Vos peintres favoris

Quels sont vos peintres favoris ?
Moi c'est Miro , Magritte et Dali

Bon, Arthur, au lit ! Il est l'heure là... Poulet va bientôt arriver avec ses histoires salaces

Zoilreb a écrit:

Bon, Arthur, au lit ! Il est l'heure là... Poulet va bientôt arriver avec ses histoires salaces

Peut être Va au gog ?

https://classik.forumactif.com/viewtopic.forum?t=1143

Mince, Arthur est parti. Je me change, alors.

Je voulais faire peur : .

Damned !
Xavier = David

Je vous défends de médire de Xavier en son absence.

Il me sembe que les deux topics n'ont en commun que la discipline qu'ils abordent...

Il faudrait un seul topic sur la musique classique dans ce cas-là...

Vous vous emportez un peu vite je trouve

Moi, c'est Jan VERMEER, Peter BRUEGHEL, John WATERHOUSE, Soren KROYER, Claude MONET, John MILLAIS, Arnold BÖCKLIN, Johan JONGKIND, Bernard LOUEDIN, Léon SPILLIAERT, Fernand KHNOPFF, Edvard MÜNCH, Alfons MUCHA, René MAGRITTE...

C'était purement du badinage de ma part.

Cela dit, ça pourrait tenir en un fil, ou en deux, tout dépend ce qu'on en fait.

Moi, mon peintre préféré, c'est Kandinski. D'ailleurs, je vais à Bâles ce week-end pour aller voir l'expo Kandinski. Quelqu'un y est déjà allé?

Moi aussi c'est mon peintre préféré
t'as l'adresse exacte de l'expo? parce que ça m'intéresse...

Et bien nous sommes trois alors (bienvenue au fait!).

Faute d'expo je me contente d'en avoir quatre reproductions accrochés sur mes murs (un sur chaque...).

Décidément, ce forum est rempli de gens de bon goût!

PS : Jorge, tu vas pouvoir te mettre à Schönberg alors!

Pour ceux qui veulent en savoir plus, l'expo Kandinsky est au Kunstmuseum de Bâles. Voici le lien:
http://www.kunstmuseumbasel.ch/en/kunstmuseum/exhibitions/kandinsky.html
Mais dépêchez-vous, ça se termine le 4 février...

Je vous raconterai

Jorge a écrit:

Et bien nous sommes trois alors (bienvenue au fait!).

Faute d'expo je me contente d'en avoir quatre reproductions accrochés sur mes murs (un sur chaque...).

Les images de peinture c'est pour les livres. Sur les murs il faut accrocher de la peinture vivante. Sinon les artistes contemporains meurent, et les murs avec.

Vazen a écrit:

Les images de peinture c'est pour les livres. Sur les murs il faut accrocher de la peinture vivante. Sinon les artistes contemporains meurent, et les murs avec.

Ca reviendrait à dire qu'il faut jeter les disques et uniquement aller au concert.

Le concert, la vraie peinture, c'est mieux, mais la reproduction à avoir chez soi, c'est également très appréciable.

Xavier a écrit:

Vazen a écrit:

Les images de peinture c'est pour les livres. Sur les murs il faut accrocher de la peinture vivante. Sinon les artistes contemporains meurent, et les murs avec.

Ca reviendrait à dire qu'il faut jeter les disques et uniquement aller au concert.

Le concert, la vraie peinture, c'est mieux, mais la reproduction à avoir chez soi, c'est également très appréciable.

A non, ça ne revient pas du tout à dire ça. La peinture et la musique n'ont pas le même support. Une peinture est unique. La photo d'une peinture ne transmet pas la vie que celle-ci contient. Une musique doit être inteprétée pour être entendue. Une peinture ne peut pas être jouée. Quand on a le choix entre un original ou une image pourquoi choisir de vivre avec l'image ? Si vous pouviez avoir un Quatuor à cordes chez vous le soir vous préféreriez écouter un disque ?

je crois que Sviatoslav Richter avait ce point de vue sur la musique, il n'écoutait aucun disque, pas même les siens. Il jugeait compositeurs et interprétes uniquement par les concerts auxquels il assistait.

