Playlist (135)

Unsuk Chin : Concerto pour violon et orchestre        2001 / Hagner, Orchestre Symphonique de Montréal (Nagano)
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Pénible et lourdingue à certains endroits.
Unsuk Chin : Rocaná pour orchestre        2008 / Orchestre Symphonique de Montréal (Nagano)

Sur cette semaine écoulée, par ordre chronologique approximatif des compositeurs…

¶ Gossec – Symphonie Op.8 n°1 – Les Agrémens, van Waas
¶ Gossec – Symphonie Op.8 n°2 – Les Agrémens, van Waas
¶ Gossec – Symphonie Op.8 n°3 – Les Agrémens, van Waas
¶ Gossec – Suite de Sabinus – Les Agrémens, van Waas
Superbes symphonies, pas aussi innovantes que les plus tardives bien sûr ; Sabinus au contraire révèle l'existence d'un langage gluckiste en France avant même Iphigénie en Aulide et donc l'arrivée de Gluck à Paris (influence de ses œuvres italiennes, pas sûr ; probablement plutôt un air du temps ; à creuser).

¶ Grétry – Raoul Barbe-Bleue – Les Monts du Reuil (site de la BNF)
Une œuvre qui n'est pas majeure musicalement (et pas merveilleusement exécutée, mise en scène catastrophique en particulier, par un ensemble qui a le mérite inestimable d'exhumer quantité de pans de ce patrimoine), mais qui, en mars 1789, révèle un air du temps troublant (meurtre d'aristocrate sur scène, à l'Opéra-Comique !).

¶ Gaveaux – Léonore ou l'amour conjugal – classe de direction de chant d'Erika Guiomar (CNSM)
La source de Fidelio. Beaucoup de parentés, exactement le même livret (de Bouilly, l'auteur du Porteau d'eau !) et même des idées musicales en commun.

¶ Rejcha – Préludes fugués – Ilić (Chandos)
Sympa, tiré d'un grand projet du piano reichien par Ilić mais prise floue par Chandos dans leur vieux style.

¶ Rossini – Otello, air de Rodrigo – Blake, Valdés (bande de 1989)
Une des sources du duo des chats, on en a parlé, j'ai eu envie de réécouter. Amusant.

¶ Gernsheim – Quintette piano-cordes n°1
¶ Gernsheim – Quintette piano-cordes n°2
Bien, pas étourdissant.

¶ Gernsheim – Symphonie n°1 – Philharmonisches Staatsorchester Mainz, Hermann Bäumer (CPO)
¶ Gernsheim – Symphonie n°3 – Philharmonisches Staatsorchester Mainz, Hermann Bäumer (CPO)
¶ Gernsheim – Symphonie n°2 – Philharmonisches Staatsorchester Mainz, Hermann Bäumer (CPO)
¶ Gernsheim – Symphonie n°4 – Philharmonisches Staatsorchester Mainz, Hermann Bäumer (CPO)
Exactement entre Schumann et Brahms, on trouve des traits des deux. Passionnant dans les symphonies mineures, beaucoup moins dans les symphonies majeures plus formelle,s moins palpitantes. Splendides mouvements lents dans les mineures (1 & 3).

¶ Gernsheim – Sonate violoncelle-piano n°3 – Hülshoff, Triendl (CPO)
¶ Gernsheim – Sonate violoncelle-piano n°2 – Hülshoff, Triendl (CPO)
¶ Gernsheim – Pièces violoncelle-piano – Hülshoff, Triendl (CPO)
¶ Gernsheim – Sonate violoncelle-piano n°1 – Hülshoff, Triendl (CPO)
Corpus majeur !  On se situe au niveau des sonates de Mendelssohn, dans le ton plus tourmenté de quelqu'un qui a entendu Schumann. Grande maîtrise d'écriture, très riche, à découvrir absolument.

¶ Herzogenberg – Quatuor piano-cordes n°1 – Oliver Triendl (CPO)
¶ Herzogenberg – Trio à cordes n°1 – (CPO)
¶ Herzogenberg – Quatuor piano-cordes n°2 – Oliver Triendl (CPO)
¶ Herzogenberg – Trio à cordes n°2 – (CPO)
¶ Herzogenberg – Légendes – (CPO)

¶ Taneïev – Quatuor piano-cordes (juste l'adagio) – Breuninger, Zassimova
Un truc absolument dingue, un des grands moments de la musique de chambre. Il faut absolument connaître ça. Le reste est très bien aussi, mais rien que le grand adagio, ça fait une œuvre en soi. Les changements de caractère, la richesse de l'harmonie sont tout à fait surprenants quand on a dans l'oreille les quatuors ou les symphonies…

¶ Mahler – Symphonie n°9 (mouvement IV) – WDR, Saraste (Hänssler Profil)
Ces volutes infinies, dans ma version chouchoute (si lumineuse !). Ma seule frustration est cette fin impalpable et progressive : ça fonctionne très bien en salle (à condition de ne pas avoir de voisins tousseurs ou agités…), mais pour ce qui est du disque, ça ne fonctionne pas aussi bien qu'une « véritable fin » ; pas nécessairement pompière, mais un effilochage aussi progressif, ça se réécoute moins bien.

