Playlist (132)

Mélomaniac a écrit:

Chiqué !
Une intégrale Beethoven, un opéra, deux symphonies de Nowowiejski + tout le reste : impossible d'écouter ça en une seule journée !

Ah non, je n'ai rien exagéré (j'ai même écouté un CD de BO que je n'ai pas mentionné, et deux émissions radio de géopolitique d'une heure).

J'avais du travail, j'ai passé ma journée enchaîné à un bureau, ce n'est pas du tout impossible.

20 minutes (extraits de Faust), 4h (Beethoven, puisque je n'ai pas tout fait), 1h (Nowowiejski), 1h (l'opéra de Fried), 8 minutes (les mélodies). On peut y ajouter 1h de BO de McCauley et 2h de radio parlée, là on arrive à une journée complète de travail, oui.

Évidemment, faire ça en regardant le plafond, c'est compliqué, oui, mais ce n'est pas comme cela que j'écoute de la musique (tandis que d'autres s'enfument, s'empiffrent et s'enivrent en faisant semblant d'être attentif – suivez mon regard).

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Bernstein, Trouble in Tahiti, Les Apaches, Masmondet

Tiens, seulement? Enfin, je veux dire: pour toi qui es fan de musical. (J'en garde un souvenir lointain, mais plus positif que pour le Bernstein sérieux.)

Je ne trouve pas du tout que Bernstein soit le meilleur compositeur de musical. Hors Candide, il lui manque un peu de sens mélodique pour être véritablement irrésistible (seul le chœur de skat qui fait la brochure publicitaire des new suburbs des années 50 est dans cette veine, dans Trouble in Tahiti).
Mais 2,5 tartelettes, c'est très bien, ça veut dire que je veux bien le réécouter pas trop rarement. Si on raisonne en base 20 comme pour les compositions de français, 2,5 c'est 14/20. Ce n'est pas grand, mais c'est tout à fait bon. (et encore, 14/20 suppose qu'il y a des imperfections, ce qui n'est pas le cas ici)


Pour Szyma, je vais vous répondre dans un fil adéquat.

Benedictus a écrit:

Personnellement, je me contente tout à fait de Zimmermann / Wit / Varsovie et Tetzlaff / Boulez / Vienne (pas taper, Xavier...

Skride Petrenko est le seul à m'impressioner parmi les récents.

¶ Bartók, Cantata Profana ; Aler, Chicago, Boulez (DGG)

¶ Jack Heggins, Moby-Dick (extraits) ; Hunter-Morris, Costello, Lemalu, San Francisco

¶ Bartók, Le Prince de bois ; Chicago, Boulez (DGG)

¶ Adams, Girls of the Golden West (extraits) ; San Francisco

¶ Bartók, Le Prince de bois ; OF Budapest, I. Fischer (Philips)
¶ Bartók, Le Prince de bois ; OP Budapest, Koródi (Hungaroton)


(Je précise, pour ne pas affoler Mélomaniac, que je n'ai pas fini l'intégrale Beethoven, donc ça fait 1h de musique hier soir et 3h ce matin. Oui, je n'ai pas pris de petit-déjeuner, je bosse depuis l'aube. Est-ce suffisamment circonstancié ? )

Prokofiev : La Dame de Pique, op. 70



/watch?v=-VPpkFStJK4

L. v. Beethoven
* Symphonies nos. 7 & 8
English Chamber Orchestra
Michael Tilson Thomas
CBS, 1984/1987

Stravinsky, l'Histoire du Soldat

Igor Stravinsky
* Le Sacre du Printemps
Orchestre Symphonique RIAS de Berlin
Ferenc Fricsay

¶ David DiChiara, Cyrano ; Opéra de Detroit
→ Il s'agit du véritable texte (coupé et parfois arrangé – « hanap » devient « coupole »), mis en musique par David DiChiera (né en 1935) dans une langue complètement tonale, et simple (beaucoup d'aplats, pas particulièrement virtuose). L'accent porte évidemment davantage sur le texte (d'ailleurs les facéties de l'acte I sont conservées, pas seulement l'histoire d'amour), mais je trouve cependant le résultat moins prégnant musicalement que chez Tamberg, clairement.