Vazen a écrit:

Quand on a le choix entre un original ou une image pourquoi choisir de vivre avec l'image ? Si vous pouviez avoir un Quatuor à cordes chez vous le soir vous préféreriez écouter un disque ?

On en revient exactement à ce que je disais.
L'original (la vraie peinture ou le concert), mais la reproduction (et donc le disque), faute de mieux, c'est beaucoup mieux que rien quand même.

Avoir de vraies peintures de maître chez soi n'est pas à la portée de tout le monde...

Il y a d'excellents artistes vivants dont les prix sont tout à fait abordables ! L'histoire de l'art c'est bien, l'art vivant c'est bien aussi !

Si, il suffit d'aller en Suède, à Uppsala.

Début décembre, un petit tableau (45 x 61 cm) a été mis aux enchères pour 1630 euros, évalué par les experts locaux.

Attribué à un petit maître de l'école de Rubens, le commaissaire priseur n'avait pas remarqué le passage rapide d'étrangers curieux dans sa salle des ventes provinciale.

Commence donc la vente qui devient délirante. Plusieurs étrangers sont dans la salle et surenchérissent les uns sur les autres. De 1.630 euros, le prix passe à 1.800.000 euros. Une affaire selon l'acheteur britannique.

Les vendeurs du tableau et le commissaire priseur médusés, ont appris ensuite que le tableau était un authentique Rubens, esquisse de "Didon et Énée surpris par l’orage" dont le tableau définitif est au musée de Francfort.

Allons tous écumer les salles de vente suèdoises

Vazen a écrit:

Il y a d'excellents artistes vivants dont les prix sont tout à fait abordables ! L'histoire de l'art c'est bien, l'art vivant c'est bien aussi !

Encore faut-il les connaître, aller leur acheter les toiles (après les avoir vues en vrai, bien sûr), et cela revient toujours plus cher qu'un poster.

Je crois que Jorge est assez endetté comme ça avec ses concertos pour flûte, il n'a pas forcément la possibilité de faire ce genre de démarches.

Et au fond, il a le droit de préférer Kandinski. Auquel cas...


Par ailleurs, fréquenter les artistes vivants n'empêche pas d'avoir une connaissance du passé. Certes, acheter du Wolf ne fait pas vivre Riley. Mais.

et après il y a le choix de personnes que je connais qui me paraît un peu décevant, celui d'acheter des petits bidules d'artistes connus, et qui ont pour seul inrétet d'être presque abordables.

ça fait vraiment solution de repli : "oui, regardez mon dessin pas fini de Sisley à 9 ans et demi, il est beau non ? d'accord il est un peu petit, 3 cm sur 2, mais il va tellement bien au dessus de la cheminée du salon"

j'ai sûrement tort, mais dans ce cas j'aime autant avoir mon portrait raté par un dessinateur à touristes de la butte montmartre, ça fait moins cache misère.

Vazen a écrit:

A non, ça ne revient pas du tout à dire ça. La peinture et la musique n'ont pas le même support. Une peinture est unique. La photo d'une peinture ne transmet pas la vie que celle-ci contient. Une musique doit être inteprétée pour être entendue. Une peinture ne peut pas être jouée. Quand on a le choix entre un original ou une image pourquoi choisir de vivre avec l'image ? Si vous pouviez avoir un Quatuor à cordes chez vous le soir vous préféreriez écouter un disque ?

Il y a une bien plus grande distance entre une toile et sa reproduction qu'entre un concert et l'enregistrement de ce concert.
Les principaux éléments qui provoquent l'émotion en peinture ne sont pas reproductibles.

D'abord les moyens techniques: l'immense majorité des reproductions n'ont pas la qualité technique capable de rendre compte de l'oeuvre. Pour comparer, c'est comme un vieux disque mono qu'on comprimerait à mort: inécoutable. Il suffit de comparer plusieurs reproductions d'une même oeuvre picturale pour s'en rendre compte: c'est facile, vous allez sur Google image (et les différences qui sautent aux yeux sont encore minimes comparées à celles des reproductions papier): tapez Bleu Miro, c'est édifiant. Faites ça après avoir vu une toile en vrai dans un musée près de chez vous.

