Playlist (117)

La première symphonie.

André a écrit:

Spoiler:

anaëlle a écrit:

Dutilleux : Tout un monde lointain.  Rostropovitch, Orchestre de Paris, dir. Baudo
 

Cette œuvre est une merveille, et l'enregistrement de Rostropovich une pierre de touche.

____________
Schulhoff :
Divertimento, 1e quatuor, Schulhoff Quartet
Duo pour violon et violoncelle, Bernasek/Hula
3e Symphonie, Smetacek

J'ai posté mon impression dans le fil sur la première symphonie.

Pierre Bartholomée est aussi un compositeur. Cette Sérénade pour grand orchestre est écrite dans un langage résolument moderne, mais quand même accessible.

Tchaikovsky : Ouverture 1812 (Willem Mengelberg, 1940)
Tchaikovsky : Symphonie n°6 en si mineur "Pathétique" (Willem Mengelberg, 1937)

Version très originale par moments, des trucs qui me font un peu tiquer... à ré-écouter sûrement après avoir révisé aussi mes classiques!

Ces jours ci: beaucoup de sonates piano de Beethoven, beaucoup d'interprètes (Gilels, Pollini, Haskil, Fischer, Grinberg...)

et Alexei Lubimov, sur copie du pianoforte Erard de la Cité de la Musique (lui même petit frère du pianoforte Erard impatiemment attendu par Beethoven - et presque aussitôt mis en pièces par ses soins tumultueux -). Disque objet passionnant et très réussi dans son approche musicologique fournie et documentée (notamment par le facteur copiste du Erard: Christopher Clarke). Au delà de l'intérêt éditorial de premier plan: très belle interprétation, et une des premières fois où je suis vraiment séduit par un pianoforte.

N°14 op.27 n°2 Clair de lune
N° 21 op. 53 Waldstein
N° 17 op.31 n°2 La tempête

Job, de Ralph Vaughan-Williams. Une euvre exceptionnelle, une bonne interprétation (Bostock a été un disciple de Adrian Boult); superbe prise de son.

Ce disque est le 5ème de ce coffret de 10, vendu pour une chanson sur Amazon, et qui contient plusieurs raretés.

Michael Gordon (1956–) : Weather (1997) pour 16 cordes amplifiées et électronique
Ensemble Resonanz (Evan Ziporyn)

Gustav Mahler
* Symphonie no.5
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan

Les Tuyaux de la Nuit...



Au programme ce soir : Fr. Couperin - J. S. Bach - P. Eben - M. Dupré

Schreker : Gezeichneten, Prélude à l’acte I. Deutsches Sinfonie-Orchester Berlin, dir. Zagrosek


Fauré : Nocturne No.6.  Hubeau

Krenek : Suite pour guitare seule.  Luse


Mahler : Symphonie No.10, Adagio.  Wiener Philharmoniker, dir. Bernstein

c'est malin, maintenant je pleure ...

anaëlle a écrit:

Mahler : Symphonie No.10, Adagio.  

c'est malin, maintenant je pleure ...

Pourquoi ?, tu es triste parce Mahler ne l'a pas terminée ?

Mais tu sais qu'il existe quand même une suite ? :burns:

1) François Couperin (1668-1733) :

Messe à l'usage des couvents

= James Tibbles, orgue de l'église Notre-Dame de la Nativité de Rozay-en-Brie

(Paladino, juillet 2011)

A une cinquantaine de km à l'Est de Paris se trouve cet instrument remarquable, un des mieux préservés du patrimoine classique français (il date du début XVIII° siècle), et qui jouit de la réputation d'être le seul orgue de cette époque ayant conservé des claviers en état d'être joué.
Interprétation plutôt tranquille et sans histoire, mais tout cela est réalisé avec goût, sobrement ornementé.

Brahms: Quelques lieder/Schuster

2) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Choralpartiten en sol mineur sur Allein Gott, in der Höh' sei Ehr, BWV 771

= Éric Lebrun, orgue Silbermann de l'église Saint-Maurice de Soultz

(Monthabor, octobre 2014)

J'avais découvert cet album il y a quelques mois (cf mon message du 23 avril : https://classik.forumactif.com/t1663p200-bach-oeuvres-pour-orgue)
Époustouflant !
Ce Silbermann aux timbres très francs passe une couche de couleurs vives sur les partitas, comme repeintes al fresco.
Tout un carrousel de textures hautement caractérisées, cela aussi grâce à une prise de son exceptionnellement (vraiment !) dynamique, d'un relief hallucinant.
Je n'ai toujours pas écouté le second disque, dédié aux Chorals d'Arnstadt. Il faut que je me programme ça d'urgence.
L'intégrale est annoncée chez ce petit label, j'espère qu'elle va se poursuivre.

