Playlist (127)

Johannes Brahms
* Symphonie no.4
London Philharmonic Orchestra
Adrian Boult (EMI, 1973)

Franz Schubert
* Die Schöne Müllerin
Lois Marshall, mezzo-soprano
Greta Kraus, piano
(Enregistrement public, CBC 'Musica Viva', 1982)

Ravélavélo a écrit:

Johannes Brahms
* Symphonie no.4
London Philharmonic Orchestra
Adrian Boult (EMI, 1973)

Les Sérénades par les mêmes sont jubilatoires.

Benedictus a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Johannes Brahms
* Symphonie no.4
London Philharmonic Orchestra
Adrian Boult (EMI, 1973)

Les Sérénades par les mêmes sont jubilatoires.

Merci de le mentionner.
C'est une très belle Quatrième, oeuvre que j'affectionne depuis le temps de l'Écoutée comparée que Pipus lui avait consacrée.

Les crincrins de la Nuit...





Au programme ce soir :    W.A. Mozart – N. Paganini – A. Borodine – B. Bartók – A. Khatchatourian – G.C. Menotti

1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°4 en ré majeur, K. 218
Concerto n°5 en la majeur, K. 219

= Pinchas Zukerman, violon ; Daniel Barenboim, English Chamber Orchestra

(CBS, octobre 1970)

Ah ces concertos, et surtout le 5°, j'en mangerais matin, midi et soir !
Avec un orchestre qu'on a connu plus diaphane et onctueux (même certains orchestres symphoniques anglais comme le LSO se montrent plus tranchants),
Barenboim a la main un peu lourde, sans totalement maîtriser la science des proportions et des aplombs que son mentor Klemperer inculquait à Mozart.
En tout cas, avec en soliste un des comparses habituels du pianiste argentin, le résultat est puissamment habité.

2) Niccolò Paganini (1782-1840) :

Concerto n°1 en ré majeur, Op. 6
Concerto n°2 en si mineur, Op. 7

= Ruggiero Ricci, violon ; Anthony Collins, Orchestre symphonique de Londres

(Decca, février 1955)

Fixez la pochette et vous verrez apparaître en filigrane verdâtre la silhouette du diabolique compositeur italien !
Ahhh le finale à clochettes du concerto en si mineur, quel bonheur  

3) Alexandre Borodine (1833-1887) :

Quatuor à cordes n°2 en ré majeur -arrgt C. Leon

-nocturne

= Joshua Bell, violon ; Michael Stern, Academy of St Martin in the Fields

(Sony, juin 2003)

Une petite friandise en guise d'entracte.
Le reste du disque est un peu trop crossover pour que je m'en vante...

Saariaho: Fleurs de neige, Die Aussicht, Terra Memoria/Meta4

4) Béla Bartók (1881-1945) :

Concerto pour violon n°2, Sz 112

= Yehudi Menuhin, violon ; Antal Doráti, Philharmonia Orchestra

(Emi, février 1965)

Troisième et ultime enregistrement de ce concerto par le couple Menuhin/Dorati ;
le premier datait de 1946 à Dallas (chez Victor/HMV), et le second de 1957, avec l'orchestre de Minneapolis (chez Mercury).

5) Aram Khatchatourian (1903-1978) :

Concerto en ré mineur

= David Oistrakh, violon ; Aram Khatchatourian, Philharmonia Orchestra

(Columbia, novembre 1954)

Contrairement à sa réputation, Oistrakh n'est pas infaillible dans les éreintants ostinati de l'allegro con fermezza,
là je lui préfère l'enregistrement de son compatriote Kogan (avec Monteux et le Symphonique de Boston, chez RCA).
En tout cas pour le Finale il retrouve toute son agilité, échauffant une expression très creusée de l'urgence.
Sous la baguette du compositeur, l'orchestre londonien se fait revêche à souhaits, et caractérise farouchement l'héroïsme épique de ces pages.

