Playlist (128)

Vaughan-Williams: Toward the unknown region/Lloyd-Jones

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Vaughan-Williams: Willow-Wood/Williams, Lloyd-Jones

Isaac Albeniz
Recuerdos de viaje
en el mar
leyenda
alborada
en la alambra
puerta de tierra
rumores de la caleta
en la playa

Estaban Sanchez (piano)
une suggestion déjà ancienne Scherzian

Label Ensayo

Des tonalités différentes.

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Bach : Variations Goldberg (Gould 81)

Toute façon les Goldberg ça s'écoute d'abord et surtout au clavecin

Bah, Gould c'est dépassé maintenant. Ecoute les par Zhu Xiao Mei. C'est l'éclate totale

luisa miller a écrit:

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Bach : Variations Goldberg (Gould 81)

Toute façon les Goldberg ça s'écoute d'abord et surtout au clavecin

Bah, Gould c'est dépassé maintenant. Ecoute les par Zhu Xiao Mei. C'est l'éclate totale

C'est vrai ça, de la même façon, l'iPhone a remplacé le minitel

Et Vincent Delerm a remplacé les mélodies ringardes de Duparc.

Les Fjords de la Nuit...





Au programme ce soir :     J. Sibelius – C. Nielsen – E. Englund – V. Holmboe – P. Vasks – G. Nystroem

J'aime beaucoup les Goldberg par Zhu Xiao-Mei (davantage même que par Gould), mais, franchement, je doute que ça soit la came d'Arnaud: pour lui ce sera trop contemplatif, trop intériorisé, avec un piano trop peu percussif. Non, si Arnaud doit changer de crèmerie, je lui recommanderais plutôt Maria Yudina (pour la sonorité énorme, la vision dantesque) ou Hantaï I au clavecin (pour la variété, le jeu).

Xavier a écrit:

Et Vincent Delerm a remplacé les mélodies ringardes de Duparc.

40. Un compositeur, une œuvre, un répertoire que j’essaie de pénétrer et qui me résiste.


Au fait, j'ai entendu dire que André Rieu voulait s'attaquer au Ring et que Bocelli allait chanter Parsifal

Liszt, Intégrale des poèmes symphoniques (en plusieurs fois !), London Philarmonic Orchestra/Bernard Haitink.

Deux doubles CD que j'ai depuis des lustres dans ma discothèque et je réécoute toujours avec autant de plaisir. Les poèmes symphoniques de Liszt sont pour moi un corpus symphonique majeur du 19ème et injustement sous-estimés (je trouve l'ensemble plus intéressant que le cycle de symphonies de Schumann ou même que celui de Brahms par exemple).

Vaughan-Williams: The sons of light/Lloyd-Jones

1) Jean Sibelius (1865-1937) :

Symphonie n°2 en ré majeur, Op. 43

= Georges Prêtre, Philharmonia Orchestra

(RCA, novembre 1967)

Pour initier cette nouvelle thématique septentrionale : une symphonie emblématique, la première que je découvris dans le registre scandinave quand j'étais tout petit.
Je me souviens l'avoir écoutée de nombreuses fois chez ma grand-mère, dans la chambre allongé dans le noir.
C'est certainement l'oeuvre qui enflamma le plus intensément mon imagination d'enfant, en l'inséminant d'images venteuses, grandioses et fantasmagoriques.

Au sein de la surabondante discographie, voilà une des meilleures versions méconnues.
Prêtre avait déjà enregistré la symphonie n°5 deux mois auparavant, dans les mêmes conditions.
Animé de justes intuitions, il cisèle soigneusement le détail, et sait aussi évoquer dans toute leur perspective les vastes paysages affectifs.
Notamment les contrastes et les tourments de la seconde partie, où Prêtre nous immerge dans un prenant rituel digne des baguettes les plus aguerries en ce répertoire.
En revanche, après une transition vivacissimo menée avec flamme, cette interprétation fléchit et déçoit dans l'héroïsme que requiert le dernier volet : trop dispersée, molle et velléitaire.
Sous cette baguette, les fanfares du finale atteignent une solennelle clameur,
mais sans l'exaltation que savaient conquérir les maestros puissamment galvanisés par l'oeuvre (Monteux, Koussevitzky, Garaguly...)
Superbes timbres, excellente prise de son.