¶ Battistelli, Richard III ; Opéra de Genève
→ Dans un langage quelque part entre l'atonalité polarisée et la tonalité élargie, Battistelli écrit dans une langue non dépourvue de lyrisme… Il fait un grand usage des chœurs, notamment dans la scène finale, où ils flottent en beaux agrégats, impalpables, au-dessus de la scène jonchée des cadavres que foule le nouveau roi. Mérite d'être entendu.

¶ Schoeck, Besuch in Urach ; Harnisch, Berne, Venzago

¶ Corigliano, The Ghost of Versailles, air du Ver ; Brenton Ryan, Plácido Domingo
https://www.youtube.com/watch?v=AhebF07M4lY (page de l'artiste)

¶ Rihm, Das Gehege
Très monotone pour du monodrame. C'est tiré de Botho Strauß : une femme rêve de se faire déchirer [sic] par un aigle, ouvre sa cage, mais comme il est vieux et impuissant, elle le tue.
Cool.
Mais la musique est tout sauf vénéneuse et tourmentée ou paroxystique, assez poliment ennuyeux.

Et à présent, une petite pause légèreté :

¶ Langgaard, Fortabelsen ; Dausgaard

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Corigliano, The Ghost of Versailles, air du Ver ; Brenton Ryan, Plácido Domingo
https://www.youtube.com/watch?v=AhebF07M4lY (page de l'artiste)

L'Air du Ver retient mon attention, merci pour le lien.
Corigliano n'a pas fini de m'étonner.

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Tamberg, Symphonie n°1
¶ Tamberg, Symphonie n°2
Du soviétisme gentil associé d'églogues façon Comodo-de-la-3-de-Mahler. Mignon.

Oui, c'est gentil et surtout dispensable.

sacrément en effet !

Schubert : An die Musik, Im Frühling, Das Lied im Grünen, Nähe des Geliebten, Auf dem Wasser zu singen...
Edwin Fischer, Elisabeth Schwarzkopf, enr. 1952.

Toujours  !

DavidLeMarrec a écrit:

j'ai passé ma journée enchaîné à un bureau

Merci de ne pas étaler sous les yeux de nos jeunes publics les aléas de tes fantasmes.

DavidLeMarrec a écrit:

ce n'est pas comme cela que j'écoute de la musique
(tandis que d'autres s'enfument, s'empiffrent et s'enivrent en faisant semblant d'être attentif – suivez mon regard)

Oui c'est ça, quoique ta formulation gâche un peu l'extrême élégance de la chose.
Mais c'est vrai que les trésors de ma cave ont parfois tendance à altérer ma lucidité en fin de soirée

Oriane a écrit:

Schubert : An die Musik, Im Frühling, Das Lied im Grünen, Nähe des Geliebten, Auf dem Wasser zu singen...
Edwin Fischer, Elisabeth Schwarzkopf, enr. 1952.

Sur ce Forum tes playlists rayonnent comme un phare du bon goût.
Profites-en pour (ré)écouter les Moments Musicaux par Fischer, candide et un peu bourru, mais d'une désarmante franchise,
d'une simplicité très schubertienne que les pianistes ont trop souvent tendance à emballer dans la soie.

Mélomaniac a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

j'ai passé ma journée enchaîné à un bureau

Merci de ne pas étaler sous les yeux de nos jeunes publics les aléas de tes fantasmes.

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Partita clavier N°4 BWV 828

Glenn Gould, piano
(CBS 1963)
ma plus belle version de la plus sublime des allemandes

------------
Morton Feldman (1926-1987)
Words and Music

Omar Ebrahim, voix
Stepehn Lind, voix
Ensemble Recherche

il y a trop de choses qui me tiennent éloigné, je suis pas entré.

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :    L. Beethoven – W. Walton – J. Langlais – N. Hanff – D. Buxtehude – F. Peeters

1) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Missa Solemnis, Op. 123

Lucia Popp, soprano
Yvonne Minton, mezzo-soprano
Mallory Walker, ténor
Gwynne Howell, basse
Georg Solti, Chœurs et Orchestre symphoniques de Chicago

(Decca, mai 1977)

Grande version !
Il n'est que d'entendre la crémeuse introduction orchestrale pour comprendre que Solti va non seulement profiter de la puissance de ses troupes de Chicago,
mais aussi de leur séductrice palette expressive où la nuance n'est jamais sacrifiée au geste dramatique.
Margaret Hillis avait élevé le Chœur au rang suprême, parmi les meilleurs du monde, et on ne saurait que louer la force déferlante des tutti,
la parfaite cohésion qui garantit la finesse des dégradés, les trésors de coloris...
Fourbi avec un tel zèle, appointé par des chanteurs qui s'investissent pleinement, le chef d'œuvre sacré de Beethoven devient un sacré chef d'œuvre,
sorte d'hymne de gloire à l'esprit des Lumières.
Aussi ample que subtile, la confortable prise de son contribue à la foudroyante majesté du projet.