6) Gian Carlo Menotti (1911-2007) :

Concerto pour violon en la mineur

= Tossy Spivakovsky, violon ; Charles Munch, Orchestre symphonique de Boston

(RCA, août 1954)

Le programme particulièrement long et tardif de ce soir était sponsorisé par Le passage à l'heure d'hiver

Alpaerts: Pallieter/Tabachnik

+

Eh oui, il y a des belges impressionnistes... et c'est très très bien, surtout le premier mouvement. (sauf si vous craignez l'overdose de célesta et glockenspiel)

Les 3 sonates pour violoncelle de Martinu

Beethoven : Symphonie n°4 (Rattle Berlin)

Parmi les symphonies moins "réputées" de Beethoven (1,2,4,8 ), c'est sans doute celle qui m'enthousiasme le moins (le "moins" est tout relatif, ça reste une très belle symphonie).

L. v. Beethoven
* Ouvertures 'Leonore no. 3', 'Egmont' & 'Fidelio'
London Symphony Orchestra
Josef Krips



Du Beethoven à son meilleur sur disque vinyle, bien entendu.
J'ai branché ma table tournante direct sur mon ordi.
Et je suis comme aux premières loges.

Telemann - Magnificat en ut majeur TWV 9:17
Sena Jurinac, Theo Altmeyer, Horst Günther, Franz Crass,
Luzerner Festwochencor, Swcheizerisches Festpielorchester, direction Kurt Redel

Superbe, ça.

L. v. Beethoven
* Symphonie no.5
Philharmonie de Vienne
Karl Böhm (DGG, 1970)

Jean Barrière (1707-1747)
... autres sonates
Vol II des sonates pour le violoncelle* (ou pardessus de viole**) et la basse continue

Bruno Cocset*, violoncelles, violon ténor "alla bastarda", direction
Guido Balestracci**, pardessus de viole
& les basses réunies
Bertrand Cuiller, clavecin
Emmanuel Jacques, violoncelle
Richard Myron, contrebasse
Luca Pianca, théorbe

Jean Sibelius
* Symphonie no.4
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan (DGG, 1966)

En écho aux écoutes récentes de Mélo
Réécoute de quelques cordes sympathiques

Joseph Haydn (1732-1809)
Divertimenti per il pariton a tre

Guido Balestracci, baryton
Alessandro Tampieri, alto
Bruno Cocset, violoncelle

Jean Sibelius
* Symphonies nos. 3 & 7
Orchestre National d'Écosse
Alexander Gibson (SAGA, 1972)

Mahler: symphonie n° 9 (Concertgebouw d'Amsterdam, Bernstein). Très belle version ! La course à l'abîme du Rondo est impressionnante ...

Rameau : Œuvres pour clavecin (Rousset - CD1) watch?v=M4hf9ak9HnU

Pas mal du tout. Mais CD intouchable aujourd'hui ...

Robert Schumann
* Sonate no.2 en Sol mineur op.22
Wilhelm kempff, piano (DGG, 1973)

Mahler: Adagio de la symphonie n° 10 (Wiener Philharmoniker, Bernstein).

Ils ne manque plus que le Chant de la Terre à ton odyssée mahlerienne.

Mais Bernstein n'en a pas fait une version pour DG dans la seconde moitié des années 80...

Au temps pour moi.

Il y a tout de même deux versions (pour Sony avec Kollo et Ludwig et pour Decca avec King et DFD).

arnaud bellemontagne a écrit:

Ils ne manque plus que le Chant de la Terre à ton odyssée mahlerienne.

Je connais la version avec le Philharmonique d'Israël, Ludwig et Kollo, également disponible en DVD. Je n'ai jamais écouté la version Decca à Vienne. Cela me tente beaucoup  ... Je n'ai jamais entendu Das Lied avec  un baryton en lieu et place de l'habituelle contralto (ou Mezzo par défaut). Je me demande ce que ça donne ...