Ensuite le volume. C'est l'aspect le plus important de la toile, le plus authentique, celui qui conduit l'émotion: le granité, les traces du pinceau, le geste délicat ou brutal, négligé, les différence de texture sur une même toile, l'épaisseur de la peinture (huile ou acrylique donnent des pâtes très différentes, aspect plus ou moins organique, synthétique ou minérale). Le trait de l'artiste: les traces fines et grossières à la fois de Monet, les petites touches du bout du pinceau de Pissaro, le crémeux de la peinture de Manet, le velouté de la surface des Rothko, ne parlons pas du lissé des pastels de Quentin de La Tour, celui plus épais des pastels de Degas ou des cartons de T-Lautrec. Toutes ces nuances visible en trois dimensions disparaissent complètement sur une reproduction. La couleur aussi exacte qu'elle soit n'est qu'une partie de l'oeuvre. Et je ne chipote pas comme souvent!

La lumière: elle accroche un tableau et lui donne vie, qu'on se rapproche ou qu'on se déplace devant, toute une gamme d'effets apparaissent, la reproduction fige un instant. Pourriez-vous écouter une seule note poursuivie en continu de Behrens, Ferrier ou Schwarzie? Ne parlons pas de Varnay! Ca n'aurait aucun sens.

Je n'ai jamais compris Picasso ou Braque jusqu'à ce que j'aille les voir à Paris. Au musée Picasso j'ai eu un choc en voyant l'épaisseur charnelle et chinée de la période rose, les transparences de la période bleue. D'un seul coup cela devenait évident. C'est ce jour là que j'ai vraiment saisi ce qu'est la peinture à mon avis.
C'est pour cela que mes tentatives pour vous intéresser à l'Abstraction sont inefficaces: Rothko vibre en vrai, Zao Wou-Ki chatoie et vaporise les couleurs de la toile, Soulages plombe par sa force du trait de pinceau: devant la toile on suit son geste, sûr, d'une certitude absolue, viril. La reproduction gomme complètement cet aspect, le plus important à mon avis chez lui.


Allez admirer les Bleu I, II et III de Miro: ils irradient de façon tout à fait curieuse. ( III, II, I dans l'ordre ici)








Leur dimension d'abord (3 mètres sur 4 je crois, en tout cas c'est immense): la reproduction va tout ratatiner à un carré de 0,4 ou 0,5 mètres de côté. No comment.
L'organisation en est complètement changée: les bulles noires et le rouge appliqués sur ce fond bleu oblige l'oeil à n'avoir qu'une partie du tableau dans le centre de l'oeil, le reste de la toile demeure visible en périphérie
du champs de vision et le flou ainsi créé déclenche une sorte de pulsation frémissante très particulière. On croit voir les tâches rondes se déplacer, le rouge luire. C'est tout à fait magique. Inutile de dire que ce que recherchait Miro ici sans doute n'est pas communicable aujourd'hui avec les moyens techniques de reproduction à notre disposition. Peut-être dans le futur?

La reproduction trompe son monde aussi. J'ai toujours admiré les Van Gogh en repro jusqu'à mon dernier voyage à Amsterdam. Direction musée VG: une horreur, celle de ne rien éprouver au milieu de tous ces flamboiements. Seules quelques toiles de sa période néerlandaise me semblaient intéressantes. Kolossale déception. Heureusement que les Rembrandt et les Vermeer m'ont consolé.

Voilà.

Reste une solution valable dans les deux cas: les faire soi-même

Entièrement d'accord. Et bien plus.

Oui, ou bien les voler

sud273 a écrit:

Reste une solution valable dans les deux cas: les faire soi-même

C'est ce que j'ai fais!
Mais je ne peins plus depuis 20 ans…

Cher Vartan,
D'abord, mettons de coté la discussion sur 'concert et cd', le principal c'est de trouver plaisir dans une expression musicale du compositeur, et l'on peut choisir pour soi l'exécution exemplaire. Pour un littérateur c'est déjà plus précaire. Le 'mot imprimé' peut être compris ou perçu différemment (va juste voir le fil sur "la vie de Rossini" par Henri Beyle sur 'Général', nous ne lisons pas tous la même chose, nous n'en goûtons pas tous la même valeur littéraire.).
En art, prenons d'abord le pictural: Je suis d'accord que chaque peinture est unique. Si c'est un chef-d'oeuvre, se trouver devant donne une émotion et une satisfaction, toutefois à sens unique si l'artiste n'est plus en vie et n'a pas donné d'indications précises pour son interprétation (aussi lorsque le compositeur n'est plus en vie et n'a pas donné d'indications précises pour l'exécution).

