Tchaikovsky

Bienvenue à toi Orfeo.

Et il serait plus confortable de te lire si tu voulais bien ne pas mettre en gras tes messages. Merci

C'est noté et merci vartan.

Rien de grave. Mais pour faire bonne mesure, disons que ton avatar est superbe.

vartan a écrit:

Rien de grave. Mais pour faire bonne mesure, disons que ton avatar est superbe.

Tu veux bien en parler dans le sujet ad hoc, s'il te plait

Ces clarinettistes ! D'un psychorigide...

vartan a écrit:

Ces clarinettistes ! D'un psychorigide...

Normal qu'on soit rigide...

T'as déjà essayé de plier une clarinette

steph-libouton a écrit:

T'as déjà essayé de plier une clarinette

Je vais m'y atteler de ce pas si tu continues.

J'ai essayé, mais je crains d'avoir fait quelques noeuds.

Tout de suite c'est plus joli !

Voici qui a de la classe, avouez!

je savais bien que nous triompherions !!!!

pk vous dites toujours du mal du cor ?


(non je ne suis pas corniste)

A cause des cornistes !

(je suis corniste )

Spiritus a écrit:

A cause des cornistes !

tu parles de l'Orchestre de Paris ? mais vous avez menti il n y a jamais eu de pains !!!!
je les admire moi meme si je ne suis pas corniste !!!!

Euh... je ne suis pas concerné...

...mais je crois que Tchaïkovski ne mérite pas qu'on ressorte cette histoire ici !

Je crois que Tchaïkovsky est déjà fossoyé depuis quelques pages.

Depuis exactement 114 ans, en vrai !

le fait est pourtant que quand on tente de donner une réponse sérieuse à une question concernant Tchaïkovsky, ça soulève un vague intérêt, au moins autant que les débats sur les cornistes.
(pas clarinettiste moi, psychorigide? probable)

sud273 a écrit:

le fait est pourtant que quand on tente de donner une réponse sérieuse à une question concernant Tchaïkovsky, ça soulève un vague intérêt, au moins autant que les débats sur les cornistes.
(pas clarinettiste moi, psychorigide? probable)

Moi, j'ai trouvé cela très intéressant.

J'avais même cherché à répondre mais j'avais rien trouvé...

J'étais prêt à écrire que quand tu passerais tu aurais certainement une réponse quand j'ai vu ... que tu venais de répondre

j'ai réécouté cette dame de pique, la musique est vraiment magnifique ! (ca je l'ai dejà dis^^)
en
fait , je bloque un peu sur l'histoire , je ne comprends pas le fond de
la pensée d'Hermann, il cherche l'amour de Lisa (acte 1) et puis apres
il la laisse tomber, on peut dire ca comme ca, pour aller jouer aux
cartes (sachant qu'il a le secret des 3 cates qui le feront gagné)
si
vous pouvez m'expliquez pourquoi il devient en quelquesorte fou ?
est-ce vrai le jeu ? moi je trouve que ca n'a pas de sens ...

je fais un copier coller donc ...

Je cite le livret , à la fin de l'acte 3 , un passage dont j'ai du mal à saisir le sens...
Hermann :
" Qu'est ce notre vie ? un Jeu !
Le bien, le mal ...des illusions !
Le travail, l'honneteté ...des contes de bonne femme !
Qui a raison, qui est heureux ici, mes amis ?
Toi aujourd'hui et moi demain !
Cessons de lutter,
prenons la chance au vol !
Que pleure le perdan
en maudissant son destin !
Qu' y a t-il de certain? La mort seule !

C'est pour donner un sens à sa vie donc qu'il trouve refuge dans le jeu ?

EDIT : j'ailu ce qu'a marqué Sud en premier page...ca m'a permi de unpeu mieux comprendre , mais j'ai du mal à tout saisir ...

Hermann est tout simplement saisi par le démon du jeu. On est aux confins du psychologique et du fantastique, si tu veux.

Il n'y a pas de nécessité réelle dans l'intrigue, je veux dire de rapport de cause à effet entre le début et la fin.

J'ai beaucoup aimé ce glissement vers le conte et le fait d'éviter de placer ici la folie pour la remplacer par du fantastique.

sud273 a écrit:

La Dame de Pique

Le sujet lui-même se prête à de nombreuses analyses : est-ce une sombre histoire d’addiction au jeu, le parcours d’un criminel arriviste et gérontophile ? Le trajet d’un romantique plus désabusé et plus viril qu’un Werther ? un Don Juan qui veut s’approprier la puissance de la statue du commandeur, un Rastignac anarchiste ?.

c'est comme ca que tu analyses une oeuvre ? ca n'a pas de sens ...

