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 Bach (le père) : disques indispensables

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MessageSujet: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 11:00

Je vais suivre le catalogue BWV:

Cantates sacrées:

Vaste débat auquel je n'entend rien: pour un consensus maximun:

Mazaaki Suzuki, et le Bach Collegium Japan, chez Bis.


Cantates profanes:

Qui donc?


Les Motets:

Consensus général autour de la version de Jacobs/Rias/Akamus.

Bach (le père) : disques indispensables 9824786


Messe en si:

Pour moi Herreweghe version II chez HM ou Brüggen chez Philips.


Messes Brèves:

Herreweghe chez Virgin Classics.


Magnificat:

Herrewghe chez HM.

Les passions sont déjà traitées par ailleurs.

Je me déclare incompétent pour les oratorios bien que j'aime beaucoup celui pour Paques. Et non pas celui pour noel qui me chauffe les oreilles en 2/2.

Je passe les chorals et autres somnifères et l'oeuvre pour orgue.

Suites anglaises et suites françaises:

Rousset chez Ambroisie ou Rannou chez Zig-Zag territoires.

Les 6 partitas:

Scott Ross chez Erato et rien d'autre. Leonhardt est d'un ennui à côté.

Concerto italien et ouverture à la française:

Scott Ross chez Erato.

Le clavier bien temperé:

Malgré un son peu soyeux: Leonhardt chez la DHM.


Concertos pour clavecin écrits à partir d'oeuvres diverses:


Naoki Kitaya chez MarcAurel Edition (c'est énorme ce disque, un son magnifique!!!)

Je passe sur les Goldberg

Oeuvre pour luth:

Hopkinson Smith chez Astrée


Sonates et partitas pour violon déjà traitées.


Les suites pour violoncelle:

Anner Bylsma chez Sony, ou Bruno Cocset chez Alpha, ou Dieltiens chez Accent.


Les sonates pour flûte et partita pour flûte:

Brüggen chez Seon. Kuijken chez Accent.


Les sonates pour violon et clavecin:

Kuijken et leonhardt version I ou II chez la DHM.


Les sonates pour viole de gambe et clavecin:

Savall et Koopman (fidele à lui-même dans le continuo) chez Alia Vox.


Les concertos pour violon:

Huggett et Koopman chez Erato.


Les concertos brandebourgeois:

Pour avoir essayer toutes les versions disponibles de par le monde je n'ai pas encore trouvé mon intégrale c'est du cas par cas.

Goebel chez Archiv
Bruggen, Leonhardt, Kuijkens, chez Seon


Les concertos pour clavecin(s):

Intégrale: Pinnock chez Archiv
Leonhardt chez Teldec.
Rousset chez Decca.

Les suites pour orchestre:

Akademie fur Alte Musik chez HM. La seule version qui badine vraiment.


L'offrande musicale:

Leonhardt/Kuijkens chez Seon
Savall chez Alia Vox (superbe son)

L'art de l'ennui la fugue

Savall chez Astrée/Alia Vox.
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DavidLeMarrec
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DavidLeMarrec


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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 12:02

Merci Jorge pour ces concises recommandations. Very Happy


Citation :
Cantates sacrées:

Vaste débat auquel je n'entend rien: pour un consensus maximun:

Mazaaki Suzuki, et le Bach Collegium Japan, chez Bis.
On peut aussi recommander Koopman, véritablement à son sommet dans ces pages. Très bons chanteurs, orchestre splendide dans une excellente prise de son - il faut absolument entendre Erfühlet ihr himmlische Flammen et son solo de cor anglais (BWV 1).


Citation :
Cantates profanes:

Qui donc?
Ce sont les mêmes qui les font, généralement. Richter, Leonhardt, Harnoncourt, Rilling, Higushi, Schreier, Koopman, Suzuki, etc.


Citation :
Les Motets:

Consensus général autour de la version de Jacobs/Rias/Akamus.

Bach (le père) : disques indispensables 9824786
Tout à fait. Sans doute ce que je préfère dans tout le catalogue de Bach, de très loin.


Citation :
Messe en si:

Pour moi Herreweghe version II chez HM ou Brüggen chez Philips.
J'ai tendance à préférer, pour cette oeuvre, les versions traditionnelles :
- Jochum, grand sens de l'architecture, choeur incisif, orchestre qui phrase admirablement, absolument palpitant ;
- Scherchen, qui à son habitude a des cordes qui errent un peu, mais ce choeur est d'un moelleux formidable, bouleversant - malgré un style un peu engoncé ici ou là, quelles fulgurances !
- Shaw, tout dans sa simplicité coutumière, qui va véritablement droit au but. Ce n'est pas baroqueux, mais ça ne sonne pas non plus traditionnel ou épais. C'est dans un esprit assez liturgique, on pourrait dire.

Un cran au-dessous, Münchinger est intéressant, et pourvu d'un splendide plateau (Ameling, Minton, Watts, Krenn, Krause).

Pour les versions sur instruments anciens, je n'aime pas trop les versions trop acides, qui font perdre de vue le cadre liturgique au profit d'une "instrumentalisation du discours". Il n'y a pas tant de versions qui me satisfont, proportionnellement au nombre publié, mais ça fait tout de même un petit groupe. Je ne me souviens plus Embarassed de celles qui m'avaient procuré la meilleure impression (ensembles pas trop célèbres, d'ailleurs), mais je me souviens avoir reçu favorablement Hengelbrock et Koopman, entre autres.
Disons que j'éviterais, pour ces pages, les ensembles connus pour la vigueur de leur trait.


Citation :
Magnificat:

Herrewghe chez HM.
Un peu pépère, quand même, non ?
Je n'ai pas un souvenir ébloui de ce bon disque. Mais pas ébloui de l'oeuvre tout court, c'est peut-être lié aussi.


Citation :
Les passions sont déjà traitées par ailleurs.
Oui, et il y a de quoi faire. Pour le coup, je navigue un peu partout, et chacun trouvera son bonheur. Pour ma part, j'adore Furtwängler, Solti, Gardiner, Herreweghe I et surtout II, McCreesh...
Herreweghe II est peut-être ce qu'on peut trouver de plus équilibré et de plus complet.

Pour moi, le pompon reste tout de même à la version Rattle, non publiée, pour un souffle hors du commun. Et je recommande aussi la version Mendelssohn par Spering, vraiment très sympathique, peut-être mieux que l'original. Cool

Préférence très nette pour la Saint-Matthieu.


Citation :
Suites anglaises et suites françaises:

Rousset chez Ambroisie ou Rannou chez Zig-Zag territoires.

Les 6 partitas:

Scott Ross chez Erato et rien d'autre. Leonhardt est d'un ennui à côté.

Concerto italien et ouverture à la française:

Scott Ross chez Erato.
Il y a tellement de bonnes versions ! Cela dit, avec Ross ou Rannou, pas de risque de tomber à côté.


Citation :
Le clavier bien temperé:

Malgré un son peu soyeux: Leonhardt chez la DHM.
Edwin Fischer. Cool
Au clavecin, c'est vraiment moins digeste. (déjà que...)


Citation :
Je passe sur les Goldberg
Perahia, assurément. On peut aimer plein d'autres choses cela dit (Gould par exemple), mais cette rondeur, ce sens du phrasé, cette poésie sont vraiment sans rivaux.


