Wagner - La Tétralogie (DVD)

vartan a écrit:

J'écoute là Varnay chez Krauss. Elle n'est pas fausse (parfois même un peu haute)

De toute façon je mettrais Mödl encore plus haut.

SP a écrit:

Xavier a écrit:

Nouvelle sortie à venir, annoncée pour août:

Wagner - GOTTERDAMMERUNG ~ Wolfgang Schmidt, Deborah Polaski, Falk Struckmann, Eric Halfvarson, Anne Schwanewilms, Hanna Schwarz; Alfred Kirchner; James Levine, Bayreuth 1998 (DG)

Bizarre qu'ils n'annoncent qu'un Crépuscule seul...

Fuyez pauvres mortels.

Schmidt est l'un des plus infames Siegfried de toute l'histoire : hurleur, faux, sans aigu, sans grave. J'exagère à peine.
Polaski, d'habitude correcte, a ici un cheveu sur la langue, et on peut comprendre qu'avec un tel entourage - et un costume aussi ridicule - elle ait du mal à donner quelque chose d'intéressant. On dira qu'elle s'implique, c'est déjà pas mal, mais c'est loin de sa réputation.

Les autres sont assez neutres - à part Schwarz, toujours amusant ce rôle de Waltraute où l'on ramène souvent d'anciens "grands" noms (enfin, c'est relatif dans son cas précis).

La direction de Levine, pas fait gaffe suffisamment, j'avais les sens encombrés par les décors et les costumes...
Les décors sont stylisés, avec un panneau en fond de scène qui transmet diverses lumières - des flammes dansantes pour le Rocher, un bleu turquoise pour le Rhin, etc. C'est plus ou moins réussi.

Mais alors les costumes...
Pour les Gibischungen, ça ressemble encore à quelque chose (des tenues oranges de belle facture), mais alors pour Siegfried et Brünnhilde, on a droit à des espèces de cuirasses couleur pastel, avec muscles ressortis et tout - vachement crédible sur Schmidt, qui tient plus du Passe-Partout de Fort Boyard.

Et le jeu d'acteur - puisqu'on en parle - est au degré zéro.


Vraiment, faut avoir du pognon à gâcher pour se payer une version pareille. HEUREUSEMENT qu'ils n'ont pas édité Siegfried en prime !

Voilà la bête qui sort en juillet:



Voilà ce qu'ils disent sur le site de DG:

"Levine conducts Götterdämmerung at Bayreuth – a first-time release on any format

This is Alfred Kirchner’s only filmed opera production in Bayreuth: Wagner’s Götterdämmerung from 1997 under the baton of James Levine"


SP, tu as vraiment vu l'ensemble?

Xavier a écrit:

SP, tu as vraiment vu l'ensemble?

Eh oui, malheureusement ! A l'époque où c'est passé à la télé (Arte ou Mezzo, je sais plus), hors de Boulez/Chéreau, je n'avais pas encore vu des masses de versions vidéo.
Celle-là, j'ai encore le mauvais goût de l'avoir conservé en VHS (mais j'avoue que j'y suis encore moins retourné que vers le Tristan de Jones/Kollo de 91).


edit : tiens, la jaquette me rappelle soudain (flashback !) la... hum... "superbe" robe de Polaski/Brünnhilde, avec ses extensions de hanches de 2m de large.

Mais alors pourquoi disent-ils que c'est le seul volet de cette Tétralogie à avoir été filmé?

Xavier a écrit:

Mais alors pourquoi disent-ils que c'est le seul volet de cette Tétralogie à avoir été filmé?

Mais je parle que de Götterdämmerung.
(ah oui, je comprends mieux ce que tu voulais dire par "l'ensemble", non pas tout le Ring, en effet, et c'est tant mieux)

Arte (maintenant que j'y repense, ça devait être sur Arte, définitivement) avait aussi consacré une soirée spéciale sur la mise en scène et la coupab... euh responsable des hum... costumes et décors, avec des extraits de Walküre (duo Wotan/Fricka), de Siegfried (murmures de la forêt, où on voit Schmidt se rouler par terre dans des contorsions grotesques ; duo Siegfried/Brünnhilde).
Que du bonheur.