¶ Roslavets – 5 Préludes – Sarah Rothenberg
¶ Mossolov – Sonate n°5 – Sarah Rothenberg
¶ Mossolov – Sonate n°4 – Sarah Rothenberg
Un peu trop de pédale pour moi dans ce répertoire, où j'attends plutôt le tranchant des audaces, mais quel beau programme !  (du Lourié aussi, que je n'ai pas écouté)  C'est la 4 qu'elle réussit le mieux, et qui clôt le programme.

¶ Cras – Trio piano-cordes – Koch, Jacquon (Timpani)
¶ Cras – Sonate violoncelle-piano – Jacquon (Timpani)
Vraiment sophistiqué !  (Ce début du trio à cordes en 5/4 dont les mesures sont sans cesse mouvantes, il a beau citer des thèmes folkloriques, quel labyrinthe !)

¶ Bliss – Mêlée fantasque – LSO, Bliss (Lyrita)
¶ Bliss – Rout – Rae Woodland, LSO, Bliss (Lyrita)
¶ Bliss – Hymne à Apollon – LSO, Bliss (Lyrita)
¶ Bliss – Serenade – Shirley-Quirck, LSO, Brian Priestman (Lyrita)
¶ Bliss – The World is Changed with the Grandeur of God –  Ambrosian Singers, LSO, Ledger (Lyrita)
Album absolument incroyable. Une musique si prégnante, et je ne sait comment fait Lyrita pour produire à chaque fois, avec des orchestres qui ne tiennent pas la comparaison avec ceux d'aujourd'hui en principe, dans des prises anciennes, à rendre la musique aussi tendue et présente – on écoute les mêmes chez un autre label, c'est terne… Soit ils choisissent très bien leurs bandes, soit ils ont une science du son hors du commun (probablement les deux).

¶ Bliss – Musique pour cordes – City of Birmingham SO, Hugo Rignold (Lyrita)

¶ Barbara-Brel – Chœurs a cappella d'après les chansons – Aedes, Romano
Beaux arrangements : pour moi qui n'aime pas spécialement les originaux, je trouve ça bien chouette.

¶ Hosokawa – Meditation – Basque NO, Märkl (Naxos)
¶ Hosokawa – Nach dem Sturm – Basque NO, Märkl (Naxos)
¶ Hosokawa – Klage – Fujimura, Basque NO, Märkl (Naxos)
¶ Hosokawa – Autumn Winds – Basque NO, Märkl (Naxos)
On en a parlé dans le fil Hosokawa : pour une fois plus volontiers expansif et furieux (Nach dem Sturm, Klage), et cela lui sied très bien !

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Mahler – Symphonie n°9 (mouvement IV) – WDR, Saraste (Hänssler Profil)
Ces volutes infinies, dans ma version chouchoute (si lumineuse !). Ma seule frustration est cette fin impalpable et progressive : ça fonctionne très bien en salle (à condition de ne pas avoir de voisins tousseurs ou agités…), mais pour ce qui est du disque, ça ne fonctionne pas aussi bien qu'une « véritable fin » ; pas nécessairement pompière, mais un effilochage aussi progressif, ça se réécoute moins bien.

Complétement d'accord, c'est la raison pour laquelle je préfère le final de la symphonie n°3, à la conclusion bien plus prégnante, AMHA.

G. F. Haendel
* Water Music
* Deux extraits de l'Oratorio 'Salomon' (Ouverture + Sinfonia)
Les Violons du Roy
Bernard Labadie
1 CD ATMA, 2007

Je lorgnais sur ce coffret depuis sa sortie...
Le voyant petit à petit épuisé un peu partout, j'ai franchi le pas pour ne pas le regretter plus tard.

Comme souvent, je commence mes écoutes par les disques que je connais déjà...
Les Nocturnes de Chopin, donc.