Berg: 7 frühe lieder/Popp

Schoenberg: 4 lieder opus 2/Popp

+

Brahms

Drei Gesänge, Op.42
Vier Gesänge, Op.17
Sieben Lieder, Op.62
Fünf Gesänge, Op.104
In stiller Nach

RIAS Kammerchor, Marcus Creed

Encore une excellente recommandation de David, c'est superbe

2) Carl Nielsen (1865-1931) :

Concerto pour flûte

= James Galway, flûte ; Orchestre symphonique de la Radio danoise

(RCA, mars 1985)

Ça c'est fil pochettes tartes direct !

Oui j'avoue.

L'interprétation est canon, mais le visuel n'est pas défendable

Duruflé: Trois danses pour orchestre opus 6/Kantorow



Qu'est-ce que c'est beau ça... par moments j'ai l'impression que Messiaen a vraiment écouté ça avant d'écrire son 3è mouvement (version orchestrale) de l'Ascension, mais si l'oeuvre date de 1932, sa création est de 1936, et comme l'Ascension date de 1932-34, il n'y a en fait probablement pas d'influence ni dans un sens ni dans l'autre (à moins que Duruflé ait montré sa partition à Messiaen?), mais plutôt des influences communes.

Le compositeur finlandais Einar Englund,
en leçon à l'Académie Sibelius d'Helsinki


3) Einar Englund (1916-1999) :

Concerto pour clarinette

= Richard Stoltzman, clarinette ; Lukas Foss, Orchestre Symphonique Allemand de Berlin

(RCA, mai 1993)

Le premier mouvement m'a bien fait penser à Hindemith,
du moins pour l’harmonie, et le mélange académisme/ludisme.
Mais on trouve aussi dans l'oeuvre une imagination bien personnelle,
et des suspensions typiques de la musique scandinave.

Schmitt: Psaume 47/Martinon





Quand est-ce qu'on pourra entendre ça en concert à Paris?

Choeur/grand orchestre, le format est un peu exigeant à monter non ?

Du moins pour une oeuvre dont la noriété est bien moindre que la qualité.

Très belle version historique dirigée par Georges Tzipine, également.

Mélomaniac a écrit:

Choeur/grand orchestre, le format est un peu exigeant à monter non ?

Ah, n'y a-t-il pas à Paris l'orchestre et le choeur de Radio France?
Mais aussi le choeur et l'orchestre de Paris?

Plutôt que de jouer en boucle les symphonies de Mahler qui réclament à peu près la même chose...

Certes mais je voulais dire que rameuter toutes ces troupes pour 25 minutes...

Et comme je l'écrivais, l'oeuvre ne me semble pas capable de trouver un public sans une autre locomotive.

Mélomaniac a écrit:

Certes mais je voulais dire que rameuter toutes ces troupes pour 25 minutes...

Bah, ils font bien les Cloches de Rachmaninov à la Philharmonie en janvier, je ne crois pas que ça dure tellement plus.

Mais on peut accompagner ça d'un Daphnis intégral ou d'un truc encore plus connu si nécessaire, ça ne me dérange pas.

Oui, et en tout cas je souscris à tes voeux.

Couplage logique avec le Psaume de Roussel, mais peu probable puisqu'aussi peu connu (ou tout autant oublié).

Tiens, ça serait un beau programme ça : Les Cloches, un Psaume de Roussel ou Schmitt, et une oeuvre chorale anglaise de RVW ou Holst

Ou alors en première partie de la Huitième de Mahler ou des Gurrelieder.

4) Vagn Holmboe (1909-1996) :

Sinfonia Sacra, op. 29

= Owain Arwel Hughes, Chœur de l'Opéra du Jutland, Orchestre symphonique d'Aarhus

(Bis, juin 1992)

Écrite entre 1941-1945, a posteriori dédiée au petit frère de Holmboe,
disparu dans un camp allemand en hiver 1944.
Cette quatrième symphonie est la seule des treize qui demande un chœur.
Son sous-titre se traduit par une dimension rituelle qu'on a parfois comparée à la Symphonie de Psaumes de Stravinsky.
De fait, le triomphant Gloria du compositeur danois rappelle l'euphorique Laudate Dominum du Russe.
Hormis un Finale aussi bref que faible, cette oeuvre marque par sa ensité et son volontarisme.
Bonne interprétation mais qui manque parfois de force.
Prise de son nourrie mais compacte.

