Beethoven: les quatuors (présentation et discographie)

Je vais aller y jeter mes deux oreilles, mais ces dernières souffrent d'une grave addiction aux Italiano.

Zeno a écrit:

Je vais aller y jeter mes deux oreilles, mais ces dernières souffrent d'une grave addiction aux Italiano.

J'ai le même genre de traumatisme, et je peux te prévenir que ça ne se guérit pas avec les Artemis. Les Emerson peuvent servir de rechange, la conception est assez proche en fait.

DavidLeMarrec a écrit:

Mais ce pourrait être, par exemple, une parfaite version de départ ou d'arrivée, pour avoir quelque chose de remarquable sans trop de parti pris typé.

Voilà le genre de remarques qui ne me donne pas du tout envie de l'écouter… Sois plus positif, David !

Mariefran a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Mais ce pourrait être, par exemple, une parfaite version de départ ou d'arrivée, pour avoir quelque chose de remarquable sans trop de parti pris typé.

Voilà le genre de remarques qui ne me donne pas du tout envie de l'écouter… Sois plus positif, David !

En réalité, ma remarque est extrêmement positive : c'est pleinement engagé, et sans interférences par des choix esthétiques radicaux. Ce pourrait être la première et la dernière version de cet ensemble. C'est joué avec feu et esprit, c'est un son très rond et chaleureux...

Après, si tu veux me faire dire que c'est à l'opposé de l'esthétique des Berg, je ne peux pas. (Mais c'est beaucoup plus engagé et abouti que leur intégrale un peu tiède en studio.)

Pour toi, ça ne me paraît pas un choix spécialement judicieux, vu ce que tu aimes dans l'originalité des interprètes, voire des timbres sacrifiés à la folie. Ici, c'est au contraire maîtrisé à l'extrême, et la démesure est plus dans l'adéquation technique exceptionnelle à leurs très hautes exigences que dans les éclairs de génie qui mettent en défaut l'interprète. C'est pleinement préparé, si tu veux.

Personnellement, je trouve que c'est pour l'instant parmi les plus belles intégrales, mais c'est vrai que lorsqu'on en a écouté autant que toi, ça n'apprend pas beaucoup de choses neuves, je le crains.

Je jette quand même une oreille dessus, opus 59 n°2 : c'est très propre… mais pas déplaisant, un peu passe partout, quoi…

Voilà, je me doutais que dirais ça. C'est mieux que passe-partout, ça reste superlativement pensé et exécuté, mais rien de neuf sous le soleil en termes d'originalité de conception, en effet.

Je suis preneur d'autres versions passe partout dans le genre, car je n'en connais pas
Magnifique.

Vazen a écrit:

Je suis preneur d'autres versions passe partout dans le genre, car je n'en connais pas
Magnifique.

Des récents pas trop typés à ce niveau d'inspiration et de maîtrise, Emerson pourquoi pas (moins échevelé, plus bâti). Après, c'est sûr que ce n'est pas si fréquent.

Il y a certains jeunes quatuors qui m'ont beaucoup impressionné dans ce répertoire (Quiroga, Carducci, Sacconi, Faust, par exemple), mais qui n'ont pas enregistré ça, malheureusement. Tout le monde n'a pas accès aux productions discographiques.

Les quatuors de Beethoven font partie des musiques les plus innovantes pour cette formation. C'est presque pensé pour orchestre et cela dégage une technique prodigieuse d'écritrure. Cela s'entend clairement dans les 4 derniers et le Grande fugue (je n'arrive toujours pas à tenir jusqu'au bout tellement c'est dense). Déjà l'opus 18, ouvre des perspectives énormes (dans les effets, l'harmonie assez dissonante).

Il parait aussi que son 14ème quatuor n'a pas été compris par ses exécutants lors de la création. Il faut dire que le Final fait un joli pied de nez à la traditionnelle forme sonate et que le premier mouvement nous montre une fugue dépassant presque les travaux de son ainé de Leipzig (et tout ça sur 4 notes). A noté aussi dans ce quatuor, les liens thématiques qui unissent les mouvement extrèmes et l'enchainement inintérrompu des 7 mouvements.

