Playlist (131)

Incroyable !

Morloch a écrit:

xoph a écrit:

Frederic Rzewski (1938)
The People United Will Never Be Defeated!
36 variations sur El Pueblo Unido Jamás Será Vencido!

Omri Shimron, piano

il était temps !

et mais c'est génial ! ça a été écrit à la chute de Salvador Allende c'est ça?

https://en.wikipedia.org/wiki/El_pueblo_unido_jamás_será_vencido
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_People_United_Will_Never_Be_Defeated!

une des versions préférées du forum : /watch?v=0Gm7RgdzeWM

Tchaikovsky : Grande Sonate Op.37 (Ovchinnikov)

Morloch a écrit:

xoph a écrit:

Frederic Rzewski (1938)
The People United Will Never Be Defeated!
36 variations sur El Pueblo Unido Jamás Será Vencido!

Omri Shimron, piano

il était temps !

et mais c'est génial ! ça a été écrit à la chute de Salvador Allende c'est ça?

C'est une œuvre que certains membres du forum ont louée largement avant moi; de mémoire Lulu, Alifie, DavidLeMarrec, (pardon pour ceux et celles que j'oublie) et ils seraient sans doute plus à même de te répondre.
La référence, et thème, est bien sûr le chant El Pueblo Unido Jamás Será Vencido!, composé par  Sergio Ortega (et devenu un emblème de la résistance à la dictature, suite au coup d'état de Pinochet en 1973). Rzewski, dans son engagement militant, en fait le sujet de ces variations deux ans après.
Difficile de ne pas prendre en considération cette dimension de l’œuvre, tout comme d'écouter le disque de Charlie Haden "Liberation Music Orchestra" sans entendre la lutte antifranquiste.
Pour que ces disques restent, il faut autre chose: la musique ! et c'est le cas (effleurement du thème en filigrane, contrepoint, dynamiques ... développés en variations  - avec les Diabelli en arrière plan - ). Je ne connais pas assez bien pour en parler finement. Mais ce qui m'a séduit à cette première écoute va certainement au delà d'une pétition de principe

PS J'avais pas vu la réponse et les liens d'Alifie
J'en rajoute un: https://fr.wikipedia.org/wiki/Sergio_Ortega

Morton Feldman (1926-1987)
Piano
Palais de Mari

Ronnie Lynn Patterson, piano

"En tout ce qui bruit résonne / Dans le rêve irisé de la terre / Une notre très douce / Pour qui sait écouter dans le secret de son cœur" Schlegel (d'ailleurs: Auguste ou Friedrich ?)

@ à propos de The People United...  :Oui, un sommet du piano du XXème siècle.

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Tansman : Ballet Music



Ce Bric à Brac est vraiment réjouissant. On y entend même des échos de Martinu par endroits.  

arnaud bellemontagne a écrit:

@ à propos de The People United...  :Oui, un sommet du piano du XXème siècle.

The Forum United ...

A la fraîche : musiques cool et hydratantes





Au programme ce soir :     C. Debussy – J. Sibelius – S. Bacarisse – M. Ponce – W.A. Mozart  

1) Claude Debussy (1862-1918) :

Le Martyre de Saint Sébastien, fragments symphoniques

La Cour des lys - Danse extatique - La Passion - Le Bon Pasteur

= Daniel Barenboim, Orchestre de Paris

(DG, janvier 1977)

2) Jean Sibelius (1865-1957) :

Pelléas et Mélisande, musique de scène Op. 46

À la porte du château - Mélisande - Sur le rivage - Fontaine dans le parc - Les Trois sœurs aveugles - Pastorale - Mélisande au rouet - Intermezzo - Mort de Mélisande

= Horst Stein, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, juillet 1978)

Vaughan-Williams: Flos campi/Brabbins



Avec partition.

3) Salvador Bacarisse (1898-1963) :

Concertino en la mineur, Op. 72

= Narciso Yepes, guitare ; Odón Alonso, Orchestre symphonique de la Radio-Télévision espagnole

(DG, juin 1972)

Dieu que c'est triste, que c'est beau...
Les deux premiers mouvements, j'adore  
Tous les soupirs vespéraux, les jardins embaumeurs d'une hacienda sublimée  

Mélomaniac a écrit:

les jardins embaumeurs

Titre du prochain ouvrage de Mélo: La taxidermie par les plantes.