Pour aider le projet et encourager l'éditeur, n'hésitez pas, surtout que le prix de vente est très généreux : https://www.amazon.fr/J-S-Bach-Int%C3%A9grale-lOeuvre-dOrgue/dp/B0181XOTJ0

Mélomaniac a écrit:

Mais tu sais qu'il existe quand même une suite ? :burns:

Reconstituée à partir des fragments qui restaient, c'est bien ça ?

anaëlle a écrit:

Reconstituée à partir des fragments qui restaient, c'est bien ça ?

Oui, notamment la version de concert arrangée par Deryck Cooke, la plus couramment jouée par les chefs qui ne s'en tiennent pas à l'Adagio.

L'église St. Martin de Memmingen (Bavière -Souabe)


3) Petr Eben (1929-2007) :

Quatre Danses bibliques

La Danse de David - La Danse de la Sulamite - La Danse de Fille de Jephté - Les Noces de Cana

= Hans-Eberhard Ross, orgue Goll de l'église Saint-Martin de Memmingen

(IFO, octobre 1999)

Un polyptyque particulièrement flamboyant mais profondément inspiré, par Eben -un des compositeurs contemporains que je préfère dans ce répertoire.
Joué sur un instrument récent (1998), qui pâtit d'une prise de son hélas un brin terne, ou du moins qui manque de transparence et d'aération.

Ah oui, j'ai oublié de préciser le thème annexe de ce soir : dédicace à Polyeucte, au travers ces quatre buffets spécialement choisis pour lui.
Sobres et sans fanfreluche ( )

André Souris eut comme modèles Satie et Stravinsky, après une période debussyste initiale. Comme chef, son mentor fut Hermann Scherchen.

Certains titres de la Suite de la Renaissance font sourire. Je ne suis pas sûr qu'un éditeur accepterait ça aujourd'hui sans broncher. Comme quoi la langue évolue...

Szymanowski, 9 préludes op. 1, Martin Roscoe

L'intégrale Eben chez Hypérion est de qualité également avec un plus au niveau de la prise de son.

André a écrit:

Certains titres de la Suite de la Renaissance font sourire.

Les bransles gays ?

On savait s'amuser en ce temps-là

Ou comment mettre les pieds dans le... plat.

plenum a écrit:

L'intégrale Eben chez Hypérion est de qualité également avec un plus au niveau de la prise de son.

Absolument !

L'église St. Mariä Himmelfahrt de Kleve
(Allemagne -Rhénanie-du-Nord-Westphalie)


4) Marcel Dupré (1886-1971) :

Symphonie-Passion, Op. 23

Le Monde dans l'attente du Sauveur - Nativité - Crucifixion - Résurrection

= Martha Schuster, orgue Rieger de l'église St. Mariä Himmelfahrt de Kleve

(Organum, septembre 2000)

Superbe version ! Décidément, on se demande s'il existe des interprétations ratées de cette magnifique oeuvre de Dupré.

Mélomaniac a écrit:

Kurt Atterberg (1887-1974) :

Symphonie n°2 en fa majeur, Op. 6

= Ari Rasilainen, Orchestre de la Radio de Francfort

(CPO, mars 2000)

Il écoute donc des choses valables. Pas publiées depuis plus de quarante ans. Interprétées par des gens compétents. Mazette.

(Certes, le côté folklorique d'une œuvre néo-dvořákienne doit beaucoup le rassurer.)

Désolé de poster ici car je pense qu'il y a un poste dédié mais je ne le trouve plus. Qui serait assez aimable pour me donner le titre de l'œuvre qui compose le générique de l'émission "En piste" que l'on peut écouter ici :Kesque C

Je pense a un compositeur français, du Poulenc peut-être mais ce dernier nous offre tout de même des choses plus consistantes…

Cololi a écrit:

anaëlle a écrit:

mon passage préféré pour le moment est l'intervention d'Erda 

Idem. C'est pour moi le plus beau passage de tout le Ring (enfin je préfère l'intervention d'Erda dans Siegfried).

Sérieusement?

Quel triste sire tu fais.

Chtchédrine : Offrande musicale (1983).  Chtchédrine/Korneiev

quel chef-d’œuvre, unique en son genre.