Je me refais la version Haenchen/Audi, j'ai revu l'Or du Rhin.
Pas une grande interprétation, mais dans l'ensemble quand même une très bonne version, avec une mise en scène très chouette.
Bröcheler est un Wotan monolithique mais quand même capable de beaucoup de nuances, Merritt est un bon Loge mais inférieur aux grandes références comme Zednik ou Clark, idem pour les autres rôles, tous bons voire très bons, mais surtout on sent une équipe engagée, avec un chef intéressant, cohérent, et une belle conception d'ensemble.

Xavier a écrit:

Bröcheler est un Wotan monolithique mais quand même capable de beaucoup de nuances,

Un peu contradictoire, non ?


Personnellement j'ai récupéré il y a peu la version Billy/Haitink du Liceu, avec Struckmann en Wotan et Clark en Loge. Verrai ça quand j'aurais le temps (et moins d'autres trucs "prioritaires" à regarder avant).

SP a écrit:

Xavier a écrit:

Bröcheler est un Wotan monolithique mais quand même capable de beaucoup de nuances,

Un peu contradictoire, non ?

Je veux dire que c'est un Wotan un peu hiératique, un peu froid, pas très passionné, mais pas monotone et sans nuances pour autant.

SP a écrit:

Personnellement j'ai récupéré il y a peu la version Billy/Haitink du Liceu, avec Struckmann en Wotan et Clark en Loge.

Je suis curieux de ça.
Je crois que c'est une reprise de la mise en scène de Kupfer...

Xavier a écrit:

Je suis curieux de ça.
Je crois que c'est une reprise de la mise en scène de Kupfer...

Oulah, ça devait être la fatigue, je voulais bien sûr dire Küpfer (c'est en effet sa mise en scène), et non Haitink...

Sauron le Dispensateur a écrit:

Fin du visionnage de la première journée du Ring dans la mise en scène de Pierre Audi à Amsterdam.

Je viens de revoir le premier acte de la Walkyrie.

Sauron le Dispensateur a écrit:

Ensuite il y a le Siegmund de John Keyes… C’est pas extraordinaire… il chante un peu bas… c’est assez robuste… parfois ça fait penser à Vinay… en moins bien… Bref c’est sans poésie… toutefois il investit son personnage et cherche des nuances -même s’il ne les trouve pas. Quelques moments réussis en général quand il faut chanter fort et exprimer de la douleur… Pour le reste… bof…

J'aime bien sa voix, par contre sa prestation est affublée d'un défaut récurrent: les soufflets sur chaque note qui du coup empêchent tout legato.
Chaque note est attaquée piano puis crescendo.
Pas de ligne continue... Dommage.

Sauron le Dispensateur a écrit:

Deuxième Sieglinde de Nadine Secunde en DVD… A la base je suis pas fan dans Kupfer… Ici la voix a clairement vieilli… pourtant je trouve que Secunde gagne en profondeur moins de choses braillées… plus de choses dites voir chuchotées… En revanche il y a vraiment des aigus difficiles et tout simplement faux (dans sa tirade au I Der Männer… ou les cris d’adieu au III)… Bref je suis pas emballé en dépit de quelques beaux passages.

Je ne suis également pas fan, je n'aime pas beaucoup son timbre.
Et pourtant j'aime de plus en plus, je dois reconnaître que ce qu'elle fait est vraiment bien.
Tout le contraire de Keyes, tout est très bien phrasé, tout est pensé, les aigus sont vraiment laborieux c'est dommage mais pour le reste c'est vraiment très bien senti.

