Playlist (132)

Suite à la lecture du fil "festival jeunes talents 2018"

André Caplet
Le conte fantastique

Ensemble Musique Oblique & Laurence Cabel (harpe)

intéressant site sur A.C. et le conte fantastique: lire au moins avant l'écoute le &I sur l'argument

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :    J. Pachelbel – R. Schumann – B. Britten – N. Grigny

Église St. Katharina de Wolfegg
(Allemagne, Bade-Wurtemberg)


1) Johann Pachelbel (1653-1706) :

Fugue sur Dies sind die heil'gen zehn Gebot
Wir glauben all en einen Gott
Christ, unser Herr, zum Jordan kam
Jesus Christus, unser heiland
Herr Christ der einig Gottes Sohn
Allein zu dir, Herr Jesu Christ
Allein zu dir, Herr Jesu Christ, alio modo

= Jürgen Essl, orgue Hör de l'église St. Katharina de Wolfegg

(CPO, juillet 2010)

Tiré du CD3 / volume I de l'intégrale Pachelbel en cours chez CPO.
Un instrument particulièrement phonogénique, pauvre en anches mais riche en sonorités de 8',
assis sur des basses herculéennes (principal et Soubasse 16') qu'un récent disque de Kei Koito (Organ Music before Bach) exploitait vertigineusement.
Moins démonstrative mais fidèle et réaliste (notamment le rendu de l'espace), l'excellente prise de son bénéficie ici du support SACD.

Gustav Mahler
* Symphonie no.1
Orchestre National de France
Lorin Maazel
CBS Masterworks, 1981

2) Robert Schumann (1810-1856) :

Missa sacra, en ut mineur Op. 147

Anke Hoffmann, soprano
Hein Heidbuchel, ténor
Franz Gerihsen, basse
Helmut Froschauer, Chœur et Orchestre de la Radio de Cologne

(Capriccio, novembre 1999)

3) Benjamin Britten (1913-1976) :

Festival Te Deum, Op. 32
Jubilate Deo, en ut majeur
A Hymn to the Virgin

= Brian Runnett, orgue ; George Guest, Chœur du St John's College de Cambridge

(Argo, août 1962)

Sarlat (France, Dordogne -à gauche l'arrière de la Cathédrale)


4) Nicolas de Grigny (1672-1703) :

Messe Cunctipotens Genitor Deus

= David Ponsford, orgue Lépine de la Cathédrale Saint-Sacerdos de Sarlat

(Nimbus, mai 2016)

La notice nous explique qu'il reste peu de grands instruments de 16' datant de l'apogée du Classicisme.
Pour Couperin et Grigny, les orgues privilégiés au disque (Cathédrale de Poitiers, Saint Maximin la Sainte Baume...) s'avèrent souvent surdimensionnés
ou du moins postérieurs à l'écriture des œuvres.
Ma foi, c'est pourtant aussi le cas de celui de Sarlat (avec trompette au Grand clavier, mais aussi au Positif), construit en 1752 par un jeune facteur de vingt ans.
Cet enregistrement s'inscrit dans une anthologie du répertoire classique français entreprise par l'universitaire David Ponsford ;
ce volume 5 se consacre à l'aboutissement du Grand Siècle, au travers le génial Livre de Grigny.
Le copieux livret atteste que Ponsford maîtrise le fond du sujet, et son interprétation s'avère effectivement instruite et appliquée.
Mais ces phrasés très étudiés semblent à la longue précautionneux, au détriment de l'élan et de l'ivresse qui doivent rayonner de cette Messe.
Le sublime Récit de tierce en taille, le Dialogue de flûtes pour l'Élévation manquent  d'émotion, faute de couleurs suffisamment incarnées, faute de séduction.
Les Basses de trompettes et les épisodes sur grands jeux apparaissent trop timides.
D'autant que la captation un peu cotonneuse n'optimise pas la lisibilité, et tasse par exemple les basses d'anche (préjudiciable au Dialogue du Gloria).
Au bilan, une version pudique et sobre, -trop édulcorée et sagement scolaire ?
Alternatim par les chantres de l'ensemble anglais L'École de Nivers, épaulés par le serpent de Philip Humphries.

Assez d'accord avec toi sur Ponsford… c'est valeureux et exact, mais il n'y a pas la fougue de Tchebourkina ni la verve de Mikkelsen, par exemple.

