Playlist (130)

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Wagner : Tristan et Isolde Acte II (Barenboim)

Quelle version de Barenboim ? La version CD à Berlin ou l'un des DVD à Bayreuth ou encore celui de la Scala ? Daniel est un multirécidiviste .

Oui, c'est en quelque sorte son opéra fétiche.  

J'écoute la version CD du Berliner avec Jérusalem et Meier.

 

"c'est Tristan, quoi"...dixit David.

Anaxagore a écrit:

Désolé pour l'imprécision. Il s'agit en effet de l'enregistrement réalisé en septembre 1984 sur l'orgue de l'église Saint-Hilaire de Näfels en Suisse.
C'est d'une grande fraîcheur; j''aime beaucoup

Ah, je connaissais plutôt ce disque sous cette autre pochette ci-dessous.
Effectivement, c'est le plus frais et enjôleur enregistrement que MCA nous laissa de ces Sonates.

Georges Bizet
* Carmen
London Symphony Orchestra
Thomas Greene

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :    J. Rosenmüller – J. Titelouze – J.S. Bach – P. Maxwell Davies

L'église St Osdagh de Mandelsloh (Allemagne, Basse-Saxe)


1) Johann Rosenmüller (1619-1684) :

Beatus vir
Magnificat
Benedicam Dominum
De Profundis
Confitebor
Gloria

Johanna Koslowsky, Maria Cristina Kiehr, soprano
David Cordier, contreténor
Gerd Türk, Wilfried Jochens, ténor
Stephan Schrekenberger, basse
Andrea Keller, Werner Ehrhardt, violon
Sylvie Kraus, Antje Sabinski, alto
Rainer Zipperling, violoncelle
Jean-Michel Forest, violone
Jean Tubéry, cornet
Bernhard Junghänel, dulciane
Carsten Lohff, orgue
Konrad Junghänel, luth, direction

(DHM, octobre 1991)

Dans le sujet consacré à Guillaume Connesson, Glocktahr a écrit:

(...)Je m'intéresse assez à Connesson et Karol Beffa (le concerto pour alto par exemple), c'est vraiment intéressant ce qu'ils font.

Et bien concernant le concerto pour alto de Karol Beffa, merci pour la découverte.    

Église Saint Martin de Seurre (France, Côte d'or)


2) Jehan Titelouze (1563-1633) :

Ad coenam
Veni Creator
Pange lingua
Ut queant
Ave Maris Stella
Conditor alme siderum

= Yves-G. Préfontaine, orgue Tribuot de l'église Saint Martin de Seurre

(Atma, mai 2007 - juin 2008)

Titelouze, considéré comme un des pères fondateurs du répertoire classique français.
Remarquable interprétation, sur un instrument de 1699 (restauré par les ateliers Aubertin), entrecoupée par l'alternatim exécuté par Les Chantres du Roy.
Les six autres hymnes se trouvent aussi sur ce double album qui fait référence, au sein d'une discographie hélas fort pauvre,
longtemps dominée par le CD d'Ablitzer à Guimiliau (Harmonic Records), et que l'album de Robert Bates à Bolbec (chez Loft) vient d'enrichir d'une intégrale (avec les Magnificat).

Wagner : Tristan et Isolde Acte III (Barenboim)

La Kreuzkirche de Suhl (Allemagne, -Thuringe)


3) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Chorals "de Leipzig" BWV 651-668

= Marie-Ange Leurent, Éric Lebrun, orgue Köhler de la Kreuzkirche de Suhl

(Monthabor, juillet 2017)

Quatrième et dernier volume (en date) de l'intégrale en cours chez cet éditeur, -j'ai déjà signalé l'intérêt et l'attrait de cette entreprise,
que confirme ce nouvelle parution. Comme pour les trois précédents albums, excellente prise de son, confondante de réalisme et d'incarnation.
Aucun choix interprétatif très typé, si ce n'est de laisser s'exprimer avec une sensible humilité le génie des oeuvres,
En l'occurrence de cette série de chorals qui passe pour le sommet du genre, et que l'on a souvent tendance à enregistrer
sur de vénérables "monstres sacrés" de la facture saxonne, imposant et brillante.
Alors qu'ici le choix s'est porté sur un instrument thuringeois (39 jeux sur 2 claviers + pédalier) dont les abords mats et bourrus le rapprochent de l'obédience nordique.
L'acoustique sèche met à nu la polyphonie de ces pages et en permet une lecture sculpturale.
« Son plenum, l'ensemble de ses fonds, sont impressionnants, mais c'est peut-être davantage dans son esthétique et ses sonorités intimes,
dans sa dimension quasi expérimentale et parfois un peu fragile que cet orgue est le plus émouvant écrivent » les interprètes dans le livret.