Je n’ai pas pu résister aux appels du Götterdämmerung mis en scène par Alfred Kirchner à Bayreuth et capté en 1997 par Unitel. Un appel franchement bizarre puisqu’on ne dispose pas des autres volets de cette Tétralogie qui bénéficiait pourtant d’une belle distribution et d’un bon chef. Alors pourquoi acheter un témoignage aussi fragmentaire qu‘étrange?!
D’abord pour résoudre une énigme: Deborah Polaski! J’ai en effet été bouleversé par son Elektra donnée à l’Opéra de Paris il y a deux ans. Mais depuis je suis allé de déceptions en déceptions. D’abord en achetant une Elektra insuffisante enregistrée voilà des années avec Barenboim. Les retrouvailles à l’Opéra de Paris dans les Troyens furent également éprouvantes: vibrato envahissant, prononciation approximative et tendance à brailler! Enfin notre rencontre salle Pleyel signait quasiment une sorte de divorce: Polaski allait désormais faire partie dans ma tête de ces artistes surfaits ayant acquis une réputation disproportionnée! L’achat de ce DVD était donc une sorte de tentative de conciliation. En 1997 la chanteuse est à son Zenith: elle ne pourra avoir aucune excuse si c’est mauvais!Alors le verdict? J’ai retrouvé Deborah! Les qualités principales sont celles d’une bâtisseuse qui nous emmène avec elle sans qu’on n’y prenne garde. La voix est royale pour ceux qui aiment ce timbre étrange. Le vibrato est contrôlé comme il faut et on lui pardonne quelques aigus tirés ici ou là. Il y a ce talent de « diseuse », comme dirait l’abominable, qui fait merveille dans tout le dialogue avec Waltraute ou dans sa discussion avec Hagen dans la dernière scène du II. Mais il y aussi le talent de la fauve outragée qui m’avait pris aux tripes dans son Elektra. Ses cris au II font merveille là où Evans et Behrens sont trop sensuelles pour exprimer l’outrage. Malheureusement c’est peut-être cette sensualité qui manque comme dans une immolation magnifiquement conduite mais peu investie émotionnellement. Globalement c’est quand même une bien belle performance et je suis donc réconcilié avec Deborah.
La deuxième énigme qui a piqué ma curiosité c’est le cas Wofgang Schmidt visiblement honni par quelques uns de nos amis forumeurs. Mes instincts sadiques me poussaient donc à l’achat pour pouvoir ensuite me moquer du « pire du pire ». Alors oui le timbre est forcé dès que notre homme se prend à chanter Forte le tout s’aggravant quand les aigus s’en mêlent. Oui ça braille beaucoup donc surtout dans le deuxième acte où Schmidt est vraiment faible. Et pourtant le troisième acte est bon en surprises de ce côté-là. Car Wolfgang est en fait capable de chanter avec beaucoup de nuances et d’inflexions intelligentes son récit de l’oiseau au III. Le timbre est même beau dans les nuances pp et Schmidt nous offre de très beaux adieux à Brünnhilde. En fin de compte je ne comprend pas bien l’acharnement qui existe contre ce chanteur qui ne braille pas plus que ses compères d’Opus Arte et qui surtout sait chanter Wagner avec des nuances.
La dernière énigme qui me poussait à cet achat compulsif c’était bien sûr la mise en scène visiblement curieuse d’Alfred Kirschner. En fin de compte on reste perplexe en face de l’absence de vision globale et le vide psychologique qui caractérise ce travail. Les décors sont très dépouillés et parviennent à créer des climats franchement intéressant. Au début du II Hagen est ainsi plongé dans une scène totalement noire ce qui est fort beau. Toujours dans ce deuxième acte on est saisi par la tension qui s’installe lentement avec l’arrivée des vassaux qui encadrent littéralement l’ensemble de l’espace dédié à la discussion. On a bien à faire à un tribunal public et c’est bien fait. Le problème c’est que sur l’ensemble du spectacle il ne se passe rien. La marche funèbre est insignifiante et l’immolation versée dans une vision épurée que j’ai du mal à apprécier. On devrait voir un fatras de chose et bien non quelques flammes puis le retour à la scène vide représentée par un bout de globe terrestre. Bref c’est pas plus investi que Wilson. Finalement c’est tout simplement esthétique et rien d’autre. Les costumes de Rosalie participe à cette vision minimaliste. Brünnhilde fait donc petite fille et Waltraute apparaît comme la Grande Sœur qui vient gronder sa cadette là où chez Kupfer on pouvait plutôt voir Waltraute la cadette chercher réconfort auprès de son aînée. Siegfried fait un peu sale gamin un peu con mais pas méchant: la façon dont il nargue les filles du Rhin avec l’anneau est révélatrice à cet égard. Enfin Hagen est encore une fois un gros type chauve avec un bouc et habillé en noir! Rien de bien original donc si ce n’est les Nornes plus monstrueuses que d’habitude. Globalement il n’y a rien d’indispensable dans cette production -ni rien de déplaisant d’ailleurs.
Alors le reste? Et bien on est dans une très bonne moyenne au niveau de la distribution. En effet on a quand même Birgitta Svenden et Yvonne Naef pour les 2 premières Nornes et leur collègue Frances Ginzer s’en sort pas trop mal. Hanna Schwarz se sort également de façon très honorable de sa Waltraute même si on est loin de Meier, Ludwig ou Fujimura. Elle a en tout cas l’abbatage nécessaite pour être émouvante et présente aux moments cruciaux même si le timbre a clairement vieilli depuis sa Fricka avec Boulez. Le Hagen d’Eric Halfvarson est pas mal aussi: noir façon Kurt Rydl dans le Ring de Haenchen mais moins investi vocalement et scéniquement Ekkehard Wlachiha déroule en Alberich c’est très bon j’ai rien à y redire. Les Gibichung sont aussi bien distribués: j’ai du mal tout de même avec la dureté de la voix de Falk Struckmann. On écoute enfin avec grande curiosté la petite Schwanwilms en Gutrune! Le timbre est moins rayonnant que dans sa Carlotta et le chant est ici moins facile mais elle nous livre une belle performance quand même. Enfin les filles du Rhin -Joyce Guyer, Sarah Fryer et Jane Turner- offrent un ensemble correct.
Voili voilou il reste enfin à évoquer la direction de James Levine très expressive et moins transparente que celle des DVD du Met. Plus d’engagement et de trippes mais aussi moins jubilation et de tendresse à mon avis. Il ne fait pas sonner le thème de la rédemption avec autant de sensualité qu’avec l’orchestre du Met. M’enfin c’est une très belle direction quand même et qui porte en tout cas ce DVD à un haut degré de finition qui me fait regretter une chose: l’indisponibilité du prologue et des deux premières journées! En effet on a là un beau Ring et surtout fort différent de Kupfer et Chéreau avec une distribution originale qu’on ne trouve nulle part ailleurs au disque: soit tout ce qu’il faut pour une publication intéressante.