Citation :
Oeuvre pour luth:

Hopkinson Smith chez Astrée
Oui, difficile de trouver une bonne version. J'ai collectionné plusieurs déceptions. Neutral Peut-être les oeuvres sont-elles en cause aussi, manque de relief ? (comme d'habe chez Jo-Seb Mr. Green )


Citation :
Sonates et partitas pour violon déjà traitées.
Ah ouip ? J'ai manqué ça ?
Adoré les phrasés de Shaham en concert, malgré cette homogénéité infaillible. Pour les amateurs de l'instrumental pur, Hahn, mais ça a ses limites...
Je crois que tout le monde avait plébiscité Milstein, non ?


Citation :
Les suites pour violoncelle:

Anner Bylsma chez Sony, ou Bruno Cocset chez Alpha, ou Dieltiens chez Accent.
Gary Hoffman, Misha Maïsky, Henri Demarquette, Peter Wispelwey.
A part Demarquette, tous entendus hors disque, donc j'aurais du mal à recommander avec exactitude l'enregistrement. Maïsky, qu'on doit trouver, rend admirablement le sens de la danse. Wispelwey, lui, qu'on doit trouver également, a un caractère grinçant, presque second degré, éminemment sympathique.
Hoffman et Demarquette ont un aspect plus stable, plus "synthétique".

S'il n'en fallait qu'un, disons Maïsky.

Tu n'as pas recommandé Christophe Coin ? Mr. Green


Citation :
Les sonates pour viole de gambe et clavecin:

Savall et Koopman (fidele à lui-même dans le continuo) chez Alia Vox.
Pas mal du tout, en effet. Mais pièces pas impérissables.


Citation :
Les concertos brandebourgeois:

Pour avoir essayer toutes les versions disponibles de par le monde je n'ai pas encore trouvé mon intégrale c'est du cas par cas.

Goebel chez Archiv
Bruggen, Leonhardt, Kuijkens, chez Seon
Goebel, oui, bon souvenir, mais un rien charpenté peut-être. Sinon, les versions semibaroques des années 70 sont assez sympas. alien


Citation :
Les concertos pour clavecin(s):

Intégrale: Pinnock chez Archiv
Leonhardt chez Teldec.
Rousset chez Decca.
J'aurais cru que tu citerais Gould/Bernstein ! Laughing
Ce disque est complètement hallucinant, façon RastaTV. Amusant, disons.


Citation :
Les suites pour orchestre:

Akademie fur Alte Musik chez HM. La seule version qui badine vraiment.
La seule, la seule... C'est assez facile à réussir, pour une fois.


Citation :
Savall chez Alia Vox (superbe son)
Comme toujours chez Alia Vox. Gare aux déceptions sur le vif !


Citation :
L'art de l'ennui la fugue

Savall chez Astrée/Alia Vox.
Ah, c'est une oeuvre particulièrement dense et technique...
Par goût, j'irais plutôt chercher dans le quatuor à cordes. Keller, c'est formidable, beaucoup d'imagination dans les textures (quasiment pas de vibrato, d'ailleurs).
Sinon, Juilliard, beaucoup plus homogène, moins surprenant et vivifiant, mais toujours ce sens immense de la structure, plus lisible sans doute.


Hop, voilà pour moi. Plus que 44 messages pour contenter GuiReu. albino
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 12:17

Citation :
Cantates sacrées:

Vaste débat auquel je n'entend rien: pour un consensus maximun:

Mazaaki Suzuki, et le Bach Collegium Japan, chez Bis.
Oui!!
+ qq unes par Mauersberger, Richter, Rilling, Leonhardt, Harnoncourt, Herreweghe, Coin, Koopman (son premier volume), Junghänel...


Citation :
Cantates profanes:

Qui donc?
Variable suivant BWV: Leonhardt(205,211...), Jacobs, Koopman(, Parrott (202), Harnoncourt (212 vers 1988...)...

Citation :
Les Motets:

Consensus général autour de la version de Jacobs/Rias/Akamus.

Bach (le père) : disques indispensables 9824786
Herreweghe aussi

Citation :
Messe en si:

Pour moi Herreweghe version II chez HM ou Brüggen chez Philips.
Oui au 2 + Karajan, Klemperer et Leonhardt


Citation :
Messes Brèves:

Herreweghe chez Virgin Classics.
oui

Citation :
Magnificat:

Herrewghe chez HM.
Mais aussi:
K MUNCHINGER
L BERNSTEIN
P SCHREIER
M SUZUKI

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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 12:53

Même si ce n'est plus de très bon goût à notre époque, ce que fait Scherchen dans son Art de la Fugue réorchestré est superbe. Une introduction moins aride et ennuyeuse que les visions minimalistes baroques?

En parlant d'ennui, Blysma dans ses suites m'a semblé remarquable en la matière: tout dans le son rien dans l'émotion. L'antiquité Casals est autrement plus prenante, et les critiques unanimes ou presque à la sortie du Blysma pour en proclamer la supériorité sur Casals des gens bien épris de mode.
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Jorge
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 13:30

Il faut que je précise que les suites pour luth, violoncelle, sonates et partitas pour violon me barbent. Trop scientifique.

La simplicité manque parfois cruellement à l'oeuvre de Bach. Et c'est pour ça que j'adore Vivaldi.

Dans l'oratorio de Paques je ne connais que Mcreesh. Quelq'un connait-il une autre version de cette oeuvre qui me plait beaucoup (notamment solo de soprano et flûte)?
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 14:08

Jorge a écrit:

Dans l'oratorio de Paques je ne connais que Mcreesh. Quelq'un connait-il une autre version de cette oeuvre qui me plait beaucoup (notamment solo de soprano et flûte)?
Herreweghe (HM) !!!
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 15:02

Alors à mon tour,

Passions: St Jean- Suzuki (bis)
St Matthieu- Herreweghe (HM)

Oratorios: Paques-Ascencion: Suzuki (Bis)
Noel- Herreweghe (Virgin) ou Gardiner (Archiv)

Messe en si: Bruggen (Philips) ou Herreweghe (HM)

Messes brèves: Herreweghe (Virgin)

Messe de l'Epiphanie: Mc Creesh (Archiv)

Cantates : Suzuki (Bis)

Magnificat: Gardiner (Philips) et bien sur Herreweghe (HM)

Concertos brandebourgeois: Leonhardt/Kuijken/Bruggen & co (Sony)

Suites pour orchestre: Marriner (Decca)

Oeuvres pour orgue: Albert Schweitzer (Emi)

Variations Goldberg: Andras Schiff (Decca) et Leonhardt (DHM)

Suites pour violoncelle: Anner Bylsma (Sony)

Clavier bien tempéré: S.Richter au piano et Leonhardt au clavecin (DHM)
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 15:14

Un enregistrement coup de coeur dans les Variations Goldberg, celui de Maria Yudina qui avait été publié dans la collection " Grands Pianistes du XXème siècle". Du grand piano, et pour amateurs de contrastes, à écouter avec celui de Murray Perahia, son opposé.