Un jour les quatuors par les Artemis, le lendemain les sonates par Paul Lewis C'est presque trop...

En plus, ça rime. Quelle poésie chez ce Beethoven !

Je me suis remis à ces quatuors depuis quelques jours (avec les Takacs), et j'ai particulièrement été frappé par l'op. 59, notamment les no. 1 et 2. Je n'avais pas le souvenir de quelque chose d'aussi noir et âpre, sans parler de ces adagios renversants... J'ai vraiment l'impression d'un gouffre de profondeur entre ces quatuors et les sonates pour piano peu ou prou contemporaines (même si l'on navigue évidemment dans ces fameuses "hautes sphères").


Bon, je m'en vais retenter une énième écoute de l'op. 131

KID A a écrit:

Je me suis remis à ces quatuors depuis quelques jours (avec les Takacs), et j'ai particulièrement été frappé par l'op. 59, notamment les no. 1 et 2. Je n'avais pas le souvenir de quelque chose d'aussi noir et âpre, sans parler de ces adagios renversants... J'ai vraiment l'impression d'un gouffre de profondeur entre ces quatuors et les sonates pour piano peu ou prou contemporaines (même si l'on navigue évidemment dans ces fameuses "hautes sphères").

C'est étonnant, parce que pour moi les quatuors Razoumovski dégagent au contraire une certaine sérénité virile et altière, justement typique du Beethoven de la période médiane, des sonates Waldstein et Appassionata.

C'est vrai pour le ton, Adriatico, mais pour la qualité du propos musical, entre l'Appassionnata et les adagios des 59-1 et 59-2, il y a quand même une distance assez considérable.

A vivre en concert, c'est très impressionnant, même plus que le treizième ou le quatorzième par exemple.

Bah disons que les mouvements lents qui fendent le coeur, c'est une caractéristique essentielle de la musique de Beethoven dès ses débuts, j'ai donc du mal à en faire un critère discriminant, même si c'est vrai que ceux de l'Op. 59 sont particulièrement géniaux.

De plus je pense qu'au niveau du pouvoir expressif et émotionnel, les cordes frottées permettent plus de choses que le piano.

Je le crois aussi, encore qu'il y ait des exceptions (le piano de Brahms me bouleverse incommensurablement plus que ses Quatuors et même Sextuors...).

Mais ce n'est pas tellement de l'émotion pour moi dans les Razumovsky, plutôt une sorte de sidération cosmique.

J'ai oublié aussi d'évoquer les dissonances et les chromatismes qui me semblent bien plus développés dans ces quatuors. Il y a des tensions assez incroyables, à l'impact plus fort que ce que l'on entend dans l'Appassionata ou la Waldstein !

DavidLeMarrec a écrit:

Mais ce n'est pas tellement de l'émotion pour moi dans les Razumovsky, plutôt une sorte de sidération cosmique.

Si ce n'est pas de l'ironie (je me méfie un peu, tu utilises rarement des qualificatifs aussi forts et élogieux ), je suis bien d'accord, c'est plus fort que de simples émotions, c'est l'âme et l'intellect qui sont émerveillés et titanisés devant la beauté et la grandeur du propos.

Zeno et Scherzian sont invités à participer à cette débauche de superlatifs extase générale.

Bah oui, c'est à la fois facile et casse-gueule d'exprimer son obsession - la mienne est simple : la musique commence à m'intéresser vraiment quand elle devient autre chose qu'un agréable jeu compositionnel, un simple passe-temps, un support pour pirouette intellectuelle ou démonstrations virtuoses. Beethoven est l'un des très rares à ouvrir un espace qu'on peut bien appeler comme on veut, mais qui est tout bonnement de nature transcendante.
Après, se battre autour des mots, c'est déjà s'agenouiller devant un intellect que la très grande musique - émanant de très grandes âmes - a précisément pour objet de dépasser.
Qu'est-ce qu'on peut écrire sur le mouvement lent de l'op. 59 n°1, par exemple ? A quelle hauteur va-t-on se hisser, avec des mots, face à cet infini vertical, à cette... sidération cosmique ?
Et comment pourrais-je exprimer ce que je vis (la vie en train de se vivre, dans son inimitable jaillissement présent), lorsque j'écoute les Italiano mettre au monde cet absolu de beauté ?