2) William Walton (1902-1983) :

Gloria

Barbara Robotham, mezzo-soprano
Anthony Rolfe Johnson, ténor
Brian Rayner Cook, baryton
Louis Frémaux, Chœur et Orchestre symphoniques de Birmingham

(Emi, septembre 1976)

On en trouve de jolies choses sur ce disque...

Schubert Sonate D. 574 Rondo op. 70 Fantaise D. 934
Faust/Melnikov

¶ Liszt, La Légende de la sainte Élisabeth ; Opéra de Budapest, Joó
Très étonnant tout de même : surtout orchestral, des aspects wagnériens, et quand le chœur arrive ça ressemble à du Elgar.

¶ Reimann, L'Invisible, sur trois pièces de Maeterlinck
L'opéra réunit trois courtes pièces de Maeterlinck, L'Intruse, Intérieur et La mort de Tintagiles ; on y retrouve la langue postberguienne de Reimann, peut-être moins aride que dans Lear. Je trouve personnellement la langue musicale de Reimann (à la fois grise et très dramatique) assez incompatible avec l'univers de Maeterlinck, mais les critiques ont été dithyrambiques. Il faut dire que la distribution, réunissant le délicieux Thomas Blondelle et la miraculeuse Rachel Harnisch, magnifie tout ce qui peut l'être dans cette partition.

¶ Riisager, Études (ballet) ; National du Danemark, Rozhdestvensky
Des orchestrations de pièces pédagogiques de Czerny. Contre toute attente, c'est réjouissant ; quel sens de la couleur ce Knudåge !

¶ Gordon Getty, Usher House ; Elsner, É. Dupuis, L. Foster (PentaTone)
Dans un langage qui évoque l'atonalité romantique (héritage revendiqué de Schönberg), un peu gris, mais avec un certain sentiment de naturel et de liberté, une variation autour de la nouvelle de Poe. Getty parle de la prévalence de sa propre nécessité intérieure sur le fait de faire de la nouveauté. (pour autant, cela ressemble bien à de l'opéra du second XXe)

¶ Beethoven, Missa Solemnis ; Popp, Minton, Mallory Walker, Howell, Chicago, Solti
Je n'aurais jamais cru que Solti ni Decca puissent commettre ça. Ce chœur pléthorique semi-amateur, cette prise de son solide… (j'en parle plus en détail dans le fil)

3) Jean Langlais (1907-1991) :

Suite médiévale, en forme de messe basse

= Maurice Clerc, orgue de la Cathédrale Saint-Bénigne de Dijon

(Ligia, 2006)

A l'époque de son achèvement en 1745 par les frères Riepp (originaires de Souabe), cet orgue rivalisait avec le chef-d'oeuvre de Gabler à l'abbaye de Weingarten,
et s'avérait le seul doté de 32 pieds en-dehors de la capitale. Abrité dans un imposant buffet en chêne sculpté par les frères Marlet, qui s'élève jusqu'aux voûtes.
Après diverses modifications (avant la Révolution, en 1848, en 1860) l'orgue s'éloigne de sa nature classique,
et encore en 1947 par l'adjonction d'une transmission électro-pneumatique par la Maison Rothinger.
Nommé dès 1972 à cette tribune, Maurice Clerc suscite plusieurs projets de restauration, qui est menée par Gerhard Schmid entre 1987-1996.
Plus de 70 jeux sur cinq claviers & pédalier : cet orgue d'esprit symphonique français compte aujourd'hui comme un des plus édifiants de Bourgogne.

