Playlist (129)

Vaughan Williams: Symphonie n° 9 en mi mineur (The London Philharmonic, Haitink).

greg skywalker a écrit:

Aujourd'hui , j'ai reçu un pub du gramophone.co.uk , un article : "The 10 greatest sunrises in music"
1  pas de surprises : Ravel Daphnis et Chloé


2  David Matthews The Music of Dawn (1989-90)   (?v=G7b92S3jd3Y )
connaissez  vous ce compositeur ? Moi  non, même de nom !
c'est pas mal , sans plus  ....

la suite du palmares pour info :
Mascagni Iris, Strauss Alpine Symphony,Nielsen Helios,Grieg 'Morning' from Peer Gynt,Haydn 'Sunrise' Quartet(op76/4),Arne 'The Glitt'ring Sun' from The Morning,
Delius 'Daybreak' from Florida Suite,Puccini Turandot Finale

David Matthews est l'auteur de 8 Symphonies , 13 quatuors à cordes ....

Son petit frère Colin est plus célèbre (Pluton, la version reconstituée de la Symphonie en si mineur de Debussy, l'orchestration des Préludes du même…).

Bon, ça fait pas très envie, ces levers de soleil. Il manque quand même l'Oiseau de feu, mais franchement, Iris (sacrée daube musicale, sur un sujet oriental encore bien plus sinistre que Butterfly), ou Turandot (assez capillotracté, le jour est censé se lever, certes, mais la musique le figure-t-elle ?), bof.

Mélomaniac a écrit:

3) Igor Stravinsky (1882-1971) :

L'Oiseau de feu, Suite du ballet (version 1919)

= Leonard Bernstein, Orchestre philharmonique d'Israël

(DG, mai 1984)

Puisqu'on en est à la séquence nostalgie : la toute première version de la Suite de l'Oiseau que j'avais achetée en CD.

C'est moins moche la pagaille que leur Sacre ?

Mélomaniac a écrit:

A vrai dire, je ne raffole pas de l'œuvre, et la réécoute rarement.
Si la musique se vendait au poids, j'échangerais bien 1 Coppélia contre 3 Sylvia ou 10 Giselle.[/color]

Oh.

C'est l'un des rares ballets de l'époque où il y a vraiment de la substance musicale (et qu'il m'arrive d'écouter quelquefois).

Ensuite, les versions sont souvent assez fades, mais MTT se tient.

Rudolf von Alt (1812-1905), -Chambre du Palais Lanckoronski (détail)

Les Nuits du boudoir...





Au programme ce soir :     L. Beethoven – F. Schubert – C. Franck – G. Gould – G. Rochberg

Mélomaniac a écrit:

Les Nuits du boudoir...

1) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Trio en si bémol majeur, Op. 11

Peter Serkin, piano
Richard Stoltzman, clarinette
Fred Sherry, violoncelle

(RCA, octobre 1977)

2) Franz Schubert (1797-1828) :

Quatuor n°14 en ré mineur, D. 810

Leonard Sorkin, violon
Abram Loft, violon
Irving Ilmer, alto
George Sopkin, violoncelle

(Concert Disc, 1962)

Les Fine Arts restent vraiment un des sommets de la discographie de cette Jeune Fille et la Mort.
Rien que la sonorité, on se damnerait, mais aussi l'imagination, l'intensité narrative...
Une merveille, superbement captée de surcroît  

3) César Franck (1822-1890) :

Quintette en fa mineur

Mikhail Kopelman, violon
Andreï Abramenkov, violon
Dimitri Shebalin, alto
Valentin Berlinsky, violoncelle
Sviatoslav Richter, piano

(Philips, décembre 1981)

Assez sévère tout ça, ça ne philosophe manifestement pas tous les jours…

Pour moi :

¶ Grisélidis de Massenet. Peut-être le meilleur Massenet, en tout cas le plus naturellement dramatique (ce qui n'est pas peu dire !).

¶ Tchaïkovski, la Sixième de Kampen & Concertgebouw, sur les conseils de Mélo. Il y a quand même eu mieux depuis (les cordes ne sont pas très agiles comparées aux standards d'aujourd'hui), mais terriblement intense, quoique assez vif (les râles des cordes graves, brrrrr).
Je me suis bissé l'Ouverture 1812 sur le même disque, d'une énergie et d'une précision d'articulation proprement inouïes.

¶ Puis poursuivi avec les limpides poèmes symphoniques par Oslo-Jansons (les trompettes acidulées à la norvégienne dans Roméo ) et Royal Philharmonic-Ashkenazy (avec la rare Élégie à Samarine).

¶ Et puis tout de même, vous devez entendre ça, les Rückert par Norman à son sommet, à se coller à son siège.
/watch?v=TLcmS5XmKzQ

Après le Strauss néo-classique du concerto pour hautbois, retour à quelque chose de plus substantiel:

Martinu, symphonie 1, Philarmonie tchèque/Belohlavek

J'aime vraiment beaucoup. Un beau corpus à explorer!

