Playlist (137)

Dimitri Chostakovitch
* Concerto no.2
Dimitri Chostakovitch Jr, piano
I Musici de Montréal
Maxime Chostakovitch
1 CD Chandos

Nouvelle écoute de:

Othmar Schoeck
Das Schloss Dürande

On en parle à partir d'ici

Je ne crois pas avoir poster ici auparavant, mes écoutes de broutilles vocalisantes et hédonistes ne devant pas intéresser grand monde !
Mais enfin, je viens de terminer Temistocle (J.C Bach), opéra fort estimé, me semble-t-il, de David. Version Rousset indiquée par Adalbéron.
Un bijou! Décidément cet an 1772 est un grand cru. Je ne sais pas si je mets ça au niveau de Silla, d'Antigona peut-être, mais c'est vraiment du très, très bel ouvrage: airs délicieux, récitatifs accompagnés particulièrement soignés, un beau mouvement, vraiment une grande époque pour le seria. J'ai trouvé la distribution, comme anticipé,  assez infâme, mais Rousset est efficace, comme souvent, malgré ses manières bien connues. Que j'aimerais entendre de bons chanteurs dans ces oeuvres écrites pour des grands virtuoses. C'est plus aisé avec Mozart, certainement.

D'autres choses intéressantes dans la discographie de J.C Bach à écouter?

Je te dirais bien Amadis de Gaule par Talpain chez Singulares / Bru Zane, mais comme c'est de la tragédie lyrique (et pas du seria), et que les chanteurs me semblent très bons pour ce répertoire (diction française très nette, très investis), je suis assez pessimiste quant à une éventuelle adhésion de ta part.

Dubugnon: Triptyque/Dolié, Waldman

Dubugnon: Le Songe Salinas/Gubisch, Gabel



Mélodies avec orchestre très proches de celles de Dutilleux.

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :    D. Buxtehude – A. Brumel – J. Haydn – W.A. Mozart – O. Olsson

Brahms : Sonate pour piano n°3 (Couteau)
Brahms : Un Requiem Allemand (Karajan)

La Sankta Gertruds kyrka de Stockholm (Suède)


1) Dieterich Buxtehude (1637-1707) :

Herr Jesu Christ, der einig Gottes Sohn, BuxWV 192
Wär Gott nicht mit uns diese Zeit, BuxWV 222
Ach Gott und Herr, BuxWV 177
Es ist das Heil uns kommen her, BuxWV 186
Nun lob, mein Seel, den Herren, BuxWV 214
Christ, unser Herr, zum Jordan kam, BuxWV 180
Lobt Gott, ihr Christen, allzugleich, BuxWV 202
Gott der Vater wohn uns bei, BuxWV 190
Nun bitten wir den heiligen Geist, BuxWV 209
.
Magnificat primi & noni toni, BuxWV 204-205
Te Deum Laudamus, BuxWV 218

= Bernard Foccroulle, orgue « Düben » Grönlund de l'église Sainte Gertrude de Stockholm

(Ricercar, avril 2006)

A l'opposé de l'intense verve narrative d'Olivier Vernet (à Agde, Ligia) dans le Te Deum,
Foccroulle ralentit le pouls des versets, fouille les polyphonies et livre une vision plutôt marmoréenne.

Xavier a écrit:

Dubugnon: Le Songe Salinas/Gubisch, Gabel



Mélodies avec orchestre très proches de celles de Dutilleux.

J'essayerai, tiens!

*****

Huré, Sonate pour violon.

Huré, Quintette.


La Sonate pour violon est un chef d’œuvre. Comment se fait-il que ce compositeur soit aussi peu reconnu ?...

James Bowman - Charles Brett - David James - Martyn Hill - Paul Elliott
Rogers Covey-Crump - Leigh Nixon - John Potter - Maurice Bevan - Terry Edwards


2) Antoine Brumel (1460-1512) :

Missa Et Ecce terrae motus

-Gloria

James Bowman, Charles Brett, David James, contreténor
Martyn Hill, Paul Elliott, Rogers Covey-Crump, Leigh Nixon, John Potter, Ian Thompson, ténor
Geoffrey Shaw, Maurice Bevan, baryton
Terry Edwards, basse

(Emi, avril 1975)

Cette Messe « du tremblement de terre » est une tuerie !
Comment se fait-il que ce compositeur soit aussi peu connu ?

