devient brillant qu'à partir du milieu, et encore, avec beaucoup d'épisodes méditatifs. Vraiment de la belle ouvrage (on n'entend que difficilement que ce sont des variations, en réalité).
¶ Pierné – Étude de concert – Wagschal
¶ Pierné – Suite de concert – Wagschal
¶ Pierné – Chaconne – Wagschal
Très beau massif, très méconnu aussi.

¶ Chopin – Variations sur « Je vends des scapulaires » – Magaloff
¶ Chopin – Variations « Souvenir de Paganini » – Magaloff
¶ Chopin – Variations sur un air allemand – Magaloff
¶ Chopin – Variations sur un thème de Moore – Magaloff
Toutes très jolies, mais pas vraiment marquantes non plus.

¶ Chopin – Variations sur Là ci darem la mano – Ax (sur piano d'époque), Enlightenment, Mackerras
Des moments plus jubilatoires dans celles-là qui firent beaucoup pour la célébrité de Chopin, sans être dépourvues de petites faiblesses (le traitement de l'orchestre, pour commencer…).

¶ Beethoven – Sonate n°29 – Kovacevich
Manière de fêter la réédition !

¶ Rzewski – El Pueblo unido – Hinterhuber (Paladino)

¶ Adams – Batter My Heart – Henschel, Philharmonique de Strasbourg
¶ Adams – Batter My Heart – Finley, Philharmonique des Pays-Bas, Renes
Vraiment une chouette pièce… j'aime beaucoup les boucles décalées qui créent de nouvelles associations mélodiques (on est assez proche de Short Ride in a Fast Machine, les glissements harmoniques qui rendent l'aspect répétitif intéressant… et le décalage avec le poème, bien sûr. Henschel s'en tire remarquablement, moins moelleux que Finley, et peut-être plus encore en maîtrise, plus franc – la mise en scène, en revanche, ne joue pas dans la même cour, Sellars réussit vraiment son effet.

¶ Hummel – Oberons Zauberhorn – Hinterhuber
Peu de points de contact avec l'œuvre de Webern, finalement.

¶ Liszt – Fantaisie sur le Freischütz – Han Chen (Naxos)
Très sympa.

¶ Weber – Ouverture d'Oberon (arrangement pour orgue) – Byram-Wigfield (Delphian)
Rare que ce genre de transcription soit réussi, ici si !

Vous pouvez être contents, voilà six mois que j'étais en abstinence wagnérienne à peu près complète… Et à force d'en parler, voilà le résultat.

¶ Wagner – Siegfried (I,1-2) – Clark, Andersen, Dohmen, Philharmonique des Pays-Bas, Haenchen 2005
¶ Wagner – Siegfried (I,2) – Wegner, Badische Staatskapelle, Neuhold
Beaucoup plus complexe, et pourtant je trouve moins à écouter que dans les deux volets précédents… les lignes vocales ne sont pas intéressantes, et la musique babille beaucoup sans vraiment me toucher… J'attends toujours le II pour que les choses sérieuses commencent (le premier duo !), et bien sûr la triple apothéose du III.
Neuhold me rend les choses beaucoup plus faciles…

¶ Wagner – Rheingold – Sebastian 1976
Vendu seulement en dématérialisé, mais il n'y a pas mieux. (Mazura, Jehrlander, Kelemen, Denize, Vilma) Ça vit remarquablement, et l'orchestre tient assez bien l'effort.

Bloups a écrit:

Pour la 9 [...] Krips justement (LSO, 1958, j’imagine que c'est la version Decca (d'après Google) mais je l'ai dans la collection "Indispensables de Diapason"

Oui, c'est la fameuse version londonienne de Krips, qui en avait gravée une autre avec le Concertgebouworkest en mai 1952,
en mono, plus aigrelette de son, mais passionnante sous l'aspect narratif et émotionnel.
Voir ici un commentaire pour quelques éléments de contexte : https://www.amazon.fr/Schubert-Symphonies-Inachev%C3%A9e-Grande-allemand/dp/B004LXM6AY

Bloups, au sujet de l'Inachevée, a écrit:

Ca me rappelle d'ailleurs qu'il faut que j'écoute la version Mackerras que tu avais glissé dans ton blind test.

Oui.
Je ne suis pas un admirateur systématique des lectures HIP sur instruments anciens, mais Mackerras/Enlinghtenment c'est particulièrement réussi.

1) Franz Schubert (1797-1828) :

Symphonie n°9 en ut majeur, D. 944

= Joseph Krips, Orchestre symphonique de Londres

(Decca, mai 1958)

2) Johann Strauss (1825-1899) :

Waldmeister, -Ouverture

= Willi Boskovsky, Orchestre philharmonique de Vienne

(Decca, avril 1969)

3) Igor Stravinsky (1882-1971) :

L'Oiseau de Feu, -Suite (1919)

= Ivan Fischer, Orchestre du Festival de Budapest

(Channel, décembre 2010)

Pas mal, mais l'enregistrement manque un peu de couleur et de relief, surtout pour du sacd.