Jean-Sébastien Bach
Toccata et fugue en Fa. BWV 540
Toccata, Adagio et fugue en do. BWV 564

Helmut Walcha
Enregistrements 1947-1952

Label Archiv

Sur les bons conseils de Sofro

Lenny-Mahler : Dans mon coffret des années 2000s DG a associé le Chant de la Terre de Decca

Aussi la 8e n'est pas des années 80s, mais il s'agit un concert quelques jours avant le DVD (pas dans la même salle, l'audio est à Salzbourg avec une fausse Orgue, le DVD est à Vienne).

Bruno Luong a écrit:

Lenny-Mahler : Dans mon coffret des années 2000s DG a associé le Chant de la Terre de Decca

Aussi la 8e n'est pas des années 80s, mais il s'agit un concert quelques jours avant le DVD (pas dans la même salle, l'audio est à Salzbourg avec une fausse Orgue, le DVD est à Vienne).

En effet ... Pour ma part, je possède le coffret illustré plus haut. Et celui-ci ne reprend hélas pas la version Decca .

Bartók: Le château de Barbe-Bleue (Troyanos, Nimsgern, BBC Symphony Orch., Boulez) .

Et même (l'œuvre, l'orchestre et surtout les chanteurs!)

Karl Weigl - Ein Stelldichein pour soprano et sextuor à cordes / Cinq lieder pour soprano et quatuor à cordes op 40
Arnold Schönberg - La nuit transfigurée pour sextuor à cordes op 4
Sophie Karthauser, soprano
Hélène Collerette, violon 1
Rachel Givelet, violon 2
Fanny Coupé, alto 1
Elodie Guillot, alto 2
Nadine Pierre, violoncelle 1
Pauline Bartissol, violoncelle 2
(10/06/2016 Studio 104 de la Maison de la Radio)

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :   J.S. Bach – N. Grigny – E. Caurroy – M.R. Delalande – W.A. Mozart



Que du Bon, que du Beau, que du Grand dans ma playlist ; Cololi va encore crier au génie et se confire d'admiration.

W. A. Mozart - Franz Schubert
* 18 Danses Allemandes
Orchestre de chambre Jean-François Paillard
LP Erato 'Fioro Musicali', 1979

Cathédrale de Nidaros de Trondheim (Norvège)


1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Chorals "de Leipzig" BWV 651-667

= Bine Katrine Bryndorf, orgue Wagner de la cathédrale de Trondheim

(Hänssler, octobre 1999)

Benedictus a écrit:

Et même (l'œuvre, l'orchestre et surtout les chanteurs!)

C'est jouissif en effet .

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Ils ne manque plus que le Chant de la Terre à ton odyssée mahlerienne.

Je connais la version avec le Philharmonique d'Israël, Ludwig et Kollo, également disponible en DVD. Je n'ai jamais écouté la version Decca à Vienne. Cela me tente beaucoup  ... Je n'ai jamais entendu Das Lied avec  un baryton en lieu et place de l'habituelle contralto (ou Mezzo par défaut). Je me demande ce que ça donne ...

Honnêtement : bof. Avec Gerhaher (ou Kaufmann, étrangement), passe encore. Mais même Fischer-Dieskau ou Hampson manquent de l'éloquence des voix de femme ici, quelque chose de très différent, plus carré, dans une tessiture plus traditionnellement « vocale » (alors que tout est médium pour une femme).

2) Nicolas de Grigny (1672-1703) :

Messe Cunctipotens Genitor Deus

Kyrie - Gloria

= Bernard Coudurier, orgue Moucherel de l'église de Cintegabelle

(BNL, mai 1991)

Non seulement l'oeuvre la plus élevée de l'orgue d'Ancien Régime,
mais aussi un sommet spirituel où se cristallise quelque chose de l'Esprit français.
Dans son interprétation de référence qui, sans négliger la complexité de l'écriture (quelle fluidité, quelle évidence de l'ornementation !),
la pare de tout son éclat.
Cultissime  

Dietrich Buxtehude
Master Works for Organ vol.6
* Toccate en Fa majeur
* Choral (prélude) 'Ein feste Burg ist unse Gott'
* Choral (prélude) 'Herr Christ der einig Gotte Sohn'
* Passacaille en Ré mineur
Jørgen Ernst Hansen, orgue du Sauveur de Copenhague