Tu conseillerais ce dvd à un amateur de Wagner comme moi, qui ne suis pas un fanatique pour autant ?

Si tu n'as aucun DVD non c'ets pas une priorité. En premier choix je te recommande de te tourner vers Kupfer/Barenboim. Ce DVD peut-être un deuxième choix à mettre en balance avec Levine et Chéreau selon que tu es plus tourné sur la qualité musicale ou à la recherche d'une mise en scène un peu originale.

J'ai Kupfer et Chereau...

Pas indispensable alors... sauf si tu as envie d'approfondir cette oeuvre au DVD... mais avant ça perso j'approfondirai déjà au disque

Sérieusement, comment vous faites pour arriver à supporter 14 ou 15 H de musique?

calbo a écrit:

Sérieusement, comment vous faites pour arriver à supporter 14 ou 15 H de musique?

Avec des boules quies et un bon somnifère!
Calbo pas encore couchée à cette heures!!!!

calbo a écrit:

Sérieusement, comment vous faites pour arriver à supporter 14 ou 15 H de musique?

c'est le privilège des grandes personnes Calbo! Quand tu seras grande, un jour peut-être, tu comprendras!

Sauron le Dispensateur a écrit:

calbo a écrit:

Sérieusement, comment vous faites pour arriver à supporter 14 ou 15 H de musique?

c'est le privilège des grandes personnes Calbo! Quand tu seras grande, un jour peut-être, tu comprendras!

Tu ferais bien de faire attention toi et de respecter les anciens, nan mais.

