Vos 10 secondes préférées

Cette conversation redevient difficile à suivre …

[Die Walküre] Dans le même passage (mais un peu après), ce que je préfère est :

Spoiler:

(Et tout ce qui suit jusqu’à la fin…)

Charlym a écrit:

(oui...Hotter)

Pas seulement, mais oui Hotter surtout (avec Mödl ou Varnay en Brünnhilde — et pas à l’article de la mort avec Nilsson chez Solti, même si ce fut ma version de découverte…).

Ah mais on est d'accord pour la version Solti que je n'aime que très peu...

Pour cela que j'ai mis un extrait de la version Leinsdorf, intégrale qui devait être enregistré par DECCA également, avant de laisser tomber pour le projet Solti...Quel dommage...

Charlym a écrit:

Oui, le meilleur répertoire...après la symphonie, l'opera, le clavier et le piano, la musique concertante, le lied...

Tu as oublié le violon, le violoncelle, la flûte, le chœur, le trio avec piano, le quatuor avec piano, le quintette avec piano …

Penderecki : Passion selon St. Luc (8:59 jusqu’à 9:51)

Spoiler:

Je n’ai jamais écouté cette œuvre en suivant la partition, c’est un tel choc émotionnel à chaque fois qu’il m’est difficile de m’y repérer (comme avec Utrenja d’ailleurs).

Brahms : quatuor op. 25 (début du final)

Spoiler:

Sibelius : symphonie n°7 (3:08)

Spoiler:

Alerte goûts douteux :

Spoiler:

Cololi a écrit:

(puisqu'il faut sélectionner 10 sec).

C’est un moyenne, ça peut aller jusqu’à une minute et se réduire à une suite de 3 accords …

Songeur a écrit:

Scriabine : sonate n°8 (toute l’ouverture est une pure merveille, peut-être même au-dessus de celles des 5, 7 et 10)

Spoiler:

Si je la prends indépendamment des autres, j'adore cette sonate de A à Z, elle est géniale et me parle beaucoup.

Par contre si je la compare aux 5 autres de la 5 à la 10, je trouve quand même que c'est le maillon (légèrement) faible, je ne sais pas si c'est une question de structure ou d'inspiration, ça n'aboutit pas de façon aussi géniale, implacable et irrésistible que les 5, 7 et 9 notamment, ça tourne un peu en rond, il n'y a pas de vrai climax, comme sur les 3 sonates impaires.

Donc je n'ai rien à redire sur le début que tu cites, qui est largement aussi bien que celui de la 6 ou de la 10 par exemple, mais sur sa globalité, sur la direction de ce qu'elle raconte, je trouve que ce n'est pas aussi abouti que les autres sonates 5 à 10.

Je crois que Scriabine par cette sonate voulait représenter les cycles de la nature qui ne s’arrêtent jamais de couler, il est vraiment difficile de trouver des repères (et ça me paraît surhumain à mémoriser) …

Citation :

Par contre si je la compare aux 5 autres de la 5 à la 10, je trouve quand même que c'est le maillon (légèrement) faible, je ne sais pas si c'est une question de structure ou d'inspiration, ça n'aboutit pas de façon aussi géniale, implacable et irrésistible que les 5, 7 et 9 notamment, ça tourne un peu en rond, il n'y a pas de vrai climax, comme sur les 3 sonates impaires.

Je suis assez d’accord (pour moi le maillon légèrement plus faible serait cependant la 6), même si elle garde une place vraiment particulière pour moi car c’est la première (ou l’une des premières) œuvre.s que j’ai entendue.s de lui.

Ca compte, c'est vrai: moi c'est la 5. (par Horowitz, en cassette!...)

Xavier a écrit:

Ca compte, c'est vrai: moi c'est la 5. (par Horowitz, en cassette!...)

Le choc a sûrement été encore plus violent …

Carrément, surtout que je n'avais rien de plus moderne à l'époque. (les étincelles de l'introduction notamment bien sûr!)