Vivaldi : L'Estro Armonico, livre 2 - Café Zimmermann. Version un peu sèche mais très appréciable par son dynamisme.
Mozart : Don Giovanni Fin de l'Acte 1 + Suite & Fin - Currentzis. Cet orchestre, cette direction J'aime bien aussi l’homogénéité des voix.
Mahler : Symphonie 5 - Bernstein, Wiener.

4) Edgard Varèse (1883-1965) :

Arcana

= Jean Martinon, Orchestre symphonique de Chicago

(RCA, mars 1966)

5) Serge Prokofiev (1891-1953) :

Symphonie n°5 en si bémol majeur, Op. 100

= James Levine, Orchestre symphonique de Chicago

(DG, juillet 1992)

Une version roborative, spectaculaire, emphatique, qui paie cash.
Ce ne sont pas ces raisons qui me dissuaderaient de la compter parmi mes préférées  

J'aime beaucoup aussi.



Wagner: Das Rheingold/Zweden

Kara Karaev : Symphony No. 3 (1964)
Orchestre de Chambre du Conservatoire de Leningrad
Yuri Aliev, direction
LP Melodiya 1978

Une interprétation laborieuse, une lecture atypique, une direction peu commune, les gens applaudissent très fort après une dizaine de secondes de silence quasi absolu (eh oui, ça crépite sur ma platine). Seuls bémols : l'ingénieur a baissé le volume des cordes au maximum, le piano est trop présent (on dirait presque une musique pour orchestre de chambre et piano obligato), le hautboïste râte un contre-mi dans le troisième mouvement, les bois entrent pour leur dernier choral une mesure plus tôt avant la coda finale et, plus grave encore, il manque le clavecin du Doktor Hans Gottfried von Habberstahkl. Cependant, c'est vachement mieux que Yablonsky !

Boris Tichtchenko : Concerto pour violon et grand orchestre No. 2 Op. 84 (1982)
Serguei Stadler, violon
Orchestre Philharmonic de Leningrad
Vassily Sinaisky, direction
LP Melodiya 1987

Le chef-d'œuvre absolu en matière de concerto !

Les pochettes vinyles :

"les classiques" :
Mozart Symphonie n°35 Haffner prague/Belohlavek  


" pioché dans mon panthéon perso" :
Stenhammar  The Song  (1921)   Stig Westerberg
Cantate profane en 2 parties . C'est assez unique , dans un language post-romantique clair ( une marque de fabrique chez Stenhammar) et très construit ( le suédois c'est carré ) , très mélodique.
Premiere partie , rhapsodique ,contruit comme un passage de l'ombre vers la lumiere : c'est magique .
Deuxieme partie , plus classique ,débute un magnifique interlude orchestral noble, de caractère brahmsien. la transition de ce interlude avec l'arrivé des choeurs est parfaite !
le traitement des voix  rappelle un peu  le final de la Fantaisie chorale de Beethoven ou le choeur alleluia du Messie d'Haendel : exultant (d'autres disent emphatique ...)
Fin calme et serèine.
moi , j'adore  

"en mode découverte" :

Julius Röntgen   Concerto pour violoncelle n°2 (1909)
Cousin de  Wilhelm Röntgen, découvreur des rayons X
J'ai exploré certaines symphonies de Rontgen ( auteur prolifique de 24 symphonies entre 1872 et 1932) avec résultats très variable ...
Là j'ai flashé pour ce concerto , si vous aimez le concerto de Saint-Saens n°1 et le Dvorak ...  

MacMillan
Lucien avait inseré la Symphonie n°3 dans son BT symphonies après 1970 , j'avais écouté cette symphonie avec intérêt .
Ce mois , un diapason d'or et un choc de classica pour son Stabat Mater pour solistes,choeur & orchestre à cordes .
Je ne suis pas fan dans cette oeuvre , le curseur souffrance/consolation est trop axé sur Soufrance pour un Stabat Mater (selon moi). Musicalement coté Orchestre c'est le Requiem Polonais de Pendericki réduit aux Cordes , coté voix beaucoup de Mélismes quasi orientaux alla John Taverner . ça peut plaire .

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Hummel – Oberons Zauberhorn – Hinterhuber
Peu de points de contact avec l'œuvre de Webern, finalement.

Tu m'étonnes.

Ce matin :
Joseph Kosma - Divertissement pour flûte, clarinette, basson et piano (1964)
Joseph Kosma - 3 Mouvements pour flûte et piano (1963)
Jean-Claude Ambrosini : piano
Alain Marion : flûte
Roland Simoncini : clarinette
Christian Muratet : basson



Ça ne ressemble pas exactement aux Feuilles mortes...
On pense un peu à Poulenc dans certains passages plus joyeux, mais sinon la musique se fait volontiers ascétique et dissonante (le 2e des Mouvements par exemple). Étonnant.