Ne t'inquiète pas, David et moi allons lui apprendre les bonnes manières s'il ose se montrer à Bordeaux.

vartan a écrit:

Ne t'inquiète pas, David et moi allons lui apprendre les bonnes manières s'il ose se montrer à Bordeaux.

calbo a écrit:

Sérieusement, comment vous faites pour arriver à supporter 14 ou 15 H de musique?

Remarque, je te comprends, avec Bellini ou Verdi c'est le truc absolument infaisable et insupportable!

Vous connaissez la théorie de la relativité? Le temps ne s'écoule pas avec la même vitesse dans un opéra italien et dans un opéra de Wagner. Je vous donne les équivalences.

Donizetti 5 minutes= 50 heures d'ennui mortel
Wagner 15 heures= un moment d'éternité!

Sauron le Dispensateur a écrit:

Vous connaissez la théorie de la relativité? Le temps ne s'écoule pas avec la même vitesse dans un opéra italien et dans un opéra de Wagner. Je vous donne les équivalences.

Donizetti 5 minutes= 50 heures d'ennui mortel
Wagner 15 heures= un moment d'éternité!

C'est exactement le contraire.
Wagner = somnifère
Donizetti = un moment d'éternité

C'est pour ça que c'est sympa ici.

Non mais c'est trop tard Calbo c'st moi qui est édicté la règle! Tous doivent désormais s'y plier!

Sauron le Dispensateur a écrit:

Non mais c'est trop tard Calbo c'st moi qui est édicté la règle! Tous doivent désormais s'y plier!

Tu rêves la. Le jour ou je plierai, les poules auront des dents.

Mais les poules ont des dents! Tu n'es pas au courant?! Je sais que tu habites un bled pourri Poitiers! Mais quand même il faut te tenir au courant des informations importantes!

Sauron le Dispensateur a écrit:

Mais les poules ont des dents! Tu n'es pas au courant?! Je sais que tu habites un bled pourri Poitiers! Mais quand même il faut te tenir au courant des informations importantes!

Mais c'est qu'il m'insulte en plus. Poitiers un bled pourri?
Va falloir que je réflechisse vite fait pour mettre au point les tortures les plus subtiles.

ça ne fait plus d'effet, c'est un vieu truc! la preuve:

"Parsifal est le genre d'opéra qui commence à six heures. Après trois heures, vous regardez votre montre, et il est six heures vingt" David Randolph, chef d'orchestre anglais (1935)
On peut jouer à ça avec tout: n'empêche que Cavaliera rusticana est beaucoup plus passionant dans ses 40 minutes que le pensum wagnérien qu'on s'est infligé ce soir.
Mais, certes, tout le monde a droit à l'ennui digne et respectable: tant qu'on a du temps perdre n'est-ce pas?

calbo a écrit:

Donizetti = un moment d'éternité

Eternellement chiant tu veux dire.





Pour te répondre Karajan, non la version Haenchen n'est pas du tout prioritaire, et en plus assez chère.

Si tu as déjà Boulez/Chéreau et Barenboïm/Kupfer, il te manque une autre version majeure c'est Levine/Schenk.

La version Haenchen/Audi est intéressante mais la distribution n'atteint pas l'excellence de la version Levine.

Xavier a écrit:

calbo a écrit:

Donizetti = un moment d'éternité

Eternellement chiant tu veux dire.

Je crois bien que j'en ai autant pour Wagner et ses 15H de musique.

ben là devant la mauvaise fois pareil! mieux vaut 15 Turandot d'affilée que cette ... ya plus de mot!

Ah, Sud, je croyais que tu estimais Wagner un peu plus que ça...

Ceci dit on est assez hors-sujet et il y a déjà 22 pages ici.

Sauron le Dispensateur a écrit:

Vous connaissez la théorie de la relativité? Le temps ne s'écoule pas avec la même vitesse dans un opéra italien et dans un opéra de Wagner. Je vous donne les équivalences.

Donizetti 5 minutes= 50 heures d'ennui mortel
Wagner 15 heures= un moment d'éternité!

"Parsifal est le genre d'opéra qui commence à six heures. Après trois heures, vous regardez votre montre, et il est six heures vingt" , c'est de David Randolph, chef d'orchestre anglais.