4) Peter Maxwell Davies (1934-2016) :

O Magnum Mysterium

= Peter Maxwell Davies, Chœur et Orchestre de la Cirencester Grammar School

(Argo, mars 1962)

Une sorte de cantate avant-gardiste et provocante, illustrant des textes bibliques de la Nativité,
en alternant a cappella dissonants et quasiment homophones avec des parties instrumentales essentiellement percussives, voire purement bruitistes.
L'oeuvre fut commandée par l'organiste de la cathédrale de Winchester, et la première exécution en revint à ceux qui l'ont ici enregistrée.
Elle est couronnée par une pièce d'orgue que je vais afficher.

5) Peter Maxwell Davies (1934-2016) :

Fantaisie sur O Magnum Mysterium

= Simon Preston, orgue du Royal Festival Hall de Londres

(Argo, mars 1963)

Alexandre Glazounov
* Les Saisons op.67
* Valses de concert nos. 1 & 2
Orchestre de la Suisse Romande
Ernest Ansermet
Decca, 1967

Prokofiev
Cantate pour le 20e anniversaire de le Révolution d'Octobre
Karabits, Staatskapelle de Weimar

Allez, une nouvelle semaine Liszt!  

Liszt : Faust Symphonie (Bernstein DG)

Je ne me lasse pas de ce chef-d'œuvre grisant et épique à souhait.  

Scriabine: symphonie n° 3 en ut mineur op. 43 (Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Ashkenazy) .

Scriabine: sonates n° 4 en fa dièse mineur op. 30 et n° 5 op. 53 (M.-A. Hamelin) .

Scriabine: Fantaisie op. 28 ; Sonate-Fantaisie en sol dièse mineur (1886) (M.-A. Hamelin) .

Debussy: Préludes, Livres I et II (Alain Planès) . Lecture très incarnée des préludes, joués sur un Bechstein délicieusement charnu de 1897.

@Anaxagore: les Sonates de Scriabine par Hamelin, ça rend quoi, par rapport à Ashkenazy (outre une très vraisemblable plus-value de confort sonore)?

Anaxagore a écrit:

Scriabine: symphonie n° 3 en ut mineur op. 43 (Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Ashkenazy) .

La meilleure des trois!

arnaud bellemontagne a écrit:

Anaxagore a écrit:

Scriabine: symphonie n° 3 en ut mineur op. 43 (Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Ashkenazy) .

La meilleure des trois!

Dans une superbe version qui plus est !

P. I. Tchaïkovski
* Symphonie no.6 'Pathétique'
London Festival Orchestra
Alexander Gibson

Shostakovich : Symphonie No.7 (Svetlanov)

Benedictus a écrit:

@Anaxagore: les Sonates de Scriabine par Hamelin, ça rend quoi, par rapport à Ashkenazy (outre une très vraisemblable plus-value de confort sonore)?

Le confort sonore est en effet au rendez-vous ... et ce n'est pas qu'un luxe inutile quand on sait la laideur de la prise de son Decca avec Ashkenazy. Sinon Hamelin m'impressionne par sa maîtrise technique : les subtilités rythmiques, l'échelle des nuances, l'indépendance des deux mains, il avale toutes les difficultés avec une facilité déconcertante. Ce pianiste a vraiment des moyens exceptionnels ... Cela dit, beaucoup trouveront sans doute que la « folie » et la dimension visionnaire de la musique de Scriabine passent un peu à la trappe. C'est beaucoup plus cérébral, ou moins viscéral, que Ashkenazy. Toi qui aimes ce qui est « sale et méchant », je ne peux pas certifier que tu y trouverais ton compte ... Pour ma part, j'ai beaucoup aimé, mais mon approfondissement  de ces sonates est récent (c'est d'ailleurs le coup de foudre total, beaucoup plus qu'avec la musique orchestrale) et je n'ai pas encore le recul suffisant pour discerner dans mon plaisir ce qui relève précisément du génie de Scriabine et des particularités de l'interprétation. J'ai d'ailleurs peu de points de comparaison : Ashkenazy et Sofronitsky  ...