A la suite de mon écoute de Dussek.
Sur un Graf de 1828 à la sonorité chaleureuse, Lubimov donne une lecture superbe des trois dernières sonates de Beethoven, où les nuances ressortent parfaitement, un Beethoven tour à tour impétueux et contemplatif. Le souci de clarté est sans cesse présent et la polyphonie si riche de ces ultimes sonates est ici parfaitement servie.

Richard Wagner
Szell conducts Wagner
Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg (Ouverture)
* Tannhäuser (Ouverture)
Orchestre de Cleveland
George Szell
1 LP CBS 'Epic'

Mood Indigo a écrit:

Je lorgnais sur ce coffret depuis sa sortie...
Le voyant petit à petit épuisé un peu partout, j'ai franchi le pas pour ne pas le regretter plus tard.

Et tu ne le regretteras pas. Une somme incomparable.

Laurent Martin : Légendes pour violon, huit voix solistes, ensemble et électronique        2006 / Ensemble 2e2m (Roullier)
 +

L. v. Beethoven
Beethoven Bicentennial Collection vol. IV
* Sonates nos. 15 'Pastorale', 16, 17 'La Tempête' & 29 'Hammerklavier'
Wilhelm Kempff, piano
DG, 1972

Je porte une attention spéciale à la 'Hammerklavier' que je connais moins que les autres.

arnaud bellemontagne a écrit:

Mood Indigo a écrit:

Je lorgnais sur ce coffret depuis sa sortie...
Le voyant petit à petit épuisé un peu partout, j'ai franchi le pas pour ne pas le regretter plus tard.

Et tu ne le regretteras pas. Une somme incomparable.

J'espère.
Mais j'adore le jeu d'Arrau et surtout, critère très important pour moi pour ce genre de "somme", tous les enregistrements philips/Arrau que j'ai entendu m'ont toujours beaucoup plu sur le plan et de la qualité du son.
Je trouve les prises de son vraiment abouties.

Berg: Wozzeck/M.Albrecht-Warlikowski (Blu-Ray)



Superbe.

Les jolis albums de Noël...


Noël Baroque

= François Lazarevitch, Les Musiciens de Saint-Julien ; Sofi Jeannin, Maîtrise de Radio France

(Alpha, janvier 2015)

Une des meilleures anthologies enregistrées ces dernières années : replanté dans le terroir, un savoureux programme
de Noëls par les grands contributeurs du genre (Corette, Daquin, Dandrieu, Delalande, Charpentier...)
Aussi le célèbre Concerto fatta per la notte di Natale de Corelli dans une parure non pour cordes, mais flûtes et anches qui souligne un pastoralisme contadin.
Au sommet : le Noël suisse battu par le tambour ! la verve du Joseph est bien marié !
Et une bouleversante perle, empruntée à la tradition québecoise : C'est une fille muette, chantée en solo par une voix d'ange, -à pleurer.
Outre les timbres instrumentaux on ne saurait plus agrestes, on saluera les efforts de prononciation des jeunes choristes pour retrouver un parler, un phrasé d'époque.

Debussy: La Mer/Chung Radio France



Bel orchestre mais version assez molle, plans sonores pas toujours bien équilibrés.

Chavez: Sinfonia de Antigona/Batiz

Catégorie orchestrale -rang 135°/250




Ferdinand Leitner (1912-1996)


Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Sérénade n°9 en ré majeur, K. 320

= Ferdinand Leitner, Orchestre symphonique de la Radio bavaroise

(DG, janvier 1957)

Un usuel de ma discothèque, que j'ai toujours sous la main.
Ces géniaux divertissements du Salzbourgeois pour lesquels, selon le bon mot d'Alfred Einstein, « on aurait donné tout Lohengrin ».
Leitner avait déjà exploré les symphonies de Mozart avec son orchestre de Stuttgart depuis qu'il avait été nommé à l'Opéra du Wurtemberg en 1947,
il avait déjà gravé à Bamberg la Sérénade Haffner pour DG en 1951.
En codicille à la collection que l'étiquette jaune publia à l'occasion du bicentenaire de la disparition du compositeur, Leitner put enregistrer la Posthorn que voilà.
Délicieuse partition que j'écoute souvent (même si je n'en fais pas toujours écho en playlist), oserais-je dire en accompagnement de mes heures laborieuses.
De quoi se mettre du cœur à l'ouvrage !
Et c'est certainement cette version de Leitner qui passe le plus fréquemment dans mon lecteur, avec celle de Böhm dont j'apprécie la flamme et le brio symphonique,
ancré dans les cordes massives mais effilées, avec des vents un peu en retrait.
Perspective inverse ici : le chef allemand reste fidèle au caractère fonctionnel et concertant de cette musique, avec des souffleurs très valorisés par les micros.
Lecture à fort tempérament où les pupitres munichois, tant les archets que les bois, affichent une prestation agreste, contrastée, densément caractérisée.
Sous la vigoureuse baguette du maestro, la consistance du propos convainc par son style autoritaire, viril sans maniérisme,
mais sans renier la douloureuse profondeur de l'Andantino, ici terriblement empathique.
Ce qui nous vaut un Rondeau pétulant, un Allegro fougueux, un finale cravaché et hargneux.
La captation flatte la saveur des timbres, offre une matière riche et grenue, plutôt rustique, à l'instar du cor de postillon de Karl Benzinger dans le Menuet,
spatialisé avec un plaisant recul qui sonne en fond de salle.
Oui, les cordes sifflent un peu, mais la scène se montre superbement cohérente et construite.
Une interprétation crue, qui souffle un air vif et stimulant, j'en sors à chaque fois ragaillardi.
Je ne vous cause pas de la version de George Szell à Cleveland (CBS) car le chef hongrois va déjà s'inviter ailleurs dans ces 250 Mélomaniac d'Or,
mais il va de soi qu'il constitue une suprême alternative, élégante et virtuose.

