Opéras de Puccini

Citation :

J'aime beaucoup Berio, qui reprend les thématiques de l'opéra, mais dans son propre style, insistant beaucoup sur le caractère répugnant de cette victoire, chantée sur la dépouille d'un cadavre inutile. On finit dans un pianissimo équivoque.

Sur ce plan-là oui, la fin de Berlio est mieux qu'Alfano qui fait un étrange contraste entre la mort de Liù et le duo. D'ailleurs, Puccini, avant de mourir était bien embêté ! Il a fait mourir Liù pour montrer le fossé entre la froideur des sentiments de Turandot et son propre coeur mais après... comment dénouer ? Faire mourir Turandot ? Je crois que c'était l'une de ses intentions.

Citation :

Mais tu donnes très envie sur Alfano I, bien que je craigne la débauche vocale...

Oh mais c'est très bien chanté ! Ca en jette avec Barstow mais ce n'est braillé si c'est ça qui te fait peur.

Elvira a écrit:

Citation :

J'aime beaucoup Berio, qui reprend les thématiques de l'opéra, mais dans son propre style, insistant beaucoup sur le caractère répugnant de cette victoire, chantée sur la dépouille d'un cadavre inutile. On finit dans un pianissimo équivoque.

Sur ce plan-là oui, la fin de Berlio est mieux qu'Alfano qui fait un étrange contraste entre la mort de Liù et le duo. D'ailleurs, Puccini, avant de mourir était bien embêté ! Il a fait mourir Liù pour montrer le fossé entre la froideur des sentiments de Turandot et son propre coeur mais après... comment dénouer ? Faire mourir Turandot ? Je crois que c'était l'une de ses intentions.

Il y a eu des mises en scène (je pense notamment au Liceu) où Turandot se suicide (en silence) pendant le triomphe final, de façon à équilibrer l'oeuvre dramatiquement. Pas mal vu.

Elvira a écrit:

Citation :

Mais tu donnes très envie sur Alfano I, bien que je craigne la débauche vocale...

Oh mais c'est très bien chanté ! Ca en jette avec Barstow mais ce n'est braillé si c'est ça qui te fait peur.

Non, ce qui me préoccupe plus, c'est l'étalage glottique complaisant.

Citation :

Il y a eu des mises en scène (je pense notamment au Liceu) où Turandot se suicide (en silence) pendant le triomphe final, de façon à équilibrer l'oeuvre dramatiquement. Pas mal vu.

En effet... Et je trouve que ça rendrait d'une façon, le personnage plus humain. Elle sait aimer Calaf mais ne saurait supporté la mort de Liù bien qu'elle ait tué plusieurs princes. Poussons même plus loin l'étude du personnage. Je crois qu'il n'y a pas de mention d'âge pour Turandot (nous sommes dans un mythe) et qu'à l'âge d'être mariée (donc très jeune), cela l'a paniqué et elle a mis une condition à son gâteux de père : 3 énigmes, le mariage ou la mort, pensant sans doute que les hommes ne tenteront pas... en vain. Elle est donc obligée de s'y tenir. Mais la mort de Liù était une mort de trop donc, elle ne l'a pas supporté et elle s'est tuée. Ou alors, elle s'en contrefichait des hommes et a été touchée par le coeur pure de Liù (plus vraisemblable dans le cas présent).

Finalement, c'est amusant d'étudier les personnages.

J'ai donc découvert Madame Butterfly avec la version De Waart/Wilson vendue à prix modique chez Télérama. (voir mon commentaire sur l'oeuvre en rubrique générale)

Je trouve que Wilson convient très très bien ici, donne quelque chose de sobre, hiératique et lumineux à la fois qui fonctionne merveilleusement.
Dans le rôle principal, Cheryl Barker est très bien (malgré des aigüs pas très à l'aise ou le timbre se modifie un peu) et surtout très bonne actrice, pas du tout gênée par le système Wilson. Elle fait beaucoup passer avec son visage.
Le reste de la distribution est me semble-t-il très bonne, malgré peu de noms connus. (de moi en tout cas)
Très bel orchestre dirigé par De Waart.