4) Glenn Gould (1932-1982) :

Quatuor à cordes

Kurt Loebel, violon
Elmer Setzer, violon
Tom Brennand, alto
Thomas Liberti, violoncelle

(Columbia, mars 1960)

Un ensemble constitué par George Szell, formé de quatre membres du prestigieux Cleveland Orchestra,
actif entre 1953-1966 pour assurer dans l'Ohio un rayonnement de la musique de chambre, à destination de jeunes publics.
Quant à l'œuvre de Gould, on y décèle bien des séquences, une animation progressive, une sorte de forme « durchkomponiert ».
Je trouve ça globalement morne, terne et sentencieux, comme une Nuit Transfigurée en moins... inspiré, moins capiteux.
C'est le troisième quart (vers 20-26 mn) que je trouve le plus intéressant,
quand le discours se fait plus éveillé, éloquent, et semble enfin nous raconter quelque chose.
Les tremolos de la longue conclusion-épilogue, le paraphe déchiqueté et quasi-tragique semblent vouloir attester
qu'on a assisté à une scène dramatique, mais la teneur, les enjeux tendent à m'échapper.
Dans la mesure où le compositeur supervisa la session, on imagine que l'interprétation est conforme à ses vœux.

Eusèbe a écrit:

Après le Strauss néo-classique du concerto pour hautbois, retour à quelque chose de plus substantiel:

Martinu, symphonie 1, Philarmonie tchèque/Belohlavek

J'aime vraiment beaucoup. Un beau corpus à explorer!

ça vaut le détour en effet ... J'aime tout particulièrement la Troisième.

5) George Rochberg (1918-2005) :

Summer, 1990

Menahem Pressler, piano
Ida Kavafian, violon
Peter Wiley, violoncelle

(Philips, juin 1993)

Un compositeur dont on célèbre cette année le centenaire de la naissance.
J'avais aussi beaucoup aimé son concerto pour violon, qui figurait dans mon Blind test afférent.

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Et puis tout de même, vous devez entendre ça, les Rückert par Norman à son sommet, à se coller à son siège.
/watch?v=TLcmS5XmKzQ

Dommage que le son ne sorte que de la droite, mais quand même, merci.

Le Bach du matin

Cantate BWV 114 "Ach lieben Christen, seid getrost" - Bach collegium Japan, Masaaki Suzuki

Un de mes choeurs d'introduction de cantate préférés, et l'air très enlevé d'alto avec hautbois "Du machst O Tod" absolument génial.

Brahms : Concerto pour piano n°1 (Pollini/Bohm)

Strauss : Alpensinfonie. WP / Ozawa
Strauss : Feierlicher Einzug der Ritter des Johanniterordens. WP / Ozawa
Strauss : Also sprach Zarathustra. Boston SO, Ozawa
Strauss : Ein Heldenleben. Boston SO, Ozawa

Mahler : Symphonie No.3. Boston SO, Ozawa, Norman
Mahler : Symphonie No.6. Boston SO, Ozawa
Mahler : Symphonie No.9. Boston SO, Ozawa
Mahler : Symphonie No.10, Adagio. Boston SO, Ozawa

Holst : The Planets. Boston, Ozawa

Très postromantique tout ça.

Certes: de ce côté-là, Anaëlle ne faiblit pas (mais nous avait habitué à moins mainstream, tout de même.)

En revanche, entre l'achat de gros coffrets de tous-les-enregistrements-d'un-chef et l'écoute de Holst, on perçoit non sans inquiétude l'influence du côté Mélomaniac de la Force...

Mozart: Concertos pour piano n° 21 en ut majeur K. 467 et n° 22 en mi bémol majeur K. 482 (Murray Perahia, English Chamber Orchestra) .

Brahms: Sonate n° 3 en fa mineur op. 5 ; Thème et variations (arrangement du second mouvement du Sextuor à cordes op. 18) (Radu Lupu) .

Les gros crincrins de la Nuit...





Au programme ce soir :   E. Lalo – F. Schubert – R. Strauss – S. Rachmaninov – R. Gagneux

1) Édouard Lalo (1823-1892) :

Concerto pour violoncelle en ré mineur

= Paul Tortelier, violoncelle ; Louis Frémaux, Orchestre symphonique de Birmingham

(Emi, septembre 1975)

Le Groupe des Six a bon dos quand il s'agit de publier des images licencieuses !

2) Franz Schubert (1797-1828) :

Sonate en la mineur, D. 821

= Daniel Shafran, violoncelle ; Lydia Pecherskaya, piano

(RCA, février 1960)

Mélomaniac a écrit:

Prochaine étape : les chorals de Pachelbel joués par Yvette Horner...