4) Manuel Ponce (1882-1948) :

Concierto del Sur

= John Williams, guitare ; André Previn, Orchestre symphonique de Londres

(CBS, juillet 1972)

Ça c'est une pochette rafraichissante, pour un peu on sortirait un chandail  
Au premier plan, il s'agit certainement de la fameuse mouette Échandon, on la reconnait à son regard pétillant  

Mélomaniac a écrit:

Ça c'est une pochette rafraichissante, pour un peu on sortirait un chandail  

Olivier Messiaen a écrit:

Je ne vois vraiment pas pourquoi le mot «chandail» vous fait ricaner.

Mélomaniac a écrit:

Au premier plan, il s'agit certainement de la fameuse mouette Échandon, on la reconnait à son regard pétillant  

Olivier Messiaen a écrit:

«Échandon», vous dites? Jamais entendu¹. Mais je prends note.

¹ Olivier Messiaen ne buvait que du vin de messe.

Vaughan-Williams: Job/A.Davis Bergen

5) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Sérénade n°12 en ut mineur, K. 388

Gernot Schmalfuss, Gerhard Hermann, hautbois
Dieter Klöcker, Waldemar Wandel, clarinette
Nikolaus Grüger, Klaus Wallendorf, cor
Karl-Otto Hartmann, Eberhard Buschmann, basson
Walter Meuter, contrebasse

(Emi, avril 1978)

Benedictus a écrit:

Mélomaniac a écrit:

les jardins embaumeurs

Titre du prochain ouvrage de Mélo: La taxidermie par les plantes.

Benedictus a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Ça c'est une pochette rafraichissante, pour un peu on sortirait un chandail  

Olivier Messiaen a écrit:

Je ne vois vraiment pas pourquoi le mot «chandail» vous fait ricaner.

Mélomaniac a écrit:

Au premier plan, il s'agit certainement de la fameuse mouette Échandon, on la reconnait à son regard pétillant  

Olivier Messiaen a écrit:

«Échandon», vous dites? Jamais entendu¹. Mais je prends note.

¹ Olivier Messiaen ne buvait que du vin de messe.

En pleine forme le Benedictus !

Rzenski 36 variations sur The People United Will Never be Defeated
Igor Levit

Bach Sonates et Partitas
BWV 1001, 1002 et 1003
Isabelle Faust

Stradivarius de 1704 "Dornröschen La Belle au Bois Dormant"

Mélomaniac a écrit:

4) Manuel Ponce (1882-1948) :

Concierto del Sur

= John Williams, guitare ; André Previn, Orchestre symphonique de Londres

(CBS, juillet 1972)

Ça c'est une pochette rafraichissante, pour un peu on sortirait un chandail  
Au premier plan, il s'agit certainement de la fameuse mouette Échandon, on la reconnait à son regard pétillant  

Au premier plan, il s'agit certainement de la fameuse mouette Échandon

Ah? plutôt le goeland leucophée
https://www.google.com/imgres?imgurl=http://www.oiseaux.net/photos/didier.collin/images/goeland.leucophee.dico.2p.jpg&imgrefurl=http://www.oiseaux.net/oiseaux/goeland.leucophee.html&h=374&w=300&tbnid=NwbRSuo-SihHWM:&q=goeland&tbnh=186&tbnw=149&usg=__PVTF80MXxKcEpaT56w3nDwkS4ZU%3D&vet=10ahUKEwj1j6fz46XbAhUI1hQKHXyuA1cQ_B0IkAIwDQ..i&docid=TUDKkc5PGExQ0M&itg=1&client=firefox-b&sa=X&ved=0ahUKEwj1j6fz46XbAhUI1hQKHXyuA1cQ_B0IkAIwDQ

La mouette échandon
http://j-m.laffaille.monsite-orange.fr/page-57ab80f6ed588.html

Bon, après, je ne suis pas ornithologue.

Scarlatti Sonates K. 141, 32, 115, 18, 208, 175, 492, 27, 213, 239, 519, 481
Ligeti Passacaglia Ungherese, Hungarian Rock (Chaconne), Continuum

Justin Taylor, clavecin

sur un clavecin Ruckers-Hemsch 1636-1763 (qu'est ce que ça veut dire, il leur a fallu un siècle pour construire le clavecin ?? )

c'est ultra-mega-supra-ultra-hypra flamboyant comme jeu

Ah ouais ? Pourtant Taylor (que je connais surtout comme continuiste) est plutôt du côté de la sobriété et de la juste mesure (vraiment très persuasif au demeurant).

