Heldenleben très convaincante, très contrastée, avec un orchestre très engagé et un Jordan ne lésinant pas sur les décibels ni sur la douceur quand il le faut (Gergiev avec Münich était beaucoup plus lisse en mars). Autant je peux comprendre les reproches qu'on lui fait en fosse, autant en symphonique je le trouve excellent à chaque fois.
Adoré le Symphonique de Vienne, en particulier les violoncelles et contrebasses aux sonorités rustiques, presque acérés, ça faisait vraiment son effet (ce grondement dès le début d'Heldenleben !). Cors vraiment glorieux, clarinette solo magnifique, timbalier très présent, et un premier violon impérial.
Vraiment un orchestre intéressant, bien plus que les Philharmoniker qui déçoivent d'année en année au TCE.
Pas fan de Don Quichotte, mais Capuçon est toujours aussi impressionnant (projection phénoménale, son très intense). En bis, une transcription d'un prélude de Chosta pour violoncelles et alto (avec les membres de l'orchestre), et en 2e partie la danse hongroise n°5 de Brahms (accueillie avant même la première note avec un enthousiasme phénoménal du public) puis la Tritsch tratsch polka de Strauss.