J'ai envie d'ouvrir un fil sur les musiques qui me conduisent dans ces Stellar Regions. Après avoir défini tant bien que mal l'essence de ces lieux-là, j'aimerais donner ma petite liste perso et inviter les personnes que cela intéresse à faire de même. Mais j'hésite toujours, parce que je crains les sarcasmes (si, si, je suis sincère) des adversaires résolus de l'extase.

Zeno a écrit:

J'ai envie d'ouvrir un fil sur les musiques qui me conduisent dans ces Stellar Regions. Après avoir défini tant bien que mal l'essence de ces lieux-là, j'aimerais donner ma petite liste perso et inviter les personnes que cela intéresse à faire de même. Mais j'hésite toujours, parce que je crains les sarcasmes (si, si, je suis sincère) des adversaires résolus de l'extase.

C'est une très bonne idée ! N'hésites pas !

Ah oui, surtout que je vois très bien ce que tu veux dire, Zeno!

Les quatuors de Beethoven sont pour moi le sommet de la musique de chambre, un œuvre auquel je reviens sans cesse depuis 25 ans et dont je ne me lasse pas. Un absolu, comme Tristan en opéra, qui me transporte, me bouleverse, me laisse sans voix. Comme Zeno…

adriaticoboy a écrit:

Si ce n'est pas de l'ironie (je me méfie un peu, tu utilises rarement des qualificatifs aussi forts et élogieux ), je suis bien d'accord, c'est plus fort que de simples émotions, c'est l'âme et l'intellect qui sont émerveillés et titanisés devant la beauté et la grandeur du propos.

C'est pas forcément élogieux, c'est juste un constat. Ca ne m'émeut pas forcément, mais c'est d'une telle beauté qui dépasse l'entendement...
En tout cas, pas du tout ironique, c'est vraiment ce que je ressens en l'écoutant.

Bon ben je vous donne raison à tous, c'est à la fois transcendant et très émouvant malgré une austérité qui ne favorise pas l'apprivoisement.

Une très belle intégrale pas encore citée est cele enregistrée en 1970 par le quatuor Melos (sa première, donc) qui fut disponible chez Intercord à pas cher dans les années 1986-87. De très jolies couleurs pour une version assez enggée par ailleurs.
Pour moi, la plus belle version reste celle des Juilliard, dans les années 60, plus accessible que leur version live du début des années 8, avec des sonorités moins aiguisées. J'ai souvent pu voir en concert les Berg dans ces oeuvres, j'ai plus de mal à accrocher, malgré de belles sonorités, je trouve qu'il ne se passe pas grand-chose.
Pour ma part, je préfère une vision plus nerveuse de ces oeuvres (Juilliard, LaSalle) ou alors, à l'opposé, la version très lyrique des Talich.
Comme pour les sonates, l'intérêt d'un tel monument est qu'il nécessite plusieurs visions afin d'en varier les éclairages !

http://www.prestoclassical.co.uk/r/Virgin/6286590

Les quatuors 1 et 12 par le quatuor Artemis vont bientôt être édités. Le cycle complet sera édité en 2011.

Et ils jouent actuellement l'intégrale en concert (à Paris sur toute la saison, mais sans doute en de nombreux autres endroits un peu prestigieux).

D'après les extraits que j'ai pu entendre depuis plusieurs années, le cycle des Artemis formera à coup sûr l'une des plus belles intégrales de ces dernières années, avec celle des Prazak.
Je suis pressé de pouvoir me procurer le coffret.