Emeryck a écrit:

Patrick Marcland : Mètres pour flûte, alto et harpe        1972 / Trio Debussy

Patrick Marcland : Variants pour seize instruments        1975 / Nouvel Orchestre Philharmonique (Amy)
 
Patrick Marcland : Paroles pour douze voix mixtes        1982 / Groupe vocal de France (Tranchant)
 +
Patrick Marcland : Verset pour dix-sept instruments        1979 / Ensemble Intercontemporain (Mercier)

Patrick Marcland : Failles pour flûte, alto, harpe et orchestre        1975-77 / Trio Debussy, Nouvel Orchestre Philharmonique (Amy)
 +

Je ne connais pas du tout Patrick Marcland. Si tu veux nous en dire un mot, ça serait bienvenu.

Le Tölzer Knabenchor (Bad Tölz, Allemagne -Bavière)


3) Joseph Haydn (1732-1809) :

Messe n°10 "Sancti Bernardi de Offida"

Jörg Hering, ténor
Harry van der Kamp, basse
Solistes du chœur :
Matthias Ritter, soprano
Simon Schnorr, alto
Benedikt Schillo, ténor
Panajotis Iconomou, basse
Gerhard Schmidt-Gaden, Chœur d'enfants de Bad Tölz
Bruno Weil, Orchestre Tafelmusik

(Sony, septembre 1994)

Séquence nord-américaine (comme j'en fais assez souvent) avec des œuvres que j'apprécie :

Kevin Puts : River's rush - Peabody symphony orchestra, Marin Alsop

Aaron Copland : Sonate pour violon et piano - Anne Akiko-Meyers, André-Michel Schub

Walter Piston : Symphonie n°2 - Boston symphony orchestra, Michael Tilson-Thomas

4) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Litaniæ de venerabili altaris sacramento en mi bémol majeur, K. 243

Angela Maria Blasi, soprano
Elisabeth von Magnus, contralto
Deon van der Walt, ténor
Alastair Miles, basse
Nikolaus Harnoncourt, Chœur Arnold Schoenberg, Concentus Musicus de Vienne

(Teldec, juillet 1991)

De ma Playlist de la semaine écoulée (première fournée: j’ai encore des comptes-rendu d’écoute à rattraper):

• Sibelius: Symphonie nº1 en mi mineur, op. 39¹, nº4 en la mineur, op. 63² et nº5 en mi bémol majeur, op. 82³:

Paavo Järvi / Orchestre de Paris
Paris, X.2012¹, III.2016², IX.2015³
RCA
Un peu la même chose que tout le monde: 1ᵉ et 4ᵉ excellentes, 5ᵉ décevante. Voir ici.

• Berlioz: Harold en Italie, op. 16:

- Tabea Zimmermann (alto), François-Xavier Roth / Les Siècles
Paris, III.2018
Harmonia Mundi
- Wolfram Christ (alto), Lorin Maazel / Berliner Philharmoniker
En public, Berlin, IV.1984
DG
La nouvelle version HIP est intrinsèquement excellente, mais finalement pour un non-berliozien, cette œuvre passe mieux dans une (excellente) version tradi. Voir ici.

• Sauguet: Les Forains:

Neeme Järvi / Orchestre Symphonique National d’Estonie
Tallinn, VI.2018
Chandos
Une œuvre «petite madeleine» dans une version à laquelle j’ai été très sensible. Voir ici.