Je ne répondrai pas à cette honteuse provocation, même si je me sens un peu seul à défendre le Vivaldi de Galliano, des tâches plus pressantes m'attendent:

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John Cage (intemporel)
The Seasons

rien
ah! ces pulsations sourdes et obsédantes, cette polyrythmie en filigrane. Comme Cage  nous mène plus loin ici que dans ses séduisantes pièces pour piano solo préparé (que j'aime par ailleurs)

Ludwig Hoelscher (1907-1996)


3) Richard Strauss (1864-1949) :

Sonate en fa majeur, Op. 6

= Ludwig Hoelscher, violoncelle ; Hans Richter-Haaser, piano

(DG, décembre 1953)

Un des plus grands disques de violoncelle en chambre jamais gravé  

4) Sergueï Rachmaninov (1873-1943) :

Sonate en sol mineur, Op. 19

= Zara Nelsova, violoncelle ; Artur Balsam, piano

(Decca, mai 1956)

Encore un disque culte...
Je bénis à peu près tout ce qu'enregistra Nelsova, de son vrai nom Sarah Nelson mais d'origine russe.
Sa fougue, son tempérament ardent, sa science du juste tempo, toujours attisé ce qu'il faut.
On fêtera le 23 décembre le centenaire de sa naissance (elle nous a quittés en 2002).  

5) Renaud Gagneux (1947-2018) :

Triptyque

= Mstislav Rostropovitch, violoncelle ; Seiji Ozawa, Orchestre symphonique de Londres

(Teldec, novembre 1994)

Hommage au compositeur, décédé aujourd'hui-même à l'âge de 70 ans.

Cf : http://brahms.ircam.fr/renaud-gagneux

Sibelius: Symphonie n°2/Levine

Dans les pas de xoph :



www.deezer.com/fr/album/49017562

Construite de 1269 à 1310 par les Dominicains, l’église française de Berne est la plus ancienne église de la ville. Le Grand Orgue qui trône sur le jubé est un instrument exceptionnel en Suisse : le buffet remarquable et précieux est l'oeuvre du facteur Franz Joseph (Remigius) Bossard (en 1828, style néo-baroque). La partie instrumentale est une réalisation du facteur O. Goll (Lucerne) : 66 jeux sur 4 claviers et pédalier (1991). Assurément, l'une des plus belles compositions d'un orgue en Suisse : un chef-d'oeuvre de la manufacture d’orgues Goll de Lucerne.

Le Bach du matin :

Passion selon saint Jean - Ton Koopman (1993)

Léo Delibes
* Coppélia (Suite orchestrale)
Symphony Orchestra Of The Belgian National Radio
Franz André (Telefunken, 1959)

Brahms : Concerto pour piano n°2 (Pollini/Abbado/Vienne)

C'est Vienne ça ?
Le rendu de l'orchestre est opaque et vraiment pas beau. Son de piano au diapason de Pollini.

Pas du tout aimé cette version...

L'orchestre, ok, mais le galbe de la direction et le relief du jeu de Pollini, moi je trouve ça passionnant. Mais c'est beaucoup mieux avec Berlin dans la version plus tardive, sur tous les critères.

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms : Concerto pour piano n°2 (Pollini/Abbado/Vienne)

C'est Vienne ça ?  
Le rendu de l'orchestre est opaque et vraiment pas beau. Son de piano au diapason de Pollini.

Pas du tout aimé cette version...  

La version Gilels/Jochum/Berlin te plaira sûrement davantage.
L'enregistrement de Pollini est décevant, surtout pour la qualité de l'enregistrement.

Oui, je connais Gilels/Jochum et côté qualité sonore c'est effectivement sans comparaison avec Pollini.
J'ai un peu de mal à me départir de ma version Arrau/Haitink (surtout pour le 1er concerto, d'ailleurs).

Bartok, concerto pour piano No.3
Perianes, Heras-Casado (Orchestre Philharmonique de Munich)

L. v. Beethoven
* Sonates nos. 1 & 4
Mstislav Rostropovich, violoncelle
Sviatoslav Richter, piano
Philips, 1979

Chopin : Préludes op. 28, op. 45 et op. posth. ; Impromptus op. 29, 36, 51 et 66 (V. Ashkenazy)   . Un Chopin viril, virtuose et peu effusif, mais la prise de son n'est pas terrible.

Dvořák: symphonie 1 en ut mineur op. 3 « Les cloches de Zlonice » (LSO, W. Rowicki). Lecture affûtée, nerveuse et convaincue de cette symphonie de jeunesse. Mon seul regret: les timbres neutres du LSO sont un peu prosaïques et cela fait paraître le temps d'autant plus long dans les développements interminables de ce qui ne constitue pas vraiment un chef-d'oeuvre du compositeur tchèque.

Bruno Luong a écrit:

Bartok, concerto pour piano No.3
Perianes, Heras-Casado (Orchestre Philharmonique de Munich)

Duo étonnant pour du Bartók ! Ça donne quoi ?

Serge Prokofiev
La Fleur de pierre (Extraits du ballet op.118)
USSR Bolshoi Theatre Orchestra
Gennadi Rozhdestvensky
LP Melodyia, 1968

Chopin: concertos pour piano n° 1 en mi mineur op. 11 et n° 2 en fa mineur op. 21 (Zimerman, Los Angeles Philharmonic, Giulini) .