Je ne la connais pas. David la trouve très belle, sans qu'elle n'apporte quelque chose de neuf, si je ne m'abuse.
N'a t-on pas fait le tour essentiel de la question de cet inépuisable cycle ?

Il reste tout de même à rééditer l'intégrale du quatuor Beethoven (seul l'opus 18 est disponible en CD). Pour ce que j'en ai écouté, il y a là un vrai discours neuf. Le premier des Razumovsky est pris très rapidement, c'est surprenant mais cela se tient. L'opus 132, mon dieu, c'est devenu ma version favorite…

Au fait, la seconde intégrale du Quatuor de Budapest (1958-61) va ressortir le mois prochain:


http://www.amazon.fr/dp/B0042GNDN4

On lit souvent que ce cycle est moins fondamental que leur légendaire intégrale de 1951/52 en mono (rééditée chez United Archives il y a quelques années) mais personnellement, à ce prix-là, j'aurai bien du mal à résister.

Une nouvelle intégrale vient de s'achever, en SACD, par le quatuor de Tokyo (ici 3 disques des derniers quatuors) avec bonne presse.
Voici un lien :
http://www.amazon.fr/Quatuors-cordes-12-16-grosse-op-133/dp/B003QLY5KQ/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1290003546&sr=8-1
C'est donc édité par HM avec en plus une très bonne prise de son.
Queqlu'un connait ?

Je ne connais pas, mais pour les avoir entendus à la cité de la musique la saison dernière donner un concert terne et techniquement faible, je ne crois pas un mot des bonnes critiques... Depuis les différents changements de formation, je ne crois pas que ce quatuor ait jamais retrouvé son niveau (plus qu'excellent) de départ.

Stolzing a écrit:

Je ne connais pas, mais pour les avoir entendus à la cité de la musique la saison dernière donner un concert terne et techniquement faible, je ne crois pas un mot des bonnes critiques... Depuis les différents changements de formation, je ne crois pas que ce quatuor ait jamais retrouvé son niveau (plus qu'excellent) de départ.

Ah, toi aussi tu as eu ce sentiment de quelque chose de tiède et d'assez fébrile, très décevant par rapport à leurs disques ?

Je me demandais si c'était moi qui étais totalement à côté de la plaque, parce que ça correspondait si peu à eux - même leur Jeune Fille était si loin de leur Jeune Fille discographique...

DavidLeMarrec a écrit:

Stolzing a écrit:

Je ne connais pas, mais pour les avoir entendus à la cité de la musique la saison dernière donner un concert terne et techniquement faible, je ne crois pas un mot des bonnes critiques... Depuis les différents changements de formation, je ne crois pas que ce quatuor ait jamais retrouvé son niveau (plus qu'excellent) de départ.

Ah, toi aussi tu as eu ce sentiment de quelque chose de tiède et d'assez fébrile, très décevant par rapport à leurs disques ?

Je me demandais si c'était moi qui étais totalement à côté de la plaque, parce que ça correspondait si peu à eux - même leur Jeune Fille était si loin de leur Jeune Fille discographique...

La version alia vox ? Parce qu'ils l'ont enregistrée 2 fois.

DavidLeMarrec a écrit:

Stolzing a écrit:

Je ne connais pas, mais pour les avoir entendus à la cité de la musique la saison dernière donner un concert terne et techniquement faible, je ne crois pas un mot des bonnes critiques... Depuis les différents changements de formation, je ne crois pas que ce quatuor ait jamais retrouvé son niveau (plus qu'excellent) de départ.

Ah, toi aussi tu as eu ce sentiment de quelque chose de tiède et d'assez fébrile, très décevant par rapport à leurs disques ?

Je me demandais si c'était moi qui étais totalement à côté de la plaque, parce que ça correspondait si peu à eux - même leur Jeune Fille était si loin de leur Jeune Fille discographique...

