Nicolas NABOKOFF

J'aimerais lancer un petit fil, pour voir si quelqu'un mord, il s'agit du cousin de Vladimir Nabokoff, que tout le monde connaît grâce à Lolita.

Nicolas lui, était musicien. notamment musique pour les Ballets Russes de Diaguilev (je pense un 'Don Quichotte' et d'autres) et je trouve sur internet aussi quelques musicals qui ont ravagé Broadway.

J'ai de lui quatre chants religieux (1926, Anjou). Mais il a trempé dans tout, sur internet je trouve aussi une orchestration des 'Goldberg Variationen'. Plus d'info? Merci.

mahleureusement tout à fait inconnu en ce qui me concerne; c'est peut-être l'inconvénient d'avoir un "grand homme" dans sa famille, tout ce qu'on fait à côté est plus ou moins perdu, mais ça pique sérieusement ma curiosité, car le peu que tu en dis paraît correspondre typiquement au profil du genre de personnage qui m'intéresse, à mi-chemin entre les deux empires, à cheval sur l'opéra classique et Broadway, j'aimerais assez en savoir plus...

Voilà une nouvelle indic: il y aurait un catalogue de son oeuvre (jusqu'en 1933) dans "J. Bruyr, l'écran des musiciens, seconde série" Paris, Les Cahiers de France, 1933, mais je n'ai pas accès à cet ouvrage...

Moi ce que je peux dire c'est qu'il a dû laisser des mémoires sûrement en anglais , car j'ai souvenir , il y a longtemps d'une série d'émissions sur france-Musique avec ses souvenirs comme fil conducteur!
désolé je ne peux pas en dire plus!

Après avoir lancé ce fil je suis aller surfer sur le net, et j'aurais dû le faire avant. Les "Chants à la Vierge Marie" dont j'ai parlé sont écrits sur des textes de Raïssa Maritain (oui, l'épouse de Jacques) qui elle aussi était d'origine russe. Pour tout en savoir je conseille le site www.catholiceducation.org/articles/arts/al0052.html. Grâce à elle, il aurait connu ou fréquenté Léon Bloy, Chagall, Rouault, et j'en oublie. Un autre site sur le grand Vladimir (www.libraries.psu.edu/nabokov/homes) m'apprend maintenant que Vladimir habitait quelque temps en 1940 dans la maison de Nathalie (ex-épouse de Nicolas) à New York.
Ce site est très intéressant, car il donne le parcours de Vladimir en Europe et aux Etats-Unis, presque jour par jour.

Bonjour à tous.

Les mémoires de N.N. ont été traduits en français et édités en 1976 chez Robert Lafont sous le titre de "Cosmopolite".
Son livre est intéressant, car non content d'être apparenté à V.N. (dont il ne parle du reste pas du tout), il a bien connu Diaghilev et a été lié avec Prokofiev à Paris et Stravinski aux USA.

D'autre part, je crois me souvenir qu'à l'occasion de la visite de Schostakowitsch aux USA pour d'une rencontre entre les musiciens de ces deux pays, il s'est beaucoup appliqué à embêter le pauvre DSCH, soigneusement encadré par les officiels soviétiques, qu'il a poussé dans ses derniers retranchements

S'il ne parle pas du tout de Vladimir, c'est peut-être parce que celui-ci a vecu quelques jours avec son ex?

Câline,
Je n'ai toujours pas trouvé le cd que tu as signalé le 12 janvier...

Sud,
Comme tu dis, vivre à l'ombre d'un grand homme, c'est parfois injuste. Et ça me fait penser à Joaquin Nin (La Havane 1883-1949) qui restera toujours à l'ombre de sa fille Anaïs Nin.
Pourtant, c'était un grand pédagogue au Conservatoire de Bruxelles.

En naviguant un peu au hasard sur le site de l'INA, je suis tombé là-dessus:
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=PHD99244466
où l'on peut entendre en libre écoute les 6-7 premières minutes de la création des 4 poèmes du "Docteur Jivago" de ce Nicolas Nabokov que je ne connaissais pas.
Je me demande si cette oeuvre a été rejouée depuis!
C'est dommage car c'est assez plaisant.

Merci, Adriaticoboy,
Etonnant, cet extrait de N. Nabokov de l'OC de l'ORTF de 1969, je ne comprends pas qu'on l'ait comprètement oublié. Seraiit-ce daté ou mal orchestré? Pas du tout, à mon avis, il reste bel et bien debout, et ne risque aucunément l'ombre de son cousin Vladimir, ou d'un compositeur comtemporain, russe ou non.
Il ne faut comparer les poires et les coings, même s'ils sont cousins.