« Cet hommage de Chtchédrine à Jean-Sébastien Bach rompait non seulement avec les traditions de la musique soviétique mais aussi avec celles de ses propres œuvres faisant en effet durant plus de deux heures la part belle à la méditation individuelle et au formalisme musical. Il n’est donc pas étonnant qu’une controverse s’ensuivit. Nous n’étions plus cependant en 1948, ni même en 1970 et, au lieu d’être condamnée au silence, Offrande musicale fut reprise succesivement à Leningrad, Riga, Vilnius et Alma-Ata, puis à Vienne, Francfort et Munich. Après une première partie de cinquante minute réservée uniquement à l’orgue, un groupe instrumental de neuf musiciens (flutes, hautbois et trombones par trois) introduit des interludes ; ainsi à la méditation solitaire succèdent des dialogues empreints d’une certaine théatralité, tandis que l’orgue se réserve le monologue ultime menant à l’unité absolue du silence. (...) Schnittke estima que c’était la meilleure œuvre de Chtchédrine, remarquable surtout par la nouveauté de son climat sonore et temporel. »

Jaky a écrit:

Désolé de poster ici car je pense qu'il y a un poste dédié mais je ne le trouve plus. Qui serait assez aimable pour me donner le titre de l'œuvre qui compose le générique de l'émission "En piste" que l'on peut écouter ici :Kesque C

Je pense a un compositeur français, du Poulenc peut-être mais ce dernier nous offre tout de même des choses plus consistantes…

Le fil est épinglé en haut de la rubriqué Gé.

Je n'ai pas le titre, effectivement ça évoque du Poulenc néo, du Auric champêtre… ou bien du Martinů. C'est très proche du premier thème du final du Premier Concerto pour piano, si ça te plaît tu pourrais écouter ça aussi.

Gerhard Stäbler : ...strike the ear... pour quatuor à cordes       1987-88 / Arditti String Quartet

DavidLeMarrec a écrit:

Jaky a écrit:

Désolé de poster ici car je pense qu'il y a un poste dédié mais je ne le trouve plus. Qui serait assez aimable pour me donner le titre de l'œuvre qui compose le générique de l'émission "En piste" que l'on peut écouter ici :Kesque C

Je pense a un compositeur français, du Poulenc peut-être mais ce dernier nous offre tout de même des choses plus consistantes…

Le fil est épinglé en haut de la rubriqué Gé.

Je n'ai pas le titre, effectivement ça évoque du Poulenc néo, du Auric champêtre… ou bien du Martinů. C'est très proche du premier thème du final du Premier Concerto pour piano, si ça te plaît tu pourrais écouter ça aussi.  

En effet pour le Martinů c'est très proche. Bon cela me fera de l'occupation pour les jours à venir!

Benedictus a écrit:

lucien a écrit:

Benedictus a écrit:

Denisov: Requiem (bande de la création en la cathédrale de Riga)
C'est complètement «polystylistique» (par moment ça ressemble à du Boulez ou à du Ligeti, à d'autres c'est d'un néoromantisme russe très émouvant) et en même temps très personnel (certaines lignes vocales, le saxophone...) Incroyable qu'un tel chef-d'oeuvre soit indisponible au disque et que c'en soit la seule version enregistrée.

le cd existe, pourtant (réédition BMG du vinyle Melodiya).

Oui, dans la collection «Musica non grata» de Melodiya/BMG, mais je ne l'ai trouvé qu'en médiathèque: même d'occase, même très cher, il est devenu impossible de le trouver autrement.

C'est trouvable en vinyle pour une dizaine d'euro...

Cololi a écrit:

Effectivement ... il va falloir que je fasse un schéma pour explique l'élévation spirituelle !

Spoiler:

:burns:

Bruckner: Symphonie n°1 en ut mineur (version de Linz, 1865/66)
- Wolfgang Sawallisch / Bayerisches Staatsorchester
Munich, X.1984
Orfeo
- Eugen Jochum / Berliner Philharmoniker
Berlin, X.1965
DG
Pour vérification... Eh bé, y'a pas photo. (Cela dit, Sawallisch, ça reste honorable, hein.)

Cabezón: Tiento del Séptimo Tono «Cum Sancto Spirito». Pange Lingua (à 4 voix). Ave Maris Stella (à 4 voix). Un Gay Bergier. Du vien sela. Fabordón y glosas del Sexto Tono
Kimberly Marshall (orgue de Nuestra Señora de Gracia, Madrigal de Las Altas Torres)
Madrigal, VIII-IX.1991
Valois/Auvidis
Très belle musique, un rien moins contrapuntique que ce que je préfère d'ordinaire à l'orgue, mais avec des rythmes, des couleurs archaïques qui me séduisent beaucoup. Côté sonorité, j'aime bien l'acidité de l'instrument et la sécheresse de l'acoustique mais c'est quand même un petit peu trop métallique et agressif pour moi. Une fois encore: merci, Mélo!

Emile Mathieu, compositeur belge (1844-1932), fortement influencé par Wagner, mais aussi, me semble-t-il, par Weber. J'y entends aussi des influences ou similitudes avec D'Indy et Schmitt, mais vu que ceux-ci sont ses cadets, l'influence - s'il y en a - irait plutôt dans l'autre sens.