Non, c'était vraiment un concert à peine moyen, les personnes avec qui j'étais ont eu le même sentiment. Il est vrai que le disque permet de reprendre autant qu'on veut, mais j'ai du mal à croire qu'on puisse passer d'un concert faible à un disque fabuleux. Dans le même temps, Molkhou qui pond un article dithyrambique dans Diapason flingue le Beethoven des Artemis: je ne sais pas pourquoi, j'ai du mal à trouver tout ça bien crédible.

Ah oui, je parlais de leur première version, chez RCA, qui est une référence personnelle (sinon je vais voir les Berg, les Leipziger ou les Lindsay). Sinon, Artemis dans Beethoven, c'est pas original par rapport aux 555 intégrales déjà existantes, mais c'est quand même un super standard avec un son magnifique, des phrasés inspirés et beaucoup d'énergie.

DavidLeMarrec a écrit:

Ah oui, je parlais de leur première version, chez RCA, qui est une référence personnelle (sinon je vais voir les Berg, les Leipziger ou les Lindsay). Sinon, Artemis dans Beethoven, c'est pas original par rapport aux 555 intégrales déjà existantes, mais c'est quand même un super standard avec un son magnifique, des phrasés inspirés et beaucoup d'énergie.

Tu serais pas atteints de Scarlattine aiguë là ?

Dieu soit loué, les 555 Scarlatti durent moins longtemps et les 555 mêmes Beethoven sont moins ennuyeux. Le monde est avisément conçu par Sa Providence !

DavidLeMarrec a écrit:

Dieu soit loué, les 555 Scarlatti durent moins longtemps et les 555 mêmes Beethoven sont moins ennuyeux. Le monde est avisément conçu par Sa Providence !

Je loue ce chaleureux hasard d'avoir poussé Scarlatti d'avoir composé tant de sonates au contraire, mêmes courtes! Beethoven certs hors concours.
Pour les tokyo, je ne connais pas la version rca, que celle alia vox qui est très bien tout de même.

Elle est très bien, la version RCA. Je ne savais pas qu'il y en avait une autre.
David, tu écoutes encore les Berg ? Dans les 555 versions, il y a quand même plus engagé…

Le Quatuor de Tokyo a enregistré des Beethoven pour Alia Vox, le label de Jordi Savall ?

Je parlais en l'occurrence de la Jeune Fille qu'ils avaient donné en concert. Oui, dans Beethoven, j'écoute pas les Berg. Je suis devenu junky aux Italiano, en réalité ; ou à l'occasion pour changer les Emerson qui avec un style très différent font en fait le même job.

adriaticoboy a écrit:

Le Quatuor de Tokyo a enregistré des Beethoven pour Alia Vox, le label de Jordi Savall ?

Je pense que Holliger parlait plutôt de Vox (où ils ont enregistré notamment l'intégrale Brahms).

Intégrale Emerson à un prix ridicule sur amazon.de, Alexandre a donné le lien dans le fil des bons plans.

DavidLeMarrec a écrit:

adriaticoboy a écrit:

Le Quatuor de Tokyo a enregistré des Beethoven pour Alia Vox, le label de Jordi Savall ?

Je pense que Holliger parlait plutôt de Vox (où ils ont enregistré notamment l'intégrale Brahms).

Ah ok, ça me paraît en effet plus logique.

adriaticoboy a écrit:

Le Quatuor de Tokyo a enregistré des Beethoven pour Alia Vox, le label de Jordi Savall ?

Je dis une ânerie! Vox Box en fait!
http://www.amazon.fr/Quatuors-%C3%A0-cordes-Johannes-Brahms/dp/B00005BC5Q/ref=sr_1_8?s=music&ie=UTF8&qid=1290030818&sr=1-8

Mariefran a écrit:

Intégrale Emerson à un prix ridicule sur amazon.de, Alexandre a donné le lien dans le fil des bons plans.

Tu ne confonds pas avec leur Chosta, qui est en effet à 14,23 € sur Amazon.de
Parce que leur Beethoven est quand même à près de 27€, ce qui n'est pas si ridicule que ça pour une intégrale qui est loin de faire l'unanimité.

Et leur Chosta ça vaut quoi Pierre ?