Je suis bien d'accord avec toi pour la mise en scène
J'avais bien aimé le petit chemin de caillou

Malgré les très grosses réserves que beaucoup ici semblent avoir envers Puccini, j'aimerais bien découvrir Madame Butterfly. C'est en effet un des très rares opéras dont je connais l'histoire et dont quelques airs me sont un peu familiers. En plus, je me dis que le côté exotique (même de pacotille) pourrait ajouter un certain intérêt...

Je vais donc suivre vos recommandations discographiques de près.

Un nouvel enregistrement de La Bohême à paraître chez DG:

C'est pas pour moi ca...

Bertrand67 a écrit:

C'est pas pour moi ca...

Ni pour moi d'ailleurs... La version en DVD avec Pavarotti et Freni me suffit amplement. Je la regarde très peu d'ailleurs.

Kia a écrit:

Un nouvel enregistrement de La Bohême à paraître chez DG:

J'ai bien du mal à croire qu'ils puissent l'un et l'autre cadrer avec les rôles de Rodolfo et de Mimi mais bon pourquoi pas.

Pour ceux qui ne connaitraient pas ou peu le tryptique, cette version DVD est plutôt bien ficelée. La soprano Amarilli Nizza est excellente dans les deux premiers opéras et atteint des sommets dans Gianni Schicchi.

Citation :

J'ai bien du mal à croire qu'ils puissent l'un et l'autre cadrer avec les rôles de Rodolfo et de Mimi mais bon pourquoi pas.

heu, pourquoi ??

D'abord vocalement je n'arrive pas à les voir dans ces rôles et comme comédiens je trouve qu'ils ont tendance à en faire trop. Mais bon ce n'est qu'un avis personnel. Les voix sont la mais malheureusement Villazon à trop en faire a déjà de graves problèmes qui l'ont obligé à s'arrêter quand même six mois quand à Netrebko la technique vocale est très largement perfectible.

calbo a écrit:

Les voix sont la mais malheureusement Villazon à trop en faire a déjà de graves problèmes qui l'ont obligé à s'arrêter quand même six mois

Tu crois que ça change quelque chose au résultat d'un enregistrement studio? (à moins que ça soit un live?)

Citation :

D'abord vocalement je n'arrive pas à les voir dans ces rôles et comme comédiens je trouve qu'ils ont tendance à en faire trop.

C'est ton avis dans ce cas , parce que pour avoir vu Villazon en Rodolfo sur scène à Bastille, il était très bien scénique comme vocalement (bon, avec les défauts qu'on lui connait), mais il n'était absolument pas hors-propos.

Quand les problèmes sont la ils ne disparaissent pas complètement d'un enregistrement studio mais on les entend moins parce que Villazon ne forçe pas autant que dans une salle.
Quand j'ai écouté la retransmission radio des contes d'Hoffmann l'an dernier la voix était dans un état pitoyable et en plus c'était faux et décalé; bref c'était vraiment pas terrible. C'est aussi pourquoi je me pose des questions pour Bohême parce que Rodolfo n'est pas un rôle de tout repos.

@ Elvira : j'ai bien précisé que c'était un avis perseonnel. Tout comme je pense qu'il a(vait) de vrais moyens vocaux qu'il aurait pu mieux utiliser en choisissant mieux ses rôles par exemple sans chanter à tort et à travers.

Petite question calbo : as-tu écouté son nouveau disque cielo e mar ? Ce disque n'est peut-être pas transcendant mais les efforts sont là.

Je n'en ai pas encore eu l'occasion, mais si ce repos forçé lui a permis de reprendre quelques couleurs alors tant mieux

Je ne me suis pas encore fait de religion concernant Villazón et sa longévité. Les six mois d'arrêt étaient pour des raisons personnelles, à ce qui a été annoncé. C'était peut-être faux, mais rien n'a filtré jusqu'à moi à ce sujet - et Dieu sait qu'on ne l'aurait pas épargné s'il avait triché.