Un dernier extrait de Pelléas à tomber par terre (Acte I scène I toujours)

Spoiler:

Dans le final de la troisième sonate de Schumann, ce point culminant d’un intensité rare :

Spoiler:

Et puis cet extrait du carnaval dont j’ai déjà parlé, avec cette modulation en chromatismes vers la sous-dominante:

Spoiler:

Ce moment dans Scarbo, pour une raison mystérieuse m’a toujours particulièrement fasciné…

Spoiler:

Comme ce motif de la sonate de Liszt :

Spoiler:

Quelques extraits qui me passaient par la tête :

1:

2:

3:

4:

5:

6:

7:

8:

9:

10:

Je ne crois pas avoir reconnu 1, 4, 6 (quasiment sûr de connaître mais j’ai oublié), 7, 8 (en saga ?), 9 et 10 (quasiment sûr de connaître aussi) :oops …

Songeur a écrit:

Je ne crois pas avoir reconnu 1, 4, 6 (quasiment sûr de connaître mais j’ai oublié), 7, 8 (en saga ?), 9 et 10 (quasiment sûr de connaître aussi) :oops …

Tu connais tout ça — après, je sais pas si tu as déjà lu la partition du 1 et du 4.

Emeryck a écrit:

Songeur a écrit:

Je ne crois pas avoir reconnu 1, 4, 6 (quasiment sûr de connaître mais j’ai oublié), 7, 8 (en saga ?), 9 et 10 (quasiment sûr de connaître aussi) :oops …

Tu connais tout ça — après, je sais pas si tu as déjà lu la partition du 1 et du 4.

Le 6, j’ai d’abord pensé à Messiaen, mais finalement peut-être Debussy. Je vais m’y pencher …
Le 7 me paraît familier, mais je crains de ne pas pouvoir en dire plus.
Le 8, j’ai vérifié rapidement, ce n’est pas en Saga. Pourtant ça y ressemble fortement.
Le 9, à tous les coups, Messiaen, je connais ça par coeur, mais je ne retrouve pas …
Le 10 aussi me paraît familier, mais rien de plus pour l’instant.

Le 1, je ne suis vraiment pas sûr de connaître, le 4 me dit quelque chose, à préciser.



Pour Hammerklavier, je vénère chaque mesure, mais ce passage pour une raison inexplicable me passionne particulièrement :

Spoiler:

Songeur a écrit:

Emeryck a écrit:

Songeur a écrit:

Je ne crois pas avoir reconnu 1, 4, 6 (quasiment sûr de connaître mais j’ai oublié), 7, 8 (en saga ?), 9 et 10 (quasiment sûr de connaître aussi) :oops …

Tu connais tout ça — après, je sais pas si tu as déjà lu la partition du 1 et du 4.

Le 6, j’ai d’abord pensé à Messiaen, mais finalement peut-être Debussy. Je vais m’y pencher …
Le 7 me paraît familier, mais je crains de ne pas pouvoir en dire plus.
Le 8, j’ai vérifié rapidement, ce n’est pas en Saga. Pourtant ça y ressemble fortement.
Le 9, à tous les coups, Messiaen, je connais ça par coeur, mais je ne retrouve pas …
Le 10 aussi me paraît familier, mais rien de plus pour l’instant.

Le 1, je ne suis vraiment pas sûr de connaître, le 4 me dit quelque chose, à préciser.



Pour Hammerklavier, je vénère chaque mesure, mais ce passage pour une raison inexplicable me passionne particulièrement :

Spoiler:

Pour le 6, ce n'est ni Messiaen, ni Debussy.

Pour le 8, effectivement, ce n'est pas ça — je n'avais pas compris ton message car je connaissais pas cette œuvre de Sibelius. 

Oui, le 9, c'est Messiaen.

Concernant la Hammerklavier, pour moi, la première fugue est vraiment extraordinaire — et j'aime tout particulièrement sa fin dans la version de Lefébure qui va chercher un sacré son.

Emeryck a écrit:

Pour le 8, effectivement, ce n'est pas ça — je n'avais pas compris ton message car je connaissais pas cette œuvre de Sibelius. 

Ça y ressemble fortement pourtant …

Spoiler:

C’est quoi les réponses ?