(Sinon, Sarlat sonne tout de même moins large… Il y a bien sûr, moins monumental, Seurre ou Sainte-Croix, mais plus tardifs également… dur de trouver des orgues de la période concernée.)

Roupoil a écrit:

Ben j'ai trouvé les interludes orchestraux de Polyphème plus intéressants que le journal. Pour le reste, je suis bêtement allé du côté du plus facilement disponible en ligne, et niveau musique de chambre, à part le quintette déjà cité et un trio à cordes, c'est le désert total sur le Tube (je ne parle même pas de musicme où il n'y a tout bonnement rien) donc ça complique les choses.

Sur Deezer, tu as vérifié ?

Oui, les interludes de Polyphème sont merveilleux, mais ce n'est pas pour autant que le Journal n'est pas convaincant (moins prégnant, c'est vrai).

un petit concert de musique française :

Couperin La Sultane       Gli incogniti,amandine Beyer
Debussy Iberia  1 Par les rues et par les chemins Monteux/LSO
les 2 premiers inspiré par Mélo ...

Migot Quatuor pour flute,violon,clarinette et harpe  ensemble pyramide
Aubert Sillages        marie-catherine Girod ,piano
Florentz Chant de Nyandarua   , quatuor de violoncelles alexander

Milhaud : Concerto pour piano n°1 (Korstick/Francis)

DavidLeMarrec a écrit:

Sur Deezer, tu as vérifié ?

On trouve un peu plus sur deezer en effet (et notamment l'intégrale de Polyphème dans la même version que ce que j'ai écouté en tronçons). Alifie m'a aussi donné un lien vers spotify (merci ), j'avoue que je ne suis pas abonné partout, pour ceux qui ont l'habitude de ces sites, y ena-t-il un qui est globalement mieux fourni que les autres (pour le classique, le reste je m'en fiche pas mal) ou ça dépend des cas ?

deezer ou spotify, pas besoin d'être abonné si tu es compatible avec le mp3 128 kbps, un compte gratuit suffit (et un adblocker pour les ignobles pubs audio entre les plages sur deezer). On trouve globalement la même chose, ou à peu près, sur les deux, mais en l'occurrence si tu fais une recherche "Jean Cras" sur deezer, tu constateras que le résultat est moins direct que sur spotify.

Greg a écrit:

Migot Quatuor pour flute,violon,clarinette et harpe ensemble pyramide
Aubert Sillages marie-catherine Girod ,piano
Florentz Chant de Nyandarua , quatuor de violoncelles alexander

Est-ce sur le même disque ? Je crois que je n'ai rien de tout ça… Migot aussi sophistiqué et ennuyeux que d'habitude ? À quoi ressemble ce Florentz ?

Roupoil a écrit:

On trouve un peu plus sur deezer en effet (et notamment l'intégrale de Polyphème dans la même version que ce que j'ai écouté en tronçons). Alifie m'a aussi donné un lien vers spotify (merci ), j'avoue que je ne suis pas abonné partout, pour ceux qui ont l'habitude de ces sites, y ena-t-il un qui est globalement mieux fourni que les autres (pour le classique, le reste je m'en fiche pas mal) ou ça dépend des cas ?

Deezer est mal classé (il faut faire pas mal d'essais parmi les interprètes, les noms d'œuvres, pour trouver), mais c'est de loin le plus complet. Il n'y a plus rien sur MusicMe depuis quelques années maintenant. Quelquefois, on trouve des labels qui ne sont pas sur Deezer sur Spotify (mais globalement beaucoup moins de choses). Et puis, pour tout ce qui est rareté (mais il faut être abonné), Naxos Music Library est, lui, remarquablement organisé, référencé, hiérarchisé (avec une qualité de débit faible en revanche).

Roupoil a écrit:

y ena-t-il un qui est globalement mieux fourni que les autres (pour le classique, le reste je m'en fiche pas mal)

Qobuz est spécialisé dans le classique et le jazz, je trouve ce que je veux.

DavidLeMarrec a écrit:

Greg a écrit:

Migot Quatuor pour flute,violon,clarinette et harpe  ensemble pyramide
Aubert Sillages        marie-catherine Girod ,piano
Florentz Chant de Nyandarua   , quatuor de violoncelles alexander

Est-ce sur le même disque ? Je crois que je n'ai rien de tout ça… Migot aussi sophistiqué et ennuyeux que d'habitude ?  À quoi ressemble ce Florentz ?