Ce ne sont peut être pas des versions "de base" car pleines de partis pris, (c'est quoi une version de base au fait ?) mais ce sont des disques superbes.
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 16:02

Un enregistrement indispensable d'œuvres rares :
Bach (le père) : disques indispensables B00005BJMK.01.MZZZZZZZ Neutral
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adriaticoboy
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 17:54

DavidLeMarrec a écrit:
Citation :
L'art de l'ennui la fugue

Savall chez Astrée/Alia Vox.
Ah, c'est une oeuvre particulièrement dense et technique...
Par goût, j'irais plutôt chercher dans le quatuor à cordes. Keller, c'est formidable, beaucoup d'imagination dans les textures (quasiment pas de vibrato, d'ailleurs).
Sinon, Juilliard, beaucoup plus homogène, moins surprenant et vivifiant, mais toujours ce sens immense de la structure, plus lisible sans doute.

Bande de sagouins ! L'art de la fugue, ça s'écoute en priorité à l'orgue, et là on ne parle plus d'ennui: les voix sont beaucoup plus différenciées et consistantes ; la savante architecture apparait donc d'une matière beaucoup plus nette et pénétrante. La seule version pour quatuor à cordes que je connaisse (Juilliard) me donne l'impression d'une bouillie imbitable.
Version orgue donc, Isoir (Calliope) me paraît être un premier choix très recommandable.
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 18:24

adriaticoboy a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
Citation :
L'art de l'ennui la fugue

Savall chez Astrée/Alia Vox.
Ah, c'est une oeuvre particulièrement dense et technique...
Par goût, j'irais plutôt chercher dans le quatuor à cordes. Keller, c'est formidable, beaucoup d'imagination dans les textures (quasiment pas de vibrato, d'ailleurs).
Sinon, Juilliard, beaucoup plus homogène, moins surprenant et vivifiant, mais toujours ce sens immense de la structure, plus lisible sans doute.

Bande de sagouins ! L'art de la fugue, ça s'écoute en priorité à l'orgue, et là on ne parle plus d'ennui: les voix sont beaucoup plus différenciées et consistantes ; la savante architecture apparait donc d'une matière beaucoup plus nette et pénétrante. La seule version pour quatuor à cordes que je connaisse (Juilliard) me donne l'impression d'une bouillie imbitable.
Version orgue donc, Isoir (Calliope) me paraît être un premier choix très recommandable.
Ouais. PHP


A propos, mon esprit pressé a fait un amalgame entre les suites pour violoncelles jouées par Pascal Monteilhet (prise de son désagréable, beaucoup de bruits de touche, et jeu pas particulièrement renversant d'originalité) et les suites de Weiss, évidemment pas du même tonneau... Le tout a donné bof.
Je viens de remettre ces suites de luth et c'est évidemment très grand. Galbraith, pour moi, j'en parle dans le fil idoine.
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 20:11

Les suites française : Koopman für mich... peut-être le disque qui m'a donné envie de savoir jouer du clavecin ! Mr.Red

Sinon, je rêve ou il n'y a rien sur les suites d'orchestre (à la française) BWV 1066-1069 ? Surprised

Perso, je vote pour la version Hogwood : elle n'est pas la chouchoute d'une certaine presse, elle est un peu brouillonne sur le plan sonore, mais, niveau tempi, c'est sans doute une des (la ?) plus vives.

Celle de Pinnock est un degré en dessous.
Celle de Savall est trop lente.

Je n'ai jamais pu écouter celle de Goebel. Peut-être un bon challenger côté tempi "allègres".

La lenteur se repère surtout sur la façon de jouer les ouvertures à la française : quand les parties lentes et pointées se traînent, ça ne le fait pas Confused Même chose pour la gavotte de la suite 1066 : quand c'est mou du genou, ça se sent vite !

EDIT :

Jorge a écrit:


Les suites pour orchestre:

Akademie fur Alte Musik chez HM. La seule version qui badine vraiment.


Au temps pour moi... Tu parles d'Harnoncourt ? Smile ... bouh, je ne l'aime pas beaucoup, lui. Trop brouillon à mon goût. Du reste, sur les suites d'orchestre, je le trouve "lent" aussi.

Sinon, j'ai écouté la version Goebel sur Amazon... pas assez vif. Confused
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 22:19

Sauf erreur, on n'a pas (ou peu) parlé de l'orgue de Bach, pourtant les sonates en trio, les préludes et fugues font aussi partie du meilleur.
L'art de la fugue avec Helmut Walcha: la 14ème fugue est immense, morbide, d'une densité incroyable, un pédalier d'enfer! On ne joue plus avec ce style là aujourd'hui, lent, massif et imposant - on peut le juger un peu dépassé - et pas sur des instruments pareils (raides et pas très raffinés) mais une fugue d'Helmut Walcha, c'est quelque chose, peu d'organistes ont eu comme lui le sens de la grandeur de cette musique et de son architecture, cette géométrie puissante qui vous renverse dès l'énoncé du sujet de la fugue.
Pour certaines pages moins "lourdes" structurellement, on préférera peut-être plus vif, plus dynamique, plus coloré (sonates en trio...): Chapuis, Isoir etc...

Le début de la dernière fugue, imposant, sinistre (enregistré en 1956):

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Dernière édition par le Jeu 16 Nov 2006 - 10:30, édité 1 fois
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Jorge
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyDim 15 Oct 2006 - 22:57

Non pour les suites pour orchestre c'est l'Akademie fur Alte Musik Berlin.

www.akamus.de

Sinon pour le vif essaye Il Barocchisti (la prochaine version que j'achete pour la meilleure si mineur jamais enreigstrée!)


En vidéo: http://www.rtsi.ch/trasm/coro/welcome.cfm?part=1&ids=560&ccr=5&page=3

Harnoncourt est une catastrophe. Rugueux, laid de son et brouillon.
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Jean-Christophe
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 14:02

Les suites pour violoncelle : Truls Mork et Casals (et Pierre Fournier aussi)

Les sonates et partitas violon : Menuhin (première version) et Julia Fischer

Les suites et partitas pour Luth : John Williams (transcription guitare)

Les Godberg : Gould et Dershavina

Les partitas : Gould et Andersewski (pour les 1, 3 et 6)

Dans les cantates sacrées : Gardiner (l'intégrale en cours du publication avec plus ou moins de difficulté).

La messe en Si : Jacobs et Enesco

L'art de la Fugue : Koroliov au piano

Les toccatas (piano) : Gould (et version de la première par Edwin Fischer et Schnabel)

L'oeuvre pour orgue : Olivier Vernet

Les brandebourgeois : Leonhard et en version isolée le 5ème par Furtwangler (unique)

Pour ma part, je voulais juste réagir à des propos concernant le caractère ennuyeux de Bach. Se permettre de juger l'oeuvre de Bach (et en particulier l'art de la Fugue) me parait très très prétentieux. Après je conçois de dire que l'on aime ou on aime pas telle ou telle oeuvre ou compositeur.
Je suis d'accord pour dire que l'oeuvre de Bach est souvent difficile d'abord car riche dense mais pour ma part l'ensemble de sa production est une source d'émerveillement et de respect du point de vue de la création musicale et de la maitrise de son art.
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 14:05

Jean-Christophe a écrit:

Pour ma part, je voulais juste réagir à des propos concernant le caractère ennuyeux de Bach. Se permettre de juger l'oeuvre de Bach (et en particulier l'art de la Fugue) me parait très très prétentieux.

J'ai pas lu ça; c'est où?

De toute façon, dire qu'on trouve telle oeuvre ennuyeuse n'est nullement prétentieux, ce n'est qu'une impression objective.