J'avais beaucoup aimé son récital français (qui avait été assez mal accueilli, en l'accusant très injustement sur la qualité de la langue et du style), mais il vrai que je suis moins enthousiaste depuis.

Rodolfo relativement modeste (pur lyrique) concernant le format, ça ne devrait lui poser aucun souci, je pense.


Pour Netrebko, Calbo, qu'est-ce que tu trouves de perfectible dans sa technique ? C'est franchement lisse à mon goût, et un peu monochrome, mais sur le strict plan technique, je ne vois pas de défauts à proprement parler.

Personnellement, je vois plus Villazon avec les moyens d'un Carreras qu'un Domingo sauf qu'il a le timbre de ce dernier.

Elvira a écrit:

Personellement, je vois plus Villazon avec les moyens d'un Carreras qu'un Domingo sauf qu'il a le timbre de ce dernier.

Je crains même qu'intrinsèquement il soit plutôt proche d'un pur lyrique comme Kraus (rien à voir après, certes, mais c'est pour situer) que de Carreras qui avait des aptitudes de spinto (on a beaucoup dit qu'il s'était cassé la voix, mais jusqu'à sa maladie, il n'y avait strictement aucune faiblesse, et il chante encore aujourd'hui avec valeur !).

Et puis, le star système ne l'arrange pas.

Elvira a écrit:

Et puis, le star système ne l'arrange pas.

Ca, je n'en sais rien. Dans quel sens ?

Je trouve surtout que le couple (et surtout Netrebko) reçoivent une gloire un peu disproportionnée, c'est dommage pour d'autres encore meilleurs qui attendent leur tour.

Citation :

Je trouve surtout que le couple (et surtout Netrebko) reçoivent une gloire un peu disproportionnée, c'est dommage pour d'autres encore meilleurs qui attendent leur tour.

Entre autre, mais il accepte tout et n'importe quoi, enregistre à tout va, bref... il s'en allait au mur quoi. Mais dans sa catégorie, il peut être très bien.

Elvira a écrit:

Citation :

Je trouve surtout que le couple (et surtout Netrebko) reçoivent une gloire un peu disproportionnée, c'est dommage pour d'autres encore meilleurs qui attendent leur tour.

Entre autre, mais il accepte tout et n'importe quoi, enregistre à tout va, bref... il s'en allait au mur quoi. Mais dans sa catégorie, il peut être très bien.

Il accepte tout sans logique, certes... mais rappelle-moi comment s'appelait son idole, et sa longévité ?

Je ne pense pas qu'il en ait les moyens, mais pour l'instant la voix ne bouge pas, alors si ça lui fait plaisir, il a tort de s'en priver.

Ayant vu à la télé la version avec Mirella Freni, que je trouve fort agréable, quelqu'un pourrait-il me die de quelle version il s'agit et le nom des différents protagonistes . Merci d'avance

Heu oui mais quel opéra ? (il est probable que tu parles de la Bohème...)

Il existe un Madama Butterfly de Karajan/Ponnelle...avec Freni,Domingo...

Que vaut Tebaldi dans Puccini ?

http://musique.fnac.com/a2257507/Giacomo-Puccini-Great-opera-collection-CD-album?Mn=-1&Ra=-29&To=0&Nu=58&Fr=0

Le prix est alléchant

En un mot : bof.

(et David, son chevalier servant va intervenir)

quel que soit le rôle, c'est en général faux, et comme le son date, tu peux prendre le champagne à la place (Callas)

Je n'arrive pas à atteindre la FNAC, c'est son récital avec notamment des airs de la fille du far west ?

C'est pour cet enregistrement que les chanteurs lui disaient "Mamy get your gun"?

http://www.amazon.fr/Puccini-Great-Opera-Collection-Box/dp/B000YCLR6K/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=music&qid=1219696239&sr=1-2

sur amazon

Il vaut mieux acheter le coffret avec les différents opéras de Puccini avec diverses versions.