A du très bon Florentz, tout simplement.  
Il y a aussi le second chant de Nyandarua pour 12 violoncelles, qui est une variante du premier. (mais aucun enregistrement à ce jour, je l'avais entendu à Radio France lors de Présences 96)

De toutes les façons Florentz a très peu écrit (hélas), et c'est lié à son perfectionnisme, et donc il n'y a pas de déchet dans son œuvre.

Glocktahr a écrit:

Roupoil a écrit:

y ena-t-il un qui est globalement mieux fourni que les autres (pour le classique, le reste je m'en fiche pas mal)

Qobuz est spécialisé dans le classique et le jazz, je trouve ce que je veux.

Le son est bien meilleur que chez la concurrence, et la hiérarchisation des informations excellentes, en revanche il y a beaucoup moins de choix, lorsqu'on cherche une interprétation précise ou des raretés, que chez Deezer ou Naxos.

DavidLeMarrec a écrit:

Greg a écrit:

Migot Quatuor pour flute,violon,clarinette et harpe  ensemble pyramide
Aubert Sillages        marie-catherine Girod ,piano
Florentz Chant de Nyandarua   , quatuor de violoncelles alexander

Est-ce sur le même disque ? Je crois que je n'ai rien de tout ça… Migot aussi sophistiqué et ennuyeux que d'habitude ?  À quoi ressemble ce Florentz ?

Non , 3 cd ....  

Cette oeuvre de Migot , est plaisante , délicate et raffinée ,avec des touches "exotiques" (lorgnant vers les sonorités des flutes japonaises ) , pas ennuyeuse

Dixit Florentz :  "Chant de Nyandarue n'a aucun rapport avec "quatuor" au sens conrant.Il faut imaginer un seul violoncelle à 16 cordes et capable de polyphonie ,comme la grande "Viole-Luth" du centre de la tanzanie "
un certaine parenté avec Le songe de lluc alcari .

Camille Saint-Saëns
* Concerto no.3
Henryk Szeryng, violon
Orchestre National de l'Opéra de Monte-Carlo
Edouard van Remoortel
Philips, 1961

Ca doit être le concerto No. 3

Mauricio Kagel (1931–2008) : Staatstheater, szenische Komposition (1967–1970)
beaucoup de gens

Bruno Luong a écrit:

Ca doit être le concerto No. 3

Oui, exact !
Je le corrige...
Merci de l'avoir mentionné.

Koechlin: La Course de printemps/Holliger

     

Avec partition.

Michael Jarrell (1958)
Eco
• Assonance III, pour clarinette basse, violoncelle et piano
• Eco IIb, pour soprano et six instruments
• Aus Bebung, pour clarinette, violoncelle
• Trei II (1982),  pour soprano et 5 instruments
• Essaims Cribles, pour clarinette basse (et clarinette contrebasse) et ensemble instrumental*

Françoise Kubler, soprano
Armand Angster, clarinettes
Mario Caroli, flûte
Marie-Violaine Cadoret, violon
Christophe Beau, violoncelle
Elodie Adler, harpe
Emmanuel Séjourné, percussion
Christophe Bertrand, piano
et
*Ensemble Linea (direction, Jean-Philippe Wurtz)

greg skywalker a écrit:

Debussy Iberia  
les 2 premiers inspiré par Mélo

Et ça te dit de nous rejoindre pour l'écouté comparée ?

=> https://classik.forumactif.com/t5567p900-ecoutes-comparees#1120046

Ivan Fedele (1953–) :
— Suite francese pour piano (2003)
— Études boréales pour piano (1990)
— Two Moons pour deux pianos et deux instruments virtuels (1997/2009)
— Due Notturni con figura pour piano et électronique (2007)
Maria Grazia Bellocchio

Aujourd’hui, je fayote le taulier:

Début d’une exploration de l’intégrale Scriabine Zhukov I:

• Scriabine: Sonates nº1 en fa mineur, op. 6 et nº2 en sol dièse mineur, op. 19 «Sonate-fantaisie»:

Igor Zhukov (piano)
1971
Melodiya
Pas trop convaincu par les résultats de cette approche interprétative dans ces deux sonates-là.

• Scriabine: Sonate nº2 en sol dièse mineur, op. 19 «Sonate-fantaisie»:

- Ivo Pogorelich (piano)
Hanovre, XII.1990
DG
- Sviatoslav Richter (piano)
En public, Prague, IX.1972
Praga «Sviatoslav Richter in Prague»
Deux lectures immenses, qui restent mes références personnelles.
Voir ici.