Ce n'est pas comme s'il était dit "L'art de la fugue ça vaut pas tripette, moi je fais mieux en 2 jours!"
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 14:11

Je le dis haut et fort Bach me barbe parfois. Et pourtant quel génie quand il se lache un peu!

Ses brandebourgeois, ses suites pour orchestre, ses concertos pour violon, clavecin, hautbois; ses sonates pour flûte I love you
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 14:16

Quand tu dis "scientifique", tu parles des oeuvres hautement contrapunctiques j'ai l'impression; non?
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 15:26

Et que pensez-vous des passions par Fasolis et la RTSI ?
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Bertrand67
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 16:21

Vous pouvez en écoutez un trés long extrait (1h) sur le lien laisser par Jorge en page 1. Ca joue à 200 à l'heure.
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Jean-Christophe
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 16:27

L'art de l'ennui la fugue

Je reprend la citation du premier message du forum...

Après une impression personnelle vis à vis d'une oeuvre me semble forcément subjective dans le sens où elle nous émeut ou nous laisse de marbre.
L'objectivité, je pense, s'entend vis à vis d'une quantité, du genre Bach a composé beaucoup d'oeuvres religieuses ou Haydn beaucoup de symphonies. Je pense que seul Bach lui même pourrait porter un jugement objectif sur son oeuvre en disant celle ci est réussie ou celle la est moyenne.

La richesse musicale d'une oeuvre comme l'art de la fugue est telle que de nombreux auteurs (musiclogues ou autres) y ont consacré des ouvrages entiers. Ce qui me génait un peu c'est de porter un jugement d'ordre général. Je préfère quelqu'un qui va dire, j'aime ou je n'aime pas cette oeuvre car elle ne me procure aucune émotion ou au contraire me transporte littéralement.

Après on peut trouver que c'est de la sémantique à deux balles...
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Xavier
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 16:41

Jean-Christophe a écrit:

L'objectivité, je pense, s'entend vis à vis d'une quantité, du genre Bach a composé beaucoup d'oeuvres religieuses ou Haydn beaucoup de symphonies. Je pense que seul Bach lui même pourrait porter un jugement objectif sur son oeuvre en disant celle ci est réussie ou celle la est moyenne.

Je reprends un argument éculé mais...
Si tu achètes une baguette à la boulangerie et qu'elle est déguelasse vas-tu dire "seul le boulanger a le droit de dire s'il a raté sa baguette ou non"?

Jean-Christophe a écrit:

La richesse musicale d'une oeuvre comme l'art de la fugue est telle que de nombreux auteurs (musiclogues ou autres) y ont consacré des ouvrages entiers. Ce qui me génait un peu c'est de porter un jugement d'ordre général. Je préfère quelqu'un qui va dire, j'aime ou je n'aime pas cette oeuvre car elle ne me procure aucune émotion ou au contraire me transporte littéralement.

C'est grosso modo ce que j'ai lu.
J'aimerais savoir quelle phrase t'a choqué.
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Jean-Christophe
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 16:58

Dans le premier message du topic, il est écrit l'art de l'ennui, de la Fugue.

Voila, c'est tout, après je suis peut être tatillon et pas de très bonne humeur aujourd'hui ce qui peut expliquer ma petite envolée précédente...
Je peux aussi avoir mal compris un trait d'humour et j'en serais alors le premier désolé. Embarassed

Pour ce qui est du pain, c'est aussi très subjectif, certaines personnes aiment le pain levé, d'autres le pain ramollo...et un pain excellent pour une personne sera carrément immangeable pour une autre. mais bon on va peut être pas ouvrir un topic boulangerie. Wink

Dans le même ordre d'idée je n'aime ni le chocolat ni les fraises, c'est pas pour ça que je vais dire que le chocolat ou les fraises sont dégueu...

Je veux seulement dire que je me sens tout petit devant l'oeuvre de Bach. Ce qui peut me déplaire dans Bach ce n'est surement pas l'oeuvre en elle même mais l'interprétation qui en est donné.

Autre exemple pour finir, concernant un autre compositeur, Schubert et ses supposés longueurs dans ses sonates pour Piano.

Enfin bref, je ne veux pas passer pour le casse pied de service mais au risque de me répéter que je préfère entendre j'aime ou j'aime pas (parce que ...) plutot qu'un jugement du genre c'est nul ou c'est génial (ca vaut dans les deux sens)
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 17:01

Jean-Christophe a écrit:
Dans le premier message du topic, il est écrit l'art de l'ennui, de la Fugue.

Boah... c'est pas méchant, je crois pas que Bach s'en retournera dans sa tombe. Wink
Et puis Jorge il est un peu radical dans ses goûts, on est habitué. ("Brahms bourrin et sans idées", etc...)
Y a rien de méchant là-dedans.
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 17:06

Dans ce cas je remballe ma sémantique sur l'objectivité et la subjectivité des gouts musicaux...

t'as bien raison

Mais j'aime bien ce genre d'échanges car cela force à argumenter un peu ses positions. C'est intellectuellement sain

Merci à toi père fondateur lol!
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 17:07

Je pense tout simplement que Jorge n'aime pas le Bach cérébral et très savant, après il l'exprime à sa manière...
Mais c'est tout à fait ton droit de dire qu'il va un peu loin et qu'il pourrait justifier son propos. Wink
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Bertrand67
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 19:02

Pas d'amateurs pour Fasolis ? Sad
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 19:19

Merci Xavier pour cette défense interposée!

Cher Jean-Christophe,

d'abord désolé si je t'ai choqué, il n'y avait rien de méchant dans mon propos, juste un peu de provocation...

Alors alors cet art de la fugue? Et bien je l'ai quand même écouté et j'en possede une version orgue de Isoir. D'une, je n'aime pas l'orgue en disque, qui je trouve est très mal rendu. D'autre part, comme le dis Xavier, je n'aime pas le Bach savant, contrapuntique, ces fuges interminables, complexes. C'est pour moi une musique, froide, sans saveur, distante.
Apres bien d'autres oeuvres sont jubilatories ou intenses. Pas celle là qui me file une migraine. J'ai horreur des maths par ailleurs...

Je ne rapellerai pas la citation de Colette "Bach: merveilleuse machine à coudre". C'est ce qu'il exprime dans cet art de la fugue, à mon gout bien sur.
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyLun 16 Oct 2006 - 19:45

Xavier a écrit:
Jean-Christophe a écrit:
Dans le premier message du topic, il est écrit l'art de l'ennui, de la Fugue.

Boah... c'est pas méchant, je crois pas que Bach s'en retournera dans sa tombe. Wink
Et puis Jorge il est un peu radical dans ses goûts, on est habitué. ("Brahms bourrin et sans idées", etc...)
Y a rien de méchant là-dedans.

Mais, je souscris quand même... l'Art de la fugue... heu... vraiment pas ma tasse de thé. Confused


Jorge a écrit:
...
Je ne rapellerai pas la citation de Colette "Bach: merveilleuse machine à coudre". C'est ce qu'il exprime dans cet art de la fugue, à mon gout bien sur.