3) Michel-Richard Delalande (1657-1726) :

Confitebor tibi Domine

= William Christie, Les Arts Florissants

(Harmonia Mundi, septembre 1990)

Les rangs des "arflo" de l'époque comptaient des noms comme Sandrine Piau, Véronique Gens, Jean-Paul Fouchécourt, Bruno Cocset, Hugo Reyne...
tous voués à la carrière que l'on sait.
J'adore ce motet. Le Intellectus bonus et le Gloria sont une tuerie de derrière les fagots  
J'avais inclus ça dans mon Blind Test jolis choeurs, mais je crois que personne n'avait identifié cette vigoureuse merveille...

Johannes Brahms
* Symphonie no.3 en Fa majeur op.90
* Variations sur un thème de Haydn
Orchestre Symphonique de Baden-Baden
Carl Schuricht



C'est joué avec tant de ferveur et d'énergie qu'on en oublie presque la prise sonore un peu sèche dans la Troisième.
Les Variations comptent parmi les plus belles versions qu'il m'ait été donné d'entendre.

DavidLeMarrec a écrit:

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Ils ne manque plus que le Chant de la Terre à ton odyssée mahlerienne.

Je connais la version avec le Philharmonique d'Israël, Ludwig et Kollo, également disponible en DVD. Je n'ai jamais écouté la version Decca à Vienne. Cela me tente beaucoup  ... Je n'ai jamais entendu Das Lied avec  un baryton en lieu et place de l'habituelle contralto (ou Mezzo par défaut). Je me demande ce que ça donne ...

Honnêtement : bof. Avec Gerhaher (ou Kaufmann, étrangement), passe encore. Mais même Fischer-Dieskau ou Hampson manquent de l'éloquence des voix de femme ici, quelque chose de très différent, plus carré, dans une tessiture plus traditionnellement « vocale » (alors que tout est médium pour une femme).

Oui, c'est d'autant plus regrettable que du point de vue de l'orchestre cette version est magnifique.

Johannes Brahms
* Symphonie no.3 en Fa majeur op.90
* Variations sur un thème de Haydn op.56a



Je me prend à mon propre jeu.
Même programme que mon disque écouté précédemment, avec Karajan et la Philharmonie de Berlin qui représentent une sorte de référence dans ce genre de répertoire. La prise sonore est ici beaucoup plus réverbérée, ce qui donne plus de perspective à l'orchestre mais qui devient plus impersonnelle que la version Schuricht.

4) Eustache Du Caurroy (1540-1609) :

Requiem des Rois de France

= Denis Raisin Dadre, Ensemble Doulce Mémoire

(Astrée, septembre 1998)

Captés dans la chapelle du Lycée Saint-Pierre d'Abbeville, les chants de l'office liturgique
sont ponctués d'intermèdes instrumentaux, pour chalémie, cornet, hautbois, dulciane, sacqueboute, tambour.

DavidLeMarrec a écrit:

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Ils ne manque plus que le Chant de la Terre à ton odyssée mahlerienne.

Je connais la version avec le Philharmonique d'Israël, Ludwig et Kollo, également disponible en DVD. Je n'ai jamais écouté la version Decca à Vienne. Cela me tente beaucoup  ... Je n'ai jamais entendu Das Lied avec  un baryton en lieu et place de l'habituelle contralto (ou Mezzo par défaut). Je me demande ce que ça donne ...

Honnêtement : bof. Avec Gerhaher (ou Kaufmann, étrangement), passe encore. Mais même Fischer-Dieskau ou Hampson manquent de l'éloquence des voix de femme ici, quelque chose de très différent, plus carré, dans une tessiture plus traditionnellement « vocale » (alors que tout est médium pour une femme).

Je m'attends en effet à être déçu . Je préfère nettement une voix de femme dans les Kindertotenlieder et les Rückert-lieder. Alors, dans Das Lied ...