La Ludgerikirche de Norden (Allemagne, -Frise orientale)


4) Johann-Nicolaus Hanff (1663-1711) :

Ach Gott, vom Himmel sieh darein
Auf meinen lieben Gott
Ein feste Burg ist unser Gott
Erbarm dich mein, o Herre Gott
Helft mir Gott's Güte preisen
Wär Gott nicht mit uns diese Zeit

= Bernard Coudurier, orgue Schnitger de l'église Saint-Ludgeri de Norden

(BNL, 1988)

Séquence nostalgie : ce fut mon tout premier disque d'orgue hanséatique.

5) Dieterich Buxtehude (1637-1707) :

Frohlocket mit Händen, BuxWV 29
Mein Gemüt erfreuet sich, BuxWV 72
Jesu dulcis memoria, BuxWV 56
Ich bin die Auferstehung, BuxWV 44
Cantate Domino canticum novum, BuxWV 12
Heut triomphiert Gottes Sohn, BuxWV 43

Barbara Schlick, soprano
Monika Frimmer, soprano
Michael Chance, alto
René Jacobs, alto
Christoph Prégardien, ténor
Peter Kooy, basse
Ton Koopman, Chœur d’enfants de Hanovre, Orchestre baroque d'Amsterdam

(Erato, janvier-février 1987)

Pascal Dusapin
At Swim Two Birds, Double concerto pour violon et violoncelle (2017)
Mullova, Bartley
Pascal Rophé, Orchestre National de France

6) Flor Peeters (1903-1986) :

Missa Festiva, Op. 62

= John Scott, orgue ; George Guest, Chœur du St John's College de Cambridge

(Argo, décembre 1976)

Magnifique et fascinante partition, plutôt introvertie malgré son titre, et malgré quelques éclats (le Credo).
L'inspiration modale brouille les repères tonaux et se forge dans un intrigant creuset d'archaïsme.

Prokofiev : Concerto pour piano n°3 (Argerich/Abbado)

Je préfère nettement Toradze/Gergiev (détail, relief) mais cette version reste toujours aussi appréciable.

Séquence sur les danses symphoniques de Rachmaninov ce week-end avec quelques grosses cylindrées du circuit.

-

Rattle - Berlin, équilibre sonore perfectible, problème de style, manque d'urgence et d'une pulsation profonde.

Jansons - BRSO : Pas mal du tout, dans un genre très différent d'Ashkenazy. Un petit peu en-dessous au global mais de très belles choses.

Jurowski - LPO : assez propre, un peu sage, ce qui est surprenant de la part de Jurowski. En-deçà côté émotion.

Ashkenazy - RCO : reste la référence en ce qui me concerne.

Ligeti : Etudes pour piano - livre n°1

(watch?v=zWJa3tfQQ5I)
Vu tous les éloges qui en sont fait, et malgré que je n'aime que très peu le piano solo … et de même la musique contemporaine, je m'y suis risqué.

Et bien c'est franchement très intéressant, même à la 1° écoute.
J'ai particulièrement aimé la pièce 2, la 4 et la 5.
Alors … je vais faire des comparaisons très osées … et svp pas taper
la 2 me fait clairement penser à du Debussy. La 4 … ne se rapproche t-elle pas du jazz ? (l'image que je m'en fais …)

Elles sont toutes intéressantes je trouve.

Cololi a écrit:

Ligeti : Etudes pour piano - livre n°1

(watch?v=zWJa3tfQQ5I)
Vu tous les éloges qui en sont fait, et malgré que je n'aime que très peu le piano solo … et de même la musique contemporaine, je m'y suis risqué.

Et bien c'est franchement très intéressant, même à la 1° écoute.
J'ai particulièrement aimé la pièce 2, la 4 et la 5.
Alors … je vais faire des comparaisons très osées … et svp pas taper
la 2 me fait clairement penser à du Debussy. La 4 … ne se rapproche t-elle pas du jazz ? (l'image que je m'en fais …)

Elles sont toutes intéressantes je trouve.

Si, si, il y a clairement du Debussy (et lointainement du jazz) dans ces Études, de petits bijoux en effet !

Antanas Rekasius
* Symphonie No.7 'In Memoriam'
Lithuanian State Philharmonic Orchestra
Juozas Domarkas

Cololi a écrit:

Et bien c'est franchement très intéressant, même à la 1° écoute.

ou alors ça n’est intéressant qu’à la première écoute, qui sait.

Koechlin: La Méditation de Purun Baghat/Holliger



Avec partition.