Un artiste produit aussi des eaux-fortes, lithographies, serigraphies, screens, et la, sauf remarque de l'artiste, dédicace spéciale ou numérotation faible (pour autant qu'elle soit exacte), il s'agit d'une reproduction controlée. Ne me parlez pas des bois de Durer, des eaux-fortes de Rembrandt ou Goya ou de tant d'autres qui ont reçu des centaines d'impressions postumes...Mais les impressions contemporaines sont souvent hors de prix.

Personellement, j'ai plusieures reproductions (modernes et donc parfaites)de primitifs flamands, et cela me donne la même satisfaction qu'une bonne exécution de l'Orféo de Monteverdi. Je suis sûr que tu seras d'accord.
Kind regards.

En ce qui me concerne, voici le style de peinture que j'apprécie. Particulièrement à cause de la lumière ! On peut les admirer au Rijksmuseum d' Amsterdam.















et tant d'autres...

Et également les oeuvres de Constant Dutilleux:



... et encore Jean-Baptiste Camille Corot:






Ces oeuvres, comme vous pouvez le constater, sont vivantes à force de chaleur, d'ocres et de bruns...
Mais mon amour pour la peinture ne s'arrête pas là... j'aime aussi William Turner, Thomas Gainsborough, mais la liste est trop longue !

Bonne nuit à toutes et à tous,

Citation :

j'aime aussi William Turner, Thomas Gainsborough, mais la liste est trop longue !

On aurait deviné

Merci Câline de respecter le format de la page. Si tu pouvais changer tes reproductions pour des plus petites...
A moins qu'il s'agisse d'un clin d'oeil au format original des toiles!

En tout cas, STP, ne poste pas les Miro en grandeur naturelle!

felyrops a écrit:

Cher Vartan,
D'abord, mettons de coté la discussion sur 'concert et cd', le principal c'est de trouver plaisir dans une expression musicale du compositeur, et l'on peut choisir pour soi l'exécution exemplaire. Pour un littérateur c'est déjà plus précaire. Le 'mot imprimé' peut être compris ou perçu différemment (va juste voir le fil sur "la vie de Rossini" par Henri Beyle sur 'Général', nous ne lisons pas tous la même chose, nous n'en goûtons pas tous la même valeur littéraire.).

Mais chacun peut (et doit) ressentir tout autre chose que son voisin devant un tableau. Je ne crois pas avoir dit le contraire.

Citation :

En art, prenons d'abord le pictural: Je suis d'accord que chaque peinture est unique. Si c'est un chef-d'oeuvre, se trouver devant donne une émotion et une satisfaction, toutefois à sens unique si l'artiste n'est plus en vie et n'a pas donné d'indications précises pour son interprétation (aussi lorsque le compositeur n'est plus en vie et n'a pas donné d'indications précises pour l'exécution).

En quoi un artiste a-t-il besoin d'expliciter ce qu'il cherche justement à faire comprendre par son oeuvre. Je suis toujours méfiant devant la littérature d'un peintre, plasticien, sculpteur qui cherche à te dire ce que tu dois voir dans son travail. Mais bon, on peut aimer. Mais je trouve que si ça ne passe pas sans une explication, c'est sans doute un échec (partiellement).
Heureusement qu'on peut apprécier des oeuvres aussi mystérieuses que celles de Léonard ou Giogione sans leur prose.
Mais il est souvent passionnant d'échanger avec un artiste quand soi-même on cherche à comprendre comment il a réussi à nous donner de l'émotion.

Citation :

Un artiste produit aussi des eaux-fortes, lithographies, serigraphies, screens, et la, sauf remarque de l'artiste, dédicace spéciale ou numérotation faible (pour autant qu'elle soit exacte), il s'agit d'une reproduction controlée. Ne me parlez pas des bois de Durer, des eaux-fortes de Rembrandt ou Goya ou de tant d'autres qui ont reçu des centaines d'impressions postumes...Mais les impressions contemporaines sont souvent hors de prix.