Papageno a écrit:

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Tiens! Avec ton lien on voit que le coffret RVW a augmenté de 30%

Elvira a écrit:

En un mot : bof.

(et David, son chevalier servant va intervenir)

Oui, je l'aime beaucoup, mais dans Puccini, ça pleure un peu, il y a mieux. (Je ne choisirais pas forcément Callas.)

Mais vu le prix, vu que ce sont d'excellentes interprétations, tu aurais tort de te priver... tout en sachant qu'il ne doit pas y avoir les livrets.

Citation :

Que vaut Tebaldi dans Puccini ?

Très honorable, n'en déplaise à ceux qui t'ont raconté que c'était de la daube
D'accord pour dire que ça date techniquement et que ca pleurniche un peu, ce qui est un peu antinomyque avec son proverbial manque d'engagement... Mais je suis un accro de Tebaldi, donc pas objectif.
Je recommanderais Bohème, Butterfly et Turandot (dans le rôle de Liu, évidemment).
A signaler que dans Butterfly, dirigé par Serafin (EMI), elle est accompagné par Bergonzi qui lui est remarquable.

M'sieur, j'ai pas dit que c'était de la daube ! J'ai juste dit "bof". Je trouve sa Tosca un peu pincée, pas tellement juste (mais bon, on peut dire la même chose pour Callas).

Par contre, pour le rôle de pleurnicharde, c'est vrai qu'elle doit être bien.

toxic a écrit:

D'accord pour dire que ça date techniquement et que ca pleurniche un peu, ce qui est un peu antinomyque avec son proverbial manque d'engagement...

La pleurnicherie est stylistique et technique (et puis s'il suffisait de pleurnicher pour interpréter...).

Cela dit, si elle n'était pas du tout engagée sur scène (les vidéos sont absolument terrifiantes, on ne s'étonne pas qu'elle se soit faite ratatiner par Callas, même pour les affreux de la Scala), elle a un soin porté à la formation de ses mots qui est loin, tout de même, de l'indifférence à ce qu'elle dit.

Toutes les chanteuses passées et présentes de ce répertoire ne peuvent pas en dire autant...

Citation :

Cela dit, si elle n'était pas du tout engagée sur scène (les vidéos sont absolument terrifiantes, on ne s'étonne pas qu'elle se soit faite ratatiner par Callas, même pour les affreux de la Scala), elle a un soin porté à la formation de ses mots qui est loin, tout de même, de l'indifférence à ce qu'elle dit.

Oh là là, quel jeu primesautier qu'elle a... Terrible !

Citation :

Toutes les chanteuses passées et présentes de ce répertoire ne peuvent pas en dire autant...

Toi, tu vas m'écouter la Norma de SUtherland.

Alors un petit Hello pour dire qu'avec le coffret Intégrale Puccini, j'ai commencé à écouter ses opéras. Alors j'ai commencé par Le Villi.


C'est la version avec Scotto et Domingo. Alors déjà l'opéra dure une heure avec 2 actes de 25 minutes à peu près.

J'aime beaucoup l'idée de départ: Un homme fiancé à une femme part pour une mission avant son mariage, il oublie sa fiancée, celle ci meurt de solitude et va le hanter...

Déjà ça démarre par une ouverture superbe d'où on s'imagine très bien la journée qui se lève calme avant les fiançailles. Je trouve que c'est superbement écrit, très fin, sans tomber dans la guimauve.
Viens ensuite des choeurs de fêtes et là Whaouh!! Ca dépote, j'ai été littéralement impressionné par le travail des choeurs et pour moi c'est un des points forts de cet opéra.
J'aime énormement la voix de Scotto et Domingo et le premier acte qui ne parle que de la séparation des deux tourteraux est admirable dans le sens où la musique explique vraiment tous les sentiments qui passent pour eux.
En moment fort, il y a un très très beau thème sur l'appartion des Villi (les fantomes) et une phrase mélodique de Domingo très belle qui revient par trois fois dans l'opéra...
Je ne me suis pas ennuyé une seconde et pourtant je n'avais pas de livret, juste le synopsis relié aux titres du CD que je découvrais en même temps que l'écoute.