Abbaye de Saint-Maurice d'Agaune (Suisse, -canton du Valais)


5) Otto Olsson (1879-1964) :

Symphonie n°2, "Credo Symphoniacum", Op. 50

= Georges Athanasiadès, orgue Kuhn de l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune

(Tudor, juin 2011)

Dans les années 1950, Albert Schweitzer avait prévu un enregistrement de cette œuvre à l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune mais ce projet
ne se concrétisa pas. C'est George Athanasiadès, titulaire de cet orgue pendant six décennies, qui le mena à bien.
Le compositeur suédois enseigna au Conservatoire de Stockholm, et écrivit en 1925 cette symphonie qui apparaît comme un triptyque de trois quarts d'heure.
De forme sonate, le premier volet est construit sur l'intonation grégorienne Credo in unum Deum. Lent choral, le second panneau évoque la vie du Christ,
depuis la Nativité jusque la Résurrection. Logiquement, la dernière partie se consacre à l'Esprit Saint au travers l'hymne Veni Creator.

Jean-Philippe Rameau
* Hippolyte et Aricie (Suite pour orchestre)
La Petite Bande
Sigiswald Kuijken (1979)



De la musique de très bon goût avec de beaux passages dans un style fugué (surtout l'Ouverture et la Ritournelle).

Hans Werner HENZE
Szenen aus "Elegie für jungle Liebende"

Voir ICI

Ravel : Daphnis et Chloé (Roth)

Belle interprétation, j'aime beaucoup le travail sur les timbres.

Concernant l'œuvre elle-même, plus le temps passe et plus je la trouve inégale malgré de très grands moments...

Bartók : Le prince de bois (ballet complet) - Bournemouth Symphony Orchestra, Marin Alsop

J'ai relu tout le sujet disco Bartók et je rejoins l'avis qu'en donnait Xavier il y a dix ans. Ça manque un peu de tranchant dans les danses, la prise de son un peu trop réverbérée dessert l'orchestre parfois un peu cotonneux, et pourtant beaucoup de détails ressortent et les passages plus féériques sont très réussis. Sur l'ensemble on ne s'ennuie pas. En tout cas, quelle musique !

Johannes Brahms
* Symphonie no.3 op.90
* Variations sur un thème de Haydn
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan
1 LP DG, 1965

Colbran a écrit:

Je ne crois pas avoir poster ici auparavant, mes écoutes de broutilles vocalisantes et hédonistes ne devant pas intéresser grand monde !
Mais enfin, je viens de terminer Temistocle (J.C Bach), opéra fort estimé, me semble-t-il, de David. Version Rousset indiquée par Adalbéron.
Un bijou! Décidément cet an 1772 est un grand cru. Je ne sais pas si je mets ça au niveau de Silla, d'Antigona peut-être, mais c'est vraiment du très, très bel ouvrage: airs délicieux, récitatifs accompagnés particulièrement soignés, un beau mouvement, vraiment une grande époque pour le seria. J'ai trouvé la distribution, comme anticipé,  assez infâme, mais Rousset est efficace, comme souvent, malgré ses manières bien connues. Que j'aimerais entendre de bons chanteurs dans ces oeuvres écrites pour des grands virtuoses. C'est plus aisé avec Mozart, certainement.

D'autres choses intéressantes dans la discographie de J.C Bach à écouter?

Benedictus a écrit:

Je te dirais bien Amadis de Gaule par Talpain chez Singulares / Bru Zane, mais comme c'est de la tragédie lyrique (et pas du seria), et que les chanteurs me semblent très bons pour ce répertoire (diction française très nette, très investis), je suis assez pessimiste quant à une éventuelle adhésion de ta part.

Je mets ça dans ce fil en attendant : https://classik.forumactif.com/t3038-la-tragedie-lyrique-reformee-piccinni-sacchini-bach#1142507 .

Antonín Dvořák
* Chants bibliques (extraits)
Dietrich Fischer-Dieskau, baryton
Jörg Demus, piano

Voilà qui me semble plus abordable que le Requiem que j'ai aussi écouté, mais de loin et d'une oreille plus ou moins concentrée, ça semblait faire un boucan de tous les diables... J'aurai l'occasion d'y revenir.

Ravélavélo a écrit:

ça semblait faire un boucan de tous les diables...

C'est un peu le principe en effet.

Mais du beau boucan, il y a vraiment des pages ultimes (l'Offertoire !).

DavidLeMarrec a écrit:

Ravélavélo a écrit:

ça semblait faire un boucan de tous les diables...