Elle ne confondait pas avec Rocco Sifredi ? Mr.Red
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMar 17 Oct 2006 - 10:40

Pour l'art de la fugue
oeuvre monumentale, passionnante, peut être effectivement la plus difficile d'accès (composée pour un cercle intellectuel particulier: la société savante de son ancien élève Mitzler), je conseillerais pour commencer de choisir une interprétation à l'orgue avant tout puis une orchestration classique et enfin une interprétation au clavier (piano ou clavecin suivant votre sensibilité):

Orgue:
La version Helmut Walcha est un monument: science des couleurs, l'orgue nous donne à entendre une vision humaine et chaleureuse de cette page contrapuntique. Le tout en conservant une lisibilité incroyable!
Autre version superbe à l’orgue : Herbert Tachezi.

En revanche je ne supporte pas celle d’Isoir : précipitation, lignes imprécises, ne privilégie pas l’intériorité, mais surtout aucune lisibilité générale…

Orch classique:
L'instrumentation de Scherchen est passionnante, il nous laisse entendre les filiations entre Bach et toute la musique qui suit...
Pour lui "avec L'Art de la Fugue commence l'existence véritable de la musique" moderne...
Choisir l'enregistrement en studio à Vienne, 1965: beauté contemplative, sévérité, sens de la respiration. Expressivité cantabile merveilleuse.
Un sommet de l’immatérielle grandeur de Bach ! Un monument...

Au piano :
Koroliov : chaque voix est superbement timbrée, les plans sonores sont colorés à souhait, différenciés et unifiés par une dimension orchestrale… J’adore.
Vieru, live 1991 :
Subtilité du contrepoint incroyable, première fugue ! émotion qui se perd dans un silence de mort !
Sublime !

Orch Baroque :
Savall : belle vision humaniste, mais on sent l’écueil de l’option « orchestrale » qui se veut musicologiquement juste car il est évident que les instruments sont dépassés par certains détails d’écriture : nous donne un côté « rond » hors de propos (la lenteur n’y est pas pour rien)
Douceur et chaleur du propos. C’est très beau mais ne questionne pas vraiment.

Goebel : science de la composition d’ensemble. Une lisibilité incroyable. Alternance cordes-clavecin.
Vision intimiste de la musique de chambre mais chaleureuse, loin de l’austérité habituelle.
Belle réussite. Superbe.


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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMar 17 Oct 2006 - 10:54

sofro a écrit:
Sauf erreur, on n'a pas (ou peu) parlé de l'orgue de Bach, pourtant les sonates en trio, les préludes et fugues font aussi partie du meilleur.
L'art de la fugue avec Helmut Walcha: la 14ème fugue est immense, morbide, d'une densité incroyable, un pédalier d'enfer! On ne joue plus avec ce style là aujourd'hui, lent, massif et imposant - on peut le juger un peu dépassé - et pas sur des instruments pareils (raides et pas très raffinés) mais une fugue d'Helmut Walcha, c'est quelque chose, peu d'organistes ont eu comme lui le sens de la grandeur de cette musique et de son architecture, cette géométrie puissante qui vous renverse dès l'énoncé du sujet de la fugue.
Pour certaines pages moins "lourdes" structurellement, on préférera peut-être plus vif, plus dynamique, plus coloré (sonates en trio...): Chapuis, Isoir etc...

Le début de la dernière fugue, imposant, sinistre (enregistré en 1956):

cliquer ici
Je n'avais pas lu ça: Bravo Sofro nous sommes complètement en phase...
Wink
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMar 17 Oct 2006 - 12:26

Je reprends mes dires d'un autre forum (sur le cinoche)...:

Variations Goldberg

Gould: il y a 4 versions.
La première: juin 1955, trop rapide, c’est une « révolution » dans l’approche mais je n’y entre pas... Virtuosité, attention aux articulations, tout est hypra contrôlé, contrastes hallucinants… j’ai un peu de mal avec son radicalisme, sa sécheresse, il lui manque la petite voix intérieure…

Puis celle du concert du 25 août 1959 :
Salzburg : live ! rare chez lui.
Ici on entend la vie, il s’est détaché de ces partis pris sclérosant. Foisonnement fascinant dans cette même urgence palpable dans les enchaînements incroyables faisant ainsi comprendre en quoi « ces variations n’ont ni de début ni de fin » pour lui.
Urgence fébrile, toute intérieure, course à l’abîme intérieure. Un miracle !

Celle de 1981 :
Aboutissement de carrière, un regard sur son œuvre et kl regard! : une vision toute intérieure, une splendeur, il n'y a plus d’urgence, de fougue d’hallucination mais un regard sur lui même, mélancolique : force intellectuelle et sensible! Une référence.

Autre version 1981 : en vidéo.
Monsaingeon film Gould. Ce n’est pas la même prise que le studio sus nommé.
Gould entrant dans le piano, ne faisant qu’un avec lui.
Très proche de la précédente version.

Mais il y a bien d’autres versions extraordinaires :

Maria Yudina :
Vision très personnelle. Femme génie du piano. Artiste incroyable qui se permettait de dire ses 4 vérités à Staline. Mais qui enregistra le concerto en ré mineur, de Mozart, en une nuit et en une seule prise afin que le dictateur ai un enregistrement à son réveil.
Intellectuelle, très croyante, un peu folle, elle sculpte le son à la Michel ange, elle va au fond du piano rechercher la sève de ce dernier (à la différence de Gould assez horizontal).
Cherche le poids, la puissance le tout à une vitesse vertigineuse !
Pauvre piano ! c’est une lionne mugissante dans l’adagio. Elle chamboule tout sur son passage : Gould est un brin classique à côté de ces accents d’un contraste incroyable.
Attention vision hallucinée qui déconcertera plus d’un.

Perahia :
La prise de son est une merveille !
Une évidence dans ce jeu à la polyphonie incroyable.
Vision toute de nuances subtiles, un raffinement discret.
Un moment de plaisir même si je trouve un manque de fond, vision un brin esthétisante à mon goût, mais que c'est beau!!

Koroliov :
Profondeur d’inspiration
Clarté toujours présente. Synthèse de Yudina et de Gould !
Joue sur la couleur, se remet sans arrêt en doute : tout peu changer d’un moment à l’autre.
C’est une surprise à chaque note.

Pour les versions clavecin :
1 sort du lot et brillamment !
Scott Ross !
Les 2 versions : live chez Erato et studio chez Virgin
Phrasé d’une discrétion incroyable. Parfois un peu rébarbatif, mécanique, mais toujours avec une profondeur d’âme incroyable. Pas d’architecture derrière tout ça : se sont différents paysages, tous plus enchanteurs. 2 perles.

Ensuite celle de Verlet et celle d’Hantaï.


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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMar 17 Oct 2006 - 12:31

Les partitas BWV 825-830

En intégral :
2 grandes versions :
piano :
G Gould :
Une fois encore une version de référence par Gould : hauteur de vue, sens musical, grandeur de l’incarnation…
Comme improvisées elle prennent ici une dimension qui les place dans la tradition de la musique contrapunctique des 16e-17e.
Le contrepoint y ai d’une clarté absolue.
Une des plus belle gravure du canadien.

Clavecin :
Scott Ross :
Le clavecin est enregistré d’un peu près…
Claire, précise, cette interprétation est aussi d’une imagination d’une liberté incroyable.
Sensibilité à fleur de peau.
C’est l’un des derniers témoignages de cet immense artiste trop tôt disparu.