Bon maintenant Edgar!

Chouette un converti ! Je n'aime pas trop Scotto mais dans le Villi, ce n'est pas mal du tout ! Tu me donnes même envie de réécouter cet opéra !

Tu les écoutes dans un ordre strictement chronologique ?

Ca donne envie ce Vili, je ne connais pas du tout

Morloch a écrit:

Tu les écoutes dans un ordre strictement chronologique ?

Ca donne envie ce Vili, je ne connais pas du tout

Oui car je ne savais pas par quel bout commencer, donc l'ordre chronologique me parait pas mal.
Et il faut dire que je suis encore néophyte en opéra, alors démarrer par un opéra tenant sur un CD et faisant moins d'une heure, c'est plus facile d'accès.

Sinon je te conseille effectivement ce Villi, surtout que si tu n'aimes pas, le supplice n'est pas long!

Sincèrement, c'est ce qu'il y a de mieux. On peut y voir très nettement l'évolution de Puccini. Pendant un bon moment, je trouvais que les autres opéras étaient fades en comparaison de Turandot.

Par ordre chronologique, c'est monter progressivement vers l'apothéose.

Elvira a écrit:

Citation :

Toutes les chanteuses passées et présentes de ce répertoire ne peuvent pas en dire autant...

Toi, tu vas m'écouter la Norma de SUtherland.

J'attends toujours qu'on me l'offre pour commencer. Mais les mécènes ne sont pas espèce si répandue.

Morloch a écrit:

Tu les écoutes dans un ordre strictement chronologique ?

Ca donne envie ce Vili, je ne connais pas du tout

Les Villi et Edgar sont encore très verdiens (j'ai dû faire, il me semble, une classification de ce genre dans ce fil), j'aime beaucoup aussi, il y a beaucoup du talent de mélodiste de Puccini, mais sans les épanchements parfois un peu insistants de ses réalisations postérieures.

Hicks a écrit:

Alors un petit Hello pour dire qu'avec le coffret Intégrale Puccini, j'ai commencé à écouter ses opéras. Alors j'ai commencé par Le Villi.


C'est la version avec Scotto et Domingo. Alors déjà l'opéra dure une heure avec 2 actes de 25 minutes à peu près.

J'aime beaucoup l'idée de départ: Un homme fiancé à une femme part pour une mission avant son mariage, il oublie sa fiancée, celle ci meurt de solitude et va le hanter...

Déjà ça démarre par une ouverture superbe d'où on s'imagine très bien la journée qui se lève calme avant les fiançailles. Je trouve que c'est superbement écrit, très fin, sans tomber dans la guimauve.
Viens ensuite des choeurs de fêtes et là Whaouh!! Ca dépote, j'ai été littéralement impressionné par le travail des choeurs et pour moi c'est un des points forts de cet opéra.
J'aime énormement la voix de Scotto et Domingo et le premier acte qui ne parle que de la séparation des deux tourteraux est admirable dans le sens où la musique explique vraiment tous les sentiments qui passent pour eux.
En moment fort, il y a un très très beau thème sur l'appartion des Villi (les fantomes) et une phrase mélodique de Domingo très belle qui revient par trois fois dans l'opéra...
Je ne me suis pas ennuyé une seconde et pourtant je n'avais pas de livret, juste le synopsis relié aux titres du CD que je découvrais en même temps que l'écoute.

Bon maintenant Edgar!

Tu m'as donné envie d'écouter ses opéras de jeunesse
Je ne connais que Tosca , Turandot et La Bohème, les principaux en oubliant Butterfly.

Tu m'as bluffé en disant que tu écoutais les opéras sans livret , juste avec le synopsis ; celà te gene pas ?
perso, je ne peux pas écouter un opéra sans livret.