Freyhir est une grande cantate symphonique (60 minutes) au propose franchement romantico-ossianiste. Grosso modo il s'agit d'une ode à l'Ardenne, à ses forêts mythiques de chênes et de hêtres (celles d'avant la coupe à blanc des années 1850, qui ont vu la quasi-intégralité de l'Ardenne rasée au sol et replantée de conifères).

J'ai beaucoup aimé, et l'interprétation des forces de Liège est convaincante. Mention particulière au ténor liégeois Marc Laho, dont le timbre et la vaillance rappellent Alagna dans ses bonnes années. Prise de son naturelle, avec une bonne spatialité et une intelligente différenciation des plans sonores.

À découvrir. Disque 36 du coffret Orchestre philharmonique de Liège édité sur label Cyprès.

Edison Denisov (1929–1996) :
— Crescendo e diminuendo (1965) pour clavecin et 12 cordes
— Étoile de Noël (1989) d’après Pasternak pour voix, flute et orchestre à cordes
— Tod ist ein langer Schlaf (1982) variations sur un thème de Haydn pour violoncelle et orchestre
— Partita pour violon et orchestre de chambre (1981)
— Happy end (1985) pour deux violons, violoncelle et contrebasse
Tatiana Monogarova, soprano
Dmitri Denisov, flute
Igor Tchechko et Alexander Polonski, violons
Mikhail Milman et Alexander Grashenkov, violoncelles
Igor Solokhin, contrebasse
Pavel Singer, clavecin
Orchestre de chambre Amadeus (Valentin Zverev)

Serguei Prokofiev – Toccata Op. 11 (Argerich)

Claude Debussy – La cathédrale engloutie (Freire)

George Gershwin – Un américain à Paris (NYP, Bernstein)

Béla Bartók – Six danses populaires roumaines (Gorog au piano) - La version piano n'est pas ma préférée.

Franco Donatoni (1927–2000) :
— In Cauda II (1993/94) pour orchestre
— In Cauda III (1996) pour orchestre
— Esa (In Cauda V) (2000) pour orchestre
— Prom (1999) pour orchestre
— Duo pour Bruno (1974/75) pour orchestre
Tokyo Philharmonic Orchestra
Yoichi Sugiyama, direction

Pipus a écrit:

Béla Bartók – Six danses populaires roumaines (Gorog au piano) - La version piano n'est pas ma préférée.

Tu aimerais fort probablement l'arrangement pour orgue de ces six danses par Oskar Gottlieb Blarr.

plenum a écrit:

Oskar Gottlieb Blarr.

autant écouter ses œuvres originales, non ?

Bien-sûr également, mais pour faire changement, un orgue aux timbres de qualité ajoutent de la couleur.

Kelterborn, Dutilleux, et Caplet. Oeuvres pour violoncelle et orchestre.

Marc Coppey et Pascal Rophé (avec l'OPL).  Je préfère cette version du désormais classique concerto de Dutilleux à celles de Pergamenschikow (intégrale Dutilleux sur Chandos) et celle de Rostropovich (sur EMI). Coppey me semble avoir une palette nettement plus subtile, et l'équilibre soliste-violoncelle est magnifique.

Je ne connaissais pas Keltenborn. C'est un complément au disque original que voici:



Par contre, on y perd les Trois strophes sur le nom de Paul Sacher, pour violoncelle seul de Dutilleux. On ne peut pas tout avoir !

Schubert:Quatuor n°14 (Berg)

Toujours aussi intense ce grand classique.

Une musique ensoleillée qui découpe les voix sur un ciel bleu, cru, intense !

Antonio Vivaldi
* Concerto 'Alla Rustica'
I Solisti Italiani
1 CD Denon CO-73335

Edison Denisov (1929–1996) : Peinture (1970) pour orchestre
Dmitri Smirnov (1948–) : Pastorale (1975) pour orchestre
Yuri Falik (1936–2009) : Musique élégiaque à la mémoire de Stravinsky (1975) pour 16 cordes et 4 trombones
Alexander Vustin (1943–) : Memoria 2 (Concerto) (1978) pour célesta, piano, percussion et cordes
Slovenská filharmónia
Vladimir Verbitski / Bystrík Režucha, direction

plenum a écrit:

Pipus a écrit:

Béla Bartók – Six danses populaires roumaines (Gorog au piano) - La version piano n'est pas ma préférée.

Tu aimerais fort probablement l'arrangement pour orgue de ces six danses par Oskar Gottlieb Blarr.

Eh bien pas tellement, du moins sur les quelques rares enregistrements que j'en ai trouvés

Je crois que je préfère l'usage d'instruments plus en phase avec l'idée du folklore roumain (du moins lidée que je m'en fais). Les versions flute/guitare, violon... me parlent plus. La version Oistrakh par exemple m'évoque beaucoup la danse (Braul).