• Szymanowski: Demeter, op. 37b pour contralto, chœur de femmes et orchestre:

Anna Malewicz-Madey (contralto), Karol Stryja / Orchestre Philharmonique National de Pologne (Katowice), Chœur Philharmonique National de Pologne (Katowice) / Jan Wojtacha
Katowice, XII.1988-VI.1989
Naxos
Enfin un Szymanowski vraiment pour moi! Merci à Xavier pour la découverte. Voir ici.

Content que ça t'ait plu à ce point.

Ropartz : Le Pays (Orchestre Philarmonique du Luxembourg/Jean-Yves Ossonce ; Delunsch-Ragon-Lalouette)

Je continue dans la veine 'compositeurs bretons' avec Ropartz, et là encore de belles découvertes. Je parlerai probablement de la musique de chambre un peu plus tard (j'ai écouté un trop avec piano pas mal du tout), mais là je viens d'achever cet opéra et c'est très recommandable. Peut-être pas aussi emballé que par le Polyphème de Cras (c'est un peu moins personnel, il y a un côté wagnérien dans la construction), mais c'est quand même bien beau, à l'orchestre notamment. On peut peut-être regretter une certaine uniformité de l'atmosphère (seulement trois personnages, une quasi-unité de lieu, certes ça dure moins de deux heures mais ça manque de constrastes), mais c'est quand même très bien réalisé.

Mihaud :Concerto pour piano n°2 (Korstick/Francis)

György Kurtág : Hölderlin-Gesänge pour baryton        1993-97 / Widmer

György Kurtág : Signs, Games and Messages pour trio à cordes        1989 / Orlando Trio

Ivan Fedele (1953–) :
— Phasing pour deux pianos et percussions (2013)
— Pulse and Light pour deux pianos et électronique live (2014)
— Wood-Skin Tracks pour deux percussionnistes et électronique live (2016)
— Two Moons Two pour deux pianos et électronique (2000/16)
Maria Grazia Bellocchio et Aldo Orvieto, pianos
Simone Beneventi et Dario Savron, percussions
Alvise Vidolin, Luca Richelli

tiens c'est une idée, un peu de piano scriabinesque

j'avais déjà écouté ce disque et beaucoup aimé



Ludmila Berlinskaya, 2015
il y a des extraits de Préludes op. 11 et op. 3, les sonates 4 & 9, Vers la Flamme, et des pièces op. 45

Emeryck a écrit:

György Kurtág : Hölderlin-Gesänge pour baryton        1993-97 / Widmer

György Kurtág : Signs, Games and Messages pour trio à cordes        1989 / Orlando Trio

(C'est pas tous les jours où je peux réagir à un message d'Emeryck, et alors réagir positivement… j'en profite !)

DavidLeMarrec a écrit:

Emeryck a écrit:

György Kurtág : Hölderlin-Gesänge pour baryton        1993-97 / Widmer

György Kurtág : Signs, Games and Messages pour trio à cordes        1989 / Orlando Trio

(C'est pas tous les jours où je peux réagir à un message d'Emeryck, et alors réagir positivement… j'en profite !)

J'ai trouvé ça pas trop mal surtout la deuxième oeuvre. Peut-être un peu trop systématique, cela dit.

Ce ne sont pas ses meilleures œuvres, pour sûr (le trio n'est vraiment pas de la même classe que celui pour piano ni que les trois premiers quatuors), mais ça reste sympa de se trouver une vague musique en commun.

Luca Francesconi (1956–) :
— Les barricades mystérieuses pour flute et orchestre (1989)
— Passacaglia pour grand orchestre (1982)
— Memoria pour orchestre (1990)
— Trama pour saxophone et orchestre (1987)
Karl-Bernhard Sebon, flute
Arno Bornkamp, saxophone
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin (Peter Hirsch)
Orchestre symphonique de la radio de Bucarest (Barrie Webb)

lulu a écrit:

Mykola Poloz (1936–2016) : Symphonie nº5 (1976)
Ukraine State Symphony Orchestra (Volodymyr Sirenko)

Allez Lulu, allez Lulu, ALLEEEEEZ !!!