2. Beethoven : Hammerklavier (1er mouvement)
3. Schumann : concerto (1er mouvement)
5. Boulez : sonate n°2

Songeur a écrit:

Emeryck a écrit:

Pour le 8, effectivement, ce n'est pas ça — je n'avais pas compris ton message car je connaissais pas cette œuvre de Sibelius. 

Ça y ressemble fortement pourtant …

Spoiler:

Heureusement, c'est plus intéressant. 

Emeryck a écrit:

Songeur a écrit:

Emeryck a écrit:

Pour le 8, effectivement, ce n'est pas ça — je n'avais pas compris ton message car je connaissais pas cette œuvre de Sibelius. 

Ça y ressemble fortement pourtant …

Spoiler:

Heureusement, c'est plus intéressant. 

On verra bien quand on saura ce que c’est (et là je vais me retrouver avec la deuxième symphonie de Rachmaninov sur les bras).

Songeur a écrit:

Emeryck a écrit:

Songeur a écrit:

Emeryck a écrit:

Pour le 8, effectivement, ce n'est pas ça — je n'avais pas compris ton message car je connaissais pas cette œuvre de Sibelius. 

Ça y ressemble fortement pourtant …

Spoiler:

Heureusement, c'est plus intéressant. 

On verra bien quand on saura ce que c’est (et là je vais me retrouver avec la deuxième symphonie de Rachmaninov sur les bras).

Autour de 5:24

Cette montée des violoncelles et des altos puis le thème descendant aux violons :  . Il y aurait bien d'autres passages à mettre tant ce mouvement est génial.

Comment j’ai pu rater ça .

Je ne crois cependant pas avoir déjà écouté cette symphonie avec partition (et de toute façon ce n’est pas ma préférée de Mahler, même si le passage que tu cites ).

Le 6 c’est Ondine de Ravel.

Golisande a écrit:

Le 6 c’est Ondine de Ravel.

C’est pour ça . Alors là c’est inexcusable, ça me semblait désespérément familier, j’ai pensé à l’isle joyeuse, au baiser de l’enfant Jésus, mais pas à Ondine alors que c’est sûrement l’œuvre que j’écoute le plus souvent avec partition .

Golisande a écrit:

Le 6 c’est Ondine de Ravel.

Oui !

Le 1: Autour de 1:07:30 (même si le passage que j'adore va de 1:06:45 à la fin.

Le 4: Autour de 3:15 (le passage à 3:38 est superbe aussi — sans doute même plus beau encore)

Joli sujet. En général sur un laps de temps de dix secondes ce sont des enchaînements harmoniques - novateurs ou non, ce n'est pas la question - qui me bouleversent que j'ai envie de mentionner. Je pourrais en mettre plusieurs , j'en avais d'ailleurs répertorié quelques uns dans un carnet à portées, dont plusieurs de Pelléas.

Mais le premier auquel je pense à chaque fois sans réfléchir c'est la fin de La Péri de Dukas, 9 mesures avant la fin - chiffre [21] :
--> enchaînement harmonique Mi Maj.9 (fa# aigü des violons sur accord de MiM) - Do# Maj./basse de sol#.
- À 17'53" dans la version A.Jordan :


J'en mettrai quelques autres.

Emeryck a écrit:

Golisande a écrit:

Le 6 c’est Ondine de Ravel.

Oui !

Le 1: Autour de 1:07:30 (même si le passage que j'adore va de 1:06:45 à la fin.

Le 4: Autour de 3:15 (le passage à 3:38 est superbe aussi — sans doute même plus beau encore)

Il ne reste plus que 7 et 10 (et l’œuvre du 9).

Le 7 comme le 10 me sont très familiers, c’est agaçant… (et le 10 ça ressemble à du Schumann…)

Golisande a écrit:

Le 7 comme le 10 me sont très familiers, c’est agaçant…

Je tente :
- 7 : Bartok ?

Le 10 pourrait être n’importe quoi : Schumann ?

J’ai triché pour le 10 mais c’est ce que je pensais… (Souvenir un peu lointain)

Songeur a écrit:

Le 10 pourrait être n’importe quoi

Tout à fait, et d’ailleurs ça illustre parfaitement ce que je pense souvent de ce compositeur…

Golisande a écrit:

J’ai triché

Comment ?