5) Pēteris Vasks (1946-) :

Symphonie n°2

= John Storgårds, Orchestre philharmonique de Tampere

(Ondine, mai 2002)

Elle vient de passer le cap de sa majorité, cette symphonie écrite en 1999.
Le mélange de tragique, de désespoir intime, le sentiment de désastre, les gesticulations dramatiques, les envolées radieuses,
tout ça enrobé dans une orchestration néochostakovienne, j'adore...

6) Gösta Nystroem (1890-1966) :

Ishavet

= Peter Erös, Orchestre philharmonique de Stockholm

(Caprice, janvier 1986)

Inspirée au compositeur suédois par l'océan arctique, écrite au milieu des années 1920 :
une oeuvre lente et raréfiée dont le traitement musical illustre fort bien le sujet.

Olga Neuwirth
* Vampyrotheone
'Klangforum' de Vienne
Sylvain Cambreling

Une oeuvre contemporaine, la compositrice est une Autrichienne née en 1968.


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Benedictus a écrit:

J'aime beaucoup les Goldberg par Zhu Xiao-Mei (davantage même que par Gould), mais, franchement, je doute que ça soit la came d'Arnaud: pour lui ce sera trop contemplatif, trop intériorisé, avec un piano trop peu percussif. Non, si Arnaud doit changer de crèmerie, je lui recommanderais plutôt Maria Yudina (pour la sonorité énorme, la vision dantesque) ou Hantaï I au clavecin (pour la variété, le jeu).

Merci pour les recommandations , mais j'accroche pas à Hantaï.
En fait, j'ai du mal avec les versions pour clavecin.
Et puis j'ai tellement Gould dans l'oreille que des que j'entends les reprises, ça m'agace.
Mais je me pencherais bien sur la version Yudina.

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Bach : Concertos Brandebourgeois n° 1 et n°2 (Café Zimmermann)

Un bel éventail de couleurs.

Antonio Vivaldi
* Concertos ' Alla Rustica' & 'L'Amoroso'
Angèle Dubeau, violon et direction
La Pietà
Analekta, 1997.

Strauss, Vier letzte lieder, Norman/ Masur
Quelle puissance vocale, et quel orchestre magnifique. J'aime toutefois moins que Janowitz/ Karajan, sans doute parce que c'est plus dramatisé. Mais j'aime particulièrement le deuxième dans cette version.

Zemlinsky, Six lieder de Maeterlinck, Von Otter/ Gardiner Version superlative, voix et orchestre sont d'une transparence de cristal. Mention spéciale pour les troisième et sixième lieder. Que tout cela est parfaitement orchestré!

L. v. Beethoven
* Symphonie no.6 'Pastorale'
Royal Stockholm Philharmonic Orchestra
Gianandrea Noseda

Beethoven: sonates n° 1, 2 et 3 op. 2 (Claudio Arrau)   .

Beethoven: sonate n° 4 op. 7 (Claudio Arrau)   .

Dietrich Buxtehude
* Sonates BuxWV 271, 273 & 266
Musica Antiqua Köln
Reinhard Goebel
Archiv, 1981

Kurt Atterberg - Symphonie n°6 "Dollarsymfonin" (1928) - Sveriges Radios Symfoniorkester, dir. Stig Westerberg

Johannes Brahms
* Deutsche Volkslieder (extraits)
Hermann Prey, baryton
Karl Engel, piano

Les Tuyaux de la Nuit...