Yoshihisa Taïra (1937–2007) :
— Hiérophonie IV pour quatre flutes (un instrumentistes) (1971)
— Stratus  pour flute et harpe (1971)
— Maya pour flute basse (1972)
— Cadenza I pour flute (1980)
— Synchronic pour deux flutes (1986)
— Filigrane I pour flute et piano (1994)
Pierre-Yves Artaud, flute
Sylvie Beltrando, harpe
Francesca Carta, piano
Riccardo Ghiani, flute

Les Tuyaux de la Nuit...






Au programme ce soir :    FRANCE 2 / BELGIQUE 3

Yoshihisa Taïra (1937–2007) :
— Maya pour flute basse (1972)
— Méditations pour orchestre symphonique (1978)
Pierre-Yves Artaud, flute
Orchestre National de France (Marc Soustrot)

1) Peeter Cornet (c1576-1633) :

Fantasia 1. tono
Fantasia 5. tono
Fantasia 12. tono
Corrante in a

= Jozef Sluys, orgue Van Eynde de l'église d'Oostkamp

(Prezioso, juillet 1996)

Tiré d'un double-album consacré à ce compositeur flamand de la Renaissance tardive, qui pâtit d'une maigre représentation discographique.
Ses pièces libres manifestent un grisant talent contrapuntique,
construit dans des formes en ricercar où l'on note la qualité de contre-sujets quasiment autonomes.
En quelque six minutes, la Courante élabore quatre parties, chacune à deux thèmes variés (A-A'-B-B'), soit seize sections !
Nous entendons ici un instrument flamand postérieur à ce répertoire : 1716, dénaturé au début XX° siècle,
mais restauré selon l'original en 1992, en intégrant les tuyaux de façade, restés authentiques.
Un quatre pieds en montre, de douze jeux assis sur bourdon 8', mais aussi un cornet d'écho à cinq rangs.
Diapason abaissé d'un demi-ton, harmonisation à six tierces justes.
Belle acoustique, présente mais aérée, pour cette église située en Flandre dans l'arrondissement de Bruges.

La Belgique ça commence en 1830

Rabat-joie !

Dans le répertoire d'orgue, y a pas beaucoup de musique valable après 1830

Cathédrale Notre-Dame de Rodez (France, -Aveyron)


2) Charles Racquet (1598-1664) :

Fantaisie sur Regina Coeli

= Frédéric Muñoz, orgue Joyeuse de la Cathédrale Notre-Dame de Rodez

(XCP, mai 1993)

Tiré d'un magnifique disque consacré au répertoire français classique, des origines (Titelouze) jusque la révolution (Raison),
en passant par Louis Couperin, Jullien, Grigny et Gaspard Corette.
Et cette Fantaisie de Racquet (1636), une des pièces maîtresses du classicisme, bien qu'hélas fort peu enregistrée.
Le dépouillement de l'antienne mariale se déploie peu à peu avec une ivresse croissante, jusqu'à une conclusion jubilatoire.
Au sein de ce programme tout empreint de la magie du lieu et de l'instrument, propice à la contemplation poétique,
dans une vaste acoustique nimbée de mystère, Muñoz livre ici une interprétation grandiose et rayonnante.

Le superbe buffet en noyer d'Antoine Vernholles remonte à 1628 et demeure un des plus beaux du patrimoine national.
Dans cet écrin, Jean de Joyeuse reconstruisit l'instrument en 1676.
Après diverses altérations qui préservèrent heureusement une bonne part de l'historique tuyauterie,
une restauration fut entreprise au début des années 1980 par la maison Koenig et inaugurée en 1986.
Tempérament inégal, acidulé mais doux, diapason à 415, et un volume qui s'exprime en plénitude mais sans élever la voix.
La généreuse console comporte 47 jeux sur quatre claviers et pédalier (avec bombarde), dont un riche plan d'écho (avec petit plein jeu et voix humaine).
Le clavier principal inclut deux 16' (montre et bourdon), ainsi que deux trompettes (une autre encore au positif).
Outre cette large palette d'anches, c'est bien la quiétude quasi mystique qui signe la personnalité sonore de cet instrument très attachant.

Mélomaniac a écrit:

Rabat-joie !

Dans le répertoire d'orgue, y a pas beaucoup de musique valable après 1830  

DavidLeMarrec a écrit:

C'est pas tous les jours où je peux réagir à un message d'Emeryck, et alors réagir positivement… j'en profite !

Moi aussi j'aime la même musique qu'Emeryck.

Le Concerto de Schumann par exemple.

Cololi a écrit:

Tu riras moins après l'égalisation