Merci!
En fait, c'est surtout à l'orchestre et à l'opéra que je suis partisan du «sale et méchant»; au piano, en règle générale, j'aime beaucoup ce que fait Hamelin (outre cette maîtrise non seulement digitale mais aussi intellectuelle, quel répertoire!)

Heitor Villa-Lobos
Suite populaire brésilienne (5 danses)
5 préludes

Sonja Prunnbauer (guitare)

Label SWR

Délicate et agréable guitare.

Les Rosbiferies de la nuit...






Au programme ce soir :   G. Holst – F. Delius – F. Bridge – J. Barry – M. Tippett

TragicSymph a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Anaxagore a écrit:

Scriabine: symphonie n° 3 en ut mineur op. 43 (Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Ashkenazy) .

La meilleure des trois!

Dans une superbe version qui plus est !

Svetlanov...

La Nikolaikirche de Kiel (Allemagne, Schleswig-Holstein)


1) Gustav Holst (1874-1934) :

The Planets, Op. 32 (transc. P. Sykes)

= Hansjörg Albrecht, orgue Kleuker de l'église Saint Nicolas de Kiel

(Oehms, avril 2010)

Quand j'avais découvert ce disque voilà quatre ans, il ne m'avait pas fait forte impression.
Mais écouté en SACD, c'est carrément un autre univers !
Dynamique, réalisme de l'espace, ductilité et moelleux du medium, crépitement des chamades, profondeur des 32'...
Cet instrument de 48 jeux se trouve là spectaculairement valorisé !
Non seulement dans les effets de masse, mais aussi par la subtilité que permet la boîte expressive
de son Schwellwerk richement doté (idéal pour esquisser les dégradés de Saturne et Neptune).
Interprétation de haute volée par un organiste qui se spécialise dans l'enregistrement de transcriptions de pâtisseries symphoniques.
Il prend le temps de soigner les phrasés et privilégie la lisibilité, la souplesse à l'éclat : transposé aux tuyaux,
ce cycle astral se déploie en une heure, environ 20% de plus qu'une exécution à l'orchestre.

ovni231 a écrit:

TragicSymph a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Anaxagore a écrit:

Spoiler:

Scriabine: symphonie n° 3 en ut mineur op. 43 (Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Ashkenazy) .

La meilleure des trois!

Dans une superbe version qui plus est !

Svetlanov...

Golovanov. (Quitte à aller dans les soviéteries-qui-grattent, autant carrément taper dans le hardcore.)

Benedictus a écrit:

ovni231 a écrit:

TragicSymph a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Anaxagore a écrit:

Spoiler:

Scriabine: symphonie n° 3 en ut mineur op. 43 (Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Ashkenazy) .

La meilleure des trois!

Dans une superbe version qui plus est !

Svetlanov...

Golovanov. (Quitte à aller dans les soviéteries-qui-grattent, autant carrément taper dans le hardcore.)

y a la 3e par Nikolaï Semionovitch ???

2) Frederick Delius (1862-1934) :

Paris, the song of a great city

= Charles Mackerras, Orchestre philharmonique de Liverpool

(Emi, juin 1991)

ovni231 a écrit:

Benedictus a écrit:

ovni231 a écrit:

TragicSymph a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Anaxagore a écrit:

Scriabine: symphonie n° 3 en ut mineur op. 43 (Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Ashkenazy) .

La meilleure des trois!

Dans une superbe version qui plus est !

Svetlanov...

Golovanov. (Quitte à aller dans les soviéteries-qui-grattent, autant carrément taper dans le hardcore.)

y a la 3e par Nikolaï Semionovitch ???

Dans l'édition Archipel, oui, il y a les trois, plus le Poème de l'extase, Prométhée avec Goldenweiser et le Concerto avec Neuhaus.

3) Frank Bridge (1879-1941) :

The Sea, -Suite

Paysage marin - Écume - Clair de lune - Tempête

= Charles Groves, Orchestre philharmonique de Liverpool

(Emi, juillet 1975)

4) Jonathan Barry Prendergast (1933-2011) :

You only live twice, -Theme ; Capsule in space ; The Wedding
From Russia with Love, -Gypsy Camp
Goldfinger, -Teasing the Korean
Thunderball, -Theme ; Chateau Fight ; Bond below Disco Volante

= Roland Shaw et son Orchestre

(Decca, mai 1967)

 

Benedictus a écrit:

Merci!
En fait, c'est surtout à l'orchestre et à l'opéra que je suis partisan du «sale et méchant»; au piano, en règle générale, j'aime beaucoup ce que fait Hamelin (outre cette maîtrise non seulement digitale mais aussi intellectuelle, quel répertoire!)