Tiens j'y pense, j'ecoutais l'inachevee de Schubert et encore une fois le premier theme aux hautbois et clarinettes me faisait penser au fameux theme du cygne du lac des cygnes...
Auparavant je pouvais même les confondre...

Dois-je consulter ?

Y a une ressemblance encore plus forte dans un des leitmotivs de Lohengrin.

entre Lohengrin et le lac des Cygnes ?

Ah ok donc dans la conversation de l'autre côté (Parsifal) "Theme du cygne" fait bien référence au Lac des Cygnes ? Quand vous dites "Theme du Cygne" ca m'a fait illico penser à ça mais je me suis dit que peut-etre que Wagner avait lui aussi son thème du cygne .

je connais pas Lohengrin ... mais il faut préciser que c'est composé avant le lac des Cygnes et que j'ai entendu que Tchaikovsky s'est inspiré de Lohengrin (le chevalier au cygne)

Wolfy a écrit:

entre Lohengrin et le lac des Cygnes ?

Oui.

Crapio a écrit:

Ah ok donc dans la conversation de l'autre côté (Parsifal) "Theme du cygne" fait bien référence au Lac des Cygnes ?

Non pas du tout!
Il y a un cygne dans Lohengrin.
Mais ce n'est pas du tout ce thème-là qui ressemble au Lac des cygnes de toute façon.

Ok ok j'ai failli poster ça dans Parsifal parce que ma réminiscence de la ressemblance Schubert-Tchaikov' était dû à votre conversation la-bas.
Heuresement que j'ai pas fait ça t'aurais encore eu du travail de flicage en plus .

D'autant que Lohengrin a été composé trente ans avant le Lac. Et puis Wagner et l'humour, ça fait au moins deux, si pas plus.

Xavier a écrit:

Crapio a écrit:

Ah ok donc dans la conversation de l'autre côté (Parsifal) "Theme du cygne" fait bien référence au Lac des Cygnes ?

Non pas du tout!
Il y a un cygne dans Lohengrin.
Mais ce n'est pas du tout ce thème-là qui ressemble au Lac des cygnes de toute façon.

On comprend rien à vos histoires

quand il y a trop de cygnes, c'est crypté!

Je ne dois pas détecter ce genre de cygnes, oh !

Bon voilà... j'adore Tchaïkovsky, c'est net et clair. Un de mes compositeurs avec Verdi et Puccini, c'est dire. Déjà depuis toute petite, j'adorais casse noissette et le lac des cygnes, j'ai écouté de plus en plus de ses oeuvres et au final, j'adore tout ce que j'ai écouté.
J'ai écouté toutes ses symphonies (aaaah, la 6 !!!), quelques uns de ses poèmes symphoniques (roméo et juliette, Hamlet), la suite 1, la suite 2, les deux concertos pour orchestre, Dame de Pique, Iolannta, Eugène Onéguine...

Que pourrais-je écouter après ? J'ai pris ça et là quelques informations comme la suite pour violon, les deux derniers quatuors, Snegourotchka... y'a-t-il autre chose ?

Merci par avance !

Elvira a écrit:

Que pourrais-je écouter après ?

Les trois concertos pour piano ?

Le trio sans doute.

WoO a écrit:

Elvira a écrit:

Que pourrais-je écouter après ?

Les trois concertos pour piano ?

Enfin par contre, suis pas fan du piano...

La belle au bois dormant (Svetlanov si possible et pas d'extraits, le tout est bien) les concertos pour piano 2 et surtout 3, la fantaisie pour piano et orchestre -en supposant que tu connais le concerto pour violon, Francesca da Rimini (poème symphonique) les suites d'orchestres 2 et 3 (comparables aux symphonies 4 et 5), je crois que tu connais déjà La dame de pique.

Ok, je note. Je salive déjà d'avance.

Merci à tous !

Elvira a écrit:

Bon voilà... j'adore Tchaïkovsky, c'est net et clair. Un de mes compositeurs avec Verdi et Puccini, c'est dire. Déjà depuis toute petite, j'adorais casse noissette et le lac des cygnes, j'ai écouté de plus en plus de ses oeuvres et au final, j'adore tout ce que j'ai écouté.
J'ai écouté toutes ses symphonies (aaaah, la 6 !!!), quelques uns de ses poèmes symphoniques (roméo et juliette, Hamlet), la suite 1, la suite 2, les deux concertos pour orchestre, Dame de Pique, Iolannta, Eugène Onéguine...

Que pourrais-je écouter après ? J'ai pris ça et là quelques informations comme la suite pour violon, les deux derniers quatuors, Snegourotchka... y'a-t-il autre chose ?

Merci par avance !