Au programme ce soir :     C. Franck – P. Richter – N. Rota – F. Liszt – C.M. Widor

Franz Schubert
* Schwanengesang
Dietrich Fischer-Dieskau, baryton
Gerald Moore, piano

arnaud bellemontagne a écrit:

Benedictus a écrit:

J'aime beaucoup les Goldberg par Zhu Xiao-Mei (davantage même que par Gould), mais, franchement, je doute que ça soit la came d'Arnaud: pour lui ce sera trop contemplatif, trop intériorisé, avec un piano trop peu percussif. Non, si Arnaud doit changer de crèmerie, je lui recommanderais plutôt Maria Yudina (pour la sonorité énorme, la vision dantesque) ou Hantaï I au clavecin (pour la variété, le jeu).

Merci pour les recommandations , mais j'accroche pas à Hantaï.
En fait, j'ai du mal avec les versions pour clavecin.
Et puis j'ai tellement Gould dans l'oreille que des que j'entends les reprises, ça m'agace.
Mais je me pencherais bien sur la version Yudina.

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Bach : Concertos Brandebourgeois n° 1 et n°2 (Café Zimmermann)

Un bel éventail de couleurs.  

Yudina, quelle fabuleuse pianiste !

Wagner: Extraits du Vaisseau fantôme, la Walkyrie/Stemme, Ozawa, Welser-Möst

Gabriel Fauré
Quintette avec piano N°1 Op.89
Quintette avec piano N°2 op.115

Quatuor Ebene
Eric le Sage (piano)

Label Alpha classics

Prenant, de la tension
Belle interprétation.

Pour accompagner les tuyaux de Melomaniac... mais avec un truc qu'il ne risque pas de programmer

Péter Eötvös - Multiversum, pour orgue, orgue Hammond et orchestre (2017)
Iveta Apkalna (orgue), László Fassang (orgue Hammond),
Koninklijk Concertgebouworkest, dir. Péter Eötvös
(création live à Hambourg, hors commerce)

Très bizarre et, j'avoue, assez intrigant, ce début sous forme de citation de la Toccata et fugue en ré mineur de Bach, qui se dissout dans l'abstrait puis les jeux de cascades "cosmiques" (psychédéliques ? disons que ça donne par moments l'impression de se balader quelque part entre Yes et Stockhausen  étrange combinaison pour une œuvre dédiée à la mémoire de Pierre Boulez...).

Bon, ça reste du Eötvös (et pour tout arranger la captation n'est pas très bonne), au bout de quelques minutes on se lasse et on commence à redouter l'idée que l'ensemble dure une demi-heure. Mais pour du Eötvös, justement — compositeur que je goûte ordinairement vraiment peu —, je situerais ça plutôt dans une moyenne haute.

1) César Franck (1822-1890) :

Trois Chorals

= Olivier Latry, orgue de la Cathédrale Notre-Dame de Paris

(DG, novembre-décembre 2003)

 Pour commencer notre programme, une balise du répertoire romantique-symphonique (qui dominera cette soirée),
dans une interprétation plutôt référentielle.

Franz Schubert
* Sept lieder choisis
Fritz Wunderlich, ténor
Hubert Giesen, piano
* Le Solitaire
* Le printemps est là
* A Sylvia
* Petite rose de bruyère
* Petite sérénade
* L'amoureux passionné
* À la musique
Wunderlich m'apparaît beaucoup plus détendu, plus naturel que Fischar-Dieskau plus crispé, plus agressif.

Octavian a écrit:

Pour accompagner les tuyaux de Melomaniac... mais avec un truc qu'il ne risque pas de programmer

Tu te fais des idées fausses.
En matière d'orgue, mes choix sont plus aventureux qu'en symphonique et qu'en piano.
Je ne rechigne pas au moderne/contemporain.

La preuve, voilà un des albums d'orgue que je réécoute le plus souvent :

Sergueï Prokofiev (1891-1953)
Sonates n° 6 et 4
10 pièces de Roméo et Juliette op.75

Nikolai Lugansky, piano

Octavian a écrit:

Péter Eötvös - Multiversum, pour orgue, orgue Hammond et orchestre (2017)
Iveta Apkalna (orgue), László Fassang (orgue Hammond),
Koninklijk Concertgebouworkest, dir. Péter Eötvös
(création live à Hambourg, hors commerce)

Au fait, c'est une commande de l'orchestre d'Amsterdam ?
Nonobstant, un compromis entre Yes et Stockhausen, ça a l'air assez terrifiant