C'est un peu le principe en effet.

Mais du beau boucan, il y a vraiment des pages ultimes (l'Offertoire !).

Merci David, je porterai une attention particulière à l'Offertoire à la prochaine écoute, c'est justement la partie (la dernière du CD 1) qui m'a paru bruyante et interminable... Tout un CD et il reste encore vingt-deux minutes (le Sanctus, l'Agnus Dei et Communio).
J'ai deux versions: Ančerl et Shaw.
C'est le grand moment de l'année pour écouter de la musique sacrée.

G. P. Palestrina
* Missa 'L'Homme armé'
Missa 'Assumpta Est Maria'
Pro Cantione Antiqua
Mark Brown
1 CD Allegro, 1991



Polyphonie bien équilibrée, voix profondes, un brin caverneuses mais pas trop éloignées ni trop réverbérées.
Belle perspective sonore.

Les Gauloiseries de la Nuit...





Au programme ce soir :   M. Ravel – G. Bizet – C. Debussy – L. Farrenc – C. Gounod – C. Franck


...et durant cette longue soirée nous célèbrerons un anniversaire en grande pompe.
Si quelqu'un trouve lequel avant que j'affiche le post, il gagne un filet garni  

Francis Poulenc
* Figure humaine
Cantate pour double choeur mixte a cappella
* Messe en Sol majeur
pour choeur mixte a cappella
* Quatre petites prières de Saint François d'Assise
pour choeur d'hommes a cappella
Uppsala Akademiska Kammarkör Kfum Mammarkör
Dan Olof Stenlund
1 LP Erato, 1977

D'Indy / Symphonie n°2 (Plasson)      

Autrement plus intéressante que la Cévenole, vraiment une très belle oeuvre !

1) Maurice Ravel (1875-1937) :

Rhapsodie espagnole
Daphnis et Chloé -Suite n°2
Pavane pour une Infante défunte
La Valse
Bolero

= Semyon Bychkov, Orchestre de Paris

(Philips, juillet 1992)

Takemitsu / From me flows what you call Time (St Clair)

Je connaissais déjà quelques pièces pour piano mais l'orchestral, c'est une découverte. Des sonorités très étonnantes mais que c'est beau ! D'une finesse remarquable.

2) Georges Bizet (1838-1875) :

Variations chromatiques

= Marie-Françoise Bucquet, piano

(Philips, avril 1980)

3) Claude Debussy (1862-1918) :

Beau Soir [Bourget]
L'Échelonnement des Haies [Verlaine]
Le Promenoir des deux Amants [L'Hermite]

= Pierre Bernac, baryton ; Francis Poulenc, piano

(Columbia, mars 1950)

Debussy joué par Poulenc, chanté par Bernac. Mythique, évidemment...

www.deezer.com/fr/album/4776561

pour la prise de son (passe encore, puisque c'est visiblement le seul enregistrement) et surtout, même si je ne connaissais pas l'oeuvre, pour l'orchestre, qui m'a l'air d'être totalement à la ramasse dans la captation de 1970 .

4) Louise Farrenc (1804-1875) :

Symphonie n°3 en sol mineur, Op. 36

= Johannes Goritzki, Orchestre philharmonique de la Radio de Hanovre

(CPO, décembre 1997)

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Cantate "Wo Gehest Du Hin ? BWV 166"

Masaaki Suzuki / Bach Collegium Japan

l'air de ténor (et hautbois) Ich Will An Den Himmel Denken se retrouve dans le trio pour orgue en sol mineur BWV 584 (... merci Gilles Cantagrel)

Catégorie orchestrale -rang 183°/250




Georges Sebastian (1903-1989)


5) Charles Gounod (1818-1893) :

Faust -acte V, musique de ballet

= Georges Sebastian, Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris

(Urania, 1951)