je n'avais jamais vu de photo de Leitner. Il ressemble à Jochum    ...

En effet.


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Scriabine : Prométhée (Maazel)

Ravel: Gaspard de la nuit/Rogé

Höller: Der ewige Tag/Bychkov

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Bax: Symphonie n°7/Lloyd-Jones

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Bridge: Enter Spring/Hickox

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Bridge: Deux poèmes pour orchestre/Hickox

Bridge: There is a Willow Grows/Hickox

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Arthur Honegger (1892-1955) :

Le Roi David, psaume dramatique en trois parties

Suzanne Danco, soprano
Marie-Lise de Montmollin, mezzo-soprano
Michel Hamel, ténor
Stéphane Audel, narrateur
Ernest Ansermet, Orchestre de la Suisse romande, Chœurs des Jeunes de l’Église Nationale Vaudoise

(Decca, octobre 1956)

Scriabine: Vers la flamme, 2 danses opus 73/D.Pollini

coucou.

Karol Beffa : Douze Études (2000–11)
Tristan Pfaff, piano

« Je vais réécrire les études de Ligeti avec ma scionce harmonique ça va le faire. »

*

Karlheinz Stockhausen : Kurzwellen (1968)
Jacqueline Méfano : piano / Lissa Meridan : radio, filtres, modulation en anneau
Michael Kinney : synthétiseur, électronique live / Martin Phelps : radio, électronique live
Olga Krashenko : alto / Gerard Pape : radio, filtres, modulation en anneau
Stefan Tiedje : bols tibétains, électronique live / Rodolphe Bourotte : radio, électronique live
Paul Méfano, direction

L. v. Beethoven
2 versions de la Sonate no.21 op.53 'Waldstein'
1- Wilhelm Kempff
2- Emil Gilels

Je donne ma préférence à Gilels qui me semble bénéficier d'une meilleure prise sonore.

@ lulu:

Alifie a écrit:

www.deezer.com/fr/album/6197434

Et bien du coup j'écoute aussi.

Merci pour l'idée. C'est très beau !

J.S.Bach
Suite en sol mineur-BWV 995
Chaconne de la partita (pour violon) N°2 en ré mineur-BWV 1004

Thomas Dunford (luth)

Label Alpha Classics

Superbe !

Koukou les zamis

Ma petite liszt d'écoute pour la semaine à venir :

Spoiler:

Karol Beffa
Concerto pour alto et orchestre à cordes
Arnaud Thorette, alto
Ensemble Contraste
Johan Farjot, direction

« Je vais réécrire l'adagio pour cordes de Barber ... »

Verdi, Simone Boccanegra, ONP 2018, Fabio Luisi, Ludovic Tézier, Mika Kares, Maria Agresta, Francesco Demuro, Nicola Alaimo

J'ai pris à 20:12 l'écoute donc j'ai loupé un bout du prologue. Certains membres du forum l'ont vu en salle voire au cinéma ou sur culturebox.

Brahms : Symphonie n°4 (Kleiber)

John Cage (1912-1992)
Œuvres pour percussion Vol.5
Six, Quartet, One, Dance Music, Three

Amadinda Percussion Group

Haendel: Israël en Egypte, HWV 54 (Ruth Holton, Ashley Stafford, Nicolas Robertson, Julian Clarkson, Monteverdi Choir, English Baroque Soloists, Gardiner) .

As-tu écouté la version Mallon ?
Car avec Gardiner il manque la 1° partie de l'œuvre (la plus belle).