Souvent des oeuvres remarquables, parfois des productions commerciales. En tout cas c'est autre chose que l'original. Et ici la qualité technique est au rendez-vous et pas une simple impression photo! J'ai pu "toucher" de près une collection du Piranese, c'est très différent des reproductions que je connaissais, et là aussi l'aspect original des gravures intervient: l'encre est d'une noirceur de charbon poussiéreux et scintillant en même temps assez surprenant. Le papier choisi est un vélin remarquablement moelleux... enfin tout ceci n'interdit pas de prendre du plaisir avec les reproductions (même moi je cache dans ma bibliothèque les reproduction des Carceri du Piranese (ses deux versions), ne le dites pas à ma mère).

Citation :

Personellement, j'ai plusieures reproductions (modernes et donc parfaites)de primitifs flamands, et cela me donne la même satisfaction qu'une bonne exécution de l'Orféo de Monteverdi. Je suis sûr que tu seras d'accord.

Bien sûr, j'ai des livres d'art qui sont très utiles (indispensables) pour découvrir un artiste. C'est bien sûr un moyen de diffusion important. Mais c'est l'équivalence faite avec l'original qui m'a fait bondir.

Bien à toi!

Câline a écrit:

Pardon Vartan ! J'ai cru bien faire...

C'est pas grave! Ca arrive à tout le monde, on ne va pas te torturer pour autant en te faisant écouter les 15 extraits du Rheingold de Kia!

Très cher Vartan,
Pour la première citation, aucune remarque, Tu as tout à fait raison, et moi aussi.

La deuxième, j'ai mes idées. Depuis la Renaissance jusqu'au Romantisme cela n'était pas de coutume qu'un artiste s'expliquait sur ses intentions. Les littérateurs, et sans doute Stendhal et Baudelaire furent en français les premiers, ont pu donner leur point de vue d'une façon admirable. Souvent, au 19e siècle, les littérateurs ont promu d'une façon admirable les peintres qui ne s'exprimaient pas. (la aussi tu as donc un peu raison)

La troisième citation, sans vouloir offusquer Coélacanthe qui aime Turner (tiens je ne connais aucune eau-forte de Gainsborough) et tant d'autres (à propos, connais-tu les eaux-fortes de Félicien Rops???), je connais tes plaisirs d'avoir en main les tirages originaux de Lucas Van Leyden, Bosch Dürer, Brueghel l'ancien, Carracci, Piranesi (qui est admirable, bien Vartan), Corot, Manet, Renoir, Picasso, Dali, je n'irai pas plus loin, parce que les faux sont, comment dire, autant que tu veux... Et ce que tu as eu en mains de Piranesi, excuse-moi, mais de quand cela datait-il? Note bien que les authentiques papiers du 18e sont à vendre à vil prix pour les faussaures...
Ne m'en veux pas, please,
Félyrops.

Citation :

Et ce que tu as eu en mains de Piranesi, excuse-moi, mais de quand cela datait-il? Note bien que les authentiques papiers du 18e sont à vendre à vil prix pour les faussaures...

Non, non, c'était bien une vieillerie que m'a montré un commissaire-priseur de ma connaissance! Le prix n'était pas vil (10000€ je crois). De grande taille (80 sur 60 environ).

Félicien Rops? De nom seulement. Un dessinateur de la Belle Epoque je crois? Je n'en sais pas plus.

Va écouter alors les filles du Rhin dans le BT de Kia!

felyrops a écrit:

Bosch Dürer, Brueghel l'ancien,

Cela doit être un grand bonheur. (un p'tit Dürer ça me dirait plus particulièrement, même pas un grand, je ferai pas le difficile!)

Une réflexion concernant la reproduction.

Le fac-simile de la grotte de Lascaux par un peintre, Monique Peytral.
La grotte a été scannée, recréée à l'identique au mm près. Les pigments utilisés sont identiques aux originaux par analyse spectrométrique, les techniques utilisées, celles supposées utilisées par les cro-magnons: peinture crachée, soufflée à la sarbacane, au doigt, appliquée au bâton,...