Schumann ? (Ça ressemble à une édition Goldenweiser)

Songeur a écrit:

Golisande a écrit:

J’ai triché

Comment ?

Schumann ?

J’ai cherché la partition de ce que pensais que c’était, et c’est bien ça… Du coup, tu veux trouver ou je le dis ?

Songeur a écrit:

Golisande a écrit:

Le 7 comme le 10 me sont très familiers, c’est agaçant…

Je tente :
- 7 : Bartok ?

Non.

Golisande a écrit:

Songeur a écrit:

Le 10 pourrait être n’importe quoi

Tout à fait, et d’ailleurs ça illustre parfaitement ce que je pense souvent de ce compositeur…

J'ai sans doute pris un des moments les plus bourrin de l'œuvre aussi... 

Golisande a écrit:

Du coup, tu veux trouver ou je le dis ?

Tu peux me le dire …

Songeur a écrit:

Golisande a écrit:

Du coup, tu veux trouver ou je le dis ?

Tu peux me le dire …

C'est la cadence du Concerto pour piano de Schumann — oui, il y était deux fois. 

Et le 7 26:10 (je sais pas pourquoi mais j'aime bien ce contrechant).

Emeryck a écrit:

Songeur a écrit:

Golisande a écrit:

Du coup, tu veux trouver ou je le dis ?

Tu peux me le dire …

C'est la cadence du Concerto pour piano de Schumann — oui, il y était deux fois. 

J’y ai pensé en plus, j’ai dit que c’était Schumann et l’édition Goldenweiser, c’était un piège vicieux de le mettre deux fois (je travaille ce concerto actuellement, mais je ne suis pas encore arrivé à la cadence).

J’imagine que le 9 c’est les 20 regards…

Emeryck a écrit:

Il y aurait bien d'autres passages à mettre tant ce mouvement est génial.

Je suis bien d'accord concernant la septième de Mahler, d'ailleurs j'en profite pour signaler un moment qui me bouleverse à chaque fois dans ce même mouvement, à 19:50 dans la video citée par Emeryck. Je ne donnerai pas d'autres extraits parce que c'est vraiment trop chiant d'aller trop chiant d'aller chercher les passages dans les partitions quand on est pas le nez collé dedans 36 heures pas jour comme Songeur .

La superposition des deux thèmes dans le menuet du Tombeau de Couperin me brise le cœur

Spoiler:

Du reste, tout ce menuet est merveilleux et le passage à la musette me bouleverse sans doute encore plus.

Roupoil a écrit:

Emeryck a écrit:

Il y aurait bien d'autres passages à mettre tant ce mouvement est génial.

Je suis bien d'accord concernant la septième de Mahler, d'ailleurs j'en profite pour signaler un moment qui me bouleverse à chaque fois dans ce même mouvement, à 19:50 dans la video citée par Emeryck. Je ne donnerai pas d'autres extraits parce que c'est vraiment trop chiant d'aller trop chiant d'aller chercher les passages dans les partitions quand on est pas le nez collé dedans 36 heures pas jour comme Songeur .

De mon côté :

Spoiler:

(Mais tout est génial dans ce mouvement, sinon dans cette symphonie)

Ce passage de Brahms absolument monstrueux dans l’op. 118 (rien que d’y penser ) :

Spoiler:

Je suis désolé, je n’ai aucune version à vous proposer, aucun de rend justice à cet accord absolument monstrueux dans tous les sens du terme (je ne l’ai entendu bien fait qu’une fois, par un élève au conservatoire, j’avais les larmes aux yeux) …

Ces deux extraits des études de Bartok :

Spoiler:

Presque la fin de cette sonate pour piano :

Spoiler:

Le retour de ce thème dans cette oeuvre dont j’ai parlé plusieurs fois :

Spoiler:

Et puis un peu de Beethoven :

Spoiler:

DerivedRelations a écrit:

La superposition des deux thèmes dans le menuet du Tombeau de Couperin me brise le cœur

Spoiler:

Du reste, tout ce menuet est merveilleux et le passage à la musette me bouleverse sans doute encore plus.