Eduard Nikolaievitch Patlayenko
* Symphonie no.3 (1967)
Yuri Kramarov (j'ai pas le nom de l'orchestre)

lulu a écrit:

Cololi a écrit:

Et bien c'est franchement très intéressant, même à la 1° écoute.

ou alors ça n’est intéressant qu’à la première écoute, qui sait.

Oui en faisant ma phrase, je me suis dit la même chose

Ravélavélo a écrit:

Antanas Rekasius
* Symphonie No.7  'In Memoriam'
Lithuanian State Philharmonic Orchestra
Juozas Domarkas

ovni231 a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Antanas Rekasius
* Symphonie No.7  'In Memoriam'
Lithuanian State Philharmonic Orchestra
Juozas Domarkas

Je te remercie de m'avoir fait connaître ce compositeur, curieux que je suis de voir et d'entendre ce qui se joue dans les pays baltes.
C'est une musique que je qualifie de descriptive, presque de la musique de film, qui s'écoute assez facilement. Je l'ai même écoutée deux fois.

L. v. Beethoven
Ouvertures
* Les Créatures de Prométhée op.43
* Coriolan op.62
* Leonore no.3 op.72a
* Egmont op.84
* Les Ruines d'Athènes op.113
Orchestre symphonique de la Radio Ljubljana
Anton Nanut

Ravélavélo a écrit:

ovni231 a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Antanas Rekasius
* Symphonie No.7  'In Memoriam'
Lithuanian State Philharmonic Orchestra
Juozas Domarkas

Je te remercie de m'avoir fait connaître ce compositeur, curieux que je suis de voir et d'entendre ce qui se joue dans les pays baltes.
C'est une musique que je qualifie de descriptive, presque de la musique de film, qui s'écoute assez facilement. Je l'ai même écoutée deux fois.

Oui, cette symphonie est très accessible et en même temps elle garde un certain mystère, sa structure est assez atypique (d'ailleurs c'est à peu près toujours comme ça chez Rekašius). Je suis ravi que cette musique te parle.  
Il y a des choses plus moderne (avant-gardiste) chez ce compositeur, voir des fusions classique-jazz (sa cinquième symphonie). Tout un répertoire à (re)découvrir !

Brahms : Variations sur un thème de Handel (Arrau)

Variations magistrales qui culminent en apothéose sur un final fugué absolument grandiose.

Un autre maître ès variations :



www.deezer.com/fr/album/11352158

Edison Denisov : Plachi/Les Pleurs, pour soprano, piano et percussions (1966)

Lidia Davydova (sop) Alexei Lubimov (p)
Valentin Snegirev, Mark Pekarsky, Mikhail Arshinov (perc)
Gennadi Rojdestvenski (dir)
1970

Mélomaniac a écrit:

Profites-en pour (ré)écouter les Moments Musicaux par Fischer, candide et un peu bourru, mais d'une désarmante franchise,
d'une simplicité très schubertienne que les pianistes ont trop souvent tendance à emballer dans la soie.[/color]

J'aime beaucoup les Schubert d'Edwin Fischer. Ils sont tels que tu les décris : justes, directs, malgré le son très pur du pianiste qui doit résulter d'une grande recherche. On se dit qu'il a fallu beaucoup de raffinement pour atteindre une telle franchise!

Caspar Johannes Walter (1964–) : Metrischen Dissonanzen pour percussion et grand ensemble (2009)
Isabel Mundry (1963–) : Schwankende Zeit pour ensemble (2006–9)
Dirk Rothbrust, Ensemble Musikfabrik (Peter Rundel)
Juditha Haeberlin, Ensemble Musikfabrik (Emilio Pomàrico)

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms : Variations sur un thème de Handel (Arrau)

Variations magistrales qui culminent en apothéose sur un final fugué absolument grandiose.

Et la version est immense bien évidemment !

Alifie a écrit:

Edison Denisov : Plachi/Les Pleurs, pour soprano, piano et percussions (1966)

Lidia Davydova (sop) Alexei Lubimov (p)
Valentin Snegirev, Mark Pekarsky, Mikhail Arshinov (perc)
Gennadi Rojdestvenski (dir)
1970

Alifie a écrit:

www.deezer.com/fr/album/7310631

C'est moi ou Alifie pique mes cd's sans que je le sache ?