Un article Wiki bien fichu là-dessus.

Et quel est l'intérêt ?

Non, pour rien!
Juste histoire de dire qu'il y a repro et repro, que quand on veut reproduire vraiment, c'est un travail de Titan.

L'intérêt direct, c'est d'accéder à une oeuvre disparue (fermée au public). L'émotion est au rendez-vous en tout cas, et connaissant presque toutes les grottes de Dordogne, c'est un travail qui paraît tout à fait crédible et tout à fait homogène avec certaines de celles-ci et celles d'Ariège.
L'intérêt c'est d'avoir confié ce travail à une artiste qui apporte sans doute ce qu'un tâcheron archéologue n'aurait pu mettre dans le geste pour peindre. Enfin, j'imagine...

Un travail de titan, d'accord, mais avec le talent de cet artiste, qu'il copie donc Velasquez, Goya ou Manet, j'espère avec autant de succès...

Bonjour à tous,

Je rentre de Bâle où je suis allée voir la très belle exposition Kandinsky. L'expo était limitée aux peintures de l'époque 1908 - 1921, qui correspond justement aux créations que je préfère chez Kandinsky. Quelle explosion de couleurs, de formes, de sensations !!!

Mais avant de parler des tableaux, quelques mots sur les écrits qui guident la visite de l'expo. J'ai lu la biographie détaillée de l'artiste; c'est toujours extrèmement intéressant pour replacer les toiles dans leur contexte. Par contre, je me suis refusée à lire la petite brochure qui expliquait les tableaux. Pour moi, la peinture (comme la musique) est une affaire de perception personnelle et les analyses minutieuses nuisent aux sensations spontanées. Je ne veux pas savoir si cet arc de cercle jaune au milieu du tableau représente une trompette divine! Pour moi, c'est un arc de cercle jaune qui fait partie intégrante d'un tout d'une beauté toute particulière qui raisonne en moi. Et c'est la même chose pour la musique. Je ne fais pas partie de ceux qui "voient des images" quand ils écoutent de la musique; je marche par sensation et par émotion.

L'exposition ne comporte que 8 salles. C'est peu pour les boulimiques comme moi, mais finalement, une bonne partie des oeuvres majeures de Kandinsky. J'ai été surprise par la "Place Rouge" parce que j'ai depuis des années une grande reproduction de ce tableau à côté de mon lit. En fait, le tableau original est tout petit... L'effet est bien différent.

Mais si je me suis lancée dans ce message sur le forum, c'est bien sûr parce que l'oeuvre de Kandinsky est intimement lié à la musique. Les titres de ses peintures me l'avaient bien évidemment suggéré avant que j'aille à l'exposition (Improvisations, Compositions et même une Fugue...). Je savais aussi que Kandinsky avait fait de la musique, enfant. Mais la texture musicale de ses toiles ne m'est véritablement apparue que dimanche, quand je me suis retrouvée face à la monumentale "Composition VII". Même en reculant, le regard ne peut pas englober la toile en entier. L'oeil est obligé de se déplacer et crée par là une composition, avec un debut, un milieu, une fin. Chaque fois, c'est une composition différente. C'est très difficile à décrire, mais j'ai vraiment ressenti la même chose qu'en écoutant une symphonie ou une sonate construite. C'est vrai qu'on ne peut pas recréer cette magie avec une simple reproduction (malheureusement ).

Pour les amateurs qui ne se trouvent pas loin de Bâle, je ne peux que recommander cette expo (attention, elle se termine le 4 février). C'est au Kunstmuseum: http://www.kunstmuseumbasel.ch/de/exposition/kandinsky.html

http://www2.neweb.ne.jp/wd/tomoworld/romantic_night/vallotton.JPG

Désolé; ne tenez pas compte du message ci-desuus; je faisais des essais;: je viens juste d'apprendre à insérer une image dans les fils

Il faut utiliser le bouton Image, et aussi tu peux éditer tes messages.

Yes Sir; c'est maintenant au point.

Voilà Brasilia !
La repro est loin d'être parfaite, mais la toile est envoutante. Sais-tu où on peut l'admirer ?