Bon, vu le programme de toute façon, je ne risque pas d'y toucher de sitôt.

Les dates, ça doit simplement signifier que le clavecin a été modifié pour adaptation au goût du temps, avec des jeux refaits ou ajoutés au XVIIIe.

DavidLeMarrec a écrit:

Ah ouais ?  Pourtant Taylor (que je connais surtout comme continuiste) est plutôt du côté de la sobriété et de la juste mesure (vraiment très persuasif au demeurant).

Bon, vu le programme de toute façon, je ne risque pas d'y toucher de sitôt.

C'est possible j’enchaîne sur un programme Forqueray, et c'est plus classique. Tout de même, ce garçon me semble avoir le système nerveux réglé sur mode hyper-réactivité.

Sur le programme du 1er disque ça vaut tout de même le coup d'écouter Continuum de Ligeti, je ne savais pas qu'on pouvait tirer ce genre de son d'un clavecin (bah à défaut ça pourra toujours intéresser arnaud bellemontagne   ) d'autant que si je comprends bien la notice, l'engin infernal n'a subi aucune préparation pour cette pièce.


Pièces d'Antoine Forqueray, Jean-Baptiste Forqueray, François Couperin, Jacques Duphly.

Justin Taylor, apaisé  

c'est joué sur le même clavecin...

Quddus Ghojamyarov (1918–1994) : Symphonie nº1 (1971)
Kazakh State Symphony Orchestra (Tolepbergen Abdrashev)
Quddus Ghojamyarov (1918–1994) : Symphonie nº4 Takla-Makan (1984)
des solistes
Kazakh State Choir Capella (Anatoly Molodov)
Kazakh State Symphony Orchestra (Tolepbergen Abdrashev)

Karen Khachaturian (1920–2011) :
— Symphonie nº2 (1968)
— An Instant of History, oratorio pour récitant, chœur et orchestre (1971)
Alexander Pavlov
Yurlov Russian State Academic Choir
Russian State Symphony Orchestra
Alexander Lazarev

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Passion selon Saint Matthieu

Ton Koopman / Amsterdam Baroque Orchestra
Peter Kooy (basse)
Guy de Mey (ténor)
Barbara Schlick (soprano)
Kai Wessel (contre-ténor)
Christoph Prégardien (ténor)
Klaus Mertens (basse)

Morloch a écrit:

Sur le programme du 1er disque ça vaut tout de même le coup d'écouter Continuum de Ligeti

et pas Scarlatti ? (ceci dit je ne connais pas ce disque)
Si tu cherches clavecin contemporain: Mahan Esfahani est une bonne piste (avant le prochain BlindTest de Lulu)
Si tu cherches Scarlatti / contemporain: album que j'aime beaucoup Scarlatti / Cage par David Greilsammer (piano)

Vassil Kazandjiev (1934–) : Symphonie nº1 Symphony of Hymns (1959)
Bulgarian National Radio Symphony Orchestra (Vassil Kazandjiev)
Vassil Kazandjiev (1934–) : Symphonie nº2 Symphony of Timbres (1963)
Sofia Chamber Orchestra (Vassil Kazandjiev)

Non, la pièce de Ligeti peut se trouver par ailleurs

?v=zRItK87Cn2s

C'est curieux.

Morloch a écrit:

Sur le programme du 1er disque ça vaut tout de même le coup d'écouter Continuum de Ligeti, je ne savais pas qu'on pouvait tirer ce genre de son d'un clavecin (bah à défaut ça pourra toujours intéresser arnaud bellemontagne   ) d'autant que si je comprends bien la notice, l'engin infernal n'a subi aucune préparation pour cette pièce.

Je connais.
Son Hungarian Rock vaut également le détour à titre de curiosité.