Il y a précisément cent-soixante ans naissait ce ballet qui s'intègre aux scènes de la Nuit de Walpurgis du cinquième acte : Gounod l'ajouta
pour les représentations à l'Opéra Le Peletier.
Auparavant, depuis sa création le 19 mars 1859, l'opéra de Gounod avait déjà été joué plus de trois cents fois sur les différentes scènes du Théâtre-Lyrique !
Bien avant d'entendre l'œuvre complète, j'avais découvert cette musique de ballet dans ce qui fut un de mes premiers vinyles, dirigé par Georg Solti
à Covent Garden (Decca) : une version décapante que j'aurais pu choisir pour ce Mélomaniac d'Or, toutefois ces pages chorégraphiques parmi les plus célèbres
du patrimoine français ont été bien couvertes par la discographie : Pierre Monteux (RCA), Paul Paray (Mercury), Thomas Beecham (HMV), Fritz Lehmann (DG),
Anatole Fistoulari (Decca), Jean Fournet (Philips) pour s'en tenir à des témoignages vintage que j'affectionne.
J'ai opté pour un autre microsillon, un peu disparu des radars, par un chef à poigne né à Budapest où il suivit l'enseignement de Kodály et Bartók.
Il fut ensuite répétiteur à Munich auprès de Bruno Walter, avant que sa carrière ne prenne une envergure notablement internationale : dans les années 1920, on le
trouve au Metropolitan de New York, au Städtische Oper de Berlin. En 1935 à Moscou, il fit entendre en première audition la mouture originale du Boris Godounov de Moussorgski.
Il s'installa en France après la Guerre, où il officia dans les principaux théâtres parisiens et aussi pour la Radio.
Outre des enregistrements de Bruckner et Mahler restés assez fameux, ce chef demeure surtout connu pour son répertoire lyrique et chorégraphique.
.
Dans cet acte V, Méphisto emmène le Docteur damné dans une caverne où se célèbrent des festivités à la mode antique, décor prétexte à cet exotique divertissement
en sept numéros. Une cérémonieuse fanfare introduit une valse que le maestro hongrois dirige ici prestement, vigoureusement. Suit un emphatique Adagio tissé au grave
des cordes, -là encore Sebastian évite l'enlisement quitte à précipiter un peu le gracieux épisode médian. On aura compris que sa lecture âpre (et c'est en cela que je l'apprécie)
n'est pas là pour faire joli, et intensifie les relents troubles de la partition. Ce qui se confirme par une Danse antique dont Sebastian corsète les ébats nubiens.
La Variation de Cléopâtre laisse claquer les pupitres parisiens, avec une verdeur de timbre, un zèle à cru particulièrement idiomatiques.
Le chef distille ensuite la fluidité des Troyennes qui sous sa baguette file droit, sans concession au lyrisme. Les Variations du miroir sont ensuite ciselées
avec une acuité, un tranchant typiquement slaves.
En ces années-là, l'orchestre du Théâtre national de l'Opéra passait pour un des meilleurs de la capitale. Et ses ressources de virtuosité trouvent à s'exalter
dans l'orgiaque Danse de Phryné. A vrai dire ici, pour ce final, l'interprétation de Solti demeure d'une frénésie indépassable.
Mais Sebastian conclut ici avec une efficacité virile qui paraphe son approche caractérisée par un fort tempérament, loin du mignon ballet blanc iconographié sur la pochette.
On imagine toute la force acerbe, la noirceur qu'il aurait instillées dans cet opéra s'il l'avait intégralement enregistré.

Mélomaniac a écrit:

4) Louise Farrenc (1804-1875) :

Symphonie n°3 en sol mineur, Op. 36

= Johannes Goritzki, Orchestre philharmonique de la Radio de Hanovre

(CPO, décembre 1997)

Boarf, on a entendu mieux comme compositrice.

ovni231 a écrit:

Boarf, on a entendu mieux comme compositrice

Certes, mais la pochette est jolie

6) César Franck (1822-1890) :

Variations symphoniques

= Eileen Joyce, piano ; Charles Munch, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire de Paris

(Decca, octobre 1946)

Francesco Solimena (1657-1747): Bethsabée au bain, ca. 1725, huile sur toile, 103 x 129 cm, Salzbourg, Residenzgalerie

Les favorites de David...