Bruckner: Symphonie n° 0 (CSO, Barenboïm) . J'ai toujours eu une affection particulière pour cette œuvre mésestimée par le compositeur. Il est vraiment navrant qu'il n'ait pas achevé le final, ce qui nous vaut une coda en queue de poisson .

Cololi a écrit:

As-tu écouté la version Mallon ?
Car avec Gardiner il manque la 1° partie de l'œuvre  (la plus belle).

La version Gardiner ne comporte en effet que deux parties ... Je ne connais pas la version Mallon. Il faudra que je découvre ça... Merci pour le conseil .

Anaxagore a écrit:

Cololi a écrit:

As-tu écouté la version Mallon ?
Car avec Gardiner il manque la 1° partie de l'œuvre  (la plus belle).

La version Gardiner ne comporte en effet que deux parties ... Je ne connais pas la version Mallon. Il faudra que je découvre ça... Merci pour le conseil .

En fait celle donnée par Mallon c'est la version d'origine, celle voulue par Haendel (et pour le coup il avait bien raison). La version donnée classiquement par la suite, c'est la version modifiée par Haendel pour complaire au public (moins de chœurs, plus de solo …).

Bruckner, symphonie 0, Tintner, National Symphony Orchestra of Ireland

Je reconnais que j'écoute beaucoup ce compositeur ces dernières semaines. Découverte de cette symphonie pour moi.

Cololi a écrit:

Anaxagore a écrit:

Cololi a écrit:

As-tu écouté la version Mallon ?
Car avec Gardiner il manque la 1° partie de l'œuvre  (la plus belle).

La version Gardiner ne comporte en effet que deux parties ... Je ne connais pas la version Mallon. Il faudra que je découvre ça... Merci pour le conseil .

En fait celle donnée par Mallon c'est la version d'origine, celle voulue par Haendel (et pour le coup il avait bien raison). La version donnée classiquement par la suite, c'est la version modifiée par Haendel pour complaire au public (moins de chœurs, plus de solo …).

Il l'a rétablie (les solos à l'italienne en sus) dans la troisième version de l'œuvre. Ça peut aussi s'écouter en séparé, il a essentiellement copié-collé son hymne funèbre The Ways of Zion Do Mourn.

Mais intégré dans Israel en Egypt, il en existe au moins deux très, très grandes versions : Parrott, vraiment rugueux, net, sans concession, et Mallon, plus rond, lumineux et lyrique (ce qui a évidemment ma sympathie), lectures très différentes et également fantastiques.

Cette hymne funèbre est à mon sens, avec le Messie, la plus grande œuvre de Haendel, voilà.

Bruckner: Te Deum (Norman, Minton, Rendall, Ramey, Chicago Symphony Chorus, CSO, Barenboïm) . Très beau plateau vocal ...

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Anaxagore a écrit:

Cololi a écrit:

As-tu écouté la version Mallon ?
Car avec Gardiner il manque la 1° partie de l'œuvre  (la plus belle).

La version Gardiner ne comporte en effet que deux parties ... Je ne connais pas la version Mallon. Il faudra que je découvre ça... Merci pour le conseil .

En fait celle donnée par Mallon c'est la version d'origine, celle voulue par Haendel (et pour le coup il avait bien raison). La version donnée classiquement par la suite, c'est la version modifiée par Haendel pour complaire au public (moins de chœurs, plus de solo …).

Il l'a rétablie (les solos à l'italienne en sus) dans la troisième version de l'œuvre. Ça peut aussi s'écouter en séparé, il a essentiellement copié-collé son hymne funèbre The Ways of Zion Do Mourn.

Mais intégré dans Israel en Egypt, il en existe au moins deux très, très grandes versions : Parrott, vraiment rugueux, net, sans concession, et Mallon, plus rond, lumineux et lyrique (ce qui a évidemment ma sympathie), lectures très différentes et également fantastiques.

Cette hymne funèbre est à mon sens, avec le Messie, la plus grande œuvre de Haendel, voilà.

Hormis bien sûr le Messie et quelques autres tubes, je connais encore très mal la musique de Haendel. Merci pour toutes ces infos .

Bach: Orgel-Büchlein BWV 599 à 644 (André Isoir à l'orgue de l'église Cantate Domino de Frankfurt-Nordwestadt) .

Bartok : Concerto pour piano n°2 (Pollini/Abbado)

Les multiples écoutes n'y changent rien : ce chef d'oeuvre m'impressionne toujours autant.

Scriabine: Sonate n°10, 2 poèmes opus 71/D.Pollini

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Huré: Sonate pour violon et piano/Koch, Jude