EDIT: J'avais pas vu Sud…

[quote="Xavier"]

calbo a écrit:

Pour te répondre Karajan, non la version Haenchen n'est pas du tout prioritaire, et en plus assez chère.

Si tu as déjà Boulez/Chéreau et Barenboïm/Kupfer, il te manque une autre version majeure c'est Levine/Schenk.

La version Haenchen/Audi est intéressante mais la distribution n'atteint pas l'excellence de la version Levine.

Mais en fait Karajan posait la question pour le Crépuscule de Bayreuth 1997 qui vient de sortir.

Cruela d'enfer a écrit:

Citation :

Poitiers un bled pourri?

Arggggggggggh Poitiers et sa place! Argh Poitiers et ses 256 habitants!
Sinon pour les tortures ça sert à rien: j'adooooooooooooooooooooore ça!
Pour les toru

Zoilreb a écrit:

"Parsifal est le genre d'opéra qui commence à six heures. Après trois heures, vous regardez votre montre, et il est six heures vingt" , c'est de David Randolph, chef d'orchestre anglais

Ah tiens, je savais pas que tu connaissais des vannes anti-Wagner! Quel traître tu fais!

Ceci dit Sud l'a déjà sortie y a pas 10 minutes page précédente...

j'estime Wagner, pas les concerts de majorettes...
(on l'a fait ensemble Zoilreb je crois) c'était juste pour dire qu'il est inutile de se battre à coups d'arguments qui ne tiennent pas, Maïtre Sauron.
Vous avez aimé ça, grand bien vous fasse.
Un Verdi dans cette mise en scène là vous n'auriez pas tenu 10 minutes: on ne parle pas de la musique: on parle de la bouse du metteur en scène et du décors qui ressemble à ma salle de bain (en moins bien)

sud273 a écrit:

ben là devant la mauvaise fois pareil! mieux vaut 15 Turandot d'affilée que cette ... ya plus de mot!

Brûle ta télé elle doit être carrément inutilisable après ça !

Sauron le Dispensateur a écrit:

Mais en fait Karajan posait la question pour le Crépuscule de Bayreuth 1997 qui vient de sortir.

Ah oui pardon.

Je ne l'ai pas encore vu mais ça m'a l'air quand même secondaire, et niveau mise en scène ce que tu as dit confirme mon a priori (plutôt mauvais) sur cette version.

il y a avait une direction d'acteurs là, c'est juste les décors que tu as trouvé trop sobres, ralala pas la peine de se déchaîner comme ça (allez voir le Bal Masqué à Bastille, ça c'est une version de concert sur scène)

Hé ho faites pas 3 pages sur la Walkyrie d'Aix ici, puisqu'on a démarré à côté...

Morloch a écrit:

il y a avait une direction d'acteurs là, c'est juste les décors que tu as trouvé trop sobres, ralala pas la peine de se déchaîner comme ça (allez voir le Bal Masqué à Bastille, ça c'est une version de concert sur scène)

Enfin ce que j'ai vu de pire c'est quand même Simon Boccanegra...

Xavier a écrit:

Ceci dit Sud l'a déjà sortie y a pas 10 minutes page précédente...

6 minutes !
… les grands esprits se rencontrent.

Dis-moi Zoilreb t'as combien de versions de Parsifal chez toi?

Xavier a écrit:

Dis-moi Zoilreb t'as combien de versions de Parsifal chez toi?

21

Bon allez, fin du HS merci.

Zoilreb a écrit:

Xavier a écrit:

Dis-moi Zoilreb t'as combien de versions de Parsifal chez toi?

21

Tu me déçois, je te croyais un garçon plus équilibré que ça !

une suffit "Sickly chromatism under the mask of religion"
Sinon Kubelik et basta!
Je ne comprends pas votre mépris pour Tanhauser et Les Fées à cette aune-là, mais ce n'est pas la discussion, on parle de la daube d'Aix en provence! Après l'escalier, vivement qu'ils nous fassent le crépuscule dans l'ascenseur (là au moins ça aura un vague sens métaphorique)