• Venez, chère ombre. Lefebvre: Les regrets. Le Lever de l’aurore. Andromède / Clérambault: Léandre et Héro. Symphoniae IVa et II «La Félicité»:

Eva Zaïcik (mezzo-soprano), Justin Taylor / Le Consort
Saint-Michel-en-Thiérache, VI.2018
Alpha
Un disque majeur, tant par la rareté du répertoire qu’il documente par la remarquable singularité vocale d’Eva Zaïcik et l’accomplissement des artistes qui l’accompagnent. Voir ici.

• Chausson: Poème de l’amour et de la mer, op. 19:

Véronique Gens (soprano), Alexandre Bloch / Orchestre National de Lille
Lille, IX.2018
Alpha
Véronique Gens parfaite, extraordinaire, accompagnement au même niveau d’excellence - vraiment une merveille absolue. Voir ici.

• Miroir(s). Airs et scènes de Gounod (Faust, Romé et Juliette), Steibelt (Roméo et Juliette), Massenet (Thaïs, Hérodiade), Strauss (Salomé):

Elsa Dreisig (soprano), Michael Schønwandt / Orchestre National de Montpellier Occitanie
Montpellier, IV.2018
Erato
De très belles choses (les Juliette de Steibelt et de Gounod, le Strauss), mais total un peu de déception (la chanteuse n’est manifestement pas ici dans son meilleur répertoire.) Voir ici.

Bartók : Le Prince de Bois (Dorati)

Franz Schubert / Franz Liszt
* Ständchen
Khatia Buniatishvili, piano
1 CD SONY, 2019



J'écoute sur France Musique ce bref extrait, par curiosité, en me concentrant sur l'auditif, en évitant de me laisser distraire par le visuel.
Schubert enseigne, dit-elle, 'l'art de la patience'.

Brahms : Piano Trio n°2 (Katchen/Suk/Starker)

Ravélavélo a écrit:

Franz Schubert / Franz Liszt
* Ständchen
Khatia Buniatishvili, piano
1 CD SONY, 2019



J'écoute sur France Musique ce bref extrait, par curiosité, en me concentrant sur l'auditif, en évitant de me laisser distraire par le visuel.
Schubert enseigne, dit-elle, 'l'art de la patience'.

En effet, pochette collector!

Eusèbe a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Franz Schubert / Franz Liszt
* Ständchen
Khatia Buniatishvili, piano
1 CD SONY, 2019

J'écoute sur France Musique ce bref extrait, par curiosité, en me concentrant sur l'auditif, en évitant de me laisser distraire par le visuel.
Schubert enseigne, dit-elle, 'l'art de la patience'.

En effet, pochette collector!

Oui, et rien ne nous empêche de regarder la vidéo promotionnelle:

/watch?time_continue=4&v=kQYW_jqpycM

Eusèbe a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Franz Schubert / Franz Liszt
* Ständchen
Khatia Buniatishvili, piano
1 CD SONY, 2019



J'écoute sur France Musique ce bref extrait, par curiosité, en me concentrant sur l'auditif, en évitant de me laisser distraire par le visuel.
Schubert enseigne, dit-elle, 'l'art de la patience'.

En effet, pochette collector!

Je suppose que ça fait référence à Ophélia, mais je ne vois pas le rapport avec Schubert ?

docteur mabuse a écrit:

Emeryck a écrit:

Patrick Marcland : Mètres pour flûte, alto et harpe        1972 / Trio Debussy

Patrick Marcland : Variants pour seize instruments        1975 / Nouvel Orchestre Philharmonique (Amy)
 
Patrick Marcland : Paroles pour douze voix mixtes        1982 / Groupe vocal de France (Tranchant)
 +
Patrick Marcland : Verset pour dix-sept instruments        1979 / Ensemble Intercontemporain (Mercier)

Patrick Marcland : Failles pour flûte, alto, harpe et orchestre        1975-77 / Trio Debussy, Nouvel Orchestre Philharmonique (Amy)
 +

Je ne connais pas du tout Patrick Marcland. Si tu veux nous en dire un mot, ça serait bienvenu.

J'essayerai d'en parler un peu ce week-end.