La fin aussi (mais je garde tout de même une petite préférence pour le Prélude, voire peut-être pour la Fugue…)

Songeur a écrit:

Emeryck a écrit:

Songeur a écrit:

Golisande a écrit:

Du coup, tu veux trouver ou je le dis ?

Tu peux me le dire …

C'est la cadence du Concerto pour piano de Schumann — oui, il y était deux fois. 

J’y ai pensé en plus, j’ai dit que c’était Schumann et l’édition Goldenweiser, c’était un piège vicieux de le mettre deux fois (je travaille ce concerto actuellement, mais je ne suis pas encore arrivé à la cadence).

J’imagine que le 9 c’est les 20 regards…

Oui, c'est à la fin du Regard de l'esprit de joie — cette série d'accords est particulièrement chouette dans la version de Loriod.

Golisande a écrit:

(mais je garde tout de même une petite préférence pour le Prélude, voire peut-être pour la Fugue…)

Et la Forlane ?

Je dois avouer que je n’ai jamais particulièrement accroché à ce menuet (ni à la fugue d’ailleurs), à l’inverse de celui de la sonatine par exemple.
Ma pièce préférée est le prélude, suivi de près par la toccata et la Forlane, puis le menuet et enfin les deux autres.

Je pourrais presque réduire le tombeau à six ou sept mesures :

Spoiler:

Golisande a écrit:

Roupoil a écrit:

Emeryck a écrit:

Il y aurait bien d'autres passages à mettre tant ce mouvement est génial.

Je suis bien d'accord concernant la septième de Mahler, d'ailleurs j'en profite pour signaler un moment qui me bouleverse à chaque fois dans ce même mouvement, à 19:50 dans la video citée par Emeryck. Je ne donnerai pas d'autres extraits parce que c'est vraiment trop chiant d'aller trop chiant d'aller chercher les passages dans les partitions quand on est pas le nez collé dedans 36 heures pas jour comme Songeur .

(Mais tout est génial dans ce mouvement, sinon dans cette symphonie)

Oui, clairement.

Emeryck a écrit:

Oui, c'est à la fin du Regard de l'esprit de joie — cette série d'accords est particulièrement chouette dans la version de Loriod.

C’est aussi l’un de mes Regards préférés (j’avais oublié ce passage).

Si je devais choisir quelques mesures des 20 Regards :

Spoiler:

Songeur a écrit:

Golisande a écrit:

(mais je garde tout de même une petite préférence pour le Prélude, voire peut-être pour la Fugue…)

Et la Forlane ?

Je dois avouer que je n’ai jamais particulièrement accroché à ce menuet (ni à la fugue d’ailleurs), à l’inverse de celui de la sonatine par exemple.
Ma pièce préférée est le prélude, suivi de près par la toccata et la Forlane, puis le menuet et enfin les deux autres.

Je pourrais presque réduire le tombeau à six ou sept mesures :

Spoiler:

J’ai d’abord aimé par-dessus tout la Forlane, mais à présent je la trouve presque un peu trop ostensiblement « néo » (et un chouïa longuette aussi)…

Ce que je préfère dans le Prélude :

Spoiler:

J’ai mis beaucoup de temps à accrocher à la Fugue, mais aujourd’hui il m’arrive même de me demander si ce n’est pas elle que je préfère : je suis amoureux de son dépouillement qui fait plus qu’annoncer le dernier Ravel des Sonates, de l’Enfant ou de Nahandove des Madécasses, et je trouve incroyable qu’il ait réussi à pondre un morceau qui est à la fois aussi parfaitement une fugue et aussi complètement du Ravel (pas un instant ça ne fait penser à du Bach, et je suis bien sûr infiniment plus sensible à ça qu’à n’importe quelle fugue de Beethoven)…

Ce serait aussi mon passage préféré si je n’y voyais pas un très très très léger défaut (c’est vraiment rien) juste ici :

Spoiler:

Je ne sais pas si j’aurais préféré des sol# à la place des la, mais ce passage qui commence si naturellement m’est un peu « « « « gâché » » » » par cette demi-mesure …