Moi aussi d'habitude, mais je dois dire que dans Scriabine il m'a déçu; j'avais réessayé il y a peu, même déception.
Ce n'est pas mauvais, évidemment, mais pas très enthousiasmant je trouve.

5) Michael Tippett (1905-1998) :

Symphonie n°2

= Richard Hickox, Orchestre symphonique de Bournemouth

(Chandos, mars 1994)

Toujours ma préférée de ses quatre symphonies.

Xavier a écrit:

Benedictus a écrit:

Merci!
En fait, c'est surtout à l'orchestre et à l'opéra que je suis partisan du «sale et méchant»; au piano, en règle générale, j'aime beaucoup ce que fait Hamelin (outre cette maîtrise non seulement digitale mais aussi intellectuelle, quel répertoire!)

Moi aussi d'habitude, mais je dois dire que dans Scriabine il m'a déçu; j'avais réessayé il y a peu, même déception.
Ce n'est pas mauvais, évidemment, mais pas très enthousiasmant je trouve.

Qu'est-ce qui te manque dans l'interprétation d'Hamelin ? Moi j'ai trop peu de points de comparaison pour évaluer en connaissance de cause ... Tu trouves cela trop lisse ? Pas assez heurté ou véhément ? Jusqu'ici, moi, ça me comble mais je pourrais peut-être trouver mieux ...

Schoenberg: Pierrot lunaire op. 21 (Schäfer, Ens. InterContemporain, Boulez) .

Debussy: Etudes, Livres I et II ; ... d'un cahier d'esquisses ; Masques ; L'Isle joyeuse (Alain Planès) . C'est bien mais moins marquant, je trouve, que l'interprétation des Préludes.

James MacMillan
Concerto pour trombone

Scriabine: Le Poème de l'extase op. 54 (Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Ashkenazy) .

Scriabine: Prométhée, Le Poème du feu op. 60 (Peter Jablonski, Rundfunkchor Berlin, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Ashkenazy) .

Scriabine: Concerto pour piano en fa dièse mineur op. 20 (Peter Jablonski, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Ashkenazy) .

Scriabine: sonates n° 6 op. 62, n° 7 op. 64 et n° 8 op. 66 (M.-A. Hamelin) . Quelle musique géniale   !

Anaxagore a écrit:

Schoenberg: Pierrot lunaire op. 21 (Schäfer, Ens. InterContemporain, Boulez) .

Une version aux timbres magnifiques.

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Liszt : Dante Symphonie (Sinopoli)

Une œuvre d'une rare élévation spirituelle (ce magnificat!)

Dutilleux : Timbres, espace, mouvement - Orchestre de Paris, Semyon Bychkov

--> Un des très bons disques de Bychkov lors de son mandat à Paris. (le meilleur avec Eugène Onéguine ?; il y en a eu de mauvais)

Escaich : Miroirs d'ombres - R. & G. Capuçon, Orchestre national de Lille, Jean-Claude Casadesus.

--> C'est la troisième fois que je l'écoute, je ne m'y fais pas vraiment. Le début me plaît beaucoup, cette esthétique me parle, on se dit qu'on s'embarque pour un morceau magnifique... et le soufflé retombe, ça devient long, un peu répétitif et guère passionnant.

Seule version en ma possession, si vous avez d'autres très bonnes interprétations

Hindemith: Sancta Susanna/Tortelier

+

sympa le quintette de Pierné  

CharlAndreo a écrit:

Seule version en ma possession, si vous avez d'autres très bonnes interprétations

Ça sera forcément très différent de Karajan qui est très lent, très rond, tout à fait hors style, hors du temps en quelque sorte. (mais très beau néanmoins)

En tradi, j'aime beaucoup Bernstein (Sony). Sinon, plus adéquat, Harnoncourt II (la version chez DHM, avec Gerhaher) ou Spering (Naxos). Et puis Kuijken ou Hengelbrock ne sont pas mal non plus.