Francesca da Rimini à l'orchestre (son plus beau poème symphonique, du niveau de R&J), en musique de chambre son Trio et le Souvenir de Florence.
En opéra Mazeppa. D'accord avec pour la Belle au Bois, qui est son plus beau ballet.
Ses mélodies sont sympa aussi (il y en a avec une verdienne hongroise célèbre mariée avec un certain D*F*D*).

J'ai lu que Tchaïkovsky avait modifié après leurs créations respectives, les symphonies 1 et 3... et que les "traces" de ces modifications se font ressentir à l'écoute...

J'avoue ne pas avoir entendu ces traces...
Aussi, a-t-on la trace des premières "versions" des deux symphonies ?

Elvira a écrit:

J'avoue ne pas avoir entendu ces traces...

Heu... c'est logique, non ?
Si tu n'as jamais entendu ou lu les versions originales, je vois pas comment tu pourrais remarquer les différences...

Bon, en fait, j'ai fait de la rétention d'information...

Dans le même petit livret, c'est marqué que la continuité, par ces modifications, de la symphonie est un peu abîmée, et que l'on sentait qu'il y avait eu modifications...

Sinon, oui, ce serait logique.

Citation :

Elvira a écrit:
Que pourrais-je écouter après ?

Xavier a écrit:

Le trio sans doute.

Ah oui, le trio!

J'aime particulièrement la symphonie n°1 pour son mouvement "Adagio cantabile ma non tanto", absolument merveilleux de poésie et de lyrisme délicat, un voyage dans un pays de rêves, pays que je verrais - je ne sais pas pourquoi, et je trouve ça drôle- tenté de rose, bleu et blanc. En somme, cette musique me parle vraiment... Le reste, je le trouve un peu moins intéressant (le premier mouvement est tout de même très bon) mais je trouve juste le final un peu décevant au vu du restant de la symphonie (un peu bourrin en fait).

La 2, je vais la réécouter sous peu, mais il y a quand même quelque chose que j'aime beaucoup... c'est son utilisation du folklore russe (ce n'est pour rien que cette symphonie s'appelle "Petite Russie"), j'ai d'ailleurs cru entendre La Légende Des Oiseaux, qu'on entend aussi chez Liadov dans ses Russian Folk Songs for orchestra.

A propos de la symphonie No.4, 1er mouvement:

Effectivement, voilà une facette de Tchaïkovsky qui m'était assez inconnue! J'y entends comme l'expression d'une damnation, dans une musique un peu plus aride, avec une certaine virulence peut-être plutôt que violence. L'orchestre est massif, pas autant que celui de Mahler, mais d'une puissance tout-à-fait remarquable.

La sensation que j'ai eue à l'écoute de ce premier mouvement, c'est d'assister à une scène, et d'y maintenu à l'extérieur, en pur spectateur, et de n'être pas directement brutalisé, ne pas être impliqué directement dans la violence de la situation.
De plus, cela reste une violence toute relative, qui relève plutôt d'une essence dramatique, réellement romantique, je trouve. J'y trouve de profonds tourments plutôt que des souffrances aiguës.

Merci pour le conseil, Alexandreg!

Percy Bysshe a écrit:

La sensation que j'ai eue à l'écoute de ce premier mouvement, c'est d'assister à une scène, et d'y maintenu à l'extérieur, en pur spectateur, et de n'être pas directement brutalisé, ne pas être impliqué directement dans la violence de la situation.
De plus, cela reste une violence toute relative, qui relève plutôt d'une essence dramatique, réellement romantique, je trouve. J'y trouve de profonds tourments plutôt que des souffrances aiguës.

Je ressens totalement différemment ce mouvement. A chaque fois que j'écoute cette version Mravinsky (1959), j'ai l'impression que l'orchestre me tombe dessus et qu'il maintient sur moi une pression phénoménale. Le passage qui va de 10' à 12'30 me tétanise à chaque fois par sa puissance (et quelle construction du côté du chef).
Mais c'est sûr que c'est une musique extrêmement dramatique. Je trouve aussi un peu d'ironie dans les passages de bois (ou alors on peut voir ces passages comme l'expression d'un romantisme désabusé), ce qui est rare chez Tchaïkovsky.

(Mahler, massif ? Avec un impact physique, soit, mais ce n'est pas du tout épais comme orchestration bien sûr. )

DavidLeMarrec a écrit:

(Mahler, massif ? Avec un impact physique, soit, mais ce n'est pas du tout épais comme orchestration bien sûr. )

Oui, bien sûr, c'est ce que j'entendais par là. Cet impact physique est d'autant accentué du point de vue de l'effectif orchestral que ses oeuvres requièrent.