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :    D. Buxtehude – V. Lübeck – W.A. Mozart – W.F. Bach – H. Schütz

Valentyn Sylvestrov (1937–) : Symphonie nº3 Eschatophonie (1966)
? (Bruno Maderna)
Valentyn Sylvestrov (1937–) : Symphonie nº3 Eschatophonie (1966)
Orchestre philharmonique de Lviv (Igor Blazhkov)

1) Dieterich Buxtehude (1637-1707) :

Erhalt uns, Herr, bein deinem Wort, BuxWV 185
Herr Christ, der einig Gottes Sohn, BuxWV 192
Komm, heiliger Geist, Herre Gott, BuxWV 199
Nun lob, mein Seel, den Herren, BuxWV 212-213
Ach, Herr, mich armen Sünder, BuxWV 178

= Harald Vogel, orgue Stellwagen de l'église Saint Jacques de Lübeck

(MDG, 1986-1993)

Un instrument vedette dans ce répertoire, qui (malgré sa dotation en anches et principaux de 16')
impose moins sa puissance que la variété et la typicité de ses couleurs.
Trois époques se superposent dans l'état actuel de sa trentaine de jeux : ceux de pédale ont été reconstruits à la fin des 1970's ;
les deux plans de Positif (Brustwerk & Rückwerk) datent de Friedrich Stellwagen (milieu des années 1630) ;
le clavier principal préserve des tuyaux du gothique tardif (vers 1500), en 16-8-4-nazard-mixtures, permettant d'imaginer l'agrégat du Blockwerk de la Renaissance.
Vogel se montre très inspiré à cette vénérable console, et pour ces chorals privilégie les subtils alliages en broken consort,
dont les trois claviers permettent la conversation (exemple hohlflöte-trechterregal/quintadena-regal).

2) Vincent Lübeck (1654-1740) :

Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ
Nun lasst uns Gott, dem Herren

= Vincent Courdurier, orgue Schnitger de l'église Saint Ludgeri de Norden

(BNL, 1988)

Les deux magnifiques chorals de ce compositeur-organiste, peu prolixe mais d'une féconde influence,
qui dit-on impressionna le jeune Bach lorsque ce dernier l'entendit jouer à la Nikolauskirche de Hambourg.
Rappelons que le Ich ruf zu dir, déployé sur près d'un quart d'heure, constitue un chef d'oeuvre de la production baroque nord-allemande.
.
Excellente interprétation de Coudurier, vive, robuste, spirituelle, et exploitant les fabuleuses ressources concertantes de cet instrument,
vedette souvent sollicitée dans ce répertoire, et aussi représentant majeur de la facture hanséatique.
Organisé sur cinq plans sonores (quatre claviers + tourelle de pédalier décentrée) qui font parler une cinquantaine de jeux.
Lorsqu'il le construisit dans les années 1680, Arp Schnitger réutilisa des vestiges du précédent orgue,
datant de la Renaissance tardive (Andreas de Mare vers 1565, puis Edo Evers en 1616).
Au début des 1980's, la restauration par les ateliers Ahrend préserva ces vénérables tuyaux, dont certains ont plus de quatre siècles,
notamment la Quintadena 16' du Hauptwerk ou le Gedact 8' du Rückpositiv.
La prise de son, plutôt proche, flatte la saveur et la densité des timbres, qui restent cependant aérés et moelleux.

3) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Messe en ut majeur, K. 317

Ileana Cotrubas, soprano
Helen Watts, contralto
Robert Tear, ténor
John Shirley-Quirk, baryton-basse
Neville Marriner, Schola Cantorum Oxford, Academy of St Martin in the Fields

(Argo, mai 1971)

De cette Krönungsmesse, je ne connais aucune version plus époustouflante !

Münsterkirche Sankt Alexandri d'Einbeck (Allemagne, Basse-Saxe)


4) Wilhelm Friedemann Bach (1710-1784) :

Nun komm der Heiden Heiland
Christe, der du bist Tag und Licht
Jesu, meine Freude
Durch Adam Fall ist ganz verderbt
Wir danken dir, Herr Jesu Christ
Wir Christenleut han jetzund Freud
Was mein Gott will, das g'scheh allzeit

= Friedhelm Flamme, orgue Hillebrand de la Collégiale Sankt Alexandri d'Einbeck

(CPO, août 2009)

Les sept chorals qu'écrivit ce fils Bach.
Je ne vous ai pas encore présenté cet orgue, je le ferai la prochaine fois
-il faut ménager le suspense  

lulu a écrit:

Valentyn Sylvestrov (1937–) : Symphonie nº3 Eschatophonie (1963)
? (Bruno Maderna)
Valentyn Sylvestrov (1937–) : Symphonie nº3 Eschatophonie (1963)
Orchestre philharmonique de Lviv (Igor Blazhkov)

Si jamais l'Eschatophonie date de 1966.

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