L’intégrale offre l’avantage d’une conception d’ensemble, mais:

La partita n°1 BWV 825 :

Dinu Lipatti : Un sommet absolu de l’interprétation pianistique ! Perfection pure et simple.
Emotion, sensibilité, chant bouleversant, version inégalée.
Pour l’île déserte !
Ceci couplé avec :des transcriptions pour piano des chorals BWV 147, 599 et 639, de la sicilienne de la sonate n°2 pour flûte et clavecin BWV 1031, de 2 sonates de Scarlatti : KK380 et KK 9, de la sonate n°8 KV310 de Mozart (la référence pour cette œuvre aussi) et des impromptus D 899 n°2 et 3 de Schubert (merveille tiré du dernier récital de Besançon : il ne put terminer son concert trop affaibli par la maladie : artiste prématurément disparu à 33 ans)
Pour la musique, la musicalité : respiration simple, sens évident du phrasé… de la musique point.
(Tout Lipatti est miraculeux !)

Bach (le père) : disques indispensables B000023Z0S.08.LZZZZZZZ

Une autre version?
peut être celle de Fiorentino (avec la 4e partita: BWV 828).
L'interprétation de Meyer des les 3 premières partitas est à connaître aussi!
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMar 17 Oct 2006 - 12:35

Le clavier bien tempéré

Bach l'a composé pour tout inscrument à clavier: multitude d'approche possible!

Commençons par le début :

Edwin Fischer
Spiritualité, poésie… attention enregistrement historique dans tous les sens du terme (1933-36)!
Clarté polyphonique, rapidité des tempi surprenante dans certains préludes alors que la vision d'ensemble est extatique, méditative, pianissimo à se mettre à genoux.
La clarté de l’approche de cette lecture cérébrale atteint la dimension d’une cathédrale malgré ses petites imperfections.

Richter :
Les couleurs de son clavier ! La ductilité de ses centaines de touchers différents mise au service de Bach et ceci en gardant l’essence polyphonique de l’œuvre !
Intelligence de la vision de l’œuvre.
Peut être un peu trop romantique pour certains, qui le trouveront bien démodé (peut être plus que Fischer) mais un plaisir quasi-charnel incroyable à chaque écoute.

Gould !
Sens linéaire, horizontalité de l’approche : incroyable jeux polyphoniques.
Vision peut être austère pour certains mais j’avoue l’aimer particulièrement pour son questionnement permanant.

Levin :
Sur clavecin (à 1 et 2 claviers), clavicorde, orgue et piano-forte!
Vous avez dit choix de l’instrument !
Levin nous offre une vision passionante du clavier :
Chacun des préludes et fugues est enregistré sur l’instrument qui lui correspond le mieux selon les choix judicieux de Levin. Vision didactique s’il en ait mais qui offre un panel de couleurs incroyable. Profusion sonore au service de la musique pure.
Franchement déroutant au début mais Le pianiste, claveciniste… c’est nous prendre et nous emmener vers des horizons inconnus. Superbe.

Leonhardt :
Grande poésie, douceur du clavecin, justesse du ton…
Je m’ennuie un peu…


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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMar 17 Oct 2006 - 12:53

Les suites anglaises :

Gould :
Rigueur, puissance, énergie…

Perahia :
Voir variations Goldberg…
L’opposé de Gould

Pour la 2e :
Ecouter Pogorelich !
Maîtrise du piano, polyphonie…

Pour la 3 :
Kempf, Pogorelich mais surtout :

Richter par 3 fois (48, mars 91 et juin 91), les 2 dernières versions sont très proches, celle de juin peut être encore plus aboutie : une splendeur pour l’île déserte, la sarabande est un monument !

Pour les 4 et 6 : Richter toujours en mars 91.

Pour clavecin :
Leonhardt

Les suites françaises :

Gould toujours,
Radicalement différentes des anglaises dans l’approche :
Liberté, naturel, souplesse, le bonheur.

Au clavecin : Leonhardt (on en sort pas… toujours les mêmes…)

Pour les 2.4.6 : Richter !:
Mars et cette fois ci Mai 91 pour la 3 : choisir mai ! un poil sup! lol

Pour la 3 :
Koopman

Pour la 5 :
Fiorentino et Kempff !
Tout ce qu’ils ont fait dans Bach est à connaître.
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 10:04

qq oeuvres vocales pour changer un peu...
Oratorio de Noel

La version Richter de 1965 :
Un peu froid, un peu statique pour certains mais j’adore c’est net, précis.
Le quatuor vocal est miraculeux ! Janowitz, Ludwig, Wunderlich et Crass.
Ludwig! Une perle.
Wunderlich : communion du chant et du texte sans pareil !

Schreier :
Dynamisme, souci du détail…
Grandeur de la vision, une version classique sublime.
Ferveur du propos.
Lipovsek fait des merveilles.

Otto 91 :
Nous sommes en plein Noël !
Quatuor vocal parfait : Prégardien
Groop bien meilleure que chez Ericson.
Harmonie des phrasés (peu baroque en fait) dans la dynamisme ! Simplicité.
Clavecin un peu assommant.
Voie entre Baroque et classique de toute beauté.

Suzuki :
Chef sans demi mesure. Tempi vifs, sens incroyable de la fête.
Joie extrême de l’interprétation. Un bonheur.
Distribution parfaite ! Le Japon terre de Bach !

En complément:
Ericson 93 live:
Direction chorale renversante!
Souplesse, couleurs… les cuivres sont pitoyables! (dom pour cette oeuvre!).
Vaillance, meilleur à la fin qu’au début.
Les solistes ne sont pas toujours irréprochables !: live…
Uniquement pour le choeur, et encore...


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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 10:47

Magnificat :
a écouter de toute urgence:
La version Bernstein!
avec New York: ok c'est la grosse artillerie, c'est grand, c'est un peu beaucoup pompeux: on est loin de Bach.
Mais! Une merveille se cache dans cette version:
Russell Oberlin, le rival absolu de Deller, Britten lui même préféra Oberlin et Deller ne le lui pardonna jamais.
Ses apparitions sont de purs moments de grâce!
Un sommet pour lui uniquement !

Plus sérieusement: la version Munchinger 1969, avant tout.
Splendeur orchestrale et vocale.
Une grande réussite.

Il n'y a pas de version absolue de cette oeuvre!:

Schreier:
Une petite réussite: Vivant, intuitif, un Magnificat enlevé, superbement dirigé. Bonney en début de carrière chante encore, mais manque de caractère, Remmert n'entre pas dans la cour des grandes: problm d'assises, Trost chante bien mais un Prégardien lui est nettement préférable...
L'émotion est tout de même présente: merci à l'orch.
Le choeur est honnête et ne bénéficie pas d'une très bonne prise de son.
Nous sommes tout de même loin de la grande réussite de Schreier dans la Saint Jean...

Herreweghe encore une fois, même si Barbara Schlick est trop petite oie blanche dans cette oeuvre... Manque aussi un poil de folie et de grandeur... C'est dans l'ensemble bien timide, un peu rond aussi: comme ses Messes brèves trop suaves et manquant de vigueur (elles restent tout de même la grande ref).

Gardiner:
Pour son choeur enjoué, libéré... Le sens du théâtre est incroyable. Mais bonjour les solistes femmes!! et un hautbois épouvantable!

Suzuki nous plombe son Magnificat par un clavecin inécoutable et hyper présent...
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 11:19

Les Motets

Herreweghe: polyphonie parfaite, humanité de la vision.
Vision extasiée et subtile.

Jacobs: surprises, envoûtement...
Douceur du choeur d'entrée.
Jeu sur les couleurs: oppositions: Solistes/choeur.
Expressivité, théâtralité.
Superbe mais manque peut être un poil d'émotion...

Bernius:
Superbe choeur et orch!
Chaque ligne est superbement pensée et conduite, unité de la vision, geste ample et précis, le tout dans une émotion à fleur de peau jouant sur des contrastes dynamiques marqués.
Superbe!

Kammler
Pour les voix d'enfants de bonne tenue, parfaitement maîtrisées, conduite vers une "explosion" jubilatoire.
Une bonne version en // de celle de Schneidt (plus grandiose encore, et au choeur d'enfant remarquable)
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 11:22

Si je vous barbe il faut le dire... Mr. Green
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 11:38

ba non c'est super bien fait, tout le monde est admiratif et n'ose pas interrompre study
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 11:41

Morloch a écrit:
ba non c'est super bien fait, tout le monde est admiratif et n'ose pas interrompre study
Merci c'est adorable... alors je poursuis...
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 11:49

Retour à l'instrumental:

Sonate et partita pour violon seul

Adolf Busch La chaconne pleure littéralement. Dommage qu'un rubato arbitraire gache quelque peu tout cela.

Joanna Martzy chez emi, quasi donnée (couplée avec une très belle version des suites pour violoncelle seul de Starker)…

Une émotion pudique et omniprésente, un lyrisme qui finit par être déchirant.

Tact, délicatesse, pureté d'une émotion sobre et pudique et tout ça avec une chaleur lyrique envoûtante!
Sobriété et efficacité du style, l’un des plus bel enregistrement du cycle !

Dans la même optique lyrique et sereine je lui préfère tout de même la version Grumiaux.
Version détachée, charnelle.
Un sommet

Les 2 versions Milstein !
DG : 1975. Ravissement des sens, émotion (l’allegro de la 1003).
Vision vive intense.
EMI 1954-56. jeu détaché // à celui de Grumiaux : vision lumineuse.
Tempi hallucinants de constance.
Frappe très sèche donne une énergie incroyable !
Mes versions de chevet!

Menuhin 34/36 (attention sa première version et non la seconde !) : une larme sur chaque note avec un pudeur de l’expression incroyable! un jeu prodigieux.
Vision contemplative, prière...
Je ne sais plus qui a dit : « écouter ce disque revient à faire un pèlerinage au-delà des notes »

Version baroque (si l’on peut dire, tous les violonistes précédant jouent sur des stradivarius ! pour Martzy je ne sais pas…):

Kuijken 2, 2001 :
Monsieur a pris des cours de violon entre ces 2 intégrales !
Grâce, légèreté… en opposition par rapport à sa première version agressive, dure!
Il touche enfin aux plus grands !
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 12:07

Suites pour violoncelle seul

Casals!: découverte, vision extraordinaire, Furt disait de lui: "Qui n'a pas entendu Casals, ne sait pas comment sonne un instrument à cordes".
Un investissement incroyable. Bouleversant.
Un sommet, le son est certes un peu dur : 1936/39.
Certes elles ne sont pas toutes d'une tenue parfaite mais l'ensemble reste un sommet!
La remasterisation Emi sur son pressage « Great Recording of the Century » est une honte : bouillie informe : ils devaient le refaire, je ne sais pas ou en ai cette histoire.
Il faut l’entendre dans le pressage « EMI 1897-1997 » (repris pas Grammofono) qui lui, propose un son juste.
L’approche est mythique et mystique.

Fournier :
Beauté austère, clarté polyphonique éblouissante!: chaque ligne est parfaitement tendue, le tout dans un sens du rythme et de la phrase remarquables. un autre grand moment… Une musique faite lumière.

Tortelier,
a pris un sacré coup de vieux.
Un rien trop appuyé.
Je ne me souviens plus des qualités de son approche, il faut que je me réécoute ça de toute urgence.

Bylsma :
La version qu’il a réfutée est sa première parue chez CBS, jouant sur l’ornementation plus que sur la profondeur.
Sa seconde version Sony 92 bénéficie d’un instrument incroyable : sonorité hallucinante, il faut au moins l’avoir entendu une fois.
Clarté du propos (qui ne va pas bien loin, certes), dans une fantaisie déconcertante : variété de l’archet.
C’est tout de même pas aussi mauvais que certains le dise…

Les versions Navarra et Starker se placent juste après.
Starker (version Philips) : sobriété un peu arides qui laisse entendre un jeu dense qui ne fait aucune concession au sentimentalisme.
Version EMI: Rudesse mais lumineuse c'est une vision vive et personnelle.
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 13:06

Sonates pour Violin et clavecin BWV 1014-1019

Kuijken et Leonhardt
Dialogue parfait entre les 2 instrumentistes d'une grande élégance, méditation spirituelle, métaphysique: une grande réussite (même si le violon est loin d'être parfait, c'est la fusion, l'osmose des 2 protagonistes qui crée la magie)

Sonatas pour Viole de gambe & clavecin BWV 1027-1029
+BWV 529
Savall/ Koopman (2e version Allia vox)
Grâce, rondeur, onctuosité, science de la ligne;


Sonates et Partita pour flûte BWV 1013; BWV 1030-1039

Versions complémentaires et radicalement différentes:

Brüggen, Leonhardt, Bylsma:
1013 (2 X). 1030.1032.1034.1035.
Personnelle, force de l'approche, sonorité incroyable. Du grand art.

Rampal, Marion, Veyron-Lacroix, Savall:
1013.1030.1031.1033.1034.1039.
Plus "classique", mais à la sonorité d'une rondeur enchanteresse.

Les Kuijken, Marc Hantai, Leonhardt
BWV.1013.1030.1032.1034.1035.1038.1039.
Technique de la flûte incroyable, plus poussée peut être que celle de Brüggen. Disque prenant.

London Baroque
BWV 1037-1039 +1079
Flûte vibrante, beauté du phrasé.
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 13:29

Les concertos pour clavier :

Pour l’intégrale (les 14 : BWV1052-1065)

Je ne connais que la version Leonhardt :
Fort belle mais qui aurait mérité de meilleurs instrumentistes. Raffinement du toucher, clarté polyphonique mais manque de vivacité la plus part du temps.

Pour les 7 concertos pour clavier seul (BWV 1052-1058)

Gould (manque le 6e concerto) /Bernstein, Golschmann :
Exaltation du contrepoint, expressivité du piano un sommet de Gould, de l’art pianistique tout simplement.
La direction est classique, elle est l’écrin du piano.

Les 1052, 1055. et 1056 :

Fischer.
Formation chambriste dont l’expressivité va de paire avec celle du piano. Légende de l’interprétation faite réalité.

Les 1052, 1053 et 1055 :
Perahia,
Finesse, luminosité, un peu anti-dynamique…
Voir les variations Goldberg : un peu le même commentaire !

Les 1054. 1052. 1044 (triple) :
Pierre Hantaï, Le concert français.
Couplé avec : Prélude et fugue 892, 880 et le triple concerto pour flûte, violon, clavecin et cordes 1044 :
Modestie du propos, sens de la construction et du détail… très belle interprétation.

Le 1052 :
Lipatti/van Beinum (Concertgebouw) live 1947 :
Son pas terrible, mais la pureté de l’interprétation passe encore au travers du brouillard!
Génie de l’articulation.

Pour Orgue :

BWV 1059A, 1053A, 1052A :
Isoir, Gester (Parlement de musique) :
Un sommet.

Concertos pour 2-3-4 claviers BWV: 1060-1065

Leonhardt, Van Asperen (Virgin):
Qualité rythmique, dialogue vif, enlevé.
Superbe.

Béroff, Collard, Rigutto, Tacchino, Wallez
1063-1065
très classique mais prenante.
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 13:44

Concertos pour violon BWV 1041-1043:
Menuhin, Enesco
Historique, nous sommes dans l'emphase, mais que c'est beau!
Le violon de Menuhin fait des miracles!

D Oïstrackh
Vision enlevé, le violon est ferme, précis, envoûtant, d'une ligne splendide. Profondeur de la vision restant d'une grande humanité. L'adagio du double concerto!!

J Suk, Smetacek
Vision classique, aux coleurs moirées, perfection de la ligne.
Le double concerto est pour le coup complètement à côté...

Monica Huggett, Koopman
Version tout en fragilité, en légèreté.
Grâce à fleur de peau, à l'opp des versions suscités. C'est très beau!
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 13:50

Pour en revenir aux sonates pour flûte:

Sur anciens :Brüggen, Kuijken, Hantaï sont des excellents choix.

Sur modernes: je prefere la version de Rampal avec Pinnock chez Sony que celle avec Veyron-Lacroix et Savall chez Erato.

A éviter:

Benedek Csalog et Miklos Spanyi chez Ramée. Malgré un superbe pianoforte de Spaniy, Csalog fait raté le disque. Mou, sans âme et sans élan. Une prise de son chambriste et terne.

Hazelzet: toutes les sonates de Bach identifiées ou supposées. Un son maigre et avec du souffle, flûte imprécise, lointaine, étouffée.

Linde Brunmayr-Tutz, Lars Ulrik Mortensen. Pour moi, un contre sens total. Tempos lents, ornements douteux, phrasés bizarres.

A découvrir:

A la flûte à bec: Michael Form et Fabio Bonizzoni chez RaumKlang.

En attendant la belle Dorothée Oberlinger et Christian Rieger chez MarcAurel Edition.
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 13:54

Je précise que pour les concertos pour violon la version de Gidon Kremer est une catastrophe sans nom! A fuir ou à jeter si vous l'avez dans votre discothèque!

Hilary Hahn m'a vraiment déçu dans ces oeuvres. Nigel Kennedy est sans interêt puisqu'il se la joue sobre et donc sans apport quelconque par rapports à de meilleurs instrumentistes dans le même style.


J'ai pas dit mes preferences pour les concertos pour hautbois:

Marcel Ponseele chez Accent, pour le beau son et une technique sur l'instrument baroque unique. Mais plaisir une poil gaché par l'acoustique cathédrale.
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 13:59

Je vais peut être terminer avec :

l'offrande musicale

L’un des grands chefs-d’œuvre de l’histoire de la musique !
Une œuvre absolue !

Mais 3 versions préférées:

Pour le coup : Leonhardt.
Beauté envoûtante d’une simplicité grave qui ne peut laisser de marbre.
En revanche : la technique des musiciens n’est pas toujours au rendez-vous.

Pour avoir cette même cohérence rhétorique mais avec des instrumentistes « parfaits » :

Savall 2000.
Vision lyrique chantée par quatre grands solistes.
Développement des canons comme jamais donné par l’entrée et le retrait étagé des parties.
Pierre Hantaï est tout simplement royal : fluidité, naturel, lecture du clavecin aboutie. Superbe.

Celle de Goltz, Kaiser, Weber, Berhinger (Hänssler):

Travail sur les couleurs et le phrasé sans pareil!
Diversité des caractères des canons : jeu des tempi bien venu.

Et enfin celles de Markevitch (classicisme), Goebel (architecturée à la perfection mais trop distante)


Les suites pour orchestre BWV 1066-1069

Marriner:
Elégance et goût classique caractérise cette approche qui me convient le mieux.
La masse orchestrale habitée est sans lourdeur et ce pourtant aux tempi relativement larges.
Les danses certes pourraient être un peu plus enlevées.
J’aime beaucoup et en plus ce n’est pas cher…

Savall encore…
C’est l’opposé : climat chambriste.
Articulation ferme, tempi modérés. Pour certains peut être un peu mou du genou...

(je n’aime pas vraiment le côté fou fou de Goebel dans ces œuvres)

Les concertos Brandebourgeois

Cortot:
Un sommet: surtout le 5e!!!!!
Serkin disait de cet enregistrement:
"une perfection que je n'atteindrais jamais, jamais"
tout est dit!
(annecdote :
A La Roque, Monsieur A (du Monde), rapporte à Lupu les dires de Serkin sur le 5e concerto Brandebourgeois :
Lupu : "Serkin a raison ! J'ai fait écouter ce brandebourgeois à Perahia qui est devenu fou de ce disque !.
Et Lupu d’ajouter : « connaissez vous Saint François par Kempff?
Et comment ! je lui dit, je l'ai en 33 tours... Vox !
L'un des plus beaux disques que je connaisse.
Lupu : "non ! le plus beau!")

Casals/ Serkin
Un grand moment de complicité!
Pour le 5e concerto Brandebourgeois:
La cadence par Serkin à Marlboro avec Casals (comme avec les Busch): une merveille!

Goebel :
Hystérie et netteté orchestrale !
J’adore dans ces pages.
Lecture extrême qui secoue le cocotier…
Une grande baffe.
Disponible chez DG en double Cd avec les concertos par Pinnock (pas mal sans plus)

Savall :
L’anti Goebel absolu !
J’adore aussi !
Nourriture du son ample, rond, soyeux… une merveille de couleurs (le 2.5.6)


Dernière édition par le Mer 18 Oct 2006 - 14:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bach (le père) : disques indispensables   Bach (le père) : disques indispensables EmptyMer 18 Oct 2006 - 14:03

Aussi rapidement:

Concerto Italien

en vrac:
Gould, Meyer, Richter, S Ross et Leonhardt. tous avec des approches trés différentes...

anthologie pour clavier:

"concerto, Fantasia et Fugue" les BWV 903.922.818a.904.894
chez Hanssler par Hill (clavecin)
Passionnant dans ces oeuvres peu enregistrées.
Chez Hänssler

Toujours par le même:
"La musique pour clavecin du jeune J.S. Bach", BWV992.833.967.896.832.917.820.989.944.

Inventions et Sinfonias, BWV 772-801
par Koroliov.

Chez Philips :

Les Duetto (BWV802-805) par Richter (mars 91) couplés avec les suites sus mentionnées, les Toccata BWV 913.916, la fantaisie BWV 906, le concerto Italien (l'une des grande référence), l'ouverture française BWV 831.
Un coffret (de 3 CD) éblouissant.

Ouf terminer!, avec ça vous avez de quoi écouter!

il manque la Messe et l'oeuvre